Vendredi 10 janvier 1997, un grand soleil matinal se lève sur l'Ecosse et dévoile les mille couleurs d'une nature encore habillée d'une neige qui s'en ira bientôt afin de laisser place à la douceur printemps. Il fait frais ce matin et pour certain, il est beaucoup trop tôt. A peine le temps de manger un copieux petit-déjeuner que tous les étudiants des années 3 à 7 sont rassemblés dans le grand parc du château. Les élèves restent encore auprès des membres de leurs maisons, chacun sait ce que signifie ce rassemblement et alors qu'une poignée d'entre eux ont attendu impatiemment ce jour, il semblerait que beaucoup de regards parmi l'assemblée expriment à la fois de la lassitude, de l'inquiétude ou encore une simple attente curieuse. (..) 9 heures et les équipes sont déjà rassemblées, la première tâche a eu lieu et des réussites comme des malus ont été acquis. L'élève ayant couru encore un peu essoufflé arrive auprès de son quatuor et leur désigne leur victuaille. L'excitation est à son comble, Dumbledore lance un nouveau Sonorus sur ses cordes vocales et annonce le début de la première épreuve. Elle durera 24 heures en tout. Toutes les équipes sont les unes à côté des autres et au moment où une détonation accompagnée de multiples étincelles s'élèvent dans les airs au milieu des équipes, un parchemin quelque peu vieilli par le temps apparaît au milieu de chaque équipe. Sur chaque papier, une énigme différente. Les lettres sont manuscrites, légèrement brillantes et se mouvent pour se mettre en ordre et former les mots qui guideront chacun jusqu'à leur tâche.
A la fois calme et dangereuse, cachant milles et une merveilles, votre tout premier souvenir s'y dessine. Vous me trouverez caché près des marches mouillées; plus petit qu'une main et léger comme une plume, mon importance est parfois capitale. En mon sein une fumée rouge s'accumule si votre mémoire détale.
Le tournoi débute et la première épreuve commence ainsi sur une énigme ! Ϟ Chaque équipe commence l'épreuve, ensemble, au milieu du grand parc de Poudlard, le vendredi 10 janvier 1997, nous vous demandons d'écrire au moins chacun une réponse à propos de ce début d'épreuve et de discussion entre tous vos personnages. (exception si un membre de votre équipe est connu comme étant en période d'absence donc impossibilité de participer à l'épreuve)
Ϟ Suite à cela, rendez-vous ici, dans le flood de votre équipe, hors-rp, afin de deviner le lieu que votre équipe doit rejoindre. Vous proposerez trois possibilités différentes maximum en taguant à chaque fois le @Choixpeau qui viendra vous donner son accord ou son refus. Au bout du troisième essai infructueux, un mallus sera donné à votre équipe mais un gros indice vous guidera dans votre réponse.
Ϟ Une fois le lieu trouvé (hors-rp), il est temps que vos personnages recherchent également et nous vous demandons de faire une réponse chacun (minimum) sur la mise au point de la marche vers le lieu et l'arrivée à celui-ci.
Ϟ Plus d'informations sur le déroulement de l'épreuve ici
La première épreuveEquipe 14Vraiment heureusement que Maeve était là. Le sport ce n’était pas pour moi et elle non plus mais au moins elle a accepter de courir et ça c’était génial. En plus elle nous as ramener un bon sac, rien que pour ça j’ai accepter de lui faire un câlin. Elle le mérite. Elle a bien couru, elle a ramener un bon sac, elle mérite tout mon amour, je lui serais reconnaissante à vie.
Je tenais la main de ma sauveuse, celle qui avait ramener de quoi nous réchauffer, je ne voulais pas la quitter surtout par rapport aux consignes d’éloignements. Les autres de notre équipe étaient près de nous mais eux ne méritaient pas à ce que je tiennes leurs mains. J’espérais, que nous pourrions dormir un minimum au sec cette nuit surtout quand je voyais l’énigme devant nous… Ok on était pas loin du lac. J’en étais sur. Je n’étais pas spécialement la plus intelligente mais ce genre de chose c’était plus fait pour moi que le sport alors j’avais deviner facilement que c’était au moins près du lac et je le sentais mal, mes pauvres baskets toute neuves…
Félicitations, vous avez trouvé le lieu où menait l'énigme. Saurez-vous à présent trouver l'item vous permettant de gagner cette première épreuve ?
