Crevé, essoufflé, la gerbe aux bords des babines gercées. Il était revenu en marchant jusqu'à son équipe, un sac dans chaque mains et le visage encore enflammé par la course qu'il avait du mener. La cape abandonnée, il avait chaud et l'hiver ne semblait plus le déranger. Ses muscles étaient encore douloureux, mais son sourire était triomphant. Il ne revenait pas avec une mais deux chances d'offrir à ses coéquipières une chance d'améliorer leur bonne fortune pendant la durée du tournoi. Il n'était pas très fier de la façon dont il avait obtenu le second sac, surtout qu'il appréciait Victoire et il espérait que celle-ci ne lui en tiendrait pas vigueur. La sœur de celle-ci avait essayé de venger la rousse mais il fallait être fou pour venir se cogner à la montagne de muscles qu'il était. L'irlandais retrouva alors le parc, encore trempée à cause de sa chute dans la neige mais le cœur battant. « Deux récompenses mesdemoiselles ! » Le gryffondor donna le sac contenant le nimbus 2000 à @Willow Hohenheim tandis qu'il s'arrêtait près de @Sally-Ann Perks, encore essoufflé. Il plongea ensuite sa main dans le fond du premier sac et il sortit aussitôt ses doigts après avoir expié un juron. « Dammit ! » L'index ensanglanté, un truc venait de méchamment le pincer. Il fronça les sourcils et replongea sa main pour en sortir ... Une poule. Surpris, il tenait celle-ci par les pattes et elle se mit à battre des ailes sous le visage de @Daphne Greengrass. Blasé, il regarda l'animal en train de caqueter pour sa liberté. Il avait fait tout ça pour aller récupérer un balai et une putain de poule ? « On peut la manger vous pensez ? Je vois pas à quoi ça va nous servir. » Il était sérieux. Il ne se voyait pas passer sept jours à manger des pissenlits, non il voulait des repas chauds susceptible d'anesthésier son épigastre qui ne se laissait jamais de hurler sa faim. Il garda la poule dans ses bras, la caressant pour l'aider à se calmer et quelque-chose d'étrange se produisit ... Il l'adopta aussitôt en plongeant son regard azuré dans les iris tendres de la faiseuse d’œufs. « Elle a l'air plus douce que toi Daphne. » Un sourire moqueur pour la vipère alors qu'un parchemin venait d'apparaître pour les guider sur le chemin de la première épreuve.
Le réveil est un peu difficile, il faut l'avouer. Et même plutôt rude, parce qu'à la simple idée de quitter plus tôt que prévue le cocon de mon lit douillet, au fond du nid chaleureux des Poufsouffle, j'en ai des frissons. Je tente de me raccrocher à mon oreiller, dans le vain espoir de me rendormir, mais les préfets sont formels : il faut se lever. En soupirant - ou en baillant ? - je m'extirpe d'un bond un peu trop rapide et contrasté par rapport à mon attitude d'il y a quelques minutes. Je fais une toilette de chat, me lavant le visage et les mains, j'enfile mon uniforme d'hiver et serre ma cravate sur mon cou, me voici prête. Si l'on oublie la trace d'oreiller froissé sur ma joue et une mèche rebelle de mes cheveux qui se redresse malgré mes efforts. Je suis la petite troupe de ma maison, grossissant les rangs des élèves dans les couloirs.
Nous finissons tous réunit, et pas pour rien ! Si j'avais regardé un court instant autour de moi, j'aurais pu voir la mine déconfite, ensommeillé voir horrifié de beaucoup d'élève toutes maisons et années confondues. Mais je ne leur accorde pas un seul instant, car mes propres fossettes se creusent de plus en plus durant l'annonce du directeur. Il m'offre sur un plateau d'argent une semaine de rêve ! De l'aventure, de l'entre-aide et du camping ! Bien sur, une note va être rendu, mais je ferais tout pour en avoir une bonne non ? Et puis ce n'est pas le plus important dans tout ça ! L'expérience en elle-même prime, et puis ce n'est pas comme si je m'en soucie vraiment, de mes notes. Une décharge de bonne humeur et d'adrénaline parcourt mon corps, alors que je cherche des yeux mon groupe à l'aide de mon nouveau pull. Mes nouvelles camarades ne semblent pas aussi enthousiaste en tout cas. La première, une serdaigle (@Eileen Hohenheim) se présente, suivit par la serpentard (@Cassandre R. Applebaum) qui nous as fait une démonstration du lien qui nous unis désormais, littéralement. Je constate qu'elles sont toutes deux plus jeune que moi. « Je suis Aliénor ! Je peux courir si vous voulez, les autres ne se méfieront pas de moi et je suis plutôt rapide ! Sauf si vous souhaitez courir ce matin !». Le frisson de l'aventure me parcourt déjà.
