Une soirée sur la plage n'était peut-être pas le meilleur endroit pour une femme enceinte mais soit, tu avais envie de quitter ta chambre ce soir. Pas le moins du monde fatiguée, tu ne désirais pas déjà t'enfermer dans la tour d'ivoire de tes pensées et reportait tes esquisses déjà bien entamées et colorées en déposant ton calepin sous ton matelas à l'abri des regards indiscrets. L'absence de tes seules amies dans la chambre ta manque soudainement, tes pensées sont plus douces lorsque tu les imagines passer un bon moment à la fête. Tu imagines ton lion préféré danser et être le roi de la soirée tandis que le prince gallois doit très certainement être resté dans ses quartiers. Tu te prépares alors, certes, bien en retard en comparaison des autres lorsque tu juges qu'il n'y a plus la cacophonie des effusions dues aux étudiants se préparant dans tout l’hôtel ces dernières heures. Revêtant une jolie robe d'été ne cachant en rien tes cinq mois de grossesse, tu as le cœur qui bat fort lorsque tu descends tranquillement le chemin jusqu'à la soirée en écoutant au loin, la ferveur d'une foule adolescente survoltée. Le son strident dû à un mauvais réglage de son vient te faire froncer les sourcils et tu vois Gretchen au loin, venant entacher un peu plus ce tableau que tu savais, ne serait pas parfait. Après tout, en quoi cette sauterie grotesque pouvait être aussi précieuse et appréciable que celles passées avec ton groupe d'amis ? Ceux-là même que tu ne discernes pas tout de suite en rejoignant la foule, agacée par un mouvement d'épaule contre toi tandis que tu tentais de te frayer un passage, tu envoies un sacré coup de coude à un jeune - serpentard, gryffondor, peu importe - trop enthousiaste pour toi. Ton attention repose sur la foule autour d'un jeu dont tu ne connais pas même le nom et une grimace rempli de jugement glisse sur ton visage, ne comprenant pas comment ces pauvres idiots pouvaient trouver plaisir à passer sous un bâton lévitant. Tu avais presque l'envie de leur jeter ailleurs d'ailleurs, iraient-ils courir après comme une bande de cabots enthousiastes ? Sans quitter le champ lexical hantant tes pensées, tes jades se posent sur le dos de Cecily semblant si fière d'elle – comme à son habitude – avant de rejoindre la bande des sang-purs. Ton regard les avise un à un, quelle ambiance semblait-il y avoir aussi de ce côté là.. Alors tu arrives de l'autre côté du bar, en pleine conscience que ses glacées te verraient tout autant que les brunes énervées et haineuses de la blonde, la tête haute et le sourire plaqué sur les lèvres, tu demandes un cocktail – sans alcool bien évidemment – et détache l'ombrelle ridicule que le barman joint à ta boisson. Le verre porté à tes lippes, tu ne penses pas tout de suite à t'asseoir ou rejoindre qui que ce soit, tu te désaltère du meilleur cocktail qui a pu t'être offert de goûter un jour, venant recolorer ta vision jusqu'ici ternie de la soirée.
Summer sun something's begun but the summer nights. Tell me more, tell me more, was it love at first sight ? Tell me more, tell me more, did she put up a fight ?
La jaune et noire avait hâte de rejoindre la fête. Entendant la musique non loin elle jouait déjà de ses mains en arrivant.
Petite tête blonde en vue, grande enjambé pour la rattrapé puis sa main qui attrape la sienne pour la faire retourner. Harley eut un sourire malicieux en la voyant ainsi surprise, elle allait crier, mais trop de surprise pour elle. Harley en robe, c’était tellement rare.
« En retard, en retard, comme le dirait ton amie Milena il faut se faire désirer, n’est-ce pas ? », disait-elle en faisant un clin d’oeil complice à son amie, ne lâchant toujours pas sa main sans vraiment se rendre compte. Son sourire s’agrandissait alors que la serdaigle reconnaissait les efforts de la poufsouffle pour être plus féminine. « C’est gentille. Tu es très jolie aussi. ».
Puis elle regardait leur mains toujours en contact. Ce contact qu’elle ne voulait pas briser pour rien au monde pour garder cette chaleur qui l’avait envahie. Et en entendant son amie lui demander si elle était prête elle finit par commencer à marcher vers la plage tout en gardant sa main dans la sienne. « Plus que prête ! Il faut voir ce qu’il y a oui. », répondit-elle avec ce sourire enfantin qui restait ancré sur ses lèvres. Elle aimait bien les soirées, pour pouvoir se lâcher, danser, chanter, s’amuser un bon moment et oublier un peu tout ces soucis. Le but des vacances en général !
Ecoutant la musique elle se mit à bouger sur le style de la musique, entraînant au passage la blonde se trouvant avec elle, le tout en avançant vers le bar. « Tu voudras boire quelque chose ? », demandait-elle à sa camarade, sautillant, bougeant en rythme, rien de bien fou pour le moment pour une danseuse, mais patience, ça finirais par venir.
une brise très légère qui fait voler tes cheveux aux vents. tes pas sont délicats alors que la tête haute tu te diriges vers ce qui semble être une soirée. l'idée même d'oublier tes bonnes manières pour profiter de la soirée comme le fond la plupart des étudiants présents te traverse l'esprit mais, tu l'oublies vite. paraître était plus important que d'être pour le rang que tu essayes de tenir. les voix raisonnantes de tes parents en tête. montrer l'exemple devant des personnes de ton rang qui ne te connaissent que très peu. montrer que tu fais partie de leur rang, de leur société et que tu es loin de batifoler comme une adolescente en pleine puberté avec des pustules sur le front et qui ne cesse de crier partout. un rêve pourtant présent, s'amuser sans penser aux conséquences de tes actes sans être dans l'excès. loin des terres que tu connais, d'une école où tu avais fait ta réputation et où tout ce que tu entreprenais n'avait aucune conséquence. mais ici tout était nouveau. une éducation anglaise, bien différente que celle que tu connaissais et à laquelle tu devais d'adapter. le temps de faire ton chemin. et pourtant sur place tu ne pouvais que juger les différents élèves qui passaient devant toi, peu habituée de voir se genre d'ambiance même dans ta patrie française, tu avançais doucement dans la foule en évitant tout contacte avec ce que vous, les sangs purs, appelez le bas peuple. loin pourtant l'idée de les dénigrer, tu étais loin d'être une personne tactile quand il s'agissait d'inconnu transpirant qui marchait sur les pieds de tout le monde en bougeant son corps étrangement. lui il appellerait cela de la danse, toi plutôt une crise d'épilepsie. mais à chacun son avis. en passant l'un deux réussis à te marcher sur le pied et c'est un regard noir que tu peux t'empêcher de lui envoyer, si noir qu'il fait vite demi tour sans même s'excuser de peur de mourir d'un seul coup brûlé d'un simple contact avec tes pupilles. et c'est une tête familière que tu reconnais au loin, accoudée à au bar. une tête que tu as vu évoluer au cours des années en même temps que la tienne, et c'est un léger sourire qui apparait sur ton visage de poupée. les muscles qui se détendent et tu te diriges d'un pas léger vers elle. Olivia. ou Liv comme tu aimes tant l'appeler depuis des années. la cousine par excellence, même une soeur à tes yeux. « madame sargent ne souhaite pas se mêler à la foule ce soir ? » tu viens t'accouder à côté d'elle, demandant un cocktail légèrement alcoolisé pour toi avant de croiser son regard. « est-ce ça Poudlard ? » tu regardes la foule te demandant si c'était ainsi que les personnes étaient constamment dans l'école qui semble être la plus prodigieuse. ton cocktail que tu apportes à tes lippes, te délectant du goût si sucré.
