L'année scolaire est terminée, Poudlard est désormais derrière eux pendant deux mois durant lesquels ils vont pouvoir se reposer mais aussi apprendre. Car ce voyage en Grèce n'est pas fait que pour se détendre ; ils ont l'opportunité de découvrir de nouveaux animaux magiques mais aussi de nouveaux horizons.
A leur arrivée sur l'île, ils ont eu droit à une journée pour se reposer afin de se remettre du voyage. Après ces longues heures de route, ce n'est que mérité ! Les élèves ont pu découvrir l'hôtel immense, privatisé rien que pour eux. Tout de blanc vêtu avec du bleu ici et là, l'hôtel est lumineux, ouvert et magnifique. De nombreuses chambres ont été mises à disposition, lesquelles se sont bien vites remplies lors du premier soir.
Ce n'est que le lendemain en fin de matinée qu'une rumeur a été lancée d'on ne sait où : rendez-vous sur la plage pour une soirée en bord de mer. Comme attendu, la rumeur a vite fait le tour des chambres et en fin d'après midi, nombreux sont les élèves à se diriger vers cette plage.
Ravis, excités ou intrigués, les élèves découvrent une plage de sable blanc privatisée. Propre, celle-ci s'étend loin devant eux, leur laissant un espace suffisant pour se détendre. Cependant, les jeunes gens sont tout de suite attirés par un feu qui crépite tranquillement. Autour de celui-ci se trouvent des coussins et des petits bancs. Juste à côté du feu se trouve un limbo prêt à être utilisé. La barre faite de bambou descendra magiquement dès que tout le monde sera passé et se repositionnera en cas de chute. Non loin, sur la gauche, se trouve un bar auquel on peut trouver des boissons rafraîchissantes. Le barman plutôt charmant ne servira de l'alcool qu'aux jeunes gens majeurs, et il vérifiera attention. Juste à côté du bar se trouve un coin karaoké. N'importe quelle musique peut être passées, il suffit de demander. Un peu plus loin se trouve un tatoueur éphémère. Une toute petite boutique face à la mer dans laquelle se trouve un fauteuil. Il suffit de demander et il vous tatouera, même si ce tatouage n'est pas fait pour durer. Il paraît que ça ne fait pas mal (enfin, pas trop). Un peu plus à l'écart se trouve une diseuse de bonne aventure. Boutique perdue entre les tissus de couleurs claires, l'intérieur n'est pourtant pas si sombre. Contre quelques pièces, elle vous révélera votre avenir ou quelques phrases douteuses que vous essayerez de déchiffrer en vain. Un peu plus près de la mer se trouve une armée de coussins tous plus moelleux les uns que les autres ainsi que des draps de plage et quelques parasols. Il y a également des transats pour ceux qui n'aiment pas se poser à même le sol.
Le sable est encore chaud, réchauffé par un soleil qui a brûlé toute la journée. Celui-ci d'ailleurs, est en train de se coucher doucement et comme par magie, alors que les élèves arrivent, une dizaine de guirlandes lumineuses s'allument. L'atmosphère est cosy, douce et lumineuse à sa façon. Une musique traditionnelle se met en marche, en fond, qui sera suivie de musiques de sorciers ainsi que de chansons moldues.
infos générales
différentes activités - un limbo - un bar - un coin karaoké - un tatoueur éphémère - une diseuse de bonne aventure - coussins autour du feu et près de la mer
Hors rp
- L'activité se déroule le lendemain de leur arrivée sur l'île donc le mardi 15 au soir. - La rumeur a été propagée en fin de matinée mais on ne sait pas par qui, ça reste un mystère. - Il fait chaud et les températures ne sont pas prêtes de baisser. - L'alcool n'est servi qu'aux élèves majeurs. Le barman, bien que charmant, ne laisse rien passer. Quoique... - Pas de limite de mots, amusez-vous, profitez bien de cette soirée pour retrouver vos amis
t'as un peu hésité. non pas que t'ai réellement envie de louper la soirée (jamais de la vie!), simplement que tu t'es demandé si ça valait vraiment le coup. si tu n'aurais pas été mieux à rester un peu à l'écart (juste ce soir, la fête aurait commencé demain). vous n'êtes arrivés que la veille, et t'as envie de profiter à fond de l'île ; mais ça sous entend également profiter de ses instants cachés de tous, avec seule marie-jeanne pour t'occuper, et t'aimerais que ça arrive rapidement. t'as besoin de te ressourcer après ces quelques jours passés en famille (si le terme est encore d'actualité), t'as besoin d'oublier, aussi. ton anniversaire était il y a tout juste onze jours, avec lui est venu l'anniversaire du décès de kieran, et avec tout ça, la tristesse s'est intensifiée, s'est faite voir sur tous les visages de tes proches. tes parents ne t'ont rien souhaité, cette année, et tu n'sais toujours pas si t'en es heureuse ou non. alors... alors, oui, ce soir, t'as hésité à te pointer à la soirée. tu t'es simplement demandé si t'aurais pas été mieux loin du groupe, mais bon, finalement t'es venue — bien sûr que t'es venue ! sourire accrochée aux lippes, tu zigzag à travers les gens, jette un coup d'œil à droite et à gauche. un karaoké, parfait pour quand tu sera bourrée. en parlant d'ça, te voilà qui t'approche du bar, prête à vider tout l'alcool que tu croisera (besoin de décompresser), et attrapes le premier verre qui passe sous ta main. si t'es prête à le vider d'une traite, t'as à peine avalé une gorgée que tu croises le regard noir de @cecily yaxley. oulah. tentative de disparition : check, t'voilà en train de reposer lentement le verre sur le rebord du bar, reculant d'un pas. hum, désolée, je croyais que c'était en libre service. cette fois t'accélères le pas, gamine, disparaît en vitesse des environs de la serpentard — t'as pas besoin d'une dispute ce soir (probablement qu'ça arrivera plus tard). tu t'noies dans la foule, gamine, jusqu'à atteindre la personne que tu cherchais, sans même avoir su que tu la cherchais réellement. @nathan adams se tient pas loin, un verre dans la main, et t'as cette idée qui germe dans ta tête, probablement qu'c'est idiot, toujours est-il qu'tu peux pas t'en empêcher : discrètement tu t'avances vers lui, prenant bien la peine de n'jamais être dans son champ d'vision, jusqu'à arriver derrière lui. là, tu prends une courte inspiration, comme si ça allait suffire à t'donner du courage, et tu pinces vivement ses fesses d'un geste qui se veut des plus précis. oops ?
Tu ressens encore le chatouillis de l’aiguille sur la peau sensible du bas de ta nuque, là où elle a laissé une jolie fleur. Le tatouage, même si éphémère pour l’instant, t’avait toujours attiré. Tu pouvais maintenant cocher la case adéquate dans ton journal intime. Ce séjour pédagogique s’annonçait sous les meilleurs auspices. Dès que tu avais eut vent d’une soirée sur la plage, tu t'étais déjà mise en tête que tu compterais parmi les visages que l’on aurait l’occasion d’y croiser. Tu n’attendais que ça, pour enfin pouvoir souffler un bon coup et profiter pleinement des vacances.
Après avoir occupé la première heure de la soirée au stand de tatouage éphémère, tu te décides à t’approcher du feu dont les nuances rougeâtres t’attirent comme un papillon de nuit le serait par une source lumineuse. Passant tout près du bar, tu remarques la présence d’un karaoké, si bien que l’envie de pousser quelques vocalises te prend aux tripes presque aussitôt. Et, peu désireuse de rester frustrée le reste de la soirée, tu te met en quête d’une bonne âme pour te prêter compagnie à ce jeu fort amusant. Les premières personnes qui te viennent en tête ne sont autre que @Laimh Samildanach, @Susan Bones, @Ernie Macmillan, @Justin Finch-Fletchley ou encore @Dean Thomas. Néanmoins tu ne reconnais aucun de leur traits familiers parmi la ribambelle de jeunes sorcières et sorciers déjà ameutés sur la plage… Cependant, en détaillant un petit groupe non loin du feu, tu discernes le visage familier d’@Hermione Granger et, sans demander ton reste, tu fonces droit dans sa direction avec la ferme intention de lui quémander une partie. Entre amies d’enfance habitant le même quartier ; elle ne peut pas t’essuyer un refus, tout de même, non ? Et si jamais c'est le cas, tu n'hésiteras pas à la traîner de gré ou de force dans le sable jusqu'au micro.
Les boucles sont relevées dans un chignon brouillon, elles respirent le sel marin qui vient sublimer un volume maitrisé après tant d’années à le coiffer. Les sourires sont brodés sur les lèvres alors qu’en ce deuxième jour de vacances offertes, la soif de la découverte n’est pas encore abreuvée. Il y le soleil qui brille dans tes yeux bruns alors qu’il a dors et déjà disparu du ciel grec, laissant derrière lui une soirée qui s’annonce comme étant la première d’une longue série. Elle ressemble étrangement à ces soirées qu’on ne retrouve qu’en camping et/ou complexe hôtelier moldu et malgré le concept étrangement magique de ces vacances, le sentiment de continuer d’embrasser des origines à peine retrouvées vient bercer le cœur d’une nostalgie certaine. Le feu vient réchauffer lui aussi les sourires déjà bien emplis de chaleur alors qu’accompagnée de certains de tes camarades – car impossible de mettre la main sur @Seamus Finnigan , @Harry Potter , @Ronald Weasley ou encore @Dean Thomas avec qui tu as dors et déjà passé deux semaines intenses, une pina colada dans une main, la discussion bat son plein. On discute du programme de ces deux prochaines semaines, on oublie les examens passés, on oublie Poudlard. L’excitation est à son comble alors que chacun expose le plan parfait de ces vacances en Grèce. Pour toi, elles sont synonymes de découvertes tant en ce qui concerne la faune et la flore que l’histoire, elles sont aussi synonymes de longues randonnées sur les sentiers à la recherche des plus beaux coins de l’île, de lectures point commencées ou encore de farniente sur les plages battues par les vagues de la Méditerranée. Bien entendu, elles n’emprunteraient pas la même saveur sans le visage familier de ceux qui font habituellement ton quotidien et tu te réjouis de pouvoir profiter de leur présence avant d’être séparée pour de longues semaines.
