((outfit + hair)) Elle était si jolie, Vesper. Son sourire, ses traits délicats et particulièrement beaux, l'éclat de son regard et puis son port de tête, sa façon de s'exprimer et de se mouvoir. Max ne comprenait pas pourquoi ni comment son attention était autant attachée à la sorcière lui faisant face mais il y avait juste quelque chose qu'elle n'arrivait pas à déterminer, à mi-chemin entre le familier et l'inconnu total. Vesper était un grand point d'interrogation qu'elle avait envie de découvrir sans même savoir pourquoi, mais c'était quelque chose d'ancré bien plus profond en elle qu'elle ne comprenait pas, comme le simple fait de découvrir une personne s'apprêtant à devenir l'une de celles les plus importantes de sa vie.. qui aurait dû l'être depuis de nombreuses années déjà. « oh cela fait longtemps que je n'y suis pas allée mais si vous aimez l'art, the Museum of Fine Arts a de jolies collections. » elle recommanderait toujours l'art Max, c'était ce qui lui manquait le plus ici au Royaume-Uni parce qu'elle ne s'était pas encore penchée sur les différents musées, parce qu'elle avait le MoMa peut-être un peu trop à cœur aussi pour lui faire la moindre infidélité au long terme. Ses sourcils se soulèvent aux détails apportés par la blonde face à elle, surprise mais agréablement tandis qu'elle l'écoute avec un petit sourire. « j'aime beaucoup Salem, et votre accent aussi, je trouve que c'est un beau mélange. » aussi détendue que son interlocutrice, elle ne prend même pas la peine de fusiller du regard le couple de sorciers qui les bousculent mais s'écarte seulement avec Vesper sur le côté, lui confiant ses impressions sur les vieux croûtons aux alentours. Elle fut soulagée de la voir prendre son parti, de comprendre que Vesper n'était pas de ces femmes qui se pliaient aux hommes au point de leur pardonner et justifier tout. « Il n'y a pas à s'excuser.. enfin pas nous, mais eux oui. » elle hausse une épaule, avalant une nouvelle gorgée de sa boisson tandis que son regard fuyait plus loin à la question de ses parents. « Mh mh. » elle n'avait pas tant que cela envie de les vanter, de les présenter alors qu'elle était pourtant là pour cela Max, mais ils n'avaient pas à prendre le pas sur toutes ses conversations selon elle. Elle observe alors les parents de Vesper désignés et le fait avec attention à la recherche du moindre détail pouvant lui indiquer quel genre de modèles ils sont. Comme si quelque part elle s'identifiait un peu à Vesper et se demandait si elle aussi, les siens étaient férus de contrôle et d'apparences. Toutefois, elle la surprend et l'arrache à sa contemplation. « En mission ? Journaliste ou dans la sécurité magique ? » cela faisait sens vu les réflexes qu'elle avait vu d'elle juste avant et elle eut un nouveau sourire, l'attention particulièrement curieuse, acquiesçant pour aller remplir son verre à nouveau. Les filles s'approchent alors du bar pour se resservir. « il vous arrive d'avoir envie de retourner à Salem, parfois ? » question paraissant tout à fait anodine mais d'une certaine façon, Max s'imaginait comme elle d'ici quelques temps, expatriée ici et confortable, est-ce qu'alors les Etats-Unis lui manqueraient ? Son regard se pose sur la foule derrière elles maintenant qu'elles avaient leurs coupes remplies. Elle ne buvait pas vraiment, comptait seulement comme sa mère lui avait appris à faire entre deux différentes gorgées pour ne jamais paraître assoiffée. C'était instinctif plus qu'autre chose à présent, tous ces préceptes ancrés en elle. « je me demande si au bout d'un moment on arrive réellement à s'intégrer à une toute autre communauté sorcière, plus de temps je passe ici et moins j'appartiens à celle américaine mais l'inverse n'est pas forcément le cas. » elle n'avait pas l'impression qu'elle réussirait à coller aux britanniques, ils étaient si différents d'eux, par leurs traditions et l'héritage sorciers anglais que forcément elle ne pouvait pas connaître par cœur. D'une certaine façon, Max n'en avait pas l'envie non plus finalement et pourtant, la sorcière à ses côtés lui prouvait qu'il valait peut-être plus le coup qu'elle ne l'imaginait de faire ces efforts là. Avait-elle même le choix après tout ? Elle était là pour représenter les Wickham sur ce continent, pas pour être Max.

@vesper millers

((out-fit) Un clin d'oeil au compliment de son meilleur ami, elle se détendit pour laisser échapepr un léger rire. « C'est parce que toi, tu sais de quoi je suis capable. Elle, pas encore » Et c'était un peu amusant d'imaginer ce jour qui arriverait, si Skeeter ne se mêlait pas de ses affaires. L'assurance de Travers l'étonna à peine, Hermione, et elle ne releva pas sa remarque parce qu'il ne semblait pas prendre au sérieux le conseil qu'elle lui donnait et vraiment, elle n'avait aucun intérêt à en rajouter ou le convaincre, après tout ils se connaissaient pour être dans la même maison mais ça s'arrêtait là. Elle avait aussi conscience de l'aversion de certains pour les sorcières comme elle, et peut-être que Lyall lui-même n'avait jamais montré de signes en ce sens - heureusement, elle ne serait pas en train de lui parler et lui encore moins - la Granger se méfiait toujours, encore plus lors de ce genre d'évènement public. Harry à ses côtés, c'était là sa seule constante, son soutien le plus infaillible et il l'avait prouvé, une nouvelle fois, un peu plus tôt avec Rita Skeeter la journaliste accro aux scandales. Hermione avait déjà eu le malheur de se retrouver dans un de ses articles et elle se faisait la promesse que cela n'arrive plus, encore moins qu'elle ne se permette de traîner le nom d'Harry dans la boue. Son cerveau tournait déjà à cent à l'heure, neurones jamais au repos, tellement qu'elle vit à peine la petite sorcière blonde les rejoindre et que la lionne reconnut comme étant une plus jeune année à Poudlard. Elle ne savait rien d'elle pourtant mais elle s'adressa au Travers et elle les laissa discuter ensemble jusqu'à entendre la suggestion de son meilleur ami et comprendre ce qu'il essayait d'éviter. Une esclandre maintenant, quelque soit la raison, était proscrit, plus encore s'ils souhaitaient laisser l'attention de la fouineuse de rédactrice ailleurs que sur eux. Le bras du lion qu'elle attrapa par habitude en voyant un vieil homme approcher - elle se demanda un instant s'il ne s'agissait pas encore d'un homme politique - Hermione plaqua un sourire sur ses lèvres et répondit à Harry en murmurant : « Les discours sont passés et je n'ai pas vraiment envie d'attendre de savoir laquelle de ses familles a dépensé une fortune juste pour se faire bien voir » Parce que ce serait le cas, pas vrai ? Les galas de charité, c'était surtout un concours de richesse et de popularité, de faux-semblants. Assistant à la tentative - réussie - de déviation du vieux sorcier nommé apparemment Ainsworth par Lyall, la référente remercia silencieusement celui-di d'un sourire, tout en éloignant son meilleur ami de la scène pour ne pas que l'autre revienne à la charge. « On peut aller assister à ces fameux feux d'artifice et rentrer doucement ? » Même si son regard en chercha un autre dans la salle en particulier et qu'elle aurait aimé profiter de sa présence un peu, elle était venue avec Harry et elle ne comptait pas l'abandonner maintenant. « Est-ce que tu me laisses juste une seconde ? » A son hochement de tête, elle sortit un morceau de parchemin de son petit sac à main - évidemment qu'elle était équipée, on parlait d'Hermione ici - écrivit quelques mots rapides et l'envoya dans la direction voulue par un enchantement. Le papier vola suffisamment haut pour que personne ne s'en aperçoive ou ne cherche à l'attraper et trouva son destinataire à qui elle offrit un regard entendu et un sourire avant de retrouver Harry, qui ne l'interrogea pas sur le moment mais qui se doutait déjà de quelque chose de toute façon. Le Travers en train d'attendre le retour d'Amaryllis, le duo lui sortit dans les jardins, là où les Weasley attendaient déjà le début du spectacle. Harry et Hermione se glissèrent entre Ron et Ginny, ravis de passer un moment tous ensemble.