Vos pas vous amènent à un endroit que vous n'avez plus eu l'occasion de voir depuis bien longtemps pour les plus jeunes comme les plus vieux élèves formant le quatuor. De plus, la dernière fois que vous vous y êtes trouvés la nuit noire perçait d'ores et déjà ne vous faisant pas bénéficier d'une grande visibilité. Vous êtes ici en début de matinée et le soleil commence enfin à percer les nuages gris de Janvier, vous donnant un avantage sur le lieu que vous aurez à la fois à découvrir mais également fouiller. Le ponton qui mène aux barques ainsi qu'au hangar est propre et presque vide, si l'on oublie quelques babioles de navigation qui demeurent ici et là comme des cordages ou encore une pagaie. A cette époque de l'année l'eau qui les entoure est gelée, dans le sens propre comme figuré; il est donc conseillé aux élèves de faire attention où ils mettent les pieds afin de ne pas finir tête la première dans le lac et d'en ressortir trempé jusqu'aux os alors qu'ils ne disposent, pour cette semaine, que de deux tenues.
Ϟ Il vous faut désormais passer par la pratique afin de découvrir l'item ! Il vous est possible de fouiller le ponton, la barque amarrée à ce dernier mais qui a l'air en assez piteux état ainsi que le hangar à bateau juste à côté.
Ϟ Dans le cadre de cette épreuve il vous faudra faire appel au dé du Destin dont les dix facettes représenteront les dix issues possibles suite aux tentatives de vos personnages. 5 d'entre elles qui correspondront aux nombres suivants : 2, 5, 6, 8 & 10 seront soldées par une réussite ou un résultat mitigé. 1 & 4 représenteront un échec critique, c'est à dire qu'ils mettront complètement hors course votre personnage et ce jusqu'à la fin de l'épreuve... à moins que vos coéquipiers ne tentent de vous aider. Dans ce cas-ci il leur faudra tirer le dé une nouvelle fois et réussir à accumuler un total de 9 pour débloquer votre personnage. Les autres membres du quatuor peuvent cependant décider de ne pas lui venir en aide afin de ne pas perdre de temps. Si les chiffres 3, 7 et 9 sont tirés ils prendront la forme d'échecs ou malus légers.
Ϟ Les échecs critiques entraîneront obligatoirement une visite à l'infirmerie de fortune installée sur le terrain de quidditch pour le ou les élèves ayant été touchés afin de s'administrer quelques soins.
Ϟ Si vos partenaires décident de vous aider suite à un échec critique cela ne se fera pas sans conséquences: l'équipe perdra un temps considérable et sera forcée de terminer dans la précipitation afin de ne pas se voir disqualifiée pour cette épreuve. Cela leur demandera également de l'énergie qui, perdue, les rendra plus sujets à des maladresses; le dé sera dès lors corsé et leurs chances de réussite réduites.
Ϟ Lorsque vous tirerez le chiffre "2" l'indice en question sera incorporé par le biais d'un edit dans le message du choixpeau vous donnant le résultat de votre dé.
Ϟ Si vous obtenez un 8 après au moins trois réponses de vos camarades, vous trouvez l'item et remportez l'épreuve. Si vous l'obtenez avant ces trois réponses de vos partenaires, faites comme si rien ne s'était produit au moment d'attraper l'objet de votre choix.