“ Oui bon, au vu de l’effort vestimentaire que tu as fait, je dois bien avouer que ça valait ce retard !”
Je ris doucement, avant de rougir en détournant les yeux suite à son compliment, contente de savoir qu’elle me trouve jolie. Je me laisse ensuite entraîner par mon amie dans cette fête, entourée de personnes… J’avais cette impression d'entrer dans une bulle de chaleur, poisseuse et qui sentait un mélange étrange d’embrun, sueur et parfum. Je l’avoue ce n’était pas très agréable, alors je resserais un peu ma main autour de celle de mon amie, la laissant me guider, bien sûr je ne vais pas fuir cette soirée, déjà parce que ça ferait de la peine à Harley et ensuite parce que je me suis promis de m’ouvrir un peu plus aux autres, et je le ferais, en m’amusant avec Harley, en dansant, au rythme de la musique, je n’irais pas parler a tout le monde, il ne faut pas rêver, mais je voulais au moins réussir à rester dans une foule, ce qui était déjà une grande étape.
Mon regard dévie très vite de ces personnes pour retourner vers Harley, qui sautille déjà partout, je sens que je vais bien m’amuser avec elle, ça, c’est sûr, peut être qu’elle fera encore son petit numéro de souplesse ? Nous arrivons finalement vers le bar, j’entends mon amie me demander si je veux quelque chose. Je regarde alors les différents jus disponible, certains sont exotique, d’autre plus classique, j’avoue, je ne sais pas trop quoi prendre pour commencer.
“ Oooh il y a du jus d’ananas !! Ça fait tellement longtemps que je n'en ai pas bu ! ”
C’est vrai ça, j’en ai bu où pour la dernière fois ? Je ne sais plus trop, il y avait mon oncle, c’était peut-être le jour de mon anniversaire, il avait dû m’en offrir, il sait que j’adore ça.. Ca remonte déjà a si longtemps ?
Tu savais que ce geste dans ses cheveux n’allait pas rester impuni. Moins violent qu’un coup de vent pourtant, l’effet qu’il avait sur Milena avait le don de t’amuser. Oh oui, pour une simple main passé dans ses cheveux elle risquait de ne ressemblait à rien, elle ne voulait pas être aussi décoiffé que toi. Tu prenais un air faussement choqué posant la main sur ton torse en ouvrant la bouche avec exagération. « Hey ne soit pas si violente ! » Elle avait raison, tu ne te coiffais jamais vraiment. Un petit coup le matin pour la journée et tant pis si tu te retrouvais avec des épis au milieu de la tête à midi. Mais tout de même, tu ne t’étais pas attendu à ce qu’elle te prenne comme exemple après avoir dit ne pas vouloir ressembler à rien. « C’est vraiment un plaisir de parler avec toi. » Ne t’attardant pas plus que ça sur cette histoire de cheveux sans intérêt, pour toi car elle en parlerait sans doute encore dans deux semaines, tu t’amusais en la saluant comme une princesse, lui faisant remarquer que tu n’aurais jamais pensé la voir sur une plage. Il y avait tant de facteur pouvant la contrarier ou mettre en péril son apparence que tu n’aurais pas misé sur elle. « C’est ce que je vois ! » Et oui, Milena n’était pas que ce qu’elle montrait d’elle. Il y avait toute une personne derrière ce masque de la perfection.
Toutefois, tu ne t’attardais pas sur ce genre de conversation mielleuse, bien trop énergique pour rester calmement à discuter. Comme tu étais le genre de garçon qui aime taquiner les autres, tu savais déjà que tu allais l’embêter pour te divertir, notamment en lui volant son verre pour la faire râler. Ce qui une nouvelle fois fonctionnait parfaitement. Levant ton bras en l’air, le verre entre tes doigts pour ne pas qu’elle l’attrape, tu t’amusais de la voir gesticuler sous tes yeux en râler. C’était mignon. Tu en rajoutais même une couche en jugeant le taux de sucre contenu dans son verre. Elle prenait des risques, à toujours attention à tout d’ingérer ce genre de substance à son corps. « Mais enfin, tu es dingue. Imagine si tu attrapes un bouton en buvant ça ? La catastrophe quoi ! » Tirant la langue, tu te décidais d’arrêter de la taquiner et de lui rendre son verre. « Je plaisante arrête de bouder, tu vas avoir la ride du lion après. » Une taquinerie de plus ? Oups, elle n’allait décidemment plus vouloir te parler si tu continuais à ce rythme. Finalement tu t’asseyais sur le sable pour qu’elle puisse se réinstaller tranquillement sur son transat en fixant l’eau d’un œil distrait. « T’es là depuis longtemps ? »
Max Wickham
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Ton regard croise celui de la jolie brune embrassée à la dernière soirée étudiante et tu lui renvois son sourire, levant ton verre en l'air afin de la saluer, te remémorant presque du goût fruité de ses lèvres rien qu'en l'observant sourire. Et puis t'as le regard rieur et les lippes qui se perdent au bord de ta boisson alors que tu écoutes le métisse faire ses jérémiades, sans savoir encore si le paris serait gagné en ta faveur ou non. Ron arrive à tes côtés et tu l'écoutes en hochant la tête, bien d'accord avec ses propos au moment de lui faire une tape amicale et enjouée sur l'épaule. « Carrément » assurais-tu en croisant son regard clair et confiant, tu parierais nombre de gallions sur vous deux et votre amitié et ce, sans jamais une seule hésitation. Alors t'as cette sournoise idée qui te vient en esprit, qui t'échappe des lèvres presque innocemment au moment de déconcentrer Dean. (Presque) pas surpris, il se rate et tu t'esclaffes en compagnie de ton meilleur ami au moment de recevoir un joli majeur de la part de l'irish boy et la rage du plus beau du dortoir. Un clin d’œil en leur direction, tu frappes à nouveau l'épaule de Ron en entendant la mise à l'épreuve de Dean en lui assurant un « ça va l'faire tu verras.. » ta confiance en lui en était presque décuplé sous l'amusement, ce jeu idiot et l'alcool vous remplissant d'une bravoure décuplée. Ta main récupère in-extremis ce verre que Ron te colle contre toi avant de s'avancer, conquérant, en direction de la barre et tu stresses même pas, tu sais qu'il va réussir. Tes émeraudes volent du duo jusqu'à Ron, de Ron jusqu'à Ginny, de Ginny à Hermione à qui tu envoies un clin d’œil affectif. Un « ohhhhhhh » exagéré dépasse tes lèvres au moment où le rouquin remporte la victoire et tu lui lèves ta main en l'air afin de la lui claquer, l’œillade complice et compétitive gagnée, t'as le rire qui s'échappe tout seul et qui aboie presque aux deux lions. Lorsque Luna passe, ton regard se pose attentivement sur chacune de ses bizarrerie et étrangement, tu la