- sortie d'Harry et Hermione.

w/@Harry Potter + mention de  @Lyall Travers @Amaryllis Slughorn,  theo et des weasley.   

((outfit + hair)) Si son attention se portait un peu partout sur la salle dans un souci de sécurité, Vesper revenait pourtant souvent à Max comme pour s'assurer qu'elle était encore là et qu'elle n'allait pas s'évaporer quand bien même elle ne comprenait pas pourquoi ce genre de pensée lui traversait l'esprit. Elle était une simple rencontre, dans un gala de charité accueillant une grande majorité de la communauté sorcière anglaise, pas vrai ? Ça lui semblait être plus que ça cependant, c'était étrange, tout comme le fait de lui confier des informations sur sa vie qu'elle n'aurait sans doute pas dû donner à une étrangère, V. « J'aime beaucoup l'art, enfin la photo surtout » Elle avait adoré dès lors que sa nourrice lui avait offert un appareil mais la blonde avait mis cette passion de côté depuis son entrée en formation d'auror, le temps qui lui manquait et l'énergie aussi, ce qui serait certainement encore plus le cas à l'avenir. Des priorités différentes mais l'attrait toujours là quand même. Offrant un sourire à la jolie blonde pour son compliment sur son accent, elle trouvait réconfortant sa présence, elle aimait parler du pays qui l'avait vu naître même si elle n'était plus qu'une touriste désormais quand elle y retournait parce que sa vie était ici en Angleterre. Ses origines restaient un gros point d'interrogation finalement, des recherches qui n'aboutissaient pas encore ou peu, à son grand désarroi. A l'interrogation sur les parents de Max, elle remarqua le regard fuyant de la jeune sorcière et la réponse qui ne vint pas, Vesper qui ne souhaitait pas la mettre mal à l'aise n'en rajouta pas, lui montrant du menton à la place les siens, à quelques mètres d'eux en train de discuter avec un autre couple. Elle connaissait les sujets difficiles, ceux qu'on évoquait pas, ceux qu'on préférait garder pour soi et les filles venaient de se rencontrer alors il était normal qu'il y ait de la retenue. V aurait dû en avoir plus, mais elle trouvait agréable de discuter avec elle. « Sécurité magique... et je réalise que c'est vraiment très maladroit et peu professionnel de l'avouer si facilement, si j'étais sous couverture, je serai fichue » dit-elle en secouant la tête, malgré tout amusée par sa propre attitude. « Tu ne le répéteras pas, pas vrai ? » Il y avait peu de chance pour que Max le crie sur tous les toits évidemment, et ce fut donc un petit sourire complice qu'elle échangea avec elle. Elle plaisantait à moitié, l'auror, parce que la discrétion était de mise dans son job et si elle ne jouait pas sa place, son instructeur lui aurait sûrement dit de faire attention. La prochaine interrogation de la Wickham eut le don de forcer Vesper à réfléchir à la réponse principalement parce qu'elle ne s'était presque jamais posée la question, et ce temps d'attente permit à Max de préciser sa pensée sur son appartenance aux américains mais aussi aux britanniques et la plus âgée haussa doucement les épaules. « Pourquoi avoir choisi le Royaume-Uni ? Oh, tu étudies à Oxford, peut-être ? » demanda t'elle en retour. Il devait y avoir une raison et peut-être fallait-il que Max s'accroche à celle-ci pour réussir à totalement s'intégrer. « Je ne connais pas grand chose de Salem ou de l'Amérique alors je ne peux pas dire que ça me manque. Et si je devais aller vivre là-bas aujourd'hui, après toutes ces années passées ici, je pense que je me languirais un peu de Londres »  Peut-être ne répondait-elle pas vraiment à la question, alors elle ajouta : « Mon avis, c'est qu'on peut appartenir aux deux, sans avoir à oublier d'où l'on vient. L'accent n'est qu'un exemple de ce que tu garderas, même si tu restes vivre ici jusqu'à la fin de ta vie » Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle la tutoyait, ne s'en excusa donc pas. « Est-ce que ça te plaît alors, l'Angleterre ? Je veux dire, si on omet cette soirée légèrement ennuyante » C'était l'une des choses les plus importantes à se demander, pas vrai ? Sauf si Max n'avait pas le choix d'être là - ce que V ne soupçonnait pas. Avançant vers le bar en compagnie de la jeune femme, elle la laissa commander un nouveau verre tandis qu'elle demanda de l'eau avant de revenir près des grandes fenêtres où elle aperçut l'héritier Nott. Un rappel des derniers évènements pour elle qui lui offert un signe de tête poli, V réprima le frisson qui lui parvint à ce moment là, l'absence de Marcus, de Caïn, du reste des Flint qui lui sembla bien plus lourde d'un coup. « J'ai entendu, de source sûre, qu'il y aura un feu d'artifices après, si tu veux y assister » dit-elle à la sorcière toujours à ses côtés, sans savoir si celle-ci avait envie de rester un peu plus longtemps avec elle ou si elle préférait rejoindre quelqu'un d'autre.