Pas le temps d’approfondir la conversation que la main d’ @Hannah Abbot vient se saisir de la tienne pour te trainer à sa suite. Un éclair d’incompréhension traverse tes prunelles avant qu’un rire ne s’échappe de tes lippes colorées. Tu la reconnais bien là, Hannah. Dans vos manières que vous retrouvez chaque été et abandonnez plus ou moins les uniformes revêtus, les groupes d’amis retrouvés. C’est ce genre de choses qui te manquent chaque année, cette proximité avec des amis que tu côtoies pleinement une fois l’été arrivé, Poudlard derrière vous, Londres devant vous. La robe blanche virevolte sous le mouvement alors que les iris chocolatées aperçoivent au loin le karaoké qui se rapproche dangereusement. « Ne me dis rien, chansons moldues, karaoké et le mauvais temps demain ? » Demandes-tu alors que vous ralentissez enfin le pas, la malice venant enflammer l’espièglerie souvent contenue au profit d’une raison maîtresse de tout. « Challenge accepté ! » C’est à ton tour de la trainer derrière toi alors qu’ensemble, vous arrivez à destination, le bar non loin de là. Quelle allait être la chanson qui viendra détruire les tympans de vos camarades offerts en sacrifice ? « Wannabe ? » Car il suffit de vous regarder pour comprendre que oui, vous auriez pu faire partie de ce groupe qu’est les Spice Girls. Sourire avant de boire une gorgée de ton cocktail. Que les vacances commencent !
Coup de soleil sur le nez, l'Irish s'étalait de la crème devant le miroir de la salle de bain, pas vraiment encore habitué au soleil méditerranéen. Par chance, ce n'était pas très rouge et il ne ressemblait pas encore à un enfoiré de clown. Il avait déjà pris des couleurs et il était boosté par ce voyage scolaire loin d'un Poudlard noyé sous la grisaille écossaise. Il enfila rapidement une tenue en optant pour un jean slim noir, une paire de Vans oldschool et une chemise bleuté aux motifs floraux bien ringardes comme il les aimait. Un peu de gel dans ses cheveux pour dompter la crinière, un coup de parfum et il était prêt pour la soirée. Partager une chambre avec sa meute ne changeait pas vraiment du dortoir en bordel des Gryffondors. C'était déjà le foutoir et le brun se ramassa sur le carrelage en glissant sur une serviette oubliée. Il se releva aussitôt en vérifiant l'absence d'un quelconque témoin avant de pousser un juron. Certaines choses ne changeraient jamais et putain il aimait ça. Considérant qu'il était assez beau gosse pour foutre le nez dehors, il attrapa sa baguette qu'il rangea dans sa ceinture, son portefeuille et il descendit pour rejoindre les festivités. Direction le bar où il commanda le cocktail le plus coloré avec ombrelles et tout le package vacancier. Pas de @Avalon Eagles dans les parages, se demandant bien ce qu'elle pouvait bien faire. Les lippes amusées, détendu, il s'installa sur un tabouret pour non pas siroter tranquillement sa boisson mais la vider comme un alcoolique assoiffé. « Sláinte ! » Trinqua le félin avec le barman avant de voir son homme @Dean Thomas rejoindre l'assemblée festive. Seamus termina sa boisson et en commanda deux autres en payant le serveur et rejoignit en se dandinant jusqu'à son meilleur ami. « Faut s'hydrater avec cette chaleur ! » Regard complice échangé alors que le métis ne se doutait pas une seule seconde à quel point ce mojito était chargé de rhum. Il se demandait bien où pouvait bien se trouver @Ronald Weasley et @Harry Potter tandis qu'il montrait du doigt @Hermione Granger à Dean avec un sourire amusé. Allait-elle vraiment chanter ? Un spectacle à ne pas rater.
En attendant, le celte traîna son idiot de meilleur ami jusqu'à l'activité de limbo où des filles se la jouaient un peu trop reines du bâton à son goût. Morues. Il se dandinait sur place en posant un instant son verre sur une table, se frottant les mains et chaud bouillant pour entrer dans la danse. « Le premier qui tombe devra nager à poil avec des sirènes ! » Seamus se plaça alors devant le bâton en lévitation, secouant ses épaules comme un danseur né en se baissant pour passer en dessous avec classe pour ce premier essai fructueux pour s'empresser ensuite de récupérer son verre pour admirer son grand dadet essayer à son tour.
tes pas foulant le sable fin de la plage encore mouiller par les vagues. tu te trouves au bord de la plage à avancer délicatement. tu étais partie plutôt que tout le monde pour cette fameuse soirée prévue pour dans quelques minutes afin de profiter du calme en te promenant seule. plaisir simple que d’entendre les vagues s’échouer avant de repartir. seule bruit qui arrivait jusqu’à tes tympans et tu respirais profondément le sel marin qui vient chatouiller tes narines. une odeur qui t’apaise subitement. seulement un jour que vous étiez arrivé dans ce lieu paradisiaque, des vacances organisés à la dernière minute. une chose qui faisait ton bonheur. encore jamais tu n’avais eu la chance de visiter la Grèce et tu trouvais ce lieu tout simplement magique. le bruit de la musique qui commence à se faire entendre, tu avais fait demi tour pour rejoindre tout le monde. combien te temps étais-tu partie ? facilement une heure plus ou moins. l’impression d’être sur une île abandonné vient s’effacer ta mémoire lorsque tu entends les quelques brouhaha qui s’élèvent dans les airs. un sourire aux lèvres, tu relèves délicatement la jupe tu avais enfilé au dessus du bas de ton maillot de bain, laissant le haut apparent pour presser le pas. tes yeux émerveillés par la décoration chaleureuse. un paysage qui restera gravé dans ta mémoire alors que tu peux admirer au loin le couché du soleil. tu hoches de la tête à chaque visage que tu reconnais tout en te dirigeant vers le bar. tu étais étonnamment calme ce soir, Victoire. chose rare que l’on pouvait observer chez toi, peu de personne pourrait témoigner de ses rares moments où tu n’avais pas envie de courir dans tous les sens, où tu n’avais pas envie de faire des bêtises à tout va, et de t’amuser jusqu’au petit matin. sans doute la balade qui t’avait détendue, l’idée de regarder le couché du soleil assise sur les cousins bien trop tentante ? qui sait.
l’air est légèrement fraie alors que tes boucles rousses volent derrière toi, tombant en cascades dans ton dos. accoudée au bar, attendant ta boisson tu es surprise par l’arrivé brusque de @Seamus Finnigan qui te fait légèrement sursauté sans un sourire ne transperce tes lèvres. vos boissons servis tu le vois finir le sien comme un alcoolique qui n’attendait que ça. et tu ris délicatement. « tu avais soif dis moi ? » un clin d’oeil en sa direction, tu prends ta boisson entre tes mains avant de t’éloigner. ce soir le calme t’attend, du moins pour l’instant alors que tu te diriges vers le bord de mer. le couché du soleil était magnifique au bord de la Méditerranée et tu t’installes sur les coussins bien trop confortable, tellement que tu hésitais à quitter ses lieux pour rejoindre la foule plus tard. tu sirotes ton cocktail, bercée par le bruit des vagues alors que plus loins tu peux entendre la musique et les rires de chacun. tes yeux fixés sur le paysage idyllique qui se trouve devant toi, tu ne discernes pas les pas qui s’approche de toi.