Citation :
ce qui arrivera autour de vous selon le résultat des dés : 1. Dans votre dos une pagaie capricieuse s'élève avant de vous frapper de plein fouet à l'arrière de la tête. Vous tombez à la renverse et voyez des étoiles en plein jour. 2. De l'objet que vous saisissez tombe une note, un morceau de parchemin soigneusement coupé sur lequel on peut distinguer quelque chose. Bravo, vous avez trouvé un indice ! 3. Malheur ! Vous marchez un peu trop près du bord et vacillez; aucun membre de votre équipe n'a le temps de vous prêter main forte. La bonne nouvelle est que vous tombez dans une barque plutôt que le lac; la mauvaise que vos fesses se sont réceptionnées sur un sachet encore à moitié plein de malice réglisse qui vous les mordent sans vergogne. 4. Vous marchez sur une corde, celle-ci profite de l'occasion pour s'enrouler tout d'abord autour de votre pied puis votre jambe ainsi de suite. Bientôt c'est tout votre corps qui est saucissonné, vous empêchant de faire le moindre mouvement. Plus les minutes passent plus ils se resserrent; vous ne risquez presque rien... si ce n'est d’encombrer vos coéquipiers dans un cas, leur faire perdre un temps précieux dans l'autre et sentir vos membres s'engourdir peu à peu. 5. Sur l'objet que vous tenez apparaissent soudainement des inscriptions qui n'y figuraient pas quelques secondes auparavant; bravo, vous avez trouvé un indice ! 6. L'objet que vous avez saisi n'est pas celui que vous recherchez toutefois, depuis qu'il sommeille dans votre main un bruit ininterrompu bien que discret résonne dans le hangar. Il semble venir de votre droite. 7. Vous trébuchez sur une espèce de matière visqueuse ressemblant à de l'huile et vous effondrez sur le bois vieilli. Malheureusement pour vous, vous vous trouviez près du bord et voilà que votre tête finit dans l'eau glacée à un endroit où par chance la glace n'était pas trop épaisse. Lorsque vous ressortez la tête de l'eau non seulement vous êtes gelé mais votre vue reste trouble pour vos deux prochains posts. 8. L'objet que vous tenez semble détenir un bouton. Lorsque vous appuyez dessus de grandes toiles tombent comme par magie sur les fenêtres afin de ne plus laisser passer la moindre lumière. Vous êtes dorénavant plongés dans le noir... si ce n'est l'item que vous convoitez qui lui, resplendit. 9. Vous pensez apercevoir une lueur verdâtre apparaître, percer, entassée sous un tas de vieux objets mais une fois le tout débarrassé d'un revers de la main vous prenez conscience qu'il s'agit seulement d'un bout de verre sur lequel se reflète l'un des rares rayons de soleil qui passe dans le hangar. VDM. 10. Vous observez l'objet sous toutes ses coutures mais rien à faire: il ne vous apporte ni indice, ni la victoire.
Sebastian adorait les énigmes… mais tout était planifié pour qu’il déteste cette stupide épreuve. Le froid qui le transperçait, lui qui avait toujours été frileux. L’énergie qu’il devait déployée, lui qui avait toujours été peu sportif. Le danger qu’ils pouvaient affronter, lui qui avait toujours été peureux… La seule raison pour laquelle il n’éclatait pas bêtement en sanglots, c’était ses trois collègues. Trop de fierté… Et en plus, il était placé avec cette peste de Milena Carter. Et Maeve paraissait soudainement tout aussi peste que celle-là avec ses histoires de calmar géant qui lui donnaient la chair de poule ! Tout ce qui le motivait présentement, c’était l’avantage indéniable qu’il pouvait en retirer pour ses études. Leurs pas les guidaient à présent vers le hangar à bateaux. Un truc moisi et, surtout, très très mal situé, si vous vouliez son avis. D’ailleurs, la voix douce teintée de son accent germanique habituel s’élève soudainement, un brin incertaine.