@Max Wickham

((outfit + hair)) En apprendre plus sur la jolie sorcière qu'elle venait de rencontrer était sans le moindre doute le meilleur moment de sa soirée. Max qui n'avait trouvé du plaisir au Royaume-Uni qu'en côtoyant le vieux château de sorcellerie mais pas encore lors de ses rencontres à l'extérieur voyait là un moment agréable se dessiner, plus que cela même, particulièrement intéressant. Elle ne savait pas très bien pourquoi ni comment, mais Vesper attirait son attention et sa curiosité comme peu de personnes l'avaient fait à ce jour et surtout ici, sur ce continent. Ce n'était pas même grâce à son accent – même si l'entendre lui était plaisant – mais il y avait quelque chose qu'elle ne savait pas nommer qui existait lorsqu'elles se parlaient.. pourtant, les deux jeunes femmes ne faisaient qu'échanger en apparence les plus amples banalités. Alors Max est plutôt impressionnée lorsqu'elle l'entend nommer la branche dans laquelle elle travaille sans finalement en être totalement étonnée, surtout après le réflexe qu'elle avait démontré un peu plus tôt. Elle parle de possiblement être sous couverture et même si c'est une façon de parler, la blonde ne peut s'empêcher de se demander si elle est de la brigade magique ou auror. Et elle était prête à la questionner à ce sujet avant que Vesper ne la tutoie et ne fasse naître un nouveau sourire, plus spontané et naturel, sur ses lèvres. « Non bien sûr que non. » elle optait pour un ton tiré du secret et du mystère partagé, dans une complicité nouvelle avec celle lui faisant face qui lui faisait du bien, qui l'amenait même à se dévoiler plus d'une certaine façon en des pensées qu'on lui aurait probablement demandé de garder pour elle en toute autre occasion. « Non je suis toujours à Poudlard, pour profiter de la huitième année. » ce qui était amplement vrai, si on omettait ce sentiment qu'on l'excluait de la vie des Wickham le temps des élections pour ne risquer aucune esclandre et qu'au passage, on se servait d'elle pour espionner et trahir un ami. Un goût amer teinte son palais à chaque fois qu'elle y pense, alors Max préfère se concentrer sur les réponses de Vesper. Son cœur appartenait plus à Londres désormais et l'américaine eut un petit sourire qui se figea en un de circonstance et pensif en l'écoutant avancer qu'on pouvait appartenir aux deux mondes si on n'oubliait pas d'où l'on venait. « cela semble si simple. » et elle aimerait que ça le soit, elle espérait que ça le devienne avec le temps. « A vrai dire je n'ai pas encore découvert l'Angleterre, depuis mon arrivée je n'ai passé que quelques jours chez mon oncle.. peut-être le connais-tu, il travaille en sécurité magique aussi, son nom est Wickham. » elle ne sourit pas, parce qu'elle n'a pas forcément la meilleure relation qui soit avec lui et parce qu'au final cet homme lui importait très peu. Elle espérait d'ailleurs qu'en le citant, cela n'influence pas la pensée de Vesper envers elle et se mordit l'intérieur de la joue. Pourtant, elles se dirigèrent vers le buffet afin de se resservir tranquillement avant qu'elle ne lui parle des feux d'artifices. Si Max en oubliait les convenances, alors aurait-elle pu relâcher un long soupir de soulagement à l'idée de pouvoir quitter l'assistance, acquiesçant auprès de Vesper. « avec plaisir, de quoi prendre un peu l'air. » et ignorer le regard lubrique d'un homme un peu plus loin à leur adresse qui fit lever les yeux de Max vers le plafond sans se gêner de le faire. Il n'y avait pas ses parents pour la réprimander de toute façon. Les deux jeunes femmes sortirent du manoir pour quérir un air plus frais et agréable qui leur fit du bien. La foule s'était déjà un peu avancée vers l'extérieur, de façon à ce qu'elles furent forcées de réfléchir où se positionner au mieux et c'est un peu à l'écart, en hauteur de marches et près de bosquets qu'elles trouvèrent le lieu parfait. En route, elles avaient pu échanger à propos de l'Angleterre et de l'art. Les feux d'artifices ne tardèrent pas à filer tout droit vers les cieux, les éclairant de dizaine de couleurs éclatantes sous leurs regards émerveillés. Tous les visages étaient relevés vers l'animation et un sourire contemplatif illuminait le sien. « c'est si beau. » cela faisait longtemps qu'elle n'en avait pas vu, depuis le nouvel an plus exactement. Elle se demandait si là aussi elle devrait faire un vœu, sans réaliser qu'il se tenait là à côté d'elle en la présence de sa sœur cachée mais déjà bien aimée.