« Wannabe ? » Ton sourire s'agrandit un peu plus si c'est possible lorsque Hermione te propose une première musique tout à fait dans le thème et surtout fort à ton goût. Tu la reconnait bien là, les années s'étant écoulées jusque là comme aide précieuse, elle commence à te connaître aussi bien que son livre préféré, la bougre lionne. Les premiers accords résonnent dans la brise marine, qui fait virevolter vos robes légères, lorsque ton index s'abat sur la touche « OK » de la télécommande. Encore un détail très moldu qui te manque tellement quand tu es coincée entre les murs de Poudlard ! Les premières phrases s'affichent sur l'écran mais vous n'en avez guère le besoin, cette chanson vous la connaissez par cœur toutes les deux. Et ce n'est pas non plus la première fois que vous êtes amenées à la massacrer ensemble. Ton palpitant s'emballe au rythme de la mélodie et c'est avec une gaieté non feinte que tu entames le couplet suivant en le criant littéralement dans le micro. Puis, quelque peu essoufflée par ta prestation, tu laisses à Hermione le soin de prendre la suite dès qu'il y a un changement de chanteuse qui s'opère dans le clip, ce qui donne lieu à un duo pour le moins effréné ! Presque immédiatement, tu te mets à te trémousser, tantôt en faisant du surplace et tantôt en allant bousculer l'une des personnes accoudées au bar non loin de vous. Présentement, tu n'as cure du jugement des autres, ils peuvent bien s'offusquer comme rigoler, le plus important réside dans cette vague de bien-être à l'état pur qui te traverse toute entière. Tu as chaud, le tissu léger de ta robe d'été à fleur vient épouser les courbes de ton corps sans que tu en ai véritablement conscience tandis que tu t'escrimes avec les paroles de la nouvelle chanson qui se lance. Il s'agit du tube Whatcha Say qui vient raisonner avec force sur la plage, tandis que ta voix grimpe dans les aiguës pour rattraper celle féminine et modifiée qui marque le début du morceau. D'une oreille, tu entend Finnigan s'égosiller pour lancer un défis en espérant que sa voix pourra couvrir vos vocalises et ton regard part dans sa direction un instant, avant te se concentrer à nouveau sur l'écran. Très vite la soif t’asseye si bien que tu es obligée de laisser @Hermione Granger se dépatouiller avec Tik Tok de Kesha qui vient tout juste de commencer. Il te faut à tout prix un verre sinon tu ne donnes pas cher de ta voix à la fin de la soirée. Tu fais signe à ta camarade. « Je reviens ! » Puis tu met la musique sur pose avant de t'éloigner vers l’attroupement de petits acrobates qui s'était formé près du feu. Avec un sourire malicieux, tu hèles @Seamus Finnigan en plein action, « Hey ! Finnagan ! », pour qu'il t'accorde son attention et la minute qui suit tu lui jette le micro dans l'espoir infime de le voir se rétamer. Faites que la barre tombe ! Tu comptes bien le voir s'acquitter de son propre gage. Et au pire des cas, tu pourras toujours feindre vouloir entendre sa belle voix à l'oeuvre. Toujours tout sourire, tu te tournes vers @Dean Thomas pour récupérer le verre qu'il tient entre ses mains et en boire une gorgée. Tu sais que les chances pour que ton ami s'indigne de ton manque de politesse sont quasi-inexistantes. A peine l'alcool a t-il le temps de titiller tes papilles que tu recraches tout le contenu que tu viens d'ingurgiter sur le sable. Beurk. Qui était l'abruti qui avait fait ce mélange ? Il voulait tuer quelqu'un ou quoi ?! Ton regard, lourd de jugement, se tourne vers Dean, mais tu doutes fort que ce soit lui. Quand même pas, si ?
Comme une envie soudaine, une décision prise sur un coup de tête, la belle se lève du lit sur lequel elle s'était allongée quelques minutes plus tôt, se prélassant après une journée plutôt bien remplie entre soleil et bikini. L'annonce d'une soirée s'était propagée dans un bouche à oreille assez chaotique et si la vipère n'avait au premier abord pas eu vraiment l'envie de s'y pointer, amer souvenir de la précédente nuit passée en compagnie d'une caste moins élevée, elle avait fini par changer d'avis. De toute façon, qu'avait-elle de mieux à faire ? Rester dans une chambre certes douillette mais partagée avec d'autres dont Olivia ? Certainement pas ! Aucune obligation, aucun devoir ou autre joyeuseté pouvant l'occuper... La plage était pour l'instant la solution la plus avisée. Et si en plus elle pouvait apprécier la douceur amer d'un cocktail bien dosé, elle s'en verrait comblée. Aussi se décida-t-elle à se préparer, accaparant un petit bout de temps la salle de bain pour se pomponner. Il n'y avait là personne à impressionner, il était cependant hors de question qu'elle se laisse aller. Tous n'étaient pas du même niveau, elle devait le leur rappeler.
C'est pourtant d'un pas léger qu'elle se dirige vers la lande de sable, enlevant ses sandales une fois arrivée et se délectant de la sensation des granulés tièdes presque froids sous ses pieds. Posant ces dernières dans un coin, elle leur jette un sort de dissimulation et se dirige ensuite vers le bar afin d'humidifier un peu son gosier. Avançant quelques Gallions sur le comptoir, la jolie blonde s'ose à tester une nouveauté, ses noisettes se perdant sur les autres convives le temps que sa boisson soit réalisée. Grossière erreur, le regard à peine tourné qu'une jeune femme tente de s'approprier son bien. Outrée, elle la dévisage avec un certain dédain, son nez se fronçant de dégoût alors qu'elle se retrouve avec son verre entamé. En libre service ? Sérieusement ? Plus scotchée qu'énervée, se retrouvant à côtoyer les bas fonds et par extension, les plus démunis prêt à tout pour se voir payer un coup, elle finit par soupirer la verte, relâchant la pression. Ah quoi bon, de toute façon ? D'un geste elle en recommande un second avant de se diriger avec souveraineté vers la précédente brunette, s'apprêtant pour une fois à faire une bonne action. Seulement voilà... Ses iris tombent sur un lionceau attardé qu'elle ne connaît que trop, et les idées germent dans son esprit, ses lippes s'étirant et le narguant. Son pied prit dans un obstacle imaginaire, elle fait mine de trébucher la vipère, le contenu de son verre s'échappant malencontreusement contre le visage de @Nathan Adams, se « rattrapant » à lui pour faire bonne figure. « Oups... Moi qui voulait te donner le reste du contenu... » Moue désolée adressée à @Whilelmina Faucett, elle hausse les épaules comme impuissante avant de reporter son attention sur le bel arrosé. D'un geste qui se veut provocateur, elle lui tapote l'épaule avant de lâcher un « c'est pas grave, ta tenue ne pouvait qu'être améliorée » et elle s'en va, Cecy. Le sourire si grand qu'elle ne peut le camoufler, le pas léger et quelque peu dansant, ne prêtant même pas attention aux atrocités déversés par le micro. Elle avait un verre à récupérer et une soirée à entamer.
Assis sur son lit à boutonner sa chemise noire cintrée, il attendait que la belle Carrow termine de sublimer une apparence qui ne nécessitait pourtant pas une élaboration poussée — joliesse parmi les sirènes de cet archipel hellénique. Le prince quant à lui avait délesté l'austérité de ses costumes pour une tenue plus estivale et décontractée qui se révélait être pour lui le summum du laisser-aller. Il se releva pour attraper sa baguette qu'il coinça dans le dos de sa ceinture tout en rangeant son porte-feuille débordant de monnaies dans la poche arrière de son pantalon. Ce n'était pas de gaieté de cœur qu'il avait proposé à la sang-pure de l'accompagner à ces festivités pour partager quelques verres et jugé l'agglomérat ô combien méprisé. Mais ils ne pouvaient décemment pas passer toutes leurs soirées dans cette chambre à lire et à se protéger des joyeuseries émétisantes. Il voyait cela comme une étude sociale poussée où il devait se mélanger à la plèbe pour tenter de la comprendre. Puis un verre de whisky accompagné d'une cigarette sous les astres semblait le séduire et encore plus en si belle compagnie. Chaussures lassées, il releva son regard glacé sur @Eleanor Carrow en lui offrant la rareté de lippes charmées. « Ravissante. » Elle l'était et le Gallois s'attendait déjà à voir une meute de soupirants quémander les faveurs de la blonde trop précieuse pour eux. Amusé par cette perspective, il lui ouvrit la porte pour la laisser passer et pour rejoindre ensemble cette soirée qui promettait d'être un calvaire partagé pour ces deux rapaces aux serres acérées.
Figé aux côtés de la belle en observant un instant les différentes activités proposées, il plissa son regard cérulé sous le chant d'une fille au micro en train de meugler un titre apparemment moldu qui ne faisait absolument pas vibrer la corne sensible du mélomane. « Qu'une quelconque autorité supérieure puisse avoir pitié de nous. » Il offrit son bras à son amie et l'escorta du côté du bar où il lui tira un tabouret pour ensuite s'installer à son tour. Il laissa la jeune femme commander ce qu'elle voulait alors qu'il optait pour un whisky pur glace. La chaleur était encore bien présente et il n'avait nullement envie d'enflammer sa trachée avec un alcool enflammé, les gallions jetés sur le comptoir sans même adresser un regard au barman en posant ses rétines impitoyable sur la sorcière. « Je suis étonné de ne pas te voir accompagnée de ce sang-mêlé que tu as embrassé. Haywood je crois. Expérience sociale ratée ou tu étais désespérée ? » Il réceptionna son verre en train de léviter pour y tremper ses lèvres, les rétines azurées hantant celle de sa compagne du soir avec obscurité. A quelques mètres, une @Cecily Yaxley sauvage en train de renverser son verre à la gueule d'un fauve familier accompagné d'une jeune femme dont le nom lui échappait. L'action ne vint pourtant pas souiller les traits du prince qui ne comptait pas se mettre entre le feu et la glace d'une guerre que le temps ne pourrait jamais apaiser. Au loin, un limbo endiablé qui lui arracha un soupir blasé — diantre que le monde était laid.
- convictions : be yourself, it's all that matters. + willow fleming is a super hot *friend*.
- clubs et assos : club de duel, ancien batteur pour les lions.
- (options) ou (cursus) choisis : artisanat et commerce, sécurité magique et sport (+chinois)
avatar : gregg sulkin
crédits : (av) mcximoffs ; (cs) lionheart.
mood actuel : un peu anxieux car il s'agit des derniers mois, compte bien profiter de chaque instant avec ses amis et au château, mais aussi pour rechercher les sourires de sa petite-amie.