trouves mignonne ce soir. Cela ne t'étonne en rien de la voir réussir à passer ce jeu tout aussi non commun qu'elle et tu l'écoutes, un sourire éclairant tes lippes jusqu'à tes oreilles en répétant à Dean « bah oui Dean, pourquoi tu t'es pas fait disparaître quelques os - grande saucisse ? » T'as du mal à croire que Seamus réussit aussi avec ce flamand autour des hanches et pourtant, voici qu'il passe et que tu t'offusques « mais non c'est impossible, il a du tricher.. » à croire que des trèfles à quatre feuilles lui sortaient du cul à celui-là, tu finis ton verre et tentes de prendre tout le courage nécessaire parce que c'est bientôt ton tour, tu le sais. Et naturellement, t'as le regard qui se pose sur la jolie rouquine à tes côtés, un sourire qui fend ton visage d'un coup tandis que tu préférerais te perdre dans ses iris brunes que d'affronter ce foutu limbo. Même Voldemort serait préférable là, tu savais que ta chance ne te suivrait pas jusqu'au bout, surtout pas en ayant provoqué la chute de Dean et tu es loin d'être confiant alors que tu détaches tes émeraudes de Ginny pour retrouver les ciels de ton meilleur ami avant de t'avancer, plantant ton verre presque vide dans les mains de Ron. « bon, allez Harry, ça peut pas être pire que Quirrel hun.. » tu grimaces avant de finalement te laisser porter par la musique, le rythme de ton cœur aussi qui s’accélère soudainement et tu baisses tes épaules en arrière, visses ton regard à la barre dont tu as l'impression être incroyablement basse quand même.
tu t'avances, incroyablement bien d'ailleurs mais c'est en te relevant que ton épaule percute la barre. Alors tu ris finalement, vissant ton regard sur Dean en t'approchant de lui, levant ta main afin de la lui claquer. « je voulais pas te laisser seul dans la défaite, t'as vu ce que c'est un vrai ami ? » t'attrapes à nouveau ton verre et avales cul sec la fin de celui-ci. Ok, t'avais pas géré mais tant pis, tu savais que de toute façon vous finirez tous à l'eau dans quelques minutes.
pair échec, impair réussite
Spoiler:
il porte une chemise achetée à la boutique de l’hôtel, exactement de la façon dont la photo présente.
- convictions : be yourself, it's all that matters.
- métiers ou études : en formation pour devenir pompier dans la brigade des accidents magiques.
avatar : gregg sulkin
crédits : (av) mcximoffs ; (cs) lionheart.
mood actuel : commence la rentrée avec l'humeur au beau fixe, n'a toujours pas trouvé d'appartement mais crèche ici et là, commence sa formation de pompier sorcier et continue de vénérer sa petite-amie.
Entraînant son amie dans la foule dansante, Ruben se sent dans son élément, entouré. Pas le moins du moins du monde prêt à faire une crise d'urticaire au simple toucher inconnu d'élèves qu'il côtoyait de plus ou moins loin une fois au château, il est beaucoup plus libre de ses gestes, de la moindre de ses actions que toute cette brochette de sang-purs assis au comptoir. Ses pensées tentent d'oublier la présence de l'héritière Carrow tandis qu'il boit une longue gorgée à la fois brûlante et désaltérante. Il a envie de lui attirer l'attention, quitte à se foutre en caleçon et jouer à ce jeu de limbo. Tout pour la faire soupirer d'agacement – à défaut de pouvoir lui en extirper d'autres d'un autre registre. Pourtant il se retient, se contentant de sa boisson venant de plus en plus tendre ses pensées au rire et à la joie non mesurée, il danse en compagnie de celle qu'il considère être l'une de ses plus proches amies et se sent bien, véritablement, auprès d'elle. Tandis qu'il la fait tournoyer puis goûter à son verre d'alcool, celui-même l'aidant à s'élever un peu plus haut que terre, hisser sur ses lèvres ces sourires un peu idiots, un peu charmants, toujours rieurs ; il se retient de rire en observant sa réaction suite à ses premières gorgées mais laisse cette chaleur monter en lui, en elle, tandis que sur la piste de danse, les autres ne sont plus un problème maintenant. « Une qUOI ? » s'exprime t'il en avançant son oreille plus près de Diane pour mieux discerner sa proposition à cause des baffles audio au volume un peu trop haut. « une chanson ? » il rit, s'esclaffe presque tandis que son regard revient vers la scène. Il serait mentir de dire qu'il ne considère pas plus longtemps la proposition avec sérieux mais une part de lui réussit à rester plus ou moins sage. Plus ou moins en effet. Sa main rattrape les doigts de Diane afin de la faire virevolter encore une fois, après tout, c'est amusant. « tu n'en as pas assez au cours de l'année de m'entendre chanter n'importe quoi n'importe quand ? » foutaises, il était rare lorsque poufsouffle se mettait à chanter. « je suis ravi de voir ici ma première fan, because.. » un clin d’œil et la voici, sa voix masculine venant relever le défi de la jolie blonde. « today is gonna be the day that they're gonna throw it back to you » il l'emmène un peu plus loin sur la piste tout en chantant et continuant de la faire danser, s’exclamant malgré la chanson actuelle dont le rythme est soudainement un peu plus comme la fameuse chanson d'Oasis. « I DONT BELIEVE THAT ANYBODYY, feels the way i doooo » le poing sur le cœur, il chante et vit la chanson, pointant du doigt Diane au même moment où il décide de lui faire un clin d’œil taquin. « abouuut you nooow. » Alors ses ciels jaugent la distance qui le sépare de son idée à la piste de danse et soudainement, il l'attire un peu plus vers la plage, murmurant d'autres paroles parfois assez in-approximative. Lorsqu'ils sont suffisamment éloignés des regards indiscrets (seulement de quelques pas en réalité), le batteur s'abaisse légèrement et l'attrape par les genoux avant de la balancer sur son épaule. « because maaaaaybe, you're gonna be the one that saaaves me... » il s'avance en direction de l'eau en riant, soulevant le poids plume qu'est la préfète connaissant très certainement son futur et très proche destin. « and after all, you're my wonderwall... » Merci Oasis, merci la Grèce, merci merlin, Ruben plonge à l'eau avec énergie et en compagnie de Diane. Sans réfléchir une seule fois si il peut se le permettre, tout en rires et dans une complicité habituelle et naturelle entre eux, l'alcool les aidant à s'en foutre des regards des autres, de James, d'Eleanor, tous coincés à un bar où ils finiront par s'emmerder le reste de la soirée. Ils vivaient, eux. Et continueraient à vivre tant qu'il leur en sera permis.