@vesper millers

((outfit + hair)) Rassurée par la réponse de Max à qui elle offrit un sourire et un léger soupir, bien que la blonde n'ait aucune raison de la dénoncer pour ce manquement au règlement des aurors en mission, Vesper fut surprise d'apprendre que la sorcière était encore à Poudlard. Cela n'aurait peut-être pas dû, elle était jeune après tout, mais elle en avait rapidement déduit qu'elle était majeure elle aussi mais maintenant qu'elle parlait de l'école de magie et de cette année optionnelle proposée aux étudiants depuis peu, ça lui paraissait presque logique. « Oh oui bien sûr ! Je n'ai pas eu cette chance, je suis sortie de Poudlard juste avant que cette option soit instaurée » C'était un regret d'une certaine façon parce qu'alors elle aurait pu profiter de quelques mois supplémentaires là où elle avait tout appris seulement elle était sortie désormais et sa scolarité là-bas lui semblait bien loin. Sans doute parce que la formation d'auror arrivait déjà bientôt à sa fin. « J'espère que les étudiants sont gentils avec toi. Quand on arrive en milieu d'année ou d'une autre école, ça doit être difficile de s'intégrer » Elle se rappelait aussi le tournoi des trois sorciers lorsqu'il avait fallut accueillir les élèves des autres écoles, beaucoup qui les trouvaient envahissants et chacun restait dans son coin - très peu pour la solidarité. A sa place, Vesper savait qu'elle aurait eu des difficultés, principalement parce qu'elle n'était alors pas la même personne à Poudlard, qu'elle avait heureusement mûri et changé cependant Max lui paraissait avoir le caractère et le tempérament suffisant pour s'en sortir parfaitement. Mais il ne fallait pas se fier aux apparences et de ça, V pouvait en témoigner tous les jours dans son job. Intriguée par ses prochains mots et l'évocation de son oncle, la blonde fronça d'abord les sourcils, prête à essayer de mettre un visage sur le nom proposé mais la vérité était qu'elle n'en avait définitivement pas besoin. « Oh » « Oh ! » Elle devait avoir l'air d'une folle furieuse avec ses exclamations et se reprit, tout en essayant de ne pas regarder dans la direction de son chef qu'elle savait présent. « Je crois donc que ton oncle est mon instructeur. Je n'ai pas connaissance d'autre Wickham au département des aurors » L'auror en question tenta de ne pas trop en dévoiler sur celui-ci, maintenant qu'elle savait qu'ils étaient liés, même si elle n'avait eu aucun problème direct avec lui jusque là. « Je n'aurais jamais imaginé un lien de parenté entre vous » avoua t'elle en regardant la jeune femme, bien différente physiquement de celui qui était au-dessus d'elle dans la hiérarchie et qui lui donnait des ordres. Cela ne changeait rien au fait que sa nièce était une rencontre agréable ce soir, sans doute la plus agréable de toutes d'ailleurs. Les feux d'artifice mentionnés par la Millers pour changer de sujet si Max le souhaitait, elle attrapa finalement la proposition avec envie - visiblement - et cela fit autant plaisir à V de s'échapper de la salle de réception où elle commençait à avoir un peu chaud. Sa boisson qu'elle avala rapidement pour avoir les mains libres et sa baguette toujours disponible à n'importe quel moment, elle passa un bras dans le dos de la sorcière pour la mener au point de rendez-vous, et ensemble elles profitèrent du spectacle. L'un des invités se retourna sur elles pour les regarder l'une après l'autre avec un sourire, geste que l'ancienne aiglonne ne comprit pas mais qui les firent rire un moment, une ressemblance que peut-être il avait deviné en les voyant, mais rien d'autre n'empêcha les deux sorcières d'admirer le spectacle, ni V de sentir un poids sur son coeur s'alléger d'un seul coup sans qu'elle ne réalise pourquoi.

sortie de max et vesper.

@Max Wickham

Maintenant qu’il est loin de sa mère et de Basil et qu’il profite de la présence de Blaise, Leo n’a plus envie de penser à eux et encore moins envie de les laisser gâcher sa soirée. Il les refourgue dans un coin lointain de son esprit pour profiter de ce moment plus léger et ne se concentrer que sur l’instant présent, et sur le métis qui n’a pas hésité une seule seconde à dépouiller un petit vieux de son champagne, ce dont Leo est loin de se plaindre. Début d’ivresse apprécié qui le pousse à échapper un rire en le voyant avoir si peu de remords, ils s’enfoncent dans les jardins, loin des regards et de la fête qui suit son cours à l’intérieur pour trouver un peu de tranquillité à l’écart. « J’sais pas mais j’ai presque envie de voir ça. » l’idée de le voir voler le champagne de vieux sorciers qui le fait rire plus que de raison, hilarité accentuée par l’alcool qui coule déjà dans ses veines mais ils n’ont pas le loisir d’essayer cette hypothèse que Leo trouve une idée différente pour récupérer de l’alcool, idée qui  n’est pas sans risque puisqu’il y a environ 50% de chances que l’un d’eux finisse assommée, l’idée qui le fait rire alors qu’elle est commentée par Blaise qui imagine la scène, arrachant un nouveau rire à Leo. « J’imagine déjà les titres des journaux » il bombe le torse, se racle la gorge, et prend une mine grave pour exagérer sa mise en scène. « Folie dans le monde sorcier, un dangereux criminel s’en prend aux sorciers de sang-pur avec des bouteilles de champagne pleines, est-ce le début d’une nouvelle ère de terreur ? » incapable de garder son sérieux plus longtemps, il éclate de rire sous l’effet de sa bêtise, seulement la réponse de Blaise à sa question fait un peu flancher cet état de légèreté, froncement de sourcils qui vient commenter la réflexion du métis sur son stage, et si Leo ne commente pas pour ne pas le forcer à penser à des choses compliquées et lourdes ce soir, il se contente de chercher une manière d’alléger l’atmosphère, diversion qu’il trouve quand le sifflement de la bouteille filant droit vers eux retentit. A grand effort de concentration, l’Américain parvient miraculeusement à rattraper la bouteille du bout des doigts, et sans qu’elle ne se casse. « Le talent ! Par contre j’ai raté ma vocation j’aurais dû être attrapeur en fait. » agilité caractérisée par son rôle de batteur dans l’équipe de Quidditch, il a une brève pensée pour cet avenir flou qui se profile devant lui mais refoule cette idée pour ne se concentrer que sur la bouteille de champagne qu’il a entre les mains, et son envie d’emmerder Blaise qui émerge. Il y a un éclat malicieux dans ses yeux, et il joue probablement à un jeu dangereux en sachant qu’il n’est plus très sobre mais c’est plus fort que lui, il veut jouer jusqu’au bout, et ce même si ça implique de taquiner un peu le serpent. Il hausse les épaules quand celui-ci prétend le mériter et ne trouve rien à répondre, alors il se hisse sur la fontaine avec cette idée stupide de marcher sur le rebord. Il a confiance en ses capacités d’équilibre, sûrement même trop au vu de son état d’ébriété mais il n’y pense pas à cet instant et ne voit que Blaise qui rompt la distance entre eux en grimpant à son tour sur le rebord de la fontaine pour le rejoindre. « Je suis pas du touuuut ivre. Je suis super frais encore. » il tente un mouvement pour le prouver : toucher le bout de son nez, tenir en équilibre les bras tendus, puis sur un pied mais il manque de tomber à plusieurs reprises dans des éclats de rires bruyants. Il réussit à se maintenir débout en se raccrochant à ce qu’il trouve, mais tous ses efforts sont vains puisqu’il n’arrive pas à lutter contre Blaise qui tente de lui subtiliser la bouteille. Il ne faut pas longtemps pour qu’ils glissent dans l’eau tel deux idiots, leurs rires qui résonnent alors plus fort autour d’eux alors qu’ils sont allongés dans l’eau. Leo se fiche bien d’être trempé, principalement amusé par la situation. Toute bienséance oubliée, il ne pense même pas au fait qu’il devrait pas être là, mais à l’intérieur à écouter des gens ennuyants parler de choses ennuyeuses. Tout ce à quoi il peut penser, c’est qu’il s’amuse vraiment ce soir, et ça a pas de prix. Alors qu’il se prépare à se relever – difficilement – Blaise attire son attention et l’Américain sent bientôt sa main frôler sa joue pour retirer une feuille et la sensation de sa peau contre la sienne le fait brièvement frissonner, d’autant plus quand il le voit s’approcher de lui, ses iris ancrées aux siennes. Seulement il voit Blaise s’éloigner au dernier moment et lui voler la bouteille avant de se relever. Un regard indigné posé à son encontre, Leo reste interdit quelques secondes, surpris par le geste du métis mais il se ressaisit rapidement et se relève à son tour. « Alors là… » il essaie de réprimer un sourire mais c’est difficile quand il entend Blaise rigoler et quand la situation l’amuse plus qu’autre chose. Les jambes rendues lourdes par l’eau infiltrée dans son pantalon et qui colle à sa peau, il reste prostré dans un coin de la fontaine, mimant une moue boudeuse. « Je le mérite totalement, je sais pas ce qui te pousse à imaginer le contraire. » il reprend à son tour ses mots, les rôles qui sont alors totalement inversés. Il réfléchit quelques secondes, aussi vite que son esprit enivré le lui permet, mais il a du mal à faire le tri dans ses pensées et finit par pousser un soupir. « Tu sais sinon on peut juste faire une trêve… » il lui laisse le temps de boire lui aussi, prend un air innocent qu’il espère convaincant et se rapproche lentement de lui, comme s’il avait abandonné et lorsqu’il estime que sa performance est suffisamment convaincante, il court (comme il le peut) dans la fontaine pour lui sauter dessus emprisonner son bras pour l’empêcher de s’enfuir. Mais Blaise tient la bouteille à distance de lui et l’empêche d’y avoir accès, provoquant la frustration d’un Américain qui fait la moue. « Ok j’abandonne, pour de vrai cette fois. » il relâche un peu de son emprise sur lui pour laisser glisser ses mains sur ces biceps et leur proximité le frappe soudain. Un sourire en coin vient illuminer son visage et emporté par l’alcool, il approche son visage de celui du métis et dépose ses lèvres sur les siennes. S’il lui laisse le loisir de se retirer et le repousser, il vient glisser sa main libre dans sa nuque pour se rapprocher de lui et approfondir le baiser jusqu’à ce qu’il n’ait plus de souffle et qu’il doive rompre le contact. Un autre baiser volé, il rejoint sa main jusqu’à la bouteille et en profite pour la récupérer mais cette fois, il ne s’éloigne pas. « J’crois que je la mérite là. » et pour accentuer son propos, il vient porter la bouteille à ses lèvres, sans jamais quitter le Zabini des yeux.