« C'est comme si on s'entraîne au saut à le perche toute sa vie et puis qu'on arrive aux Jeux Olympiques et on se dit : Pourquoi diable est-ce que j'irais sauter par-dessus cette barre à la con ? »
Quelle idée de merde quand même. Dumbledore avait souvent de bonnes idées mais pour le moment, c’était souvent des idées de merde. J’avais juste envie de profiter enfin de mon dortoir, de mon lit bien chaud et non de me les cailler dans le froid avec cette saleté de neige. Me faire sortir par ce temps ! J’avais l’impression que mes doigts gelaient plus vite que d’ordinaire et que j’allais bientôt les perdre. Je déteste la neige et je déteste le froid. Le tout étant combiné, je vous assure que je vais râler. Hors de question que l’on passe la nuit dehors. Il y a déjà de la neige sur mes pieds … Je les secoue rageusement tandis que je remarque que notre partenaire serpent (@Cassandre R. Applebaum) avait eu envie de se faire la malle. Le sortilège est sacrément efficace ! Je rigole, me moquant d’elle tandis qu’elle se secoue pour enlever la neige. Faut pas tester les sortilèges comme ça. Elle assure même que vingt mètres c’est trop peu.
« Va falloir faire avec pourtant. Nous serons tes meilleurs amis pour la semaine ! »
Dis-je d’un ton faussement joyeux mais ironique. La poufsouffle (@Aliénor C. Beale) semble, elle, être de bonne humeur. Qui peut être de bonne humeur par un temps pareil ? Surtout quand on avait été levé aussi tôt … Je la regarde en haussant les épaules. Pas de problème pour moi, c’est tout le contraire d’ailleurs.
« Je t’en prie, tu peux courir alors. Si … Cassandre est d’accord. »
J’ai envie de lui dire de ramener un bon sac, mais c’est peut-être légèrement ambitieux ? C’est une remarque que j’évite pour le moment, grognant contre le froid, passant d’une jambe à l’autre pour tenter de me tenir chaud. Courir allait la réchauffer au moins, c’est le seul point positif.
« La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable. »
Je rejoignis rapidement les deux autres membres de notre groupe. La jeune Selwyn, évidemment quand je n’étais pas avec le frère, j’étais avec la sœur. Et un gryffondor. Bon, personne ne semblait vouloir faire avancer les choses. Cordelia ne voulait pas courir, je posais donc mon regard sur @Victoire A. Beale qui ne tarda pas à se proposer. Elle semblait tellement enthousiaste que ce fut une décision facile. La préfète des bleus allait courir.
Je la regardais se placer sur la ligne, stressée à l’idée de voir tous les élèves se jeter sur les sacs comme des bêtes enragées. Je remerciais les professeurs qui vinrent nous apporter certaines fournitures avant de reprendre la course. Ils étaient tous partis en trombe vers ce Choipeaux géant. Serrant le poing, je ne lâchais pas Victoire des yeux. La voilà qui avait attrapé un sac pour ensuite revenir. Elle y était presque et ne semblait pas avoir trop de problème malgré la neige. Jusqu’à ce qu’un gryffondor lui piqua son sac. Fronçant les sourcils, je lâchais un juron avant de voir la bleu revenir vers nous. En boitant. Évidemment. Mince, ce n’était pas le bon moment pour se casser quelque chose. Et sans sac, nous n’avions rien gagner. Soupirant, je me reprenais rapidement pour que les autres ne voient pas ma déception. Je stoppais Victoire avant qu’elle ne dise quoique ce soit.
« Ne t’inquiète pas, tu as fait de ton mieux. » dis-je avant de m’accroupir. « Laisse-moi regarder. »
Lui dis-je en touchant doucement sa cheville tout en regardant les réactions de la principale concernée. Elle pouvait bouger le pied mais ça lui faisait mal visiblement.