Je suivais, quoique restant un peu en retrais malgré tout, le jeu auquel s'adonnait la ribambelle de rouges et ors, accompagnés de l'admirable @Luna Lovegood. Les tours s’enchaînaient, plutôt gagnants, parfois perdants, tandis que la barre oscillait dans les airs au fur et à mesure des défis relevés. Sans nul doute s'agissait-il encore là d'un moment fort chez les Gryffondors, à marquer dans leurs annales avec des lettres d'or. Toutefois quelque chose me disait que ce type d’événements devaient être monnaie courante au sein de leur maison.
Recouvrant ma soif qui ne s'était pas estompée même malgré la lichette d'alcool que j'avais réussit à voler à @Dean Thomas, je décidais finalement de m'éloigner du tumulte pour rejoindre le bar plus que bondé. Quelle belle bande d'alcoolos, quand même. Songeais-je en reconnaissant les traits de @Cecily Yaxley parmi la foule agglutinée autour du bar.
Au même instant je remarquais @Nathan Adams assis non loin de là. Aussi fis-je en sorte de me frayer un chemin jusqu'au lion, avec lequel il me fallait encore régler quelques comptes. « Dis donc, monsieur l’crâneur, il m’a semblé t’avoir entendu me jeter une remarque désobligeante tout à l’heure quand je chantais… ça te dirais d’aller régler ça au limbo ? » M'exclamais-je pour toute entrée en matière en m'accroupissant à sa hauteur. Mon visage arborait le sourire le plus innocent qu'il me soit possible d'offrir. Le tout, en lui indiquant d'une main le regroupement de rouges et ors qui s'en donnaient à cœur joie autour de la barre en bambou. Au même instant, Potter rata son passage et j'étouffais malhabilement un rire moqueur. J'étais plus que satisfaite de voir le karma changer d'orientation. J'avais toujours été pour Dean, de toute façon. « Ou aurais-tu trop peur de perdre face à la jolie petite blairotte que je suis ? » Continuais-je en direction de Nathan. Mes yeux papillonnèrent un instant, comme pour mieux lui forcer la main. Mais je doutais fort qu'il puisse m'imposer un refus. Son naturel compétitif n'était plus à prouver et que je sois une fille ou une Poufsouffle ne changeait strictement rien à l'affaire, bien au contraire. Puis il fallait tenir compte de la défaite que venait d'essuyer Harry, et qui n'avait surement pas du échapper au capitaine des lions. Répondrait-il à l'appel de l'honneur, qui n'attendait qu'à être restauré, ou bien continuerait-il son petit jeu d'action et vérité ? « Puisqu’il est indéniable que tu es un mec galant, je te laisse même ouvrir le bal des hostilités. » Ajoutais-je finalement.
Me décoiffer, c’était une honte. Je n’aimais pas être décoiffé, et il n’y avait pas d’exceptions ! Seulement, j’étais un peu plus gentille selon les personnes. Et là, Isaac jouait la comédie me disant violente.
Il exagérait, je ne l’avais pas tapé ! En plus je ne lui ferais pas de mal avec mon peu de force. Je le chatouillerais tout au plus. Il savait très bien que j’avais raison, il ne se coiffe pas. Et vous vous demandez comment je peux être amie avec quelqu’un qui ne se coiffe pas ? Et bien, déjà, il accepte parfois d’être mon cobaye, j’ai le droit de le coiffer, et ses cheveux son agréable à travailler. Et ensuite, il est sympa quand on apprend à le connaître. Au début je lui parlais juste car nous avions des amis en commun, mais j’ai découvert qu’il était vraiment gentil comme garçon.
Bien que là il ne l’était pas du tout, du tout. « C’est toujours un plaisir de parler avec moi, voyons ! », répondis-je avec un sourire qui faisait ressortir mes fossettes et mes dents blanches. Et il continuait de jouer les méchants en me piquant mon verre. Bien évidemment je râlais sur le vert et argent face à moi qui ne faisait que m’embêter. Et le pire c’est qu’il sait que je n’arrive pas à bouder bien longtemps, il connaît mes points faible pour me faire de nouveau sourire… Il est fort. « Blablabla, j’ai besoin d’une petite dose de sucre par jour, ça ne va pas me tuer. », disais-je en récupérant alors mon verre qu’il me tendait. J’allais le remercier quand il… recommença. On dirait un lutin de Cornouailles à embêter son monde. Mais il est beaucoup plus mignon qu’un lutin de Cornouailles, là-dessus il n’y a pas photo. Qu’on se le dise… Il est tout de même beau garçon sous ses airs décoiffés… Mais je ne lui dirais pas sinon il prendra la grosse tête, elle deviendra aussi grosse que la grosse dame !
« Je n’aurai pas de ride, seules les rides du sourires sont acceptables ! », plaisantais-je à la suite de sa taquinerie. Autant rentrer dans son jeu et en rigoler, sinon si je me met à râler un peu plus il va se moquer de moi. Je le sais ça arrive souvent… Mais je n’arrive jamais à le bouder. Enfin bref je m’asseyais de nouveau sur mon transat, tandis que lui allait sur le sable. Il est courageux de s’asseoir là, après ça va le gratter… tant pis pour lui ! « Non, ça ne fait pas si longtemps que ça, je commençais mon verre quand tu es arrivé. Et heureusement que tu es arrivé, je m’ennuyais un peu. Il n’y a que Oscar que je connais vraiment mais il est occupé au bar, et… Ah si ! Lilithchou et sa copine la mignonne Harley sont là. En plus elle a fait un effort vestimentaire, enfin bref, c’est bien mais elles vont restée entre elles alors… Heureusement tu es arrivé sinon je serais certainement partie. », disais-je avant de siroter mon cocktail qui me paraissait bien intéressant d’un coup. J’avais parler et parler sans me risquer de le regarder dans les yeux. Je ne sais pas pourquoi, d’avoir dit ça ça me gênait un peu, à y repenser c’était bien la première fois que je lui disait quelque chose comme ça. Je lui avais déjà dit que j’étais contente de l’avoir à mes côtés quand nous étions plus que tous les deux de notre bande d’amis, mais sinon je ne disais pas que j’étais contente d’être avec lui… Enfin, anyway, il a pas du faire attention, ce sont des paroles qu’on peut se dire entre amis, enfin je crois. J’avoue que même si Jakob m’a fait mon éducation par rapport aux garçons avant de partir, je garde des lacunes, depuis je ne sais pas quelle phrase peut être dite ou non sans que ça passe pour de la drague ou je ne sais quoi. Là ça signifiait juste que j'étais heureuse de passer du temps avec lui et que sans lui je ne me serais pas amusé, ce n'est rien... d'étrange entre amis, n'est-ce pas ?
Enhardie par sa victoire, la rouge et or affiche un sourire immuable sur son minois de porcelaine, acceptant avec plaisir le verre offert par Dean et le remerciant d'un clin d’œil avant d'y tremper ses lèvres. Grimaçant quelque peu face à l'alcool, elle est néanmoins heureuse de ne pas être mise de côté et finit même par apprécier la brûlure qui se diffuse le long de sa gorge. De quoi le rendre sans doute dans quelques heures d'autant plus enflammée mais qu'importe. Ce soir, au milieu de ses amis, sur cette plage paradisiaque et étrangère, elle se sentait pousser des ailes. Les paris ne tardent pas à germer sur qui gagnerait sur qui et lorsque son frère entre en jeu, elle ne peut s'empêcher de rire la rouquine. Lui qui avait deux mains gauches et se plaignait à chaque effort physique, gagner contre Dean ? C'était peu probable. Elle préfère néanmoins lever les mains vers le ciel, signe qu'elle ne participera pas à cet enjeu. « Ah débrouillez-vous ! Si j'écoute mon cerveau je paris sur Dean-chou mais... Si j'écoute mon cœur, je choisis Ron. Pas envie de le voir courir à poil sur la plage, no thanks. » La grimace de dégoût accompagne sa tirade, ne voulant même pas imaginer son frère face à elle nu comme un vers. De quoi la faire cauchemarder longtemps après. Et puis, que ressentirait Hermione si des greluches venaient à le regarder sous tous les angles ? Pas très agréable comme tableau décidément. C'était de toute façon à la chance d'en décider, et il fallait croire qu'elle était pour les Weasley, le beau brun se rétamant au sol après avoir été habilement déconcentré par un Harry tout fier de lui. Riant de plus belle, incapable de se retenir quand bien même le grand dadet était outré, elle lui offre un pouce levé vers le ciel pour lui signifier qu'il avait quand même géré. Lorsque c'est son frère qui entre en jeu, c'est une moue amusée qui se peint sur son visage marqué par le soleil, n'ayant pas vraiment foi en lui et pourtant... Croisant ses doigts derrière son dos. Et elle ne sait si cela l'aide ou non, mais miraculeusement, le mollusque en ressort vainqueur et comme toujours, fanfaron. De quoi lui faire lever les yeux au ciel face au spectacle qu'il offre, secouant la tête de gauche à droite et se rangeant pour le coup dans le camp adverse. « Tu ferais moins le malin si c'était ton truc qui devait être exhiber aux yeux de tous dont Hermione. » Il en aurait pâlit à vue d’œil, elle y mettrait sa main au feu. Elle ne prit cependant pas la peine de souffler sur sa bonne humeur, accueillant avec plaisir le verre de Luna tandis que celle-ci tentait le limbo à son tour et réussissait haut la main. Sautillant sur place, elle lui offrit une étreinte pour la féliciter, préférant rire à sa remarque sur la disparition des os qu'en être outrée, beaucoup trop habituée à sa façon si particulière de voir les choses. Aussi haussa-t-elle les épaules, regardant Dean avec taquinerie avant de surenchérir. « Bah oui, pourquoi tu t'enlèves pas quelques centimètres aussi ? » Tirade en écho avec le brun à lunettes qui lui octroie un sourire dans sa direction. Elle redonne par la suite son verre à la jolie blonde, s'étouffant à moitié avec sa gorgée lorsque Seamus sort sa blague. « Soit pas jaloux va, tu t'en sors pas mal non plus. » Pour affirmer ses propos, l'irlandais accompli d'ailleurs à son tour une prouesse, passant avec la bouée loufoque de Luna sans la moindre gêne, la laissant à la fois pantoise d'admiration et hilare. « Je crois que tu as trouvé à l'oreille de qui tu murmurais. » Ses azurs irrémédiablement attirées par le prochain participant, c'est avec une facilité déconcertante qu'elle se perd dans les prunelles émeraudes de ce dernier, la malice pétillant autant que l'audace, la petite fille timide si loin désormais. Irradiant de ce sourire soleil qu'elle offre parfois elle lui souhaite bonne chance sans avoir besoin de lui souffler le moindre mot, ne perdant pas des yeux sa prouesse avant de lâcher un soupir déçu lorsque la barre est touchée. Du coin de l’œil, elle le voit avaler son verre d'une traite et alors qu'elle doit se positionner devant la barre, fait un léger détour pour venir poser une main réconfortante sur son épaule. « Moi je trouve que tu as bien joué. » Son visage resplendit d'une certaine fierté mêlée à la tendresse qu'elle éprouve pour lui avant de s'en détacher, simple brise passagère, et se mettre face au bambou briseur d'amitiés. EDIT. Se cambrant assez facilement comme la première fois, Ginny se concentre et fait de son mieux pour passer en dessous, allant même jusqu'à faire un pas ou deux de plus pour ne pas risquer de frôler la barre avec sa tête à son tour. Finalement, c'est avec aplomb qu'elle se relève, leur offrant une révérence avant de récupérer son verre planté un peu plus loin dans le sable.
T’as presque réussi à t’en sortir Nathan, imitant successivement les danses de tous ces élèves croisés sur ta route jusqu’au sable, mais t’as encore un pied planqué sur le bois de la cabane lorsqu’une blairelle croit bon de t’intercepter. En dépit de tes réflexes tu manques de peu de lui rentrer dans le lard et te contente à la place de retrouver ton appui en la saisissant par l’épaule, évitant par miracle de lui tirer les cheveux au passage. Forcé de baisser les yeux pour apercevoir la petite terreur tu n’en as pourtant pas le temps qu’un sourire narquois se dessine d’office sur tes lèvres – t’aurais reconnu son ton arrogant entre mille. « T’es sûre ? Parce que la seule chose qu’j’ai entendue moi c’tait tes p’tits cris aigüs. » De l’indexe que tu poses sur ton oreille comme pour te donner l’air d’un artiste, tu te mets à imiter faussement – et avec exagération : « Lalalalalalaaaaa. » Tu retiens difficilement ton rire et c’est d’autant plus vrai lorsque son regard sérieux ancre le tien. Un défi? Elle a toqué à la bonne porte, elle le sait. Sur un terrain de quidditch comme à un concours de limbo t’as envie de lui faire mordre la poussière. « T’fais un mètre, moi j’en fais deux. » Tu songes à voix haute, gentiment moqueur, tandis qu’au loin ton attrapeur se rétame. « Mais la victoire n’en s’r’a que meilleure. » Tu reportes ton regard sur elle, lui offrant au passage un sourire de défi. T’as beau dire mais tu l’apprécies, Hannah - elle est drôle et bien plus intrépide que la plupart des filles à qui t’avais déjà eu l’occasion de faire la discussion à l’école. Sans parler de sa tête de mauvaise perdante quand elle perd un match. Piqué au vif avant même d’avoir pu répondre tu sens l’adrénaline se répandre dans ton corps impatient. « Oh, non. Les gobelins d’abord, j’insiste ! » Tu t’inclines légèrement face à elle, l’invitant à gagner la place dans la promesse de la suivre alors que t’adresses un regard à Mina pour l’inciter à te suivre. Pendant le chemin jusqu’au jeu tu fais craquer plusieurs de tes os, sautilles sur place et t’étires ce qui t’est possible de le faire sans abîmer les vêtements d’Oscar – il te tuerait. « ’lut les lionceaux ! » tu lances en arrivant face à la barre que Ginny a passé aussi facilement que la défense de quidditch des poufsouffles ( ) . « J’me permets d’taper l’incruste l’temps de calmer les ardeurs d’cette blairelle qui croit pouvoir faire mieux qu’un vaillant lion. » Dernier regard lancé à Hannah et tu finis ton verre avant de le déposer dans le sable, ouvrant au passage les deux derniers boutons de ta chemise pour ne pas risquer de la faire craquer. Allez, tu peux le faire. Même si ton mètre quatre-vingt-onze ne t’y aide pas, pas moyen que tu la laisses avoir raison. chiffres impairs + 4 : tu te lances sans réfléchir, te baissant un maximum tout en taisant la douleur qui naît au bas de ton dos. bons appuis dans les mollets par le biais du quidditch mais visiblement ça ne suffit pas ; à plusieurs reprises tu te prends la barre en pleine gueule, incapable de te baisser davantage et finis par tomber, à court de souffle. et merde. « J'suis sûr t'as ensorcelé la barre pour qu'elle m’assomme ! » tu lances à l'intention de la blairelle en te relevant - mauvais foi bonjour. « J'm'inclinerai peut-être si tu réussis. »
Spoiler:
chiffres pairs – 4 : tu sais pas comment, encore moins lequel de tes os a craqué au point de résonner jusqu’en écosse mais t’as réussi à te plier en deux pour te hisser de l’autre côté. t’as récolté une victoire mais aussi un sacré mal de dos. Est-ce que tu te fais vieux ?
Sa main s’abat sur mon épaule et je plante vigoureusement mes orteils dans le sable frais pour pouvoir assurer ma stabilité que @Nathan Adams vient sérieusement d’ébrécher. Je ferme les yeux un instant sous l’impact, de peur de me retrouver les quatre fers en l’air en étant entraînée dans sa chute, mais les rouvre presque aussitôt en l’entendant me lancer une énième pique de son cru habituel. Je fronce les sourcils et sa voix grimpe dans les aiguës, m’ôtant quinze dixième de mes capacités auditives au passage.
« Ahaha, très drôle Adams ! Tu nous fais quoi là ? Une imitation de toi sous la douche ? »
Que je fulmine à mi-voix tandis qu’il poursuit ses idioties me riant littéralement au nez. Mon sourire en coin vient répondre à ses pitreries. C’est qu’il est attachant malgré tout, ce gryffondor.
« Mais la victoire n’en s’r’a que meilleure. »
Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel pour toute réponse, même si j’avoue que sa remarque sur ma taille m’a quelque peu irrité. Je lève les yeux vers lui et constate avec satisfaction que le manqué de son collègue et ami ne lui a pas échappé. Il courbe l’échine devant moi et ma paume vient claquer son épaule avec camaraderie, puis nous voilà partis en direction du limbo. Il s'étire.
« Fais gaffe, tu vas finir par te froisser un muscle, papy. »
Que je lui lance avec malice, comme d’habitude. Nathan me jette un dernier regard, j’hausse un sourcil l’air dubitatif. Le voilà qui prend ses aises et commence à ouvrir sa chemise, non mais je rêve ! Plus matcho, tu meurt ! L’instant qui suit, il s’élance sans l’once d’un doute vers la barre. Mon sourire s’agrandit. Je reconnais bien là le jeu intrépide du capitaine des rouge et or. Si cela semblait d’ordinaire plutôt bien fonctionner sur le terrain de Quidditch, on ne peut pas en dire autant ce soir, sur le sable fin de Grèce !
« J'suis sûr t'as ensorcelé la barre pour qu'elle m’assomme ! »
Mon rire, tonitruant, répond à ses remarques qui laissent transpirer l'aspect mauvais perdant de sa personnalité.
« En voilà une idée ! J'aurais peut-être dû, effectivement, mais au final je n'en ai même pas eu besoin ! Tu me mâches tout le travail... »
Ce que je peux adorer ça ! Pour une fois que j’ai l’occasion de lui rabattre le clapet ! Je ne risque pas de laisser ma chance me filer entre les doigts.