→ @blaise zabini

Son rire se joint à celui de Leo tandis qu’il s’imagine facilement les gros titres racoleurs qui évoqueraient cette affaire, comme si elle pouvait être aussi sérieuse qu’une enquête criminelle. L’enquête qui sera évitée puisque visiblement, le sang-pur possède des réflexes impressionnants même sous emprise de l’alcool, fait qui épate Blaise plus qu’il ne l’admet vraiment. « En tout cas tu viens d’éviter une enquête terrible sur l’agresseur à la bouteille de champagne en série. » dit-il en haussant les épaules. Au fond ça lui faisait du bien de rire et de s’amuser, de profiter d’instants plus légers. Il ne regrettait pas d’avoir quitté le gala, de s’être attardé jusqu’à tomber sur son ami. Son ami qui est visiblement dans un état d’ébriété aussi avancé que le sien, l’accusation qu’il ne semble pas accepter tandis qu’il s’acharne à prouver le contraire à l’italien. Celui-ci l’observe faire, amusé par les chutes qu’il évite de justesse malgré tous les efforts déployés pour paraître sobre. « Wow t’avais raison, t’es totalement sobre. » dit-il avec un sourire en coin, volonté de taquiner le sorcier avec qui il aimait passer du temps. Les deux sorciers qui chahutent et l’espace de quelques instants, il a presque l’impression qu’ils reviennent à une adolescence ordinaire, à s’amuser comme ils le font en se courant après dans une fontaine. C’est tout ce qu’il avait besoin ces temps-ci pour être un peu plus apaisé, pour oublier ce qui lui pesait malgré tous ses efforts. Blaise qui parvient à voler la bouteille, à s’en emparer non sans en avoir profité pour s’approcher de l’américain dans une tentative évidente de le déstabiliser. Leo qui utilise ses propres mots mais il ne cède pas, se contente de guetter sa prochaine réaction avec un sourire amusé aux lèvres. Il sait bien qu’il n’en restera pas là car il le connaît, désormais, qu’il sait qu’il est aussi têtu que lui, même dans un contexte aussi léger. « Une trêve ? » Il arque un sourcil, boit de longues gorgées du champagne malgré tout mais n’est pas vraiment convaincu par cette idée de trêve. C’est bien trop facile et ça ne ressemble pas au serdaigle d’abandonner si vite, alors il ne le lâche pas du regard, persuadé qu’il prépare quelque chose. Et ça ne manque pas car bien vite, Leo s’élance vers lui, l’italien qui se recule en riant tout en éloignant son bras pour éviter qu’il ne s’empare de la bouteille. « C’est ça, tu crois vraiment que je vais te croire ? » Le sourire qui s’estompe pourtant quelque peu quand l’ambiance change, proximité qui semble éveiller des souvenirs lointains chez Blaise qui repense alors à leurs échanges lors de la précédente soirée clandestine. La main du sorcier sur son torse éveille des envies qui se retrouvent comblées quand il franchit l’espace les séparant pour poser ses lèvres sur les siennes. Le sang-pur qui pose une main sur sa joue aussitôt, qui frissonne alors que le baiser se fait plus passionné. Il ne réfléchit pas, se contente de suivre ses désirs alors que tout en lui réclame plus, plus de Leo et de leurs baisers. Il en oublie tout du gala auquel ils devaient assister, il oublie tout du jeu qui les avait lié. Même quand leurs lèvres se séparent pour qu’ils puissent reprendre leur souffle, Blaise ne pense pas au reste, n’a que le désir de recommencer jusqu’à combler la faim qu’il avait éveillé chez lui. La bouteille qu’il lui laisse volontiers cette fois, relevant son regard vers lui. « Peut-être bien. » Son regard qui fouille les alentours, conscient qu’ils étaient probablement un peu trop exposés. Alors sans dire un mot, il attrape sa main, l’attire hors de la fontaine et les sèche d’un coup de baguette. Puis, Blaise les attire un peu plus loin, dans ce qui ressemble à une sorte de labyrinthe aux haies parfaitement taillées. A peine entre-t-il dans celui-ci qu’il s’appuie contre la haie, attire Leo à lui en tirant sur les pans de sa veste. « Ou peut-être que j’ai besoin d’être un peu plus convaincu. » Ses lèvres qu’il écrase contre celles du sorcier en un baiser demandeur sans jamais lâcher sa veste comme pour s’assurer qu’il reste contre lui. Il aime la chaleur qui se dégage du corps de Leo et qui lui parvient, aime les frissons qui le parcourent tandis qu’ils s’embrassent sous le clair de lune. C’était risqué mais il n’arrive pas à s’en soucier, préfère approfondir le baiser et venir quérir la langue du sorcier de la sienne. Une main se perd dans ses cheveux qu’il agrippe alors, l’autre qui glisse le long de son corps pour venir se poser dans le creux de ses reins. Malgré lui, un râle lui échappe quand il appuie et que leurs corps se retrouvent un peu plus pressés l’un contre l’autre en une proximité qui attisait tous ses sens. « C’est vraiment la pire des idées. » murmure-t-il entre deux baisers sans pour autant esquisser le moindre mouvement pour s’éloigner de lui. Il laisse ses lèvres découvrir sa mâchoire qu’il parsème de baisers avant de l’embrasser à nouveau. Blaise qui soupire et quitte ses lèvres à regrets quand il entend des pas pas très loin d’eux mais qui ne bouge pas totalement. « J’imagine qu’on va devoir y retourner. » L’envie qui n’y est pas, pourtant, alors que le sorcier lui vole un énième baiser, préférant de loin sa compagnie à celle des centaines de sorciers qui peuplaient le gala.

@Leo Burgess

La réponse d’Amaryllis n’était pas dénuée de raison, même si elle semblait comprendre que le lieu ne s’apprêtait en rien au chaos qu’ils pourraient y mettre. Les retombées seraient sûrement bien trop problématiques pour qu’ils puissent les gérer s’ils venaient à déraper totalement dans un tel gala. Levant un sourcil à l’interrogation de la jeune blairelle, il ne put s’empêcher de répondre dans un rire étouffé. « Tu te poses vraiment la question ? » Simple question rhétorique, lui-même pensant tout simplement que le monde mondain dans lequel ils vivaient n’avait rien de logique, n’avait pas évolué depuis si longtemps qu’ils étaient perdus dans des préceptes dépassés et une idéologie qu’il trouvait pour le moins abject.

Après son petit spectacle qui sembla redonner le sourire à son amie et le fit être remercié par la préfète des Gryffondors, il revint en laissant les deux huitièmes années profiter de leur soirée, ne voulant pas les gêner outre mesure. Alors qu’Amaryllis le félicitait pour son petit tour, il répondit dans un souffle « Quand t’es entouré de vipères, t’apprends leurs tours, au bout d’un moment. » Sa famille, de sacrés professionnels pour se fondre dans la masse, faire croire qu’ils pensaient quelque chose en ayant une autre idée en tête. Des carriéristes et pro sang-purs qui se complaisaient à se faire passer pour de bon samaritains en quête de rédemption aux yeux du public. Combien de fois il avait vu son père jouer les mielleux avec quelqu’un qu’il planterait dans le dos quelques instants plus tard, métaphoriquement parlant, du moins pour ce qu’il en savait. Voir toutes ces manipulations et ces ronds de jambe, qu’il n’appréciait guère, l’avait pourtant entraîné à les utiliser contre ceux même qui étaient friands de ces techniques.

Amaryllis le laissa un peu, expliquant qu’elle le rejoindrait après s’être rafraichie un peu, ce qu’il comprenait parfaitement. Alors qu’il était à nouveau seul, se dirigeant lentement vers la porte menant sur la cour et le spectacle qui allait bien s’offrir à eux pour clôturer cette soirée, il fut retenu par une main sur l’épaule, serrant cette dernière comme un étau. Une poigne qu’il ne pouvait que reconnaître, tournant alors son regard vers son père qui semblait le menacer d’un regard noir.

« Tu ne pouvais pas t’en empêcher ? Tu aurais pu donner un avis neutre sur l’élection, ne pas te mêler des affaires de ce… Potter et de son amie… » Son poing se serra et tous deux savaient qu’il n’y avait rien de plus que leur lien de sang et le lieu qui les empêchait de se battre comme des chiffonniers à défaut de dégainer leurs baguettes pour apprendre à l’autre sa façon de penser. « Quelle bonne idée, donner l’impression que le seul héritier de la famille est un dos mou n’ayant aucun avis politique ! Et si je devais réfléchir comme toi à qui je parle pour bien me faire voir des autres, je crois que discuter avec l’élève qui a survécu à tu-sais-qui trois fois de suite est bien plus judicieux que de jouer avec des politiciens rétrogrades. Encore heureux que je ne pense pas comme ça, et que je dis juste bonjour à mes camarades d’école. Maintenant, je voudrai profiter du feu d’artifice, si tu le permets. »

La poigne se resserra quelques secondes avant de se détendre et de le laisser filer. Malheureusement pour Todd Travers, son fils avait donné de bonnes raisons pour ses actions et, ne se laissant pas faire, avait attiré quelques regards sur eux, ce qui n’était pas pour lui plaire. Il le laisserait donc tranquille en espérant qu’il ne fasse pas plus d’esclandre qu’il n’en avait déjà fait, se maudissant malgré tout d’avoir été obligé de l’emmener dans cet endroit. Chacun reprenant son chemin en se séparant, le jeune lion fut de nouveau rejoint par la fille aux cheveux blonds qui revenait plus sereine. Lorsqu’elle lui demanda si ses parents ne lui faisaient pas des misères aujourd’hui, il haussa les épaules. « Pas plus que d’habitude. » Le malheur de ses parents était bien qu’il soit l’unique héritier de la famille. Ils ne pouvaient pas le déshériter, le renier ou autre, par peur que leur famille soit jetée dans l’oubli. Plus il grandissait, plus il prenait l’ascendant sur sa famille, et cela ne risquait pas de s’arrêter tandis que la balance des forces ne faisait que pencher en sa faveur, un fait dont il était on ne peut plus au courant.

Son amie lui expliqua alors les raisons de l’état dans lequel elle était à son arrivée. Alors ce genre de projets existaient aussi chez les Slughorn ? Par qu’il en soit surpris, mais ce n’était jamais une bonne nouvelle que d’apprendre cela. Les mariages arrangés étaient une de ces choses encore d’actualité dans le monde sorcier et surtout chez les « sang-pur » pour garder ce statut qu’ils pensaient tout-puissant. Lui ne voyait là qu’une énième preuve que cette caste vivait dans une époque qui n’avait plus lieu d’être, mais dire cela n’aurait probablement pas aidé Amaryllis à mieux vivre cette situation. Alors qu’elle montrait ses baskets sous la robe en expliquant qu’elle ne savait pas marcher avec des talons, il répondit en rigolant franchement.

« Très classe même ! Et tellement plus utile pour fuir les vieilles chouettes rabougries qui volent par ici. » Lâcha-t-il sans se soucier de qui pouvait l’entendre, se doutant bien d’ailleurs que personne n’était assez concentré sur leur discussion pour en tirer quoi que ce soit. « Et pour les projets de tes parents, je suis désolé. Mais si ça peut te rassurer, je suis sûr d’être très doué pour faire capoter les mariages des autres. Le gars n’arrivera pas à l’autel qu’il sera déjà en train de s’exiler dans une grotte en Birmanie. » Lâcha-t-il, pensant vraiment ce qu’il disait. Sa réputation n’était pas quelque chose qu’il voulait à tout prix sauver et s’il pouvait empêcher qu’une de ses amies soit malheureuse à cause des décisions de ses parents, alors il le ferait sans hésiter une seule seconde. « Enfin, ça c’est si tu le fais pas déjà fuir avec tes superbes goûts en matière de chaussure pour les soirées. Imagine seulement si tu arrives en baskets et en jogging ? Il transplanera le plus loin possible face à tant de classe. » Finit-il par dire en s’amusant, essayant tout simplement de remonter le moral de son amie alors même que les feux d’artifice commençaient à se lancer pour éclairer la nuit et signer peu à peu la fin de cette journée.

@Amaryllis Slughorn, mention de @hermione granger  @Harry Potter   

Blaise lui arrache ses meilleurs sourires de la soirée et Leo adore ça. Il s’amuse bien plus que s’il était resté à l’intérieur à éviter sa mère et Basil, l’alcool y étant pour beaucoup bien sûr, mais la présence du sorcier aussi. Ils s’amusent comme deux gamins, comme s’ils n’avaient pas un lourd poids sur les épaules le reste du temps, comme s’ils n’étaient pas rongés par leurs émotions et leurs soucis, comme s’ils étaient encore des adolescents dans la fleur de l’âge et quelque part ça fait du bien de retrouver cette insouciance pendant un petit moment. Ils se cherchent, se courent après, jouent et se provoquent à tour de rôle comme ils savent si bien le faire, Leo qui essaie de récupérer la bouteille subtilisée mais qui ne pense même pas une seconde à user de magie. Evidemment que l’Américain réagit, incapable de se laisser faire et de le laisser gagner alors il surenchérit, tente de récupérer l’alcool en essayant des techniques de déstabilisation mais rien n’y fait, Blaise la garde hors de sa portée. Il est frustré, Leo, mais aussi amusé alors qu’il finit par proposer une trêve dans une évidente tentative de renversement à laquelle son ami ne croit pas et qui échoue lamentablement en lui arrachant une moue déçue et frustrée suivie d’un éclat de rire. Seulement l’ambiance change du tout au tout quand cette fois Leo abandonne vraiment la partie en réalisant sa proximité avec le métis alors que ses lèvres s’étirent en un sourire en coin. Il le regarde un instant, ramené quelques mois en arrière à la soirée clandestine, quand ils se sont rapprochés dans le placard du 7 minutes in heaven, et une chaleur vient se loger dans son bassin à ce souvenir alors que son sourire s’accentue un peu. Bientôt, Leo rompt la distance entre eux en venant coller ses lèvres aux siennes pour l’emporter dans un baiser passionné. C’est familier et agréable, ça lui fait du bien et la main que Blaise pose sa joue ne fait que l’encourager à prolonger et approfondir le baiser alors qu’il appuie sa main un peu plus fort contre sa nuque pour l’empêcher de s’éloigner. Ils y sont pourtant forcés lorsque leur souffle s’épuise, et c’est à regret que Leo s’éloigne, non sans pouvoir empêcher son sourire arrogant de renaître au coin de ses lèvres devant l’expression du Zabini.  Il reprend son souffle, tente de calmer les battements de son cœur et la chaleur qui s’est logée dans son bas-ventre après ce baiser, mais Blaise ne lui laisse pas tout à fait le temps de se ressaisir puisqu’il le prend par la main et l’entraîne dans un coin plus reculé du domaine, un labyrinthe aux grandes haies là où nul ne pourra les voir, les trouver ou les interrompre. Il laisse Blaise l’attirer contre lui et ne résiste pas, se contente de sourire encore plus alors qu’une de ses mains vient se reposer sur le torse du sorcier pour jouer avec les boutons de sa chemise. « Tu sais si tu veux de l’intimité y’a des chambres hein » il rigole alors qu’il murmure ces mots contre ses lèvres, son souffle s’écrasant sur sa peau mais il n’a finalement pas le temps d’y penser plus longtemps quand le sang-pur vient écraser ses lèvres sur les siennes en un baiser demandeur auquel Leo répond avec la même passion. Une main remonte sur sa joue, l’autre vient tracer les contours de ses abdominaux par-dessus sa chemise et il s’embrase totalement, appréciant leur proximité, la chaleur et tout ce qu’il se passe entre eux. Si Blaise agrippe sa veste pour l’empêcher de s’éloigner, Leo ne se satisfait pourtant pas assez de leur proximité et vient coller son corps plus près du sien jusqu’à plaquer totalement le métis contre la haie. A l’embrasser ainsi, Leo oublie où ils sont et qui ils sont, il oublie tout pour ne se concentrer que sur sa langue qui vient trouver sa jumelle pour entamer un ballet enflammé qui lui arrache un gémissement. « Totalement la pire idée. » il réplique lorsqu’ils s’éloignent un peu, mais ça ne l’empêche pas de capturer ses lèvres encore dans un baiser plus court, mais tout aussi brûlant. Lorsque Blaise émet l’hypothèse de retourner à la soirée, l’Américain échappe un petit grognement de mécontentement et vient recouvrir les lèvres du métis d’un doigt. « Dis pas des trucs pas drôles comme ça. » il n’enlève sa main que pour capturer ses lèvres une fois de plus, jouant avec sa langue pour attiser encore un peu plus le feu en lui. Il vient aussi s’amuser à mordiller sa lèvre inférieure avant de déposer à son tour quelques baisers sur sa mâchoire, puis dans son cou. « T’as vraiment envie de rentrer maintenant ? » il ne s’éloigne que pour le dévisager et le questionner du regard, mais recommence son petit manège en venant parsemer sa peau de baisers brûlants, tout le long de sa mâchoire, de chaque côté de son cou, et même à la naissance de torse grâce à un bouton de sa chemise qu’il s’est amusé à défaire. « En plus, l’feu d’artifice va bientôt exploser je pense. » et ils pourraient simplement tout arrêter et se mêler à la foule, mais Leo n’en a pas vraiment envie pour être honnête. Il appuie son corps contre le sien, ses doigts joueurs s’amusant avec ses formes par-dessus le tissu de ses vêtements et il dépose un dernier baiser sur ses lèvres avant de faire preuve de tout son self control pour reculer et s’éloigner de lui. « Après si tu veux retourner à la soirée je comprends tu sais. » son regard brille d’une étincelle à mi-chemin entre la malice et l’amusement, et finalement il se rapproche à nouveau de lui, pour poser ses mains sur ses deux joues. « Mais j’suis sûr qu’il y a des chambres sympas au château. » il appuie son corps – et plus particulièrement son bassin contre lui en lui volant un énième baiser et s’éloigne à nouveau après avoir attisé le feu qui brûle en lui pour le prendre par la main et l’entraîner vers le domaine. « It’s up to you Zabini, but I'm not done kissing you. » il arrange un peu sa chemise, son col et ses cheveux pour ne rien laisser paraître, et prend lentement le chemin du château. Quand ils ne sont plus qu’à quelques mètres, Leo regarde tout autour de lui, s’assure que personne n’est là pour les regarder et il vient subitement poser sa main sur sa joue pour lui voler un dernier baiser et entrechoquer leurs souffles, leurs langues et leurs lèvres tout en espérant que ce sera bientôt leurs corps tout entier.