« Pas question que je m’approche du lac… »
Alors il ne mettrait pas les pieds dans cette espèce de vieille barque prise dans la glace ! D’ailleurs, il jette plusieurs regards incertains vers le lac tout en avançant lentement vers le hangar, essayant d’analyser ses chances de s’en sortir vivant, tremblant déjà de la tête aux pieds rien qu’à être si proche de ce dont son épouvantard prenait la forme. C’était injuste. C’était cruel. Et ça l’est encore plus lorsque soudainement, il se sent chuter. Sebastian ne saura dire ce que c’était… est-ce que ça importait vraiment ? Dans sa panique, tout ce qu’il voit, c’est le lac se rapprocher de lui comme au ralenti… puis soudainement, un craquement sinistre. Pendant un instant, le Serdaigle croit qu’il s’agit de son crâne et même l’eau glaciale qui le recouvre à présent jusqu’aux épaules ne lui rappelle pas que la glace aussi pouvait feindre le glauque son d’os qu’on cassaient cruellement…
Il ne sait pas de qui il s’agit, mais il sent des mains se poser sur ses épaules, le tirer. D’un coup, le froid s’évanouit… pour ensuite revenir plus vif que jamais, lui arrachant son premier cri. Assis au sol, tremblant de la tête aux pieds, Sebastian se tait. Il fixe le vide devant lui. On lui aurait demandé ce qu’il foutait là qu’il n’aurait plus su. Son cœur battait la chamade, ses yeux bougeaient rapidement sans réussir à se fixer sur quoi que ce soit, son torse se soulevait au rythme d’une respiration qui semblait se faire difficile, rare, douloureuse. Crise de panique. Elle l’engourdit. Il ne sent même plus le froid alors que l’épiderme pâle de son visage est pourtant légèrement brûlée par le froid.
Présentement, il en voulait au monde entier, le sentiment d’injustice enserrant sa poitrine étant si fort qu’il ne l’aide pas à reprendre son souffle. Et sur cette pensée, Sebastian sent ses yeux s’humidifier, des larmes couler sur ses joues givrées.
Game over.
Choixpeau
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- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
La première épreuveEquipe 14C’était parti pour le hangar. C’était loin et je faisais la même moue déconfite que Maeve… Mais bon il fallait y aller et gagner surtout que si ça se trouve il y a une autre équipe qui à la même énigme que nous. Bras dessus, bras dessous avec ma sauveuse je marchais tout en restant aux côtés de Sebastian et du gryffondor pour respecter les règles… Sebastian, le serdaigle, nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde en plus il s’énerve contre mon bibou et ça j’aime pas. Malgré tout, mon envie de gagner est plus forte et j’accepte de le tolérer au moins pour ce tournoi.
« Je ne pense pas qu’on en a tous des différentes, dans le doute il faudrait faire au plus vite… Et merci mais, le vert me va mieux au teint que le bleu des serdaigle ! » disais-je en riant, jusqu’à ce qu’elle parle de calmar géant. Ah non, pas de calmar, surtout pas ! Je devenais presque livide, se baigner… Aux côtés d’un calmar, et puis quoi encore ils sont fous dans cette épreuve !
Je continuais de marcher, un peu livide jusqu'à arriver. Pour une fois j’étais bien d’accord avec le serdaigle… Pas question de s’approcher du lac, mais pourtant il fallait bien trouver ce rapeltout. Il avait alors commencer à chercher mais la malchance fut avec lui puisqu’il s’est retrouver la tête dans l’eau glacé. Aoutch. J’ai beau ne pas le porter dans mon coeur je n’aimerais pas que ça m’arrive et j’espérais que ça ne m’arriverais pas…
L'indice que vous avez trouvé est le suivant : pendant quelques brèves secondes une lueur blanche qui va s'agiter et briller dans le coin gauche du cabanon, vous indiquant vers où vous devez porter vos recherches.
J'ai l'esprit de la concurrence et de la compétition, alors j'avoue être le combattant de ma réussite. - Inconnu
On se rapprochait du hangar à bateau, hallejuah. Je sautille sur place en me demandant ce qu'on allait bien pouvoir trouver ici. Il n'y aurait franchement rien de dangereux, c'était tout de même une épreuve de l'école, ce n'est pas comme si on cherchait foncièrement à tuer les élèves... Si ? C'est vrai que mémé Puddifoot avait raconté des histoires avec Pomona & Minerva quand la bouteille de whisky pur feu était passé en même temps que le thé. Brrr. Elle tremblait de la tête aux pieds, mais tout ça c'était terminé. C'était un nouvel âge & ils étaient en sécurité à Poudlard, leur conscience & leurs réflexes étaient mis à dure épreuve mais ils pouvaient le faire. Ils en étaient capables, ils formaient une bonne équipe. Elle sourit au Serdaigle quand il dit ne pas vouloir s'approcher du lac, se voulant chaleureuse & rassurante... Elle avait elle-même eu une mauvaise expérience avec ce maudit lac. Mais elle avait pu toucher Harry du bout des doigts. Lui parler & échanger.