« Très bien, puisqu’il doit en être ainsi. »
Je tire un peu sur ma robe pour la remettre en place et m’assure qu’elle ne fera pas des siennes pendant mon passage. Puis j’envoi valser ma paire de sandales d’un coup sec. Je ne prends même pas la peine de jeter une dernière œillade amusée en direction de mon adversaire, de peur que cela puisse influencer l’issue de mon passage. Non, je préfère encore fixer la barre de limbo, tout en focalisant mon attention dessus. La minute d’après, je m’élance à mon tour dans le jeu, le souffle retenu au creux de ma poitrine dans une montée d'appréhension.
chiffres pairs – 4 : C’est dingue ce que l’adrénaline peut booster les compétences humaines. Et voilà que je passe la barre sans l’ombre d’une difficulté, même malgré le léger tremblement qui parcours mes membres. Je la voulais, cette victoire, et c’est désormais chose faite ! Satisfaite, je ne peux m’empêcher de jeter ma bonne humeur au visage de Nathan :
« Je crois que tu as perdu contre moi, Adams. Peut-être une autre fois ? »
Je replace ma robe, sautille littéralement dans sa direction puis m’arrête à sa hauteur. Avec des gestes scrupuleusement lents, je m'octroie l'audace de lui reboutonner sa chemise, comme dans l’espoir de le voir fulminer un peu plus encore.
« C’est dingue ! Ton excès de confiance te perdra un jour, mon petit Adams. N’hésite surtout pas à me demander des conseils, pour la prochaine fois. Je me ferais un plaisir de t’apporter mon aide. »
Toute en provocation, comme d’habitude, évidemment. Ce que c'est grisant.
issue impaire +4:
chiffres impairs + 4 : Bien que je parte avec un net avantage dû à ma petite taille, la barre en bois vient heurter de plein fouet le sommet de mon crâne, m’envoyant mordre le sable d’un K.O. set & match. Tant pis, ce ne sera pas ce soir la veille où je pourrais enfin prendre l’ascendant sur Nathan. Mais ce n’est que le coup d’envoi, l’entraînement en quelque sorte. Aussi, ravalant la boule d’irritation qui monte en moi, je ne peux m’empêcher de jeter un regard furibond vers Adams, le sommant clairement d’accepter une seconde -et pourquoi pas dernière- manche.
« Match nul, on recommence.(Mon regard est dur, décidé.)Ou as-tu peur d’échouer une seconde fois ? »
Je me relève et lui cède la place, les joues cramoisies d'avoir perdu et évitant tout contact visuel autre que le sien.
choixpeau
veritaserum
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sablier : 0
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
T’as un mauvais pressentiment qui t’étreins au moment où elle se met en place, comme si son arrogance allait payer en comparaison de la tienne qui ne t’a aidé qu’à te ramasser. Tu tapes un peu du pied dans le sable, impatient plus qu’agacé, les bras croisés en observant le moindre de ses gestes. T’attends le moment où elle aussi va se foirer – le même où tu vas probablement éclater, tapant sur ta cuisse en totale et intraitable hilarité. Plus que tes remarques faussement désobligeantes, t’es quasi certain qu’elle t’assassinerait pour couper court à ce rire que tu lui as servi un peu trop souvent déjà auparavant. « T’as parlé d’moi sous la douche avant, c’est une image à laquelle t’penses occasionnellement ou… ? » Tu balances alors qu’elle s’avance – oops , aurais-tu malencontreusement choisi un mauvais timing pour demander ? Raté dans tous les cas car la sixième semble loin de s’en voir déconcertée ; elle éclate d’un rire qui te fait mal à la fois à l’égo et ce qui te sert de dragées surprises, laissant une grimace mécontente s’inscrire sur ton visage. Toi, un lion ? Plutôt un grumpy cat, voire un goddam pissed looser. « Je rêve de t’voir manger l’sable par l’nez Abbot. » quand elle relève sa robe et s’élance tu retrouves le silence. Aussi vrai que t’aimes pas perdre tu comptes pas la déstabiliser plus que t’as déjà essayé pour l’emporter ; de toute façon cette blairelle te supporte visiblement depuis trop longtemps pour succomber. Et lorsqu’elle se retrouve de l’autre côté sans perte ni fracas – encore moins la face bouffée par sable – tu peux pas t’empêcher de décroiser les bras en roulant des yeux vers le ciel. Putain , tu vas en entendre parler pour les cent-cinquante années à venir tu peux en être sûr. « Gnagnagna. » tu murmures en faisant mine de l’ignorer – mais comment pourrais-tu alors qu’elle sautille de joie juste devant toi, munie de ce large sourire qui, au fond, te fait un chouïa plaisir à voir. Mais seulement un chouïa. « Sans victoire au quidditch faut bien t’contenter de c’que t’as, hein. J’admire. » Petit sourire crétin aux lèvres, tu la laisses reboutonner ta chemise sans sourciller même si pour toi, c’est le geste insolent de trop. « Just’ment, maint’nant qu’t’en parles, j’ai bien b’soin d’ton aide pour que’que chose. » Sans lui laisser le temps de dire « bombabouse » tu la saisis d’un bras par les genoux et la taille de l’autre ; tu la soulèves sans difficulté jusqu’à ton épaule où tu la cales comme un vulgaire sac à dos avant de tracer ta route vers les vagues. « Contre les gonflements toujours mettre d’l’eau bien froide ! » et, bien sur, tu parlais de son égo. 1 à 5 : tu la balances dans l'eau sans le moindre mal, toi-même enfoncé jusqu'aux tibias afin de lui offrir un minimum de profondeur. et elle a beau pas encore être sortie de l'eau que tu te marres déjà comme un sagouin, fier de l'avoir calmée. à moins que ce soit l'inverse ? ...
Spoiler:
6 à 10 : a te demander si c'est une blairelle ou une pieuvre - au moment de la balancer la sixième parvient à s'accrocher à toi, t'emportant lourdement dans le sillage de sa chute. vous finissez tous les deux à l'eau dans un vacarme et une figure gymnastique improvisée. quand tu remontes à la surface vous êtes comme emmêlés, sa jambe sur ton épaule et ton bras sous son genoux. deux choses sont sûres : vous êtes tous les deux trempés et vous devez avoir l'air bien cons.
Je suis là à me vanter de mon petit exploit, que lui n’a pas réussi à s’octroyer, lorsque je sens la prise d’un bras musclé contre mes cuisses. La minute d’après, ma vision semble esquisser une rotation à 180°, m’en filant presque la gerbe et surtout réveillant cette vague d’appréhension en moi. J'ai beau être habituée aux loopings à des hauteurs vertigineuses grâce au Quidditch, il n'en reste pas moins que se faire trimbaler comme un vulgaire sac de farine n'est pas agréable pour un mornille !
« Non mais… Je rêve ! Adams ! Repose-moi, saleté ! »
J’hurle dans l’espoir que mes braillements suffiront à le faire changer d’avis au dernier moment. Il nous est toujours permis d'espérer, comme on le dit si bien. Mais c’est sans compter le tempérament obstiné du gryffondor. J’entends le ressac des vagues qui se rapproche et je redoute la suite logique des évènements lorsque les pas de Nathan deviennent plus difficiles, comme s’ils s’enlisaient dans le sable humide. Je suis finie.
En un instant une décharge due au froid mordant de la mer vient me picoter tous les membres à la fois. Je remue des bras pour remonter à la surface sans chercher à être élégante ou à préserver le peu qu'il me reste d'estime de moi. Lorsque c’est chose faite, mes iris bleus se posent sur ma tenue détrempée, là où lui semble tout au plus décoiffé. J’ai la haine.
« Ça, tu vas me le payer. Et plutôt deux fois qu’une. »
Mue d’une envie sourde de le voir en aussi piteux état que moi, je lui saute littéralement sur les épaules tel un hippogriffe non apprivoisé.
1 à 5 :« Qui parlait de douche déjà ? A t’en croire ça fait une image de concrétisée ! Devrais-je te remercier pour ça ? »
Parce que, oui, allez savoir si c’est la chance qui reste de mon côté, ou bien si c’est la maladresse de Nathan qui veut ça, mais j'ai bel et bien réussi à l’entraîner sous l’eau, pesant de toute ma masse sur lui. Un vrai poids mort, il faut avouer que je suis plutôt douée à ce jeu là. Après avoir vécu autant d'années avec un frère aîné, je connais deux trois astuces pour prendre l'avantage même sur le plus grand athlète sorcier qu'il puisse exister. Nathan n'est qu'un moyen gabarit en comparaison avec Bob.
Mon amusement vient balayer ma mauvaise humeur et je pars dans un rire enfantin, qui fait écho à son exclamation précédente et qui doit sans doute autant porter que mes fausses notes passées.
« Hé, ne te noie pas, surtout ! Ce serait dommage quand même. »
Que je lui lance lorsque son visage réapparaît à la surface, avec un rapide clin d’œil.
« Par contre je doute que ta chemise ait appréciée le lavage. Tu m'en vois navrée, surtout. »
Ma mauvaise foi suinte par toutes les syllabes que j'articule, j'y met un soin redoublé.
« Je crois qu'on est quitte, temps mort. »
J'essaye de temporiser le temps de me sortir de là, pour ne pas lui donner une nouvelle occasion de me noyer une bonne fois pour toute. Il faut que je sorte de là.
6 à 10:
6 à 10 : Malheureusement monsieur n’est pas un sportif pour rien et mon attaque a autant de répercussions sur sa haute stature qu’une pichenette sur le flanc d’un pégase : tout juste bon à lui soutirer un énième hennissement en somme.
« C’que tu peux être mauvais perdant quand tu t’y mets, franchement ! J’te conseil de garder un œil ouvert la nuit, Nathan. Toutes les nuits à venir. »
Ravalant ma rage, je m’extirpe de l’eau en tentant d’essorer le bout de chiffon fleurit qui me servait de robe jusqu’à présent. Je suis bonne pour aller me rincer, maintenant.
« On règlera ça sur le terrain, Adams. Débrouilles toi pour continuer à jouer jusqu’à ce que je puisse te faire bouffer le gazon ! »
Je lui jette ces derniers mots tout en esquissant un regard furibond dans sa direction, avant de me diriger vers l’autre bout de la plage. Je ne compte pas rester accoutrée comme ça, dans des vêtements à semi-transparents, c’est le meilleur moyen de choper la crève ! Et la crève pendant des vacances à la mer ? Non merci, très peu pour moi !
choixpeau
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avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Les cheveux trempés, collés à la gueule à la façon d’une sauvage – sans parler de la robe fleurie embrassant désormais ses formes sans la moindre pudeur. Tu pourrais peut-être la trouver séduisante Hannah, si seulement t’étais pas occupé à t’étouffer de rire. T’as beau avoir un an de plus qu’elle mentalement parlant on t’en donnerait sûrement dix de moins, à te voir rire comme un gamin fier de sa mauvaise blague. Mais après tout c’est pas ta faute si les autres sont trop sages, s’ils n’osent pas. Toi t’as pas ce genre de souci – la convenance tu la leur laisse volontiers. « Un vrai strangulot ! » T’ajoutes en te tordant littéralement – lui offrant au passage une brèche suffisante pour te sauter dessus et sur laquelle elle ne crache pas. Blairelle intrépide, véritable furie , tu t’en veux de pas savoir t’arrêter de rire alors que t’essaies tant bien que mal de rester debout. Imaginer le visage furieux d’oscar à la vue de ses vêtements trempés t’aurais sûrement fait déchanter ; dommage pour lui que la seule chose à laquelle tu peux penser à ce moment, c’est ta chamaillerie et tout l’amusement que tu tires de votre chamaillerie enfantine. A plusieurs reprises tu tentes de saisir Hannah par une cheville ou une épaule pour la faire descendre mais l’anguille qu’elle est t’échappe jusqu’au moment fatidique. « T’as caché une foutue pierre dans ton décolleté en tombant ou qu- » triste vie, t’as même pas le temps de finir ta phrase que ton corps vacille pour de bon et gagne l’eau à son tour. Le pire c’est que t’es même pas en colère là en-dessous : rafraîchi et mord de rire, t’avale malencontreusement de l’eau et remonte presque aussitôt pour tousser tes poumons. « ALORS CA ! » t’hurles Nathan, mais tu t’en rends pas compte à cause de tes oreilles bouchées ; tu tousses jusqu’à ce que ta gorge se libère et te remets à rire en passant une main sur ton visage puis tes cheveux. « T’auras pas l’temps d’me tuer, Oscar va l’faire bien avant toi… C’est sa ch’mise. » Vous partagez un regard mais en dépit de tes efforts, tu parviens pas à garder cet air bredouille avant d’exploser de rire à nouveau. D’un signe de la main tu fais comme si rien n’était – ce n’est qu’une chemise et c’est pas un peu d’eau qui va la bousiller. Enfin t’espère. « Ouais, faut qu’j’me r’mette de ta prise d’karaté. C’est qu’y’a du muscle là-dedans ! » Tu lances avec une fausse surprise en venant planter ton indexe dans son biceps alors que tu la suis près du rivage. Ta tête bascule d’un côté à l’autre pour faire sortir l’eau de tes oreilles et, même si vous êtes désormais à l’abri sur la plage, tu peux pas t’empêcher d’ajouter une petite réflexion revancharde : « L’maquillage un peu dégoulinant, les ch’veux n’importe comment… T’as jamais été plus belle Hannah. » clin d’oeil arrogant qui révèle bientôt un sourire sincère. Heureusement qu’elle est là, Hannah, parce que sans elle ta vie serait beaucoup plus chiante.