Par les lueurs oubliées au coin des murs blancs de vieilles bougies toujours allumées, il suit du regard chacune d'elles et contemple les effets lumineux qu'elles déploient par l'artistique visuel s'émmanant des bougeoirs. Le pas lent, la main enfoncée dans la poche, il tient dans l'autre son carnet à dessins qui l'a suivi toute la journée à travers de multiples escapades au sein du domaine. L'imagination travaillée, mise à l'épreuve mais surtout débordante en ces lieux remplis d'idées, d'un fantastique si différent de celui qu'il connaît, il s'épanouit déjà Ruben à travers cette sortie scolaire tout droit tombée du ciel. De quoi lui emplir les pensées de merveilles à ajouter à ses écrits, ajouter ce plus particulier qui pourrait éventuellement faire la différence dans l'esprit de ses lecteurs, dans le sien surtout. Encore peu enclin à l'idée de faire quoi que ce soit de sa bande dessinée, la pensée faisait pourtant son chemin et force était de constater que depuis cette illusion au tournoi le présentant comme étant dans le succès face à son édition, une ambition plus forte et précise venait faire vibrer son corps tout entier rien qu'à l'idée. Le carnet déposé sous son matelas à l’abri de toutes indiscrétions, il prend connaissance de la future soirée débutant dans l'heure et pèse le pour et le contre durant de longues minutes. Allongé, la fatigue l'étreint un long moment avant qu'il ne décide de faire un effort allant contre sa volonté première, celle de se reposer. Il fallait dire que le moral n'était pas au rendez-vous lorsqu'il songeait au fait qu'aucun membre de sa famille n'avait pu le suivre dans ce voyage en Grèce, lui qui avait cru pouvoir se réunir enfin avec chaque membre de son foyer dans une même demeure s'était vite désillusionné en apprenant cette séparation inédite. Un voyage si particulier qu'il n'avait pu refuser, un choix compliqué pour quelqu'un qui s'inquiétait tant pour le foyer dans lequel il avait grandi, plus particulièrement une jeune sœur dont la force vitale lui échappait de jour en jours.
Une main dans ses cheveux déjà légèrement plus blonds par un soleil d'été particulièrement taquin, il remarque un tout nouveau bronzage et s'en étonne. Sa peau désormais caramel se voit revêtue d'une chemise blanche et légère, surplombant un pantalon gris chino. Pieds nus dans le sable tout juste tiède, il oublie volontairement ses chaussures dans sa chambre et arrive à la soirée avec un peu de retard. Sa volonté de se mettre premièrement à l'écart l'amène à contourner la fête en empruntant un chemin plus calme jusqu'à la plage où, plissant les yeux, il remarque la silhouette familière d'une amie jamais très loin de lui. Son visage s'éclaire d'un sourire avenant tandis qu'il décide de faire une halte jusqu'au bar, remarquant une Eleanor déjà en compagnie. Le sang-mêlé ne s'arrête pas à sa hauteur, se contente seulement d'observer la façon dont sa robe glisse sur ses jambes nues une fois assise au bar et détourne le regard lorsque ses pensées se font légèrement plus chaudes. Deux cocktails fruités entre ses mains et quelques mornilles gaspillées, Ruben retrouve le chemin jusqu'à son amie et vient se tenir à ses côtés après avoir bravé plusieurs mètres d'un sable aussi fin que doux. La lumière de la fête leur parvient comme dans un écho doux et agréable, ils restent dans une pénombre mesurée, plus proches de la méditerranée que des activités et joyeusetés. « tu as passé une bonne journée ? » son cocktail lui est tendu alors qu'il partage -avec celle qui fut son amie depuis ses premiers instants à Poudlard- une œillade complice, presque habituelle. Ruben sentait bien que quelque chose lui pesait, retrouvant un éclat particulier hantant les prunelles de son ancienne préfère en chef. « pas mieux que cette soirée pour se changer les idées.. » y croyait-il vraiment ? Peut-être en avait-il vraiment envie, et besoin, au fond. « qu'en penses-tu ? » et elle est là, la lueur maline qui vient éclairer son regard, s'installer pour mieux tenter Diane, lui offrir un engouement qui lui manquerait, cette étincelle permettant de mettre le feu aux poudres d'une envie sourde, pas encore assumée. Ses lèvres trempant dans sa boisson, il observe lui aussi le large désormais, une main dans la poche, peu certain de ce que cette soirée sera.
S’il y a bien une résultante du temps passé dans la chambrée masculine plutôt que féminine qu’Eleanor salue volontiers, c’est celle où elle n’a pas à disputer une quelconque place d’honneur pour la salle de bain bien trop prisée à l’autre bout du couloir. Une facilité d’arpenter la pièce, de s’y attarder pendant que derrière la porte close, Stelian, seul restant, s’accommode au temps nécessaire pris pour son rituel — pas grand chose, ceci dit, les couleurs ayant chassé le teint cadavérique d’une Angleterre qui ne lui manque pas le moins du monde, il n’y a que les boucles pour s’amuser à la rébellion, l’obligeant à nouer le tout en un chignon faussement distingué. Et quand elle se décide à sortir, le compliment qui ricoche contre les murs de l’enceinte lui arrache sans la moindre difficulté un sourire ravi — l’aval de Stelian, c’est l’assurance d’un sans-faute au royaume de l’impitoyable. En un geste automatique, rôdé par les années passées à le fréquenter, elle passe une main sur le dessus de son torse pour lisser sa chemise avec un petit « parfait », exactement comme elle l’aurait fait avec un de ses frères — si réelle relation fraternelle il y avait eue entre eux — et finit par tourner les talons à sa suite pour quitter la chambre. Et c’est à peine s’ils ont posé les pieds sur la plage que les échos d’accords faussés par d’horribles voix haut perchées lui font plisser les yeux à la recherche de la source d’un tel raffut — des chansons moldues, pour sûr, interprétées par la sang-de-bourbe et la godiche de poufsouffle qu’elle n’a plus vue désespérément pendue au bras de Ruben depuis un petit temps. « Il est encore temps de faire demi-tour », qu’elle se surprend à murmurer en resserrant l’étreinte qu’elle exerce sur le bras de Stelian, la supplication mise en sourdine par la fierté exacerbée prônant sur l’irrémédiable envie de revenir sur ses pas. Ça l’empêche pas de traîner le pas, cependant, un peu comme l’enfant récalcitrant qu’on obligerait à se plier aux ordres d’une activité indésirable. C’est avec mauvaise grâce (comme pour tout ce qu’elle fait depuis qu’elle est arrivée sur l’île dès lors qu’il est question d’avoir à supporter les gueux s’appliquant plus au limbo qu’aux examens de fin d’année) qu’elle prend place sur le tabouret. Il n’y a que la vue du cocktail commandé qui parvient finalement à illuminer les traits de son visage — et peut-être la vision de Ruben, qu’elle observe attentivement du coin de l’oeil, surprenant le regard éloquent qu’il pose sur elle et qui éveille à nouveau ses sens. Et de l’autre côté, elle sent forcément les pupilles accusatrices de Stelian qu’elle préfère nier — comme si le faire pouvait permettre d’éviter la moindre confrontation, vraiment ? « Il va sans dire que j’attends une certaine discrétion de ta part lorsque nous nous retrouverons en… Petit comité. » Elle pense aux soirées mondaines à n’en plus finir qui mèneront la fin de leur été à la baguette, au cours desquelles son père posera son lot de questions habituel, pensant être discret quand tous savent qu’il rassemble les indices en vue d’un potentiel procès pour son unique fille. Du père et de la fille, c’est à se demander qui est l’ignorant, finalement. Après une minute de silence, elle ose un regard vers Stelian. « Je ne vois pas ça comme une erreur. » Et l’affirmation ne laisse pas place à l’hésitation, c’est une grande première. D’un geste du menton, elle désigne Cecy, les yeux vrillés en direction de son petit manège de grande maladroite. « Ça, vois-tu, c’est une erreur. On va se coltiner leur guerre jusqu’à la fin du séjour. » Et le sourire moqueur, presque méprisant au bord des lèvres, elle goûte à nouveau au cocktail, saluant la prouesse de Cecy, grande reine des garces.
Tu avais souvent l’occasion de voyager Enzo, ta famille avait des revenus modestes pour le nombre d’enfants que vous étiez mais tes parents mettaient un point d’honneur à partir deux semaines, choisissant la destination de vos vacances parmi vos pays natales. Jamais, cependant tu n’avais eu l’occasion de partir en Grèce. Ainsi quand la lettre de l’école était arrivée pour vous annoncer la mise en place de ce voyage extra-scolaire, tu avais sauté sur l’occasion de visiter ce pays que tu ne connaissais pas. Vos vacances initiales déplacées à ton retour, tu n’avais plus eu qu’à préparer ta valise en attendant le départ. Tu étais impatient, curieux de nature avec le gout de l’aventure, tu rêvais de découvrir ce pays, dont l’histoire n’étaient inconnue de personne, avec ses magnifiques paysages, sans compter que pour la première fois, tu allais pouvoir côtoyer Evelyn en dehors des quatre murs de Poudlard et du périmètre de Pré-au-Lard. Pour une fois, pas besoin de lettres et de photos pour vous sentir proche.
Bien décidé à profiter de tes vacances, l’âme d’un fêtard, tu avais décidé de rejoindre la fête au bord de la plage. Il était impensable que tu ne profites pas pleinement de ton temps libre. Tu espérais croiser ta belle, mais aussi apercevoir tes amis. Tu marchais d’un pas lent, vêtu d’un bermuda et d’une chemise que tu gardais ouverte, tu avais troqué tes lunettes de soleil pour un chapeau décontracté, tu marchais d’un pas détendu le long de la plage, apercevant au loin le coin du feu. C’est à ce moment que tu l’avais aperçu. Evelyn, si belle. Sa tenue ne t’offusquait pas, tu n’aimerais pas là voir vêtue ainsi pour sortir avec ses amies, mais jamais tu ne l’empêcherais. Evelyn tu l’aimais pour qui elle était, pas pour la changer. Et tu aimais voir à quel point elle était belle quand elle devait te voir. Un large sourire étirait tes lèvres lorsque tu t’approchais d’elle. Enlaçant tes doigts dans les siens lorsqu’elle se saisissait de ta main pour t’embrasser doucement, comme un baiser volé. Tu la suivais, intrigué. « Que pasa ? Pourquoi tu nous éloigne de la fête ? » Curieux mais pas offusqué, tu te doutais déjà un peu de la réponse. Il y avait sans doute un peu de Nathan et beaucoup du regard des autres. Evelyn était pudique, n’aimant pas s’exposer. « On a le temps pour penser à ça Cariña ! » Lentement, tu posais tes doigts sur sa peau laiteuse, glissant de ses pommettes à son menton dont tu te saisissais. « Embrasses-moi encore ma belle » Tu l’embrassais, plus lentement cette fois-ci passionnément, posant ta main dans le bas de son dos l’approchant de toi un peu plus. « Laisses-moi maintenant te proposer à boire, que veux-tu ? » Evelyn était une fleur délicate, à ses côtés, ton éducation espagnole te poussait à te comporter en gentlemen. Jamais tu ne voulais que l’une de ses pétales ne tombe. « Allons-y. »
Elles viennent à peine de commencer et pourtant t’es déjà sûr que ce sera les meilleures vacances de ta vie. Pas uniquement parce que c’est la première fois pour toi que tu quittes l’Angleterre – d’habitude les vacances elles se passent dans ton jardin à faire du skateboard et te rafraîchir avec l’arrosoir – mais parce que tous tes plus proches amis sont là, avec toi. Quand il a fallu choisir les chambres tu t’es pas imposé à ton aiglon, même si une part de toi aurait voulu que vous partagiez ça ; ça aurait sans doute pas été des vacances pour lui de devoir te supporter vingt-quatre heures sur vingt-quatre alors tu t’es tapé l’incruste ailleurs, amenant avec toi ton enthousiasme. Quand t’as découvert la vue du complexe, la plage, une vraie de vraie, et l’eau azure t’as eu les larmes aux yeux Nathan. T’as grandi entouré d’amour et jamais manqué de rien, tes parents se débrouillant toujours pour répondre à tes désirs mais des vacances ? C’est comme réaliser un rêve de petit garçon. Alors t’es resté planté là comme un con à admirer pendant plus d’une trentaine de minutes, enregistrant dans ta mémoire cette horizon que tu te promets de jamais oublier. Et t’as toujours autant de mal à réaliser lorsque t’arrive à la petite fête, te laissant d’abord bercer par le bruit des vagues auquel s’est imposé, bientôt, celui de la musique. « Arriba arribaaa ! » Tant pis si c’est pas le bon pays, même pas le bon continent en fin de compte. T’as déjà du mal à parler de l’anglais correct alors du grec ? Tu te dégotes un verre en roulant des épaules au rythme de la musique, adressant aux premiers visages familiers ( @Hannah Abbot@Hermione Granger ) un sourire alors qu’elles s’avancent vers le karaoke. « J’espère qu’tu chantes mieux qu’tu joues au quidditch Abbot ! » Tu te mets à rire bêtement – Nathan passion casse-ovaires, le retour. Tellement concentré sur les filles qui vont se mettre à chanter les Spice Girls que tu vois pas Mina arriver dans ton dos ; léger sursaut de surprise lorsque des doigts viennent pincer ta fesse, ce qui t’empêche pas de rire aussitôt en te retournant pour voir le coupable. « Oh hi ! Même pas encore torchée et tu m’pinces déjà les fesses, que d’mande le peuple ?? » Tu jettes un regard pas discret le moins du monde à sa tenue et te contente de sourire en guise d’approbation silencieuse – elle est mignonne Mina. @Evelyn Butler intervient, presque trop brièvement à son goût, faisant froncer les sourcils au lion qui la regarde s’éloigner dans les bras d’un blaireau un peu trop démonstratif à son goût. « EH @ENZO GUTTIERREZ ! » Tu le hèles avec dangerosité, le regard devenu suspicieux. « Si tu tiens à tes mains, garde les dans tes poches. » La mâchoire se resserre et avant que t’aies le temps d’ajouter quoi que ce soit, voilà qu’un liquide vient se déverser en plein sur ta poire. Mais c’est pas le pire, non, le pire c’est ce parfum un peu trop reconnaissable et répugnant qui vient t’inonder les narines. Malgré le faciès de dégoût qui te démange le visage tu te contente de sourire, décidant d’user de la situation à ton avantage pour emmerder cette morue de @Cecily Yaxley . « Tu lis dans mes pensées, justement j’crevais de chaud et j’me demandais comment me rafraîchir ! » De deux boutons que tu défais tu viens t’essuyer le visage avec le tissu de ta chemise avant de passer une main dans tes cheveux humides pour les ramener en arrière. « Pas mal tes boucles d’oreilles. » Tu commences en y glissant deux de tes doigts pour les effleurer avant qu’elle ne se recule pour vous tourner le dos et s’en aller. D’une main accolée à ta bouche tu dis plus fortement afin qu’elle puisse t’entendre malgré tout – et bon nombre des autres élèves au passage - « J’ai vu les mêmes dans une friperie au début des vacances. » Tu reportes sans tarder ton attention sur Mina ; rien de cette scène grotesque n’a réussi entacher ta bonne humeur au contraire, t’as encore plus envie de rire qu’avant. « Moi qui pensais qu’la magie d’la Grèce pouvait changer les grognasses. » Tu commentes seulement avant de rire. « J’comptais t’inviter à danser plus tard mais comme j’pue et j’colle j’comprendrais ton refus. » Même si t’espère que ça arrivera pas. Après tout, qu’est-ce que vous pouvez bien en avoir à foutre ? T’aperçois @Stelian Selwyn à quelques pas, bien entouré de donzelles et tu peux t’empêcher de lui adresser un clin d’oeil appuyé. Y’a pas a dire - ton pépère c’est le plus divin de tous ici.
gamine éperdue, personne n'douterait de ton âme enfantine. c'est pas l'fait de devenir majeure qui va changer qui t'es : marrant, d'ailleurs, d'voir sur tes traits cette joie peu habituelle. t'as trop souvent l'visage fermé, mina, t'arrives pas à t'en empêcher, mais ces derniers mois t'as trop régulièrement été prise de sourires et de rires, de ceux à t'en décrocher la mâchoire, et d'ailleurs elle t'fait un peu mal cette dernière, définitivement t'es pas habituée à sourire autant, à laisser transparaître la joie sur ton visage à ce point. à l'origine plutôt mal en point, mais il y a ces êtres dans ta vie qui te permettent d'oublier, ne serait-ce qu'un minimum, cette tristesse pesante (que certains pourraient qualifier de poétique). nathan en fait partie. seamus, aussi. theodore, victoire, ethel. et ils ont rempli ta vie de moment de bonheur ces derniers mois, ils n'ont pas quittés tes pensées un seul instant, permettant à toi, maudite mina, cette douce coupure. ça fait du bien, et t'en profites, jolie blairelle, la preuve aujourd'hui ; après t'être attirée les foudres de la yaxley, t'as fui, jusqu'à te retrouver aux côtés du gryffondor. éclat de rire qui franchit à nouveau la barrière de tes lèvres quand tu l'entends s'exclamer, tu te calmes suffisamment rapidement pour ne pas réprimer tes pensées : pas besoin d'être bourrée pour toucher ton postérieur, adams ! je sais que tu rêvais que j'le fasse depuis toujours. air de dramaqueen sur le visage, c'est finalement un sourire malicieux que tu arbores, alors qu'le garçon se tourne pour interpeller enzo, ami depuis tes premiers jours à poudlard. l'écoutes pas, @enzo guttierrez ! il sait plus ce qu'il dit. et t'empêches nathan de réagir à nouveau ; enfin, au final, ton geste est vain. cette fois, c'est @cecily yaxley qui débarque, balançant son verre (est-ce celui dans lequel tu as bu précédemment ?) à la figure de ton ami. ce geste provoque de ta part l'écarquillement de tes prunelles, et t'as même pas le temps de reprendre ton esprit que nathan a déjà réagit avec une remarque pleine d'humour. bien vite elle est repartie, et c'est seulement à ce moment-là que tu reprends tes esprits, te tournant à nouveau vers lui. j'ai rêvé ou elle a réellement parlé de m'offrir son verre ? cecily yaxley ? attends, toute cette scène était réelle ? mais oui, cette scène était réelle, et tu le vois bien à la chemise désormais trempée du garçon, effluves d'alcool qui s'échappent dans ta direction (merde qu'est-ce qu'il sent bon!) tu n'vas pas laisser la serpentarde traîner dans ton esprit trop longtemps, et nathan ne te l'permettrait pas quoiqu'il en soit : rapidement il reprend la parole, te parle d'une danse, et si cette idée paraît tentante (il s'agit de nathan, il n'y a probablement rien que tu ne ferais pas en sa présence), malgré tout tu n'peux empêcher une partie de ton insécurité de refaire surface. honnêtement, l'fait que tu pues ou que tu colles n'serait pas une raison suffisante à expliquer mon refus... par contre j'avoue n'pas être particulièrement à l'aise à l'idée d'danser, et certainement pas d'vant les personnes d'l'école. te donner en spectacle, ta hantise absolu. si tu paraît parfois comme une fille qui se fiche de l'avis des autres, c'est en réalité tout l'contraire : tu n'es pas insensible aux regards qu'on peut poser sur toi. aux pensées qu'on peut avoir à ton égard. te considère majoritairement comme étant déjà ridicule et minable, mina ; et n'veut pas prendre le risque que la chose s'amplifie. mais il y a beaucoup d'autres choses qu'on peut faire ceci dit ! si t'as pas d'idées très précises (pas particulièrement envie de faire un limbo, te tatouer, même de manière éphémère, te fait flipper, et l'reste des activités consistent majoritairement à s'asseoir quelque part et n'plus bouger), tu sais qu'vous finirez par trouver. vous trouvez toujours.
" Écrire liberté sur le bord d'une plage, c'est déjà avoir la liberté de l'écrire. Même si la mer efface ce mot : la liberté demeure. - Jean-Michel Wyl"
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Il ne t’avait pas fallu plus de quelques secondes de réflexion avant de prendre ta décision à la lecture de l’invitation. Tu t’étais jetée sur @Victoire A. Beale pour l’entraîner à l’étage préparer vos bagages. Tu n’aurais pu être plus heureuse à ce moment précis. L’année scolaire était terminée, tu étais reboostée par ces quelques jours passés en famille et surexcitée à l’idée de profiter de ces vacances. Tu avais lu la lettre en diagonale, t’allais vite déchanter quand t’allais découvrir l’aspect pédagogique du voyage. Pour toi, c’était les vacances. Plus de cours, plus d’examens, plus de retenues. Il n’y avait que la montagne d’opportunités que cette île paradisiaque avait à t’offrir. Mais pas maintenant, l’heure était à la fête. Tu avais eu vent de cette soirée dans l’après-midi et te réjouissais à l’idée de siroter des cocktails dans l’ambiance chaleureuse d’un feu de camps sur la plage. La fêtarde invétérée que tu étais avais évidemment répondu présente. Tu étais si excitée que tu arrivais étonnamment à l’heure du rendez-vous. Ton sourire était éblouissant à la vue de ce paysage idyllique. Tu t’arrêtais un instant pour observer le coucher de soleil se refléter sur les flots, retirant tes chaussures pour plonger tes pieds dans le voile de sable fin. Tu voulais profiter pleinement de ce moment, de ce spectacle offert par mère nature. Tu fermais doucement les yeux pour ressentir avec plus d’intensité la chaleur des derniers rayons du soleil sur ta peau, la douce brise du large qui caressait tes cheveux de geai et le bruit des vagues qui venaient s’écraser sur le sable, humant l’air iodée à travers une inspiration profonde. Tu rouvrais les yeux pour profiter à nouveau de la vue de ce tableau idyllique, pour savourer cet instant magique au doux parfum de paradis. En balayant l’horizon, tu distinguais une silhouette familière assise sur des coussins non loin de là. Des cheveux de feu qui volaient au grès du vent, @Victoire A. Beale . Ton sourire s’élargissait alors que tu t’approchais doucement de ta jumelle. Tu t’arrêtais juste derrière elle pour poser délicatement tes mains sur ses yeux. Nostalgie de vos jeux d’enfants. Tu lui agrippais violemment les épaules pour passer devant elle. « BOUH ! » Tu adressais un sourire radieux à Victoire en t’installant à ses côtés sur les coussins. « Ça va toi ? » Elle en avait l’air en tout cas. Tu observais un instant ta sœur, le soleil lui avait donné quelques couleurs et le reflet de la mer faisait pétiller ses yeux verts. « Tu fais bande à part ? » Tu indiquais le feu de camps qui brillait au loin d’un signe de tête avant de plonger ton regard dans celui de ta jumelle. T’étais heureuse de partager ce moment magique avec elle. Tes cheveux de geai se mêlaient aux roux de ta sœur alors que tu te lovais un peu plus près d’elle. C’était le premier été que vous partagiez ensemble depuis bien longtemps. C’est fou, aujourd’hui, t’avais du mal à vous imaginer séparées. T’avais envie de rattraper le temps perdu. Mais était-ce réellement une perte ? Après tout, force était de constater que cette séparation n’avait fait que vous rapprocher davantage, plus que jamais. Instinctivement, sans réfléchir, tu lui tendais la main et celle-ci venait s’entrechoquer à la sienne qu’elle tendait vers toi. Vos doigts s’entremêlaient naturellement, en symbiose. Tu te tournais vers elle pour observer encore son visage, pour t’imprégner de l’instant, tu tenais à garder un souvenir indélébile de ce moment fraternel. Après quelques instants silencieux passés à ses côtés, tu te levais pour aller chercher un rafraîchissement. « Je vais tenter de me procurer un cocktail alcoolisé, t’en veux un ? »
Oui, les jumelles Beale étaient les cadettes de leur année, leur mère ayant eu la bonne idée d’accoucher en Août. Encore un mois avant la majorité, un mois condamnées à la sobriété. Tu ne l’entendais pas de cette oreille Aly. Tu t’éloignais de Victoire, d’un pas décidé. T’étais sure de toi, certaine que t’allais parvenir à gruger. Après tout, t’étais majeur dans moins d’un mois, qu’est-ce que ça pouvait bien changer ? T’avançais d’une démarche affirmée vers le bar, découvrant avec émerveillement les activités proposés. Une musique traditionnelle vous accueillait. Tu arquais un sourcil, espérant que le répertoire musical se moderniserait par la suite. Non pas que tu n’appréciais pas le folklore local, mais tu avais du mal à t’imaginer t’éclater sur ce rythme. Tu t’arrêtais un instant pour observer le tableau. Du limbo auquel s’essayait Seamus, un stand de tatouage éphémère et un karaoké ou Hermione et Hannah s’égosillaient déjà. Tu adressais un signe de tête à @Whilelmina Faucett et @Nathan Adams avant de remettre ta poitrine en place et de baisser un peu ton décolleté. Tu ébouriffais un brin tes cheveux, pour te donner un aspect plus sauvage, avant d’arborer ta démarche la plus enjouée pour aller t’accouder au bar. Tu offrais un sourire taquin au barman, le toisant d’un regard coquin. « Salut toi. » avais-tu glissé d’une voix suave. « Je me présente, Aly. Et toi c’est quoi ton joli petit nom ? » Tu t’approchais doucement de lui tout en déposant tout naturellement ta poitrine sur le bar. T’avais sortie l’artillerie lourde, jouais la parfaite aguicheuse. Ce séjour ne serait que meilleur assorti d’une bonne dose de liqueur et t’étais prête à donner de ta personne pour l’obtenir. Le barman s’approcha à son tour tout en déposant le verre qu’il nettoyait, pour te tendre la main. « Angelos, enchantée. » Dit-il avec un accent chantant. Il était beau comme un dieu, à tomber, mais tu n’en oubliais pas pour autant ton objectif. « Angelos. » Répétais-tu doucement. « Ravie de te rencontrer. » Tu laissas s’installer un moment de silence, pour permettre à l’atmosphère de se charger doucement, plongeant tes yeux de biche dans les siens. Au moment que tu sentais opportun, tu te saisis de la carte pour t’éventer, en ne lâchant pas ton joli barman du regard. « Il fait si chaud ici… Peut-être pourrais-tu m’aider…» Elle se penchait à nouveau vers lui pour lui glisser à l’oreille. « à me rafraîchir. » Tu désignais d’un signe de tête les mojitos. « J’ai bien envie de m’amuser ce soir… »
[suite au dé] Le charme semblait avoir opéré puisqu’il te baisa la main avant de t’entraîner derrière le bar. Ton sourire s’intensifiait, tu relevais le menton, t’étais fière de ton coup Aly. Tu avais réussi et ce bien au-delà de tes espérances, voilà que tu étais à présent promue au rang de VIP. « Merci. » avais-tu glissé d'un air satisfait en jetant un œil aux ingrédients. Tu lui désignas le rhum du regard et ton bel Angelos s’empressa d’assouvir ton envie. Tu poussais délicatement son bras pour l’inviter à te servir une double dose en lui adressant un clin d’œil complice. Tu comptais profiter pleinement de ce privilège. Scrutant les étagères à la recherche d’arômes pour agrémenter ton cocktail, ton choix s’arrêta sur des jus de fruits frais et une gousse de vanille. Tu versais les différents ingrédients dans le shaker avant de le secouer avec énergie. Alors que tu étais prête à te verser enfin ton dû, tu sursautas légèrement en sentant le barman se glisser derrière toi et t’agripper le bras. « No no no… Il faut que tu le tiennes plus fermement, comme ça. » Il se collait à toi, tu sentais son souffle dans ton cou et bizarrement, c’était beaucoup moins agréable que ce que t’avais imaginé. T’étais presque mal à l’aise et ça n’allait pas s’arranger. Il te saisissait les mains pour t’entraîner à secouer le shaker plus fort en se rapprochant encore davantage. Et merde. T’espérais de tout ton cœur que c’était un tir bouchon que tu sentais dans sa poche. Dans un autre contexte, tu l'aurais certainement baffé, mais tu devais l'accepter, t'étais prise à ton propre jeu. Maintenant il fallait t’en débarrasser, mais pas de manière brutale, de façon à continuer de profiter de ce genre d’avantages. Tu te glissais sous ses bras, en lui adressant un sourire radieux avant de repasser de l’autre côté du bar pour t’installer sur un tabouret. « Comment dit-on santé en grec ? » « iss ygian » Une lueur se rallumait dans tes yeux. Son accent le rendait quand même diablement sexy, dommage qu’il eut été si aisé à séduire. Tu levais ton verre dans sa direction. « iss ygian ».
dés:
1 - malus : le barman refuse et se fiche d’Aly en lui expliquant qu'il ne mange pas de ce pain là. Il promet qu’il gardera désormais un œil sur elle et transmettra le message à ses collègues.
<5 : cela ne fonctionne pas, Alyenor devra se contenter du soft.
5 – intermédiaire : il dit ne pas comprendre la demande, prétextant la barrière de la langue.
>5 : le charme opère et le barman sert discrètement de l’alcool dans le verre d’Alyenor et lui adresse un clin d’œil.
9 – bonus : cela fonctionne bien mieux que prévu, un peu trop même. Voilà qu’il se met à la draguer à son tour et l’invite à réaliser son propre cocktail derrière le bar. Il commence même à devenir un peu trop tactile.
(c) oxymort
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Sans doute n'aurait-elle pas du tenter le diable en ce début de séjour. Sans doute aurait-elle du s'en tenir au plan initial. Mais elle n'y pensait pas présentement, admirant le résultat de sa farce, se délectant de son visage trempé et probablement collant et poisseux. Il avait beau sourire, elle savait qu'elle l'avait emmerdé, et c'était à dire vrai tout ce qui comptait. Bizarrement, alors qu'elle l'avait sous le nez, elle se disait que la soirée n'aurait pas pu mieux commencer. Peut être parce qu'elle admirait le tableau qu'elle avait elle-même créé. Qu'importait. D'un haussement d'épaules, elle fait mine de n'y être pour rien, papillonnant des cils et souriant de plus belle. « Heureuse d'avoir pu t'être utile dans ce cas, n'hésite pas à m'en redemander. » Le respect s'était barré, comme toujours entre eux deux et tandis que le sourire carnassier pointait, reine ayant dégommé l'échiquier, elle s'en alla s'en crier gare, se fichant bien de ce qu'il pouvait penser de ses bijoux ou du reste d'ailleurs. De dos, elle lui fit un signe de sa main encore libre en guise d'au revoir, impératrice jaugeant son peuple de haut sans même chercher à lui répondre. Qu'importe ce qu'il avait pu voir ou non, elle se doutait bien que de toute façon, il n'avait pas l’œil pour ces choses là. On ne pouvait se fier au goût de pareil roturier.
D'un pas décidé, elle retourna vers le bar où elle réceptionna son nouveau cocktail, vide de tout virus et contaminations en tout genre. Un sourire s'étala sur ses lippes et ses prunelles pétillèrent en direction de @Stelian Selwyn et @Eleanor Carrow posés juste à côté d'elle. « Vous ici ? Quelqu'un vous a mis dehors ou vous avez subi une bombabouse ? » C'était tellement peu probable de les voir à ce genre de fête rustique, Stelian n'ayant d'ailleurs lui non plus pas supporté la dernière... C'était à se poser des questions. Trempant ses lèvres dans son verre, elle s'étouffa à moitié face à une fausse note hurlée et haussa un sourcil dédaigneux en direction du tapage nocturne. « Personne n'a le pouvoir de fermer cette machine délivrant de pareils supplices auditifs ? » Ne voyaient-elles donc pas qu'elles se ridiculisaient plus qu'autre chose ? A quoi bon écorcher leurs oreilles ? Elle se doutait que les deux jeunes femmes ne devaient pas avoir énormément d'atouts dans leur jeu mais tout de même. Montrer avec tant de désinvolture d'aussi gros défauts n'était pas quelque chose que l'on pouvait féliciter. Soupirant de lassitude, comprenant bien qu'elle devrait se farcir le fond sonore, ses iris accrochent une demoiselle qui draguait lourdement et outrageusement le barman avant de se retrouver de l'autre côté. Son sourire se crispa et un rire sans joie s’échappa d'entre ses lippes tandis qu'elle le voyait se coller, détournant ses noisettes, dégoûtée. « Je crois qu'on touche le fond, à la plèbe se mêle les catins. »
Agacé dès le début de la soirée, Oscar tient à ce que le reste de la fête se déroule sans accroc. Ses quelques minutes de retard habituelles se sont transformées en une absence éhontée. La fête, se dérouler sans lui ? Le dandy ne peut l’accepter. Le temps passé à aider @Nathan Adams à se préparer lui a fait perdre de précieuses heures à se concentrer sur lui-même et sa tenue. Adams a beau être son ami, il est incorrigible, incapable de voir la différence entre une chemise et un short. A se demander si ses parents lui ont vraiment apprit à s’habiller quand il était enfant. Ses précieuses minutes passées à convaincre Nathan d’enfiler une belle chemise sont des instants qu’Oscar ne pourra jamais récupérer. Mais l’autre lion est un cas de force majeur, pas question de le laisser se ridiculiser une fois de plus. Avec cette prise de tête, le dandy se retrouve à ne pas encore s’être changé alors que la fête bat déjà son plein. Y aller sans avoir prit le temps de passer de longues minutes à peaufiner son apparence n’est pas une possibilité. Les fêtards devront encore se languirent de son absence pendant un moment. Il fait de son mieux pour se préparer rapidement, mais il n’y arrive pas. Se précipiter lors de ses préparatifs n’avait jamais été son fort. Il change quatre fois de chemise avant de se décider. Parfum, cheveux coiffés et attachés, ourlets de sa chemise refais une multitude de fois pour atteindre la perfection. Au bout d’un long moment, Oscar est fin prêt pour se lancer dans la fête. S’ajoute à son humeur déjà exécrable l’absence de ses amis, incapables de trouver qui que ce soit sur le chemin vers la plage – probablement déjà tous à s’amuser.
Soupir exaspéré en arrivant sur place, chacun semble déjà occupé. Il aperçoit du coin de l’œil Nathan essuyer son visage trempé avec sa chemise soigneusement choisie, repassée et boutonnée. Encore des efforts vains a tenter de soigner l’apparence de son confrère. Le moral dans les chaussettes, il ne voit qu’une solution pour remonter la pente : le bar. Ses traits matures devraient facilement lui permettre de berner le barman. Il passe à côté de son ami aux manières discutables – apparemment occupée avec une jolie fille – et lui donne une tape violente à l’arrière de la tête en guise de punition. Une fois au bar, il remarque un des ses aînées occupées avec le barman. Il lève les yeux au ciel, mais n’aurait-il pas tenté la même chose si une belle Grecque avait été derrière le comptoir ? Il n’hésite pourtant pas à s’approcher le regard désinvolte et de les interrompre.
Il la connais de vue, la sais fêtarde et pleine de vie. Elle n’allait tout de même pas refuser de le servir. Il lui offre son premier sourire de la soirée, faux et forcé, en espérant que sa mauvaise humeur passe inaperçue.
Quelle chaleur ! Depuis qu’on était arrivée j’avais du mal à supporter ça… En plus avec autant de soleil je risquais de ne plus avoir mon jolie teint de porcelaine, ce serait une HORREUR.
Ainsi, je sortais toujours avec au moins un chapeau, pleins de crème solaire qui en plus hydratait ainsi ma peau, toujours hydraté en toute circonstance. Et même pour la soirée de ce soir j’allais mettre un chapeau.
J’étais devant ma valise, ma manucure rouge avait enfin séché, celle de mes pieds aussi, les vêtements étaient étalés à terre, à tourné en rond sans savoir quoi mettre pour cette fameuse soirée. Je ne sais pas trop ce que ça va être, mais une soirée sur la plage ça ne peut qu’être bien… Même sans Jakob. J’ai besoin de me changer les idées, @Oscar Howell y sera, @Lilith Slughorn aussi, peut-être mon cousin @Neptune Carter, qui sait ? Au moins je devrais pouvoir m’amuser. Mais qu’allais-je mettre… Il fait chaud, donc une robe, j’ai la robe parfaite ! Un haut à fleur, décolleté en V accompagné d’une jupe doublée, blanche, très jolie robe, cela accompagnée de sandales blanche pailleté doré. Marché pieds-nus sur le sable ? Et puis quoi encore, ce n’est pas pour moi. Le sable est trop brûlant pour mes petits pieds fragile. On accompagne ça d’un jolie collier doré en forme de coeur. Je dois parfaire mon maquillage aussi, un rouge à lèvre rouge, du mascara et de l’eye-liner ça fera l’affaire. Bien évidemment le teint était fait. Je prenais aussi mon éventail pour ne pas faire de malaise, je passe mes cheveux derrière mes oreilles mais les laisse lâché, un petit bracelet doré fin sur mon poignet, et le tour était joué.
La princesse allait finir par arriver à cette soirée sur la plage, toute bien vêtue, parfumée à la vanille. Bien évidemment j’arrivais un peu en retard, ça avait déjà commencé, mais une princesse sait se faire attendre, n’est-ce pas ?
J’arrivais, en regardant autour de moi qui était déjà présent. Je connaissais tout le monde, plus ou moins, certains de vues, certains un peu plus. Le karaoké était déjà occupé par deux filles, c’était assez marrant de les entendre. D’autres étaient à passer sous un bâton, du limbo je crois que c’est ça le nom, je ne connais pas trop tout ça… J’apercevais la jolie @Victoire A. Beale, assise sur des coussins, ça à l’air sympa par là, je lui fis un signe de la main pour lui dire bonjour avant de continuer mon chemin, j'irais la voir plus tard peut-être. Puis je regardais par le bar où une fille parlait au barman, puis surtout là où était celui que je connaissais le mieux : Oscar. Je m’approchais donc du bar, un grand sourire aux lèvres arrivant aux côtés de mon acolyte de la beauté. « Je vois que le roi de la fête est présent ! », disais-je avant de commander un cocktail sans alcool, où se trouvait… Des bonbons. C’est génial, des bonbons avec une boisson, quelle invention magnifique, on devrait penser à faire ça à Poudlard.
Une fois mon cocktail prêt je décidais de m’éloigner du bar pour regarder un peu plus les alentours. Il y avait un tatoueur éphémère, ça c’est pas pour moi, les seules modifications que je fais sur mon corps c’est avec du maquillage. Je repérais aussi une boutique pleines de couleurs, ça avait l’air sympa, j’irai peut-être y faire un tour. Pour le moment, armé de mon cocktail d’une main, mon éventail dans l’autre, je partais sur un transat, profitant de ce coucher de soleil, du vent dans mes cheveux, là il faisait chaud mais c’était plus agréable qu’en pleine après-midi. Ce n’était pas étouffant.
Aller à une fête ? Pourquoi pas. J’avais du mal avec l’idée de rester dans le sable entouré de monde, mais… @Harley Wilson avait su me convaincre. Enfin me convaincre était un bien grand mot, je n’avais pas vraiment eu le choix,je devais y aller avec elle, c’était une obligation, elle avait passé plus d’une heure à me demander toute les deux secondes de venir, en me vantant les soirée sur la plages, que ça permettait de découvrir des nouvelles facettes des gens, de mieux les connaitre, de tisser de nouveau lien. J’avais beau lui dire que ça ne m’intéressais pas, elle continuer d’insister, et j’avais fini par céder. Je ne sais pas si c’était pour lui faire plaisir ou si c'était pour qu’elle arrête de m’en parler, mais toujours est-il que j’avais accepté.
Je crois que je n’avais jamais vu une personne aussi heureuse de ma vie, à partir du moment où je lui ai dit oui, j’ai vu ses yeux s’illuminer, ça me rappelait mes plus beaux cours d’astronomie. Elle avait fini par partir, pour me laisser me préparer, me donnant rendez-vous devant la plage. Je n’avais pas trop compris, on était dans la même chambre, pourquoi est-ce qu’elle ne se préparait pas avec moi ? Après, il est vrai que je n’aurais fait que l’embêter avec mes multiples tenues, elle n’aime pas trop ça les essayages, pourtant, j’aurais aimé avoir son avis.
Alors j’avais fait ma préparation toute seule, à la Milena, étalant mes tenues devant moi, me demandant laquelle prendre. Je voulais porter une robe, ça, c’était obligé, mais laquelle ? J’avais éliminé les trop longue, ça ne serait pas facile d’évoluer dans le sable avec autant de tissus sur mes jambes. J’avais aussi éliminé les robes assez ample, nous sommes pour une soirée, certes sur la plage donc plus cool, mais c’était une soirée quand même et si je ne venais pas un minimum bien habillé, je serais une honte pour la famille slughorn.
Finalement, mon choix se porte sur une robe toute simple, denim, près du corps sur le haut, la jupe s’évasant à partir de ma taille, m'arrivent au dessu des genoux. C’est juste parfait. Après une petite séance de maquillage, me voilà fin prête à partir pour la plage, le stress commençant à monter, j’espère qu’Harley y sera déjà, que je n’aurais pas à attendre seule
Mais apparement, Harley n’est toujours pas ponctuelle, et me voilà donc à l’attendre, les quelques secondes me paraissent des minutes et les minutes des heures complète, je ne suis vraiment pas à l’aise, et toujours aucune trace de mon amie. J’essaye de rester, de me dire qu’elle va bientôt arriver, mais l’angoisse me serre trop le ventre, j’en ai des crampes, je me décide donc a rentrer, tant pis pour Harley, je suis sûre que de toute façons, que je sois là ou pas elle s’amusera très bien avec les autres.
Summer sun something's begun but the summer nights. Tell me more, tell me more, was it love at first sight ? Tell me more, tell me more, did she put up a fight ?
Les fêtes, Harley aimait bien. Elle appréciait pouvoir s’amuser avec ses amis, rigoler, rencontrer des personnes avec qui elle n’a pas forcément eu l’occasion de parler jusqu’ici. Et en plus, qui dit fête, dit musique, qui dit musique, dit danse. C’est pour cela qu’elle avait tenue à y aller, et bien évidemment elle voulait y aller avec sa blonde.
Sa blonde, oui, celle pour qui elle commençait à ressentir quelque chose de particulier bien qu’elle ne disait rien. Et elle voulait aller à cette fête avec Lilith pour qu’elle chasse un peu sa timidité et essaye de parler à d’autres personnes, car elle connaissait la bleu et argent, elle savait qu’au fond elle voulait être moins timide. Et Harley tenait à l’aider.
Armée de ses yeux noisettes pétillant, de sa voix incessante, elle avait passée des heures à demander à la Slughorn de l’accompagner. Et elle avait fini par accepter ce qui avait rendu heureuse la Wilson qui, bizarrement, souhaitait prendre un peu plus… soin d’elle ? Pas qu’elle ne le fait pas habituellement, mais là elle voulait acheter des vêtements pour l’occasion, avec l’argent de poche que lui a laissé sa mère avant de partir. D’habitude elle serait partie à la fête seulement en short et t-shirt, mais là elle voulait porter quelque chose d’un peu différent, elle qui portait peu de choses plus féminine avait envie de l’être un peu plus ce soir. Des fois elle aimait bien, elle voulait porter un peu de bijoux et troquer ses baskets pour des sandales.
Ainsi, elle avait demander à Milena de la coiffer, simplement bien sur, juste détaché mais mettre en valeur ses boucles, puis elle était partie acheter une tenue donnant rendez-vous à Lilith à la plage. Trouvant la tenue qu’elle voulait, c’est-à-dire une robe asymétrique à motifs floraux, une paire de sandale noire, elle accompagna le tout d’un petit collier puis regardait l’heure… Bien évidemment elle était en retard, comme assez souvent, ce qui la fit sourire car elle savait que sa Lilith dirait quelque chose.
Elle se dépêcha d’aller sur la plage, arrivant derrière son amie qui… partait ? Ah non, la brune ne voulait en aucun cas qu’elle parte. Qu’elle le veuille ou non, elle resterait. C’est pourquoi elle lui attrapa la main la forçant à se retourner. « Où vas-tu comme ça ? Tu n’allais pas t’enfuir tout de même, hein ? », disait-elle avec un petit air de reproche mais un petit sourire quand même. « En plus, j’ai fait l’effort d’être plus féminine ce soir, il faut fêter ça ! », finissait-elle en rigolant. La brune se servait de ça un peu comme prétexte pour retenir Lilith mais elle savait que maintenant qu’elle tenait sa main elle n’allait pas s’enfuir.
Je m'éloigne à grande enjambé, ayant hâte de ne plus être entourée de tous ces gens, quand quelqu’un m’attrapa la main, j'étais prête à crier, le corps s’étant tendue tandis qu’on me faisait me retourner, avant de voir… Harley ? En robe ?
“ Je .. Non, je ne m'enfuyais pas..C’est juste que tu étais en retard et du coup....”
Je ne pouvais m’empêcher de la regarder, elle avait fait un sacré effort, ça c’était vrai, mais elle n’en faisait pas trop, c’était parfait, elle était magnifique dans cette tenue. Je relevais la tête vers elle, après mon inspection express, souriant doucement.
“ C’est vrai que tu as fait un bel effort… Je comprends mieux pourquoi tu ne t’es pas préparé avec moi, tu es magnifique.”
Je regarde ensuite derrière elle, le monde qu’il y avait sur la plage, me demandant si ça allait le faire. Mais après tout, je suis avec elle, rien ne peut m’arriver si ? Et puis je sais qu’elle ne me lâchera pas d’une semelle. Sur ça, je pouvais toujours compter sur Harley, elle connait mes difficultés, et je vois bien qu’elle tente de m’aider à vaincre ma timidité, et il faut dire que tous ses efforts avait finit par payer, si j’étais toujours mal à l’aise en groupe, j’arrivais à prendre sur moi pendant quelques heures au moins.
“ Alors… Prête pour cette soirée ? “
Si Harley a fait un effort vestimentaire, alors je pouvais faire un effort au niveau de ma timidité et tenter de ne pas lui gâcher la soirée et m’amuser avec elle, surtout qu’il y a l’air d’avoir pas mal d’animations !
“ Il y a pas mal de chose, de ce que j’ai vu, bon certaines ne me plaise pas, mais pour toi par contre, je suis sûre que ça t’amusera !”
Et puis il y a la musique aussi, ça me mets dans l’ambiance, elle est bien rythmé, elle donne envie de bouger, je commence à bien bouger sur ce style de musique, mais j’ai surtout hâte de voir Harley se déchaîner.
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