« Ça ne me semble pas cassé, heureusement. Mais tu vas devoir te tenir tranquille pour la prochaine épreuve. » Non, pas de discussion. « Il n’y a pas de mais qui tienne. Si tu veux avoir l’occasion de faire une autre épreuve, il faut que tu reposes cette cheville. »
Tout ce qu’il y a de plus logique. Finalement, je me tourne vers @Cordelia Selwyn et le gryffondor.
« Trouvons un endroit où on sera un peu plus tranquille. Une idée ? »
Mettons à contribution tous les cerveaux disponibles. J’étais certaine que la jeune Selwyn était pleine de ressources.
Tu en avais déjà marre. Et pourtant la semaine s’annonçait encore longue. Tu n’étais pas du genre à coopérer et pourtant c’était le principal mot de cette aventure qui s’annonça pleine de rebondissement. Il fallait rapidement que vous vous décidiez sur la personne qui allait devoir courir de ce matin. Aliénor se proposa rapidement et tu n’avais rien à dire. « Hors de question que je cours moi même. Donc je te laisse faire. » Non le sport très peu pour toi. De plus avec ce froid, il en était hors de question. Tu ne serais même pas aller si on t’avait forcée. Alors tu avais laissé faire la poufsouffle. Espérant qu’elle ramène un sac digne de ce nom. Il y avait intérêt. Au vu de ton humeur, si elle se ramenait avec une chose complètement inutile, tu allais vite être encore plus sur les nerfs. Et si elle ne ramenait rien … Non hors de question d’y penser. Tu surveillais la course de près. Prête à foncer sur celui qui viendrait essayer de récupérer le sac qu’avait attrapé la jeune et noir. C’est serra la mâchoire que tu vois Emrys tenter le coup te promettant de lui faire regretter un de ses quatre. Les professeurs profitent de votre présence sur le côté pour vous donnez des sacs avec tout ce qu’il faut à l’intérieur, vous demandant si vous voulez emmener un objet avec vous. « Mon appareil auditif. » Celui que tu as toujours eu mais que tu refuses de porter. Idiotie d’oreille qui ne te permet pas bien d’entendre. En cours, tu n’en as pas spécialement besoins mais pour cette semaine cela pouvait sembler utile. Le professeur lance alors un accio permettant à l’objet de venir directement jusqu’à vous. Tu finies par l’installer à ton oreille, le cachant de tes cheveux. La poufsouffle revenant sur vous. « J’espère qu’on a un bon truc dedans. »
Victoire n’avait plus de sac. Plus rien, alors qu’en se relevant une douleur se fit à sa cheville qui manqua de la faire chuter de nouveau. Ce n’était rien, elle en était persuadée. Il fallait juste quelques minutes le temps que la douleur passe et elle pourra courir de nouveau. La rouquine fini par revenir près de son groupe, encore bien essoufflée par la course qu’elle avait entrepris quelque minutes plutôt. « Je … » Même pas le temps d’en placer une que Diane vient directement lui dire que ce n’était pas de sa faute. Qu’elle avait fait de son mieux. C’est vraie. Mais la jeune femme était quand même déçu de ce qu’elle avait pu faire, ce s’être laisser faire aussi facilement. Elle risquait même d’avoir un beau bleu sur l’épaule face au coup que lui avait porté le gryffondor. Elle ne lui en voulait pas pourtant. C’était le jeu après tout mais elle avait malgré tout un peu le … seum. Beaucoup même. Elle avança un peu, boitant au passage, ce qui alerta directement Diane qui voulait tout de suite regarder sa blessure. « Mais ce n’est rien. J’en suis sûre. Quelques minutes et je pourrais courir de nouveau. » Sauf qu’il ne fallait mieux pas discuter avec la préfet en chef. Victoire l’avait appris depuis ce début d’année, à plusieurs reprise. Elle allait devoir éviter tout effort sur sa cheville si elle ne voulait pas d’une poufsouffle énervée sur son dos, lui répétant qu’elle l’avait prévenue. « T’en fait pas. Je suis sûre que ça ira. Je suis déjà prête pour une autre épreuve. » Victoire était bien plus forte et plus dure que l’on pourrait le croire. Elle était sûre que tout irait bien. Elle fini par récupérer un sac que les professeurs distribuaient à tout le monde. Regardant autour d’elle pour voir un peu ce que les autres avaient bien pu ramener dans leur équipe avec leur sac. « Faut choisir un endroit à l’abris du vent. Un endroit où il ne fait pas trop froid. Ce serait bête de tomber malade dès le début de ce tournois. » Les couloirs étaient libres mais dans lequel leur groupe allait pouvoir se réfugier ? Il fallait voir. « Vous avez déjà choisis l’objet que vous emmèneriez avec vous durant la semaine ? » Victoire voulait savoir lequel ils avaient choisis, réfléchissant bien à celui qu’elle voulait elle même.
Victoire est enthousiaste à l'idée de récupérer ce fichu sac. Bras croisés, je la regarde, ne laissant transparaitre aucune réaction sur mon visage de poupée. Quelle idée, ils ont eu d'organiser cela, je n'en reviens toujours pas. Quel plaisir peut-on éprouver à se faire bousculer comme dans une jungle, courir dans ce manteau blanc que la neige a laissé et devoir se fraterniser avec les autres ? Sûrement des sangs de bourde qui plus est. Cela me répugne, mais tant bien que mal je fais bonne figure, du moins j'essaye. Je ne lâche même pas un sourire lorsque je vois la Serdaigle arriver avec un sac, c'est normal je n'en attendais pas moins d'elle. Mais cela est bien trop beau pour être vrai. Un Gryffondor, lui pique son sac, la gourde. Je lève les yeux au ciel, et fronce les sourcils lorsque je la vois arriver en boitant. Du coin de l'oeil j'arrive à constater que Diane tente de camoufler sa déception dans des paroles réconfortantes. Et en plus je dois la féliciter d'avoir échoué au coup d'envoi ? J'ai une équipe de gnomes, je suis bien tombée moi. « J’aurais encore préféré avoir Londubat dans mon équipe... » commençais-je par dire, puis ajoute du même ton dédaigneux «.. si c'est pour revenir les mains vides. » Même s'il est traite à son sang, Londubat à le mérite d'avoir du sang pur dans les veines, je ne suis même pas sûre que celui de Victoire le soit. Je ne réponds même pas lorsque l'aiglonne dit qu'elle se sent prête pour les autres épreuves, je n'en crois pas un mot. Comment être prête si on rate déjà la première ? Nous devons être les seules à ne pas avoir de sac. Les questions fusent quant à l'endroit à trouver. Intelligente et rusée que je suis, un sourire de satisfaction se dessine sur mes lèvres lorsqu'une idée de lieu me traverse l'esprit : « Nous avons déjà un botruc boiteux, je ne veux pas en plus d'une goule qui crache ses poumons... Du coup à l'abri du vent, pourquoi pas les cachots ? » J'admets à moitié qu'elle n'a pas tort, les pics sont présents, mais au moins j'ai trouvé le lieu, qu'elles s'estiment heureuses. Le fait est qu'elles pourront compter sur moi pour les choses qui font travailler les méninges, toutes les épreuves sportives je ne signe pas. « Non, je n'ai pas encore réfléchi à ce problème. Et vous ? Des idées pour ce gadget qui doit nous être indispensable ? » Vous voyez les filles, je m'intéresse à vous malgré tout, estimez-vous contentes, c'est déjà un grand pas, même si j'ironise beaucoup.
Son regard est fixe. Au loin, il voit la silhouette d'@Emrys Beurk se dessiner plus précisément. Un air de confiance attachée à son visage, Aron comprend qu'il a réussi la première étape de l'épreuve. Il le voit rejoindre le groupe resté là, à l'attendre, mais un semblant d'arrogance semble déceler le poufsouffle. Un sac à la main, c'est le principal. Un petit sourire se dessine au coin des lèvres d'Aron. Ce petit commençait déjà à l'agacer par ses remarques, pourtant il devait bien admettre sa témérité puisqu'il ne revenait pas les mains vides. Pourtant Aron n'en avait pas douté, il n'avait juste pas d'avis, ne le connaissant pas. C'est à @Stelian Selwyn qu'il confie le sac. Ce dernier et Aron se déplace légèrement pour y voir à son tour le contenu. Des couvertures. Contrairement aux autres, Aron est visiblement déçu même s'il ne le montre pas, gardant ses pensées pour lui sans rien transparaitre. Le visage calme. Il y avait peut-être plus intéressant, mais il ne veut pas faire le difficile Aron. Et puis, il doit bien admettre la justesse des paroles de Stelian : ces couvertures pourront sûrement se rendre utiles par la suite, on ne sait jamais avec le professeur Dumbledore... Dans un sens il est plutôt soulagé, au moins ils ne partent pas sans rien. Alors, se contente de hocher la tête d'un air songeur. C'est la réplique d'Emrys qui le fait sortir de ses pensées, le faisant tiquer. Et ce regard glacial lorsque ses yeux ont le malheur de croiser les siens. Aron, il lance un regard méprisant vers le serpentard, mais ne dit rien à nouveau. Parce que ce n'est pas le moment de se prendre la tête pour une réplique donnée par un petit serpentard de troisième année qui se protège derrière la figure du préfet, ça n'en vaut probablement pas la peine. Mais ces deux-là l'exècre déjà, à un moment il risque de perdre patience. « Ouais... » Qu'il préfère répondre dans un souffle, emboîtant le pas du serdaigle. « On pourra aviser pour la suite. »
