De la fumée s'élève partout dans les couloirs des cachots, de la salle de classe des potions, dans les cuisines, jusqu'aux salles communes des maisons Poufsouffles et Serpentard. Celle-ci semble s'élever dont ne sait où, par magie, se rependant dans une épaisse couche de fumée bleutée. Et les étudiants toussent, le professeur Rogue se voit obligé d'arrêter son cours tandis qu'un grand éclat se fait entendre du côté de sa réserve. Peeves a frappé et sa voix résonne dans les oreilles de tous les élèves se trouvant dans le niveau des cachots. « Mais voyons, vous ne voulez pas jouer avec moi ? » Un rire semblant sortir d'outre-tombe s'élève en même temps que la fumée, un rire teinté qu'une moquerie sans fin, d'une malice reconnaissable et même d'une pincée machiavélique. Alors que quelques étudiants ont réussi à monter jusqu'au rez-de-chaussé pour s'échapper de la fumée, une poignée d'entre eux accède difficilement au couloir principal, avant d'être arrêté par un liquide bleu, épais et visqueux se répandant partout sur le sol et les murs. Par sécurité, un petit groupe se réfugie dans la classe de potions tout juste désertée où la fumée ne réside plus et ils referment derrière eux la lourde porte pour empêcher le liquide d'entrer.
Mais celui-ci essaie tout de même de passer par le dessous, ce qui pousse @Katheryn Bell et @Silas Hitchens à condamner la porte par tous les moyens leur venant à l'esprit. @Calypso Shafiq quant à elle ne voit plus rien, temporairement aveugle et se rattrape à @Samantha Posen qui chute, faisant une véritable crise d'asthme et de panique. @Katheryn Bell découvre ensuite que ses cheveux poussent de plus en plus longuement avant de toucher le sol et de continuer de s'éparpiller tandis que dès que @Silas Hitchens parle, de la fumée et des paillettes sortent de ses oreilles.
A vous de jouer.
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Privilégiez les RP courts pour faire avancer la mise en situation rapidement. Le PNJ interviendra quand vous aurez à peu près tous rp et que ce sera le moment opportun
Faites nous rêver, et essayez de ne pas vous entre-tuer
► octobre 1996, salle de potion | what the freaking fuck
peeves-lloween
@Peeves
« Oh putain de merde ! » Elle porte ses mains jusqu'à ses cheveux et les agrippas, le souffle cours, avant de se mettre à tousser, sa gorge irritée par la fumée. « Il se passe quoi là ? » arrive-t-elle à dire entre deux quinte de toux. Elle était tranquillement en cours, quand elle avait du sortir de la salle à cause d'une fumée qui envahissait tout le château, avant de devoir rentrée à nouveau dans cette salle pour se réfugier d'un liquide bleu et visqueux. Déjà qu'elle n'aimait pas Peeves, et déjà qu'elle n'aimait pas forcément ce château absolument pas réglementaire niveau sécurité, là elle en avait plus qu'assez. Un jour elle allait mourir ici, et Dumbledore aurait ça sur la conscience. Voilà c'est dit! Prend ça Dumblecrotte.
Quand elle arrive à s'arrêter de tousser pour de bon, elle sent quelqu'un s'agripper à elle et l’entraîner au sol, ce qui lui coupe le souffle et – j'arrive plus à respirer! Elle essaye d'inspirer mais l'air se bloque dans sa gorge, sa tête tourne, sa vision devient floue. Ça y est je suis entrain de mourir. Purée je disais ça pour déconner me laissez pas crever là ! Elle regarde autour d'elle, les yeux écarquillées, mais ne voit que des formes vagues. Elle a l'impression qu'on lui écrase la poitrine, son cœur bat à cent à l'heure et elle a beau essayé de se relever elle n'y arrive pas – vu son état, elle n'est même pas sur qu'elle bouge, elle en a sûrement juste l'impression.
Elle tend la main vers quelqu'un, quelque chose, continuant de tâtonner dans le vide. Elle essaye de respirer mais sa respiration reste saccadée si bien qu'elle commence sérieusement à manquer d'oxygène. J'suis morte. C'est la fin. Merde j'suis tellement jeune j'peux pas mourir !