→ @blaise zabini

Il a des impressions de déjà-vu, comme s’il était en retour des mois plutôt dans ce placard qui les avait accueilli lors de la soirée clandestine. C’était tout aussi spontané et naturel ce soir, l’attirance qu’ils attisaient par des baisers et des caresses sans chercher à poser une signification sur l’échangé. C’était sans doute ce qui plaisait autant à Blaise – c’était facile parce que Leo voulait autant que lui profiter sans se poser de questions, c’était facile mais pas moins agréable, loin de là. Il voulait plus de ce contact grisant qui les unissait, lui extirper d’autres gémissements venant accentuer son désir pour lui. Sa main reste pressée à son dos alors qu’il frissonne sous les doigts du brun s’amusant à effleurer ses abdominaux par dessus sa chemise, l’envie de supprimer chaque morceau de tissu entre eux pour pouvoir le sentir au plus près de lui qui se fait plus pressante encore. Un sourire étire ses lèvres à la remarque de Leo qui était visiblement tout aussi réticent que lui à retourner à la soirée. C’était pourtant ce qu’ils étaient supposés faire, après tout. Blaise était là pour nouer des liens, pour tenter de continuer à progresser au sein d’une élite dont il ne savait plus quoi penser. Il s’était éclipsé vite, trop vite, si bien qu’il savait que sa mère n’allait pas manquer de le lui faire remarquer. Peut-être qu’il pouvait prétendre qu’il avait noué des liens de l’autre côté de l’Atlantique – n’était-ce pas ce qu’il faisait, d’une certaine façon ? Les lèvres de son ami qu’il retrouve en un autre baiser qui le pousse à expier ses soupirs contre sa bouche, une main qui glisse entre eux pour plutôt venir accrocher le rebord de son pantalon du bout des doigts. Un sourire au coin des lèvres et il tire pour l’attirer un peu plus à lui, contredisant sans mal ce qu’il venait d’avancer. « J’en ai pas vraiment envie. » offre-t-il pour toute réponse avant que Leo ne parvienne à lui extirper un gémissement par ses baisers glissants sur sa mâchoire et dans son cou. Sa main libre se faufile jusque ses cheveux, ses mèches brunes auxquelles ses doigts s’agrippent quand ils s’embrassent encore. Il n’avait ni l’envie, ni la force de s’écarter, désir bien trop brûlant pour qu’il ne puisse passer outre, surtout quand son ami s’efforce de presser son corps contre le sien. L’italien soupire quand il s’écarte avec l’impression que tout son corps s’était refroidi soudainement, le sorcier qui ne voulait déjà plus que le sentir à nouveau contre lui. « T’as vraiment la solution à tout. » dit-il, amusé, même si son amusement ne dure pas longtemps, remplacé par ce désir que Leo venait une nouvelle fois attisé en pressant son bassin contre le sien. Blaise en profite, glisse ses mains sur ses hanches pour le garder contre lui et l’embrasser à nouveau, l’occasion trop belle pour qu’il ne la laisse passer. Le serpent le suit, les pensées qui lui sont entièrement dévouées alors qu’ils se rapprochent du château. L’idée même de partir et d’en rester là lui semble folle et surtout impossible, car il n’y avait rien qu’il ne désirait plus que de le retrouver à cet instant, surtout quand il revient vers lui pour quérir un nouveau baiser sur ses lèvres. Il ne prend que quelques secondes à se décider tant ça lui paraissait évident, sa main qu’il lâche pour couvrir les apparences mais il finit par le suivre à l’intérieur du château. De nombreux sorciers sortaient d’ailleurs pour assister aux feux d’artifices, ce qui les aidait à passer inaperçus tandis qu’ils arpentaient les couloirs. Profitant de l’agitation générale, ils parviennent à se faufiler dans un couloir qui était normalement interdit d’accès. « You’re trouble. » dit-il en soupirant tandis qu’ils échangent un regard amusé. Blaise qui tente d’ouvrir une porte pour tomber sur une sorte de salon vide et il ne cherche pas plus longtemps, à vrai dire, l’envie de retrouver Leo qui se faisait bien trop forte. Il l’attrape par la main pour l’attirer avec lui dans la pièce, verrouillant la porte derrière eux alors qu’il pousse le brun contre celle-ci. Il retrouve ses lèvres avec une envie qu’il ne cache pas, ses mains s’aventurant déjà sur le corps du sorcier. « But you happen to be the kind of trouble that I actually like. » murmure-t-il tandis que son souffle s’expie contre sa peau et qu’il le débarrasse de cette veste qui est de trop depuis un long moment déjà. C’est contre lui que son corps s’échoue, contre lui que ses envies brûlent jusqu’à l’explosion, jusqu’à faire disparaître tout ce qui pouvait bien le troubler, jusqu’à ce qu’il ne quitte la soirée plus tard, son corps encore vibrant de la chaleur attisée par Leo.

Sortie de Leo et Blaise.
@Leo Burgess