Près du hangar, Sébastian s'écarte légèrement du groupe, en arrière. Ils étaient arrivés à hauteur des barques & c'est un bruit qu'elle connaissait que trop bien qu'elle entendit résonner derrière elle. Elle se retourna, un peu comme dans les films moldus, au ralenti avant de crier son prénom. Elle se précipita alors qu'il semblait tétaniser. « Hé, Sebastian, on est là ! » Le gryffondor l'aida à remonter Sébastian & à le sortir de l'eau. « Tu dois être frigorifié. » Elle s'empressa d'enlever son pull en laine orange & l'aida à enlever son haut trempé. « Tiens, porte ça... » C'était assez féminin certes, mais ça avait l'avantage d'être grand comme elle aimait porté des affaires larges. « Juste le temps de l'épreuve, tu te changeras après, réchauffe toi autant que tu peux. Et euh... » Pour l'avoir vécu, elle tenta d'amener ça avec un sourire humoristique. « Enlève tes chaussettes & tes chaussures pour éviter les engelures... Juste le temps que tes pieds sèchent. » Elle lui posa un baiser sur une joue gelée & mouillée. « Je te prêterai bien les miennes, mais là j'ai bien peur que ce soit trop petits... & les chaussettes violettes c'est pas trop ton style, n'est-ce pas ? »
Elle se redressa vêtue d'un simple t-shirt mais elle réprima ses nombreuses envies de trembler et elle frictionna avec force son bras gauche en allant retrouver Milena qui semblait être tombé sur quelque chose d'intéressant. Elle courut jusqu'à elle, ça lui donnait chaud & tant mieux. Maeve suivit le regard vers la direction qu'elle indiquait & elle la vit aussi. Cette lueur blanchâtre... « T'es sûre que c'est un indice & pas un piège ? »
Bon, elle fit un geste à Milena de rester en retrait & la blairelle s'approcha du cabanon. Rien à signaler apparemment. « Je pense que tout v-... » Un coup s'abattit sur l'arrière de son crâne & Maeve étouffa un juron alors que sa respiration était coupée. Ça faisait un mal de chien. Est-ce qu'elle saignait ? Une pagaie... Elle crut voir une pagaie. Puis d'innombrables étoiles se dessinèrent devant elle. Est-ce qu'elle était morte, comme dans les histoires des amies de mémé ? Elle ferma doucement les yeux. Est-ce qu'elle était allongée ou debout ? A en croire la texture sous ses doigts, elle était par terre. Elle battit des paupières pour tenter de rester éveillée, se tenant la tête avec sa main de peur qu'elle se décroche. Elle entendait au loin le son de leurs voix, mais rien de bien distinct. On dirait bien un échec critique.
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Choixpeau
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Sebastian retirait ce qu’il avait dit : Maeve n’était pas une peste. En fait, alors qu’il était laissé tremblant et paniqué au sol de lui-même, elle vient le voir, lui donne un pull à la laine encore chaude et dépose même un baiser sur sa joue. Au milieu de sa panique, elle lui arrache un petit sourire. Le jeune homme tourne la tête vers elle, mais ne la voit pas très clairement, ce qui pousse une nouvelle adrénaline néfaste dans ses veines. Il prend quelques longues inspirations en fermant les yeux, murmurant quelques paroles dans sa langue natale pour se rassurer. Tout allait bien. Personne n’allait le laisser mourir ici. Surtout pas Dumbledore. Ils allaient vaincre cette épreuve malgré les fiascos essuyés… Déglutissant avec difficulté, le jeune homme retire finalement lentement sa cape d’étudiant, comme dans un rêve. La cravate suit le même chemin, puis sans excès de pudeur, sa chemise aussi. L’effeuillage n’est toutefois pas effectif bien longtemps puisqu’il enfile vitesse grand V le pull chaud. Il glisse son visage dans le col un instant, essayant de réchauffer ses pauvres yeux. Puis, décidant que rester au sol n’aiderait personne, surtout pas lui, Sebastian se relève lentement.
« Merci… merci beaucoup… », murmure-t-il de sa voix douce tout en relâchant le col du pull pour prendre son uniforme qu’il glisse rapidement dans son sac, les mains gelées. Il cligne plusieurs fois des yeux, les fermant un peu plus forts que normalement, comme quand au milieu d’une trop longue nuit à lire, on commençait à voir flou. Mais ça n’arrange pas grand-chose et finalement, il suit le Gryffondor, attrapant sa manche au passage. « C’est parfait Maeve. N’en fais pas plus. Je… je vais bien aller… Je veux juste que ça se termine… »
À nouveau, son regard s’embuent de larmes. Et il en était à un point où il ne les sent même pas couler sur ses joues. Mais Sebastian continue sa progression, toujours mortellement effrayé, mais rassuré par cette douce âme qu’était celle de la Poufsouffle. Et il pensait justement à elle quand soudainement, son cri le ramène à la réalité. Il sursaute, se raccroche un peu mieux au Gryffondor… et voit quelque chose qui attaque la belle Poufsouffle, sans pouvoir dire ce qu’il en est !
« Qu’est-ce que c’est ?! », s’exclame le jeune homme, sentant à nouveau la panique monter en lui alors qu’il réalise que la forme sombre qu’il voyait étendue au sol n’était nulle autre que Maeve. Ce que lui répond le Gryffondor le laisse un moment silencieux. Des pagaies…? Ils voulaient que les élèves fassent des commotions cérébrales aussi maintenant ?! Sebastian n’hésite pas. Il passe son bras autour des épaules du Gryffondor pour mieux se tenir, puis brandit sa baguette magique. Il ne voyait qu’une sombre forme se mouvoir dans les airs, mais il pouvait encore la viser… « INCENDIO ! »
Du feu surgit de sa baguette magique, réchauffant brièvement l’espace devant lui, ce qui n’était pas de trop, et s’abat sur la pagaie. Il entend le bois craquer, pétiller. Finalement, sa main glissant dans le dos du Gryffondor, il lui donne une petite impulsion vers Maeve.
« Vas l’aider ! », ordonne-t-il. Et tournant la tête vers ce qui devait être la Serpentarde, il ajoute : « La question ne se pose même pas, on doit l’aider ! Qu’est-ce que tu attends ?! »
Ils devaient remettre la pauvre Maeve sur pieds…
Lancé de dé:
pour sauver Maeve de son échec critique
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La première épreuveEquipe 14Un vrai drame. Alors que j’avais dénicher un indice, Maeve était partie vérifier si ce n’était pas un piège, et tout allait bien, du moins... au début… Puis d’un coup elle fut assommée par… UNE PAGAIE ?!? Je restais alors ici à regarder la scène se passer comme au ralenti sans trop comprendre, mais ça ne va pas bien ce tournoi devient dangereux. Que l’on fasse un tournoi oui, mais qu’on nous mette en danger, déjà qu’il y a le Quidditch pour ça. Si certains parents entendent parler de ça Dumby va avoir des problèmes.
Je fus rappeler à l’ordre par notre cher serdaigle, non mais il se prend pour qui celui-ci à me donner des ordres je sais bien qu’il faut l’aider je ne vais pas laisser mon amie assommer quand même ! D'accord j'étais un peu en état de choc mais tout de même.
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Alors que des petites étoiles dansaient devant ses yeux, elle se serait volontiers laisser entrainer dans les songes. C'était beaucoup de stresse cette épreuve & elle avait l'impression que ça n'en finirait jamais. On venait juste d'arriver & Sebastian était déjà trempé jusqu'aux os... & elle, elle comptait les petites étoiles. Elles étaient toutes mignonnes les étoiles... Une pagaie l'avait attaquée, elle en revenait pas de s'être fait attaquer par ça. C'était tellement drôle qu'il fallait qu'elle le raconte au pouffy crew. Ah oui, ils n'étaient pas là pour veiller sur elle... D'habitude, c'était eux qui s'occupaient de rattraper les conneries de la blairelle.
Elle entendait les bruits & le son de leurs voix crier. Enfin, c'était surtout Sébastian... Il s'inquiétait pour elle ? Adorable. Absolument adorable... C'est surement pour la remercier du pull. Il était beau dans ce pull en laine... Féminin, mais ça lui allait bien au teint. Je sais que Milena n'est pas trop fan de cette couleur... Moi je l'adore. Milena. Elle l'entendit la rassurer alors que la pagaie semblait être hors d'état de nuire. « Oh ma tête... » Elle posa la main sur son front, elle espérait qu'ils pourraient dormir dans la tente de Nathan ce soir... Elle avait besoin de repos. & de ses bras. Avec un peu d'effort, Maeve s'assit & regarda ses coéquipiers. « Merci... » Elle s'appuya sur l'épaule de Milena pour se relever & elle fit un pas en arrière manquant de trébucher. Elle ferma les yeux en sentant la corde s'enrouler autour de sa cheville & grimper progressivement le long de sa jambe. « Écartez-vous. » Rapidement la corde la saucissonna, si bien qu'elle perdit l'équilibre & s'éclata sur le sol. Elle se débattait comme un diable la blairelle. Une larme roula sur sa joue, une larme de frustration. « Ça marche pas. » grogna-t-elle.
Elle abandonna le combat & regarda Milena puis Sebastian qui semblait avoir du mal à voir. « Vous occupez pas de moi... Cherchez autour de vous. Je vais profiter pour dormir. La corde tient chaud en plus. » Un rire rassurant, un brin d'humour pour alléger ... ce nouvel échec critique. & cette frustration grandissante.
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Ça fait vraiment mal au cœur de voir Maeve dans cette situation. De toute évidence, il n’était pas le seul. Milena semblait un brin vexée de l’avoir entendu lui crier des ordres, mais Sebastian voyait encore flou, une vraie bénédiction qui lui permettait de ne pas voir l’air probablement outré de cette harpie ! Oh, Milena et lui, ça remontait à avant cette épreuve, il fallait dire…! Bref, Sebastian suit avec précautions le mouvement, évitant cette fois encore plus largement le bord du lac. Il se forçait à ne pas réfléchir. Pour un cartésien comme lui, c’était une vraie insulte. Mais c’était nécessaire pour ne pas replonger dans un état de profond choc comme un peu plus tôt… et il devait bien ça à Maeve. Parce que si ça faisait mal de la voir souffrir au sol, c’était pire de réaliser que quelque chose n’allait toujours pas pour elle. Il cligne des yeux plusieurs fois, essayant de dissiper l’inquiétant voile devant son regard… et réalise que quelque chose grimpait le long des jambes de la belle Pouffy !
Un petit cri franchit le seuil de ses lèvres alors qu’il fait un bond vers l’arrière, nerveux.
« Qu… Qu’est-ce que c’est ?! », s’exclame-t-il, pétrifié. Il pensait à des serpents. De longs et venimeux serpents. Stupides yeux. Stupide lac. Stupide épreuve !! Mais le brave Gryffondor qui, de toute évidence, ratait sa vocation de chien guide, lui explique que ce sont des cordes. Il est sur le point de lever à nouveau sa baguette, faisant l’inventaire des nombreux sortilèges acquis jusqu’à ce jour… mais Maeve elle-même l’en dissuade. Il hésite, se mordillant la lèvre inférieure. La laisser là faisait encore plus mal… Mais finalement, il baisse complètement sa baguette. « On va revenir te chercher. »
Il se penche, attrapant la baguette de la Poufsouffle pour bien la caller dans sa main.
« Envoie des signaux si ça ne va vraiment pas. N’hésite pas… », murmure-t-il avec empressement. Sebastian est sur le point de se relever… mais soudainement, une force incroyable le projette presque sur Maeva, au sol. Le jeune homme ne bouge plus, un râle franchit le seuil de ses lèvres. Cette fois, il n’a même pas besoin de réfléchir pour comprendre. Une putain de pagaie… Bien sûr, ils auraient dû savoir qu’il y en aurait une deuxième pour aller avec la première… « Incen… »
Mais soudainement, c’est le noir autour de lui… et Sebastian perd connaissance.
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La première épreuveEquipe 14Par Merlin, ce championnat virait à l’apocalypse. A peine remise, Maeve se retrouve enrouler dans une corde, j’avais reculer la regardant se faire saucissonné. La pauvre… Elle n’avait vraiment pas de chance. Elle nous demandait de continuer, au moins elle avait encore de l’humour malgré la situation, elle n’est pas acariâtre alors qu’elle pourrait !
J’allais reprendre les recherches pour ne pas perdre de temps comme elle nous l’a demander quand ce fut au tour de Sebastian de se faire assommer par la pagaie. On se croirait dans une jungle pleine de danger, c’est pas possible ! Ce n’était pas un simple tournoi ou de simple jeux olympique, non on était en danger.
Sebastian ne sait trop combien de temps il reste inconscient. Mais ce qu’il sait, c’est que quand il revient petit à petit à lui, il ne comprenait pas vraiment ce qui est en train de se passer… Il a tellement mal à la tête qu’il n’essaie même pas de bouger, risquant à tout moment de rendre son dernier repas. Il entend, par contre. Un sortilège est lancé. Il ne saurait trop dire lequel ,dans le brouillard dans lequel il se trouvait. Mais ça voulait dire que quelqu’un faisait quelques chose, amen. Le jeune homme geint tout en bougeant un peu, essayant d’ouvrir les yeux. La moindre lumière augmentait la douleur crânienne de façon exponentielle… alors finalement, il les referme. De toute façon, il voyait encore flou… et il avait vraiment mal au visage, des restes de son accident précédent.
Puis, des mains se posent sur lui, le redressant un peu. Le Gryffondor, probablement, parce qu’il voit un peu de rouge passer devant ses yeux, sûrement sa cravate. Il les rouvre un peu mieux, clignant plusieurs fois des paupières, ses longs cils noirs battant la cadence contre ses joues.
« Milena…? », murmure-t-il lentement, incertain. Pourtant, c’était bien sa voix à elle qu’il avait entendu prononcé le sortilège. Il était surpris. Pas qu’il la croyait sotte au point de ne pas savoir utiliser sa baguette, mais il n’aurait pas cru qu’elle viendrait à son secours vu leurs relations pour le moins… tendues. Le beau visage de la blondinette se précise devant ses yeux. Peut-être que c’était le coup qui lui avait remis les idées en place… « Ma tête fait mal… »
C’était bien sa chance… D’abord le lac, qui allait sûrement le hanter pendant plusieurs nuits à partir de maintenant, puis la pagaie. De toute évidence, quelqu’un voulait vraiment les tuer. D’ailleurs, il commençait à être un peu paranoïaque et à se demander si une équipe n’était pas derrière leurs récents malheurs !
La première épreuveEquipe 14« Oui, je suis là. T'en fais pas on va t'aider. Ne bouge pas trop le temps que ça passe... » Bon au moins il parlait c’était bon signe, il avait reconnu ma voix c’était bon signe. Comme pour Maeve, j’attrapais la lampe pour le réchauffer, c’était toujours ça, je ne savais pas trop quoi faire, un sort contre le mal de tête existait peut-être mais là, à l’instant je n’avais aucun sort pouvant aider. Bon ça lui passera, je fis aussi la même chose, aidée du gyffondor je m’occupais de poser un pull sous sa tête pour qu’il soit un minimum mieux. Il faudra aller voir Mme Pomfresh une fois ce fichu rapeltout retrouvé.
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