La patience de la Serdaigle était mise à rude épreuve, tandis que tous se retrouvaient barricadés derrière une porte, enfermés en pleine salle de potions. A croire qu'un cours ne pouvait jamais se dérouler tranquillement sans qu'un incident ne se produise dans ce maudit château. En réalité, pas un jour ne se passait sans qu'un événement invraisemblable n'arrive. Mais tel était le revers de la médaille pour étudier dans une prestigieuse école de magie, bien qu'elle en venait à se demander si les moldus connaissaient des expériences similaires durant leur scolarité. Les basilics géants et esprits frappeurs en moins, bien évidemment. For the love of... l'aiglonne jura entre ses dents, tentant tant bien que mal de se frayer un chemin dans la cohue humaine, alors que tous se mettaient à paniquer, lui faisant perdre le fil de ses pensées. Le comble, pour une Serdaigle. La panique se faisait ressentir, alors qu'ils tentaient par tous les moyens d'échapper aux farces de Peeves, une porte seulement les séparant de l'abomination qu'il avait créé. Et déjà, la fatigue se faisait sentir, dans tous ses muscles, une anxiété croissante mêlée à un effort surhumain - deux choses simultanées qui ne semblaient pas faire bon ménage, elle qui se remettait peu à peu de son coma, et dont le tempérament anxieux n'arrangeait en rien la situation.
Et puis, soudainement, les choses s'empirèrent, s'envenimèrent, un voile noir prenant place devant elle, l'isolant encore un peu plus des autres. Sa vision la trompait, la trahissait, au moment le moins adéquat possible. Dans sa confusion, Calypso trébucha, perdant l'équilibre. La serdaigle se rattrapa tant bien que mal à la première chose que ses mains trouvèrent - en l'occurrence, une personne, bien qu'elle était dans l'incapacité totale de reconnaître la personne en question. Toutes deux chutèrent au sol, Calypso ne parvenant aucunement à se redresser, ses jambes refusant de lui obéir, alors qu'elle leur intimait de se relever, sans succès. Un handicap de plus, elle n'avait vraiment pas besoin de ça ! Son corps lui faisait faux-bond, une catastrophe d'envergure publique pour elle, qui aimait avoir le contrôle sur sa vie, son corps, et ses actions. Peeves y était sans doute pour quelque chose, ce maudit kerfa.
Le poids sous elle commençait à s'agiter, se débattant difficilement, et respirant avec difficulté. Dans un état de panique semblable, Calypso parvint à se relever péniblement, marchant d'une manière des plus approximatives, et se dirigeant vers Merlin savait où. Ne pouvant plus compter sur son sens de la vue pour la guider, la serdaigle allait devoir ruser et redoubler d'ingéniosité. Sauf que, la théorie étant bien plus aisée que la pratique, et qu'ignorant même où elle se trouvait, ses jambes manquant de la lâcher une fois de plus, Calypso ne pouvait faire un pas sans tomber, lui donnant une allure bien plus grisée qu'elle ne l'était. Calypso ne voyait rien, absolument rien, et ses autre sens ne l'aidaient en rien dans sa tentative de survie, son sens de la direction étant déjà des plus médiocre en temps normal. Et après deux mètres seulement, son visage vint se heurter à un mur, dans un bruit sourd et assommant, la plongeant dans un nouveau coma, tandis qu'elle s'effondrait au sol, complètement sonnée.