Comme souvent, tu t’étais réveillé dans ta salle commune ce matin-là, réveillé de bonne heure par ta préfète qui t’avais lancé un regard désapprobateur en écho à ta présence ici plutôt que dans ton lit. Le rouge aux joues, tu n’avais rien dit et c’est tête baissée que tu étais partis te préparer, sans trop savoir à quoi t’attendre. La nouvelle des quatuors, tu l’avais prise, c’est tout. Ni mal, ni bien, tu restais indifférent à tout ça mais surtout parce que tu ne savais pas vraiment à quoi t’attendre. Tu essayais d’y penser le moins souvent pour ne pas finir angoissé sans te douter une seule seconde que l’angoisse, tu allais la rencontrer, toute cette semaine. Il ne faut pas longtemps pour que vous vous retrouviez tous dans le parc de Poudlard, devant Dumbledore qui déblatérait des phrases sans queue ni tête. Tu te concentrais pour l’écouter, le directeur, tu ne voulais pas être le boulet de service dans ton groupe, tu voulais rester toi ; discret, de côté, silencieux. Mais à mesure qu’il parle, tu pâlis. Merlin sait à quel point tu n’as pas l’esprit d’équipe – du moins tu ne crois pas l’avoir, tu es resté bien trop souvent seul pour le savoir.
Le discours du vieil homme terminé, une véritable cacophonie s’installe entre les étudiants qui parlent dans tous les sens et cherchent les membres de leurs équipes ; une vraie jungle, en soi. Toi, tu attends qu’on te trouve, tu restes là, à regarder à droite, à gauche, jusqu’à ce que @Nathanaël Ombrage te rejoigne. Tu es content qu’il fasse partit de ton équipe. Tu ne le connais pas beaucoup, mais tu l’apprécies. Il t’adresse même quelque mots avant que vous rencontriez le dernier membre de votre quatuor, Jakob. Lui, ne prend pas la peine de vous parler avant de partir courir, et tu le remercies intérieurement, la course, c’est pas pour toi. On va chercher nos kits ? Demandes-tu avant que, rapidement, vous vous dirigiez vers ceux-ci, ensemble. Vous avez droit à un objet personnel, et ça tombe bien, tu n’as pas pensé à emmener ton coquillage ce matin – tu en as besoin pourtant et c’est donc celui-ci que tu demandes. Vous vous éloignez ensuite, et tu observes @Jakob Reid revenir vers vous. J’espère qu’on aura quelque chose d’utile… De l’empestine, par exemple, si on dort dehors, on risque de s’enrhumer… murmures-tu en le voyant arriver. Tu espères vraiment que ce partenariat se passera bien.
Run boy run! This world is not made for you Run boy run! They’re trying to catch you Run boy run! Running is a victory Run boy run! Beauty lays behind the hills
Après ta course effrénée et ton lancé raté - au moins, personne n’a conscience que t’as essayé de voler un sac - tu reviens auprès de ton équipe. Enfin, surtout d’Eloan. Les deux autres, t’as aucune envie d’apprendre à les connaître. Alors oui, tu feras un effort, parce que t’es comme ça - et parce que s’ils peuvent bien te voir, c’est toujours ça de pris. Mais juste le strict minimum hein, faut pas déconner. D’ailleurs, les effets de l’adrénaline de la course commence à s’effacer. Tu ressens la morsure du froid sur ta peau - t’es plus vraiment couverte. Du coup, tu troques. Tu tends le sac que t’as réussi à choper à Eloan ‘Cadeau.’ le temps de reprendre ta cape et ton écharpe. Le temps de te rhabiller. Quand tu recommences enfin à te sentir bien, tu reprends le sac pour regarder le contenu. T’espères avoir chopé quelque chose d’utile pour ton équipe. Quelque chose qui vous aiderait pour le campement. Tu plonges ta main dans votre sac et… jackpot. ‘Oui ! Génial.’ Pour le coup, t’es contente de t’être fié à ton instinct. Une lampe à flamme chauffante. Ca c’était utile. Surtout vu le temps. Vous serez content de l’avoir pendant la nuit. Mais ce n’était pas assez. ‘Bon, j’ai réfléchi à un truc et j’aurais quelque chose à vous proposer. Pour la s…’ Pendant que tu parles, un nouveau Sonorus se fait entendre. Et l’énigme suivante se lance. Flûte. Bon, vous verrez tout ça plus tard.
-pour le moment, je considère que la lampe ne bug pas mais buguerait durant la soirée -
J'ai l'esprit de la concurrence et de la compétition, alors j'avoue être le combattant de ma réussite. - Inconnu
Maeve n'en revenait pas d'avoir fini la course dans les temps avec un sac sans que personne ne veuille lui faire plus de mal qu'elle crut en faire. @Harold Dingle, étant arrivé quelques secondes avant, avait pris la peine de l'attendre. Elle lui sauta dans les bras, trop heureuse d'avoir réussi ce qui semblait être l'impossible. Ils sautillèrent sur place, trop heureux de s'en être sortis sans mal. Les blaireaux faisait la fierté de @Pomona Chourave en cette épreuve endurante. Elle attrapa la main d'Harold & le tira avec elle jusqu'à son groupe qui n'était pas éloigné du sien, par Merlin, merci. Maeve se jeta sur @Milena Carter en secouant le sac devant elle. « J'ai réussi ! C'est grâce à toi, ma pompom girl préférée ! » Elle lâcha la main d'Harold pour le laisser rejoindre son groupe avant que l'un ou l'autre soit rappelé par magie à leur côté. C'était un coup à se briser une côte cette règle étrange.
Elle ouvrit le sac et en sorti une lanterne. « Je... » Les sourcils froncés, elle finit par l'allumer. La lampe dégagea une douce chaleur alors qu'il semblait faire au moins -2°C autour d'elle, l'air se réchauffa et c'est comme si elles étaient dans une pièce chauffée. « Extraordinaire. » Elle l'éteignit. « Ça n'arrange pas le confort de dormir par terre dans la boue... Il faudrait qu'on trouve un endroit... Peut-être... Peut-être trouvé un groupe qui pourrait nous héberger le temps de cette nuit ? On leur passerait un peu de chaleur avec notre lampe... » C'était un tournoi intermaison... mais ça n'excluait pas le travail en co-op. Elle balaya le parc des yeux & vit @Nathan Adams au loin qui semblait se prendre la tête avec un membre de son équipe. Elle fit un geste & se mit à crier son nom. Est-ce qu'il allait seulement l'entendre ? « Vous venez ? On va essayer de se rapprocher... Peut-être que. Même si on dort sur leur sol ce sera toujours mieux que dans la boue, non ? » Elle regarda particulièrement Milena. Était-ce que contraire aux règles ?
C’est confiant mais un peu envieux qu’Eloan avait laissé Hope rejoindre le terrain de Quidditch. Finalement ça devait être pour le mieux lorsqu’il voyait les grosses carrures y aller, comme Seamus ou Nott. Lui à côté n’était qu’une petite crevette et s’il fallait mettre son ego de côté pour la compétition alors ça sera fait. Il avait patienté dans les froids, gardant contre lui les vêtements dont Hope s’était débarrassé pour être plus à l’aise, aux côtés de Liam et Luna. Il ne connaissait pas vraiment cette dernière mais elle ne semblait pas bien méchante quand à Liam, le jeune Ponds l’adorait et se disait qu’au moins, en cas d’épreuve sur la botanique ils étaient assuré de s’en sortir. Eloan lui c’était les sortilèges et la métamorphose ses points forts même s’il évitait de s’en vanter depuis l’événement de décembre.
Toujours est-il qu’Hope avait fini par revenir à son tour face à eux un sac dans les mains. Génial elle avait réussi. Il n’en avait pas douté mais il n’aurait pu que comprendre qu’elle n’y arrive pas. Au moins c’était un bon début quant à ce tournoi. L’espace d’un instant, Hope avait échangé avec le lionceau son sac contre ses affaires qu’elle enfilait avant de le reprendre. Eloan respectait qu’elle se soit battu pour ce sac et n’avait pas tenté de l’ouvrir à sa place. Il avait attendu patiemment de lui redonner pour en voir son contenu. Génial, une lampe à flamme chauffante. Ca allait leur être utile s’ils étaient bloqués dehors en pleine nuit, même si Eloan n’aurait pas dit non à une tente. Au moins si le manque de confort n’empêchait pas de dormir, le froid n’aurait pas raison de leur sommeil. « Super t’as prit le bon sac ! » Il fallait maintenant envisagé la suite enfin plus tard, un sonorus se faisait à nouveau entendre.
La tentative de vol de @Nathan Adams avait été un véritable échec pour le cinquième année. Ne voulant pas risquer plus longtemps son sac, Isaac avait choisi de revenir en direction de son équipe. Il ne valait mieux pas être trop gourmand pour commencer. C’est donc toujours avec adrénaline que le serpentard avait rejoint ses équipiers. « J’ai réussi à en avoir un. » Qu’il disait distraitement en envoyant son sac entre les mains de @Briséis Avery le temps de se rhabiller plus chaudement et d’étirer son épaule que Potter avait percuté avec la douceur d’un géant. Il lui revaudrait ça. « Le bon côté c’est que le sac semble bien rempli, le mauvais c’est qu’on a un ennemi. Mais ça ira. » Il faisait référence à Nathan qui allait sans doute lui rendre la monnaie de sa pièce.
Lentement, il avait laissé ses coéquipiers déballer son sac. Une tente moldue et des matelas gonflables. Rien qui ne le décourage, Isaac faisait souvent du camping avec ses frères et son père et sa tente il avait du la monter et la démonter encore et encore. Trop de fois à son gout du moins. Ils auraient de quoi dormir la nuit même si partager son lit n’était pas sa tasse de thé. Disons qu’il avait eut d’autres ambitions dans la vie que de partager son lit avec Rosenberg (@Caelius Rosenberg) si ce n’est pour ne citer que lui. Maintenant il allait falloir pensé à la suite, mais il était trop tôt pour en parler, la voix de Dumbledore se faisait entendre.
Une fois Paillettes hors de vue, je reporte mon attention sur mes deux autres coéquipiers. Un léger silence malaisant plane avant que @Rigel Sionnach ne propose d'aller chercher nos kits pour la semaine. Je n'ai aucune envie de jouer de jeux de cette compétition, encore moins depuis que j'ai découvert le serpentard de notre équipe mais bon, puisque nous en sommes là et que nous n'avons pas vraiment le choix, alors soit... Je n'arrive pas à comprendre comment il a pu pondre une idée pareille sans qu'aucun professeur n'intervienne pour l'en empêcher... Sans rire. On va dormir dehors en plein mois de janvier et on se retrouve obligés de rester coller au reste de notre groupe. Tu parles d'un tournoi d'équipe, c'est de la prise d'otage à ce stade !
Je laisse le griffondor passer devant, histoire qu'il ne me voie pas traîner les pieds. Nous nous rendons à la petite tente où les professeurs distribuent les affaires pour tout le monde. Il y a beaucoup de monde qui se pressent pour récupérer leurs sacs pour la semaine et nous sommes obligés de faire la queue et de jouer des coudes pour arriver jusqu'à un professeur sans se faire éjecter de la file. Vu le gabarit de Rigel et le mien, c'est loin d'être une partie de plaisir.
Pendant que nous nous équipons, on nous demande quel objet personnel nous souhaiterions récupérer pour la suite du tournoi. Je grimace en les entendant nous poser la question. On a pas pensé à demander à Jakob s'il voulait récupérer quelque chose... Ce n'est pas comme on savait qu'on allait avoir droit à ça. Ça semble bien arranger Rigel et le serdaigle mais moi je n'ai franchement pas envie de leur faire le plaisir de le demander quelque chose. Après un coup pareil monté dans nos dos, je n'ai pas du tout confiance en eux pour quoique ce soit. Aussi quand on me pose la question, je me contente de prendre mon kit sur mes épaules et de récupérer celui de Jakob avant de lâcher d'un ton acerbe :
-Quelque chose qui me ferait plaisir de retrouver ? Oh, il y a bien ma liberté qui vient de s'envoler il y a quelques minutes. Vous pensez pouvoir me la ramener ?
Sans prendre la peine d'attendre une réponse ou de regarder le professeur, je tourne les talons et m'éloigne d'un pas vif. J'imagine la déception ou la peine sur son visage et là clairement, je m'en fiche ! Ça ne le décevra clairement pas autant que moi... Il y aura bien des élèves à fond dans cette compétition débile pour lui faire oublier ça. Une fois éloigné, je regarde en arrière pour retrouver mes deux camarades. Après tout, je n'ai pas le droit de m'éloigner alors...
Je soupire d'autant plus en voyant notre dernier membre arriver. Fini la tranquilité... Cependant quand je remarque le sac qu'il tient à la main, un sourire s'étend malgré moi sur mes lèvres. Bien joué Paillettes !
Finalement c'était bien ça : t'as été désigné coureur de l'équipe et tu es parti accomplir la première tâche. Aligné avec les autres sur la piste, tu t'es concentré pour éviter les pièges et les ennuis dû à la sournoiserie d'autres participants. Heureusement, tu as réussis a obtenir un sac, et celui-ci caché sous ton pull, tu es revenu en glissant jusqu'à la ligne d'arrivée peu avant @Maeve Puddifoot qui t'as suivi de près tout du long. Le sourire aux lèvres en attendant l'autre poufsouffle et son sac, elle te sautes dans les bras et sa joie cumulée à la tienne vous fait totalement oublier le froid ambiant et sauter dans tous les sens en criant de joie. C'était une épreuve, une seule, mais qu'importe vous l'avez gagnée ! Plus qu'à gagner tout le reste ! Ta main entrelacée à la sienne, vous vous rapprochez de vos groupes respectifs, bien que le tiens soit un peu plus loin ce qui vous oblige finalement à partir chacun de votre côté. Tu offres un immense sourire à @Milena Carter : elles sont bien tombées toutes les deux, au moins elles se connaissaient et étaient amies déjà avant le tournoi. Tu regardes ton groupe, composé des trois filles en espérant qu'@Ethel Ponds sera de meilleure humeur maintenant qu'au début des groupes, et tu te diriges vers elles en faisant un signe de la main à tes deux amies. Arrivées devant elles, tu sors le sac de sous ton pull avec un air de triomphe. « Voyons voir ce qu'on a gagné ! » Tu lâches en ouvrant le sac sans cérémonies, découvrant alors une simple potion. Une certaine déception se fait en toi, sans savoir pourtant ce que tu aurais espéré avoir. Sans doute un bon lit avec une boite de gâteaux, sans doute ! « Ça va pas nous réchauffer ça ! » Tu dis en cherchant l'étiquette de la potion. « Une aiguise-méninges ! » Ta légère déception passe très vite, une potion de cette trempe est quand même un atout non négligeable ! Tu regardes les filles une à unes pour jauger de leurs réaction, avant de remettre la potion dans le sac pour ne pas l'abîmer. « J'propose que ça soit la serdaigle qui s'occupe de la potion, après tout avec elle ça va être encore plus efficace ! » Que tu lances en tendant le sac à la-dite serdaigle, et jetant un regard à la ronde pour essayer de voir ce que les autres ont pu gagner d'utile. « Mais maintenant faut faire la suite.. » T'hausses les épaules en disant ça : pour le moment t'as fait ta part, et t'es même encore un peu essoufflé du sprint que tu as fait, le derrière congelé par la glace sur laquelle tu t'es laissé glisser. Et c'est pas vraiment suffisant de sautiller sur place pour la faire partir et sécher ton pantalon sans magie.
Le coup d'envoi.Sujet communLa toute mignonne cuisinière, ma sauveuse, @Maeve Puddifoot, elle avait réussie. Elle avait un sac, c’étaient mes encouragements, j’en étais sûr. La meilleure pom-pom girl c’est moi ! Il devrait y avoir une épreuve « pom-pom girl » je gagnerai à coup sûr, et c’est le seul « sport » que j’accepte de faire, sautiller sur place en criant c’est pas compliqué, on ne transpire pas beaucoup ainsi.
Je fis souriait à @Harold Dingle en le voyant non loin, un grand sourire malgré le fait que j’étais un peu triste de ne pas être avec lui. Mais bon, j’avais Maeve, au moins une tête connue. « Je suis fière de toi Maeve ! Tu as été la meilleure ! » Lui dis-je en acceptant de lui faire un câlin, je n’étais pas très tactile habituellement, mais elle le méritait après s’être dévouée à courir, ce n’est pas facile, un véritable sacrifice.
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