" Silas, par ici ! " Agrippant le bras de l'aiglon, Katie le tira vers elle afin de le faire entrer dans la salle de potion où deux étudiantes se trouvaient déjà. Le nez emprisonné dans le recoin de son coude, elle a dû mal à voir quelque chose la lionne, ses yeux rougissant au contact de la fumée dense. Mais dans cette cohue, dans cet amas de masse grisâtre, une chose avait attiré son attention : cette infâme masse bleue se répand dans le couloir, emprisonnant les statues et les tableaux à portée de main. Elle referme la lourde porte de la salle de classe au moment où la gelée bleue fait mine de bifurquer vers eux, comme possédée. Dos à la porte, elle sent la masse innommable pousser pour pouvoir entrer, la faisant grimacer alors que le bois de la porte lui entre dans l'épaule, relançant sa douleur sous le coup de l'adrénaline et de l'action. " il faut bloquer cette porte " crie-t-elle dans l'affolement de l'instant, lorgnant sur la table gisant à côté d'eux. Les paillasses étaient trop lourdes à déplacer et utiliser la magie n'était pas un réflexe que la née-moldue possédait encore. Bloquant la porte avec la table, elle entend les deux autres étudiantes gémir, sans réussir à savoir ce qui se passait réellement dans son dos, trop occupée à vouloir bloquer la stupide porte. Mais Dame monstruosité azurée semble avoir plus de ressources qu'eux, tendant de se faufiler sous la porte par petits bouts bleutés. " Ta cape, ta cape ! " affolée, Katie agrippe la cape de Silas pour l'aider à la défaire - pour ne pas dire l'arracher - le plus rapidement possible, se mettant par la suite à quatre pattes par terre afin de la glisser au niveau du pas de la porte en bloquant les entrées du poison ambulant les coursant. " Voilà, ca devrait..." La lionne allait bien dire "tenir" mais les frappes contre la porte du monstre souhaitant entrer l'empêchèrent de finir sa phrase incertaine. Elle espérait surtout que cela tiendrait et qu'un professeur allait vite se ramener pour faire taire cette mauvaise farce de Peeves. Dans son agitation, elle n'avait rien remarqué de suspect ou de bizarre. Ayant toujours eu les cheveux longs ou mi-longs, le fait que sa tignasse noire arrive désormais au milieu de son dos n'était pas un obstacle, ni une interrogation. Son attention étant trop attelée sur la porte et la bouillabaisse bleue collante. Pourtant, elle entend le boom sonore de Shafiq contre le mur, se retournant à temps pour la voir sombrer au sol. S'attardant alors plus sur leurs deux compagnes d'infortune, Katie fut sidérée de constater que Silas et elle étaient dans de biens meilleurs états. " Silas, occupes-toi d'elle, je vais voir Shafiq. " clame la septième année en allant se hisser au niveau du corps gisant sur le sol de sa camarade, laissant le sort de la poufsouffle paniquée à l'aigle. Tapotant la joue de la jeune femme, Katie tente de l'éveiller doucement alors qu'une belle bosse prenait place sur son front. " Hé hé, ca va ? Il n'y a pas de mur passe-muraille dans cette salle, ma belle. Tu as dû te tromper. Tu peux te relever ?. " Prenant sa main dans la sienne, elle tente de l'aider à s'asseoir afin de reprendre ses esprits. Mais dans son entreprise, elle coince une mèche de cheveux et couine de douleur. Damned, mais pourquoi ne les a-t-elle pas attaché ? Elle ne se souvenait pas avoir eu ce genre de problème dans le passé avec sa tignasse.
ton regard qui ne quitte qu'un seul instant celui de ta meilleure amie. éloigné d'elle contre ta volonté. paniqué à l'idée de la perdre, de la laisser seule. la rage qui monte en toi, cherchant à te débattre du mieux que tu peux pour avancer dans la foule, pour retourner à ses côtés. geste inutile. toujours repoussé vers le fond. une simple voix pour te faire tourner légèrement le regard, une main posée sur ton bras pour t'attirer à l'intérieur de la salle des potions. surpris de te retrouver face à katheryn. soulagé. pas pour longtemps. encore un mauvais coup de peeves. pas le temps de souffler. une porte à protéger pour éviter un autre drame. alors, que tu ne perds pas une minute de plus pour venir en aide à la lionne, pour déplacer la table à vos côtés sans réfléchir à pourquoi tu n'as simplement pas utiliser la magie. le feu de l'action. l’adrénaline. le manque de temps. un soupir de soulagement qui ne reste pas bien longtemps une fois que la masse bleue tente de passer par en dessous. un juron entre tes dents à peine audible, plus pour toi-même. ne pas savoir ce qu'il ce passe, dans ton dos, dans les couloirs du château. l'horreur de te sentir inutile dans une situation de crise. est-ce que seulement quelqu'un est réellement capable de maintenir peeves et sa folie destructrice ? la lionne qui ne perd pas de temps pour demander ta cape et qui n'attend même pas une réponse avant de te l'arracher. limite en train de t'étrangler avec. « oh doucement.. » heureusement qu'elle ne s'attarde pas comme ça sur le reste de tes vêtements. sensation désagréable qui envahit tes tympans. présence non désiré de paillettes sur ton bras. « c'est quoi cette merde ? » toujours plus de paillettes après chaque mots. d'ou est-ce qu'elles peuvent bien sortir ? un regard vers le plafond. aucune trace. katheryn qui ne prend même pas la peine d'éclairer ton esprit. plus important à penser. un bref regard vers les deux jeunes femmes sur le sol. tu n'es pas vraiment très fort. plutôt doué pour taper dans les choses que pour les retenir. tes deux mains appuyer fortement sur la porte alors, qu'elle continue de trembler plus les minutes passent. « faut trouver une autre solution. ça va jamais tenir. » fumée qui désormais prend place dans ton champs de vision. « putain j'ai mal aux oreilles. » petit bébé dans l'âme qui pose l'une de ses mains dessus, imaginant qu'appuyer peut forcément arranger les choses. et vu toutes ses belles couleurs sur ta paume, tu comprend rapidement d'ou vient le problème. incapable d'imaginer devoir arrêter de parler, toi.. silas hitchens qui a toujours pleins de choses à dire. cette fois une masse d'une autre couleur qui s'approche de tes jambes. impossible. elles auraient du te prévenir s'il y avait eu quoi que ce soit dans le fond de la classe. un geste rapide pour toucher la matière, tirant légèrement dessus avant de réaliser qu'il s'agit d'une.. chevelure ? des cheveux que tu as déjà vu quelque part. « je crois que.. » oups. le regard de la belle lionne qui n'inspire pas confiance. toi, qui vient de gentiment tirer dessus sans réfléchir. « désolé. » tes doigts qui attrapent rapidement ta baguette dans le but de lui attacher les cheveux grâce à sortilège : élastique qui ne résiste pas longtemps. au moins tu auras essayer. désormais dos à la porte pour observer les trois jeunes femmes.
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peeves-lloween
@Peeves
Étrangement c'est le manque d'air qui finie par la calmer. Son cerveau se fatigue et semble disjoncter quelques secondes tandis que son regard se vide et que sa respiration se calme enfin. Son poids sur la poitrine s'allège et les sensations dans ses jambes reviennent doucement, tout son corps et son esprit redémarre comme après une mise à jour manquée. Elle cligne des yeux et regardes autour d'elle, perdue, ne sachant ni où elle est ni qui l'entoure, voyant bien des élèves de son école dans la pièce mais elle est sûre de ne leur avoir jamais parlé, à aucun d'eux, et ils ont tous l'air plus vieux qu'elle alors comment est-ce qu'elle était censée les avoir rencontrés. Dans sa panique elle s'était retrouvée plaquée à un pupitre et elle se concentra sur le bois dur collé à son dos pour se ramener au présent, inspirant, expirant.
Elle voyait des chaudrons autour d'elle mais son esprit embrumé n'arrivait pas à lui indiquer qu'elle se trouvait tout simplement en salle de potion alors elle continua de regarder autour d'elle, perdue, à la recherche d'un élément familier qui tardait à venir. Rien ici ne lui rappelait quoi que ce soit, ne lui permettais de savoir quoi que ce soit d'autre que le fait qu'elle se trouvait présentement à Poudlard. Puis elle vit la Gryffondor aux cheveux de dix pieds de longs et le Serdaigle aux paillettes qui lui sortaient des oreilles et ça fit tilt – Peeves. Ca lui revint d'un seul coup, un train qui la heurta de pleins fouet et elle dut respirer de plus belle pour ne pas repartir dans une nouvelle crise d'angoisse car bon sang elle était bloquée en salle de potion avec des gens qu'elle ne connaissait pas par un fantôme qui voulait sûrement leurs morts à tous et qui ne craignait aucune punition puisqu'il était déjà mort, lui.
Chancelante, elle s'appuya sur le pupitre pour se relever et regarder autour d'elle d'un air confus, ils étaient tous coincés là, enterrés au sous sol, sans moyen de sortir sans risquer de se faire asphyxier. Elle n'était ni du genre à baisser les bras ni du genre à attendre sans rien faire mais là elle était à cours d'idée et aussi à cours d’énergie – c'était rare chez elle, de la voir fatiguée, mais elle n'avait encore jamais cru mourir jusque là. « On … On fait quoi du coup ? On attends les secours ? » finit-elle par dire à personne en particulier, maigre espoir que quelqu'un vienne les chercher et leur évite de rester coincé dans la classe toute la journée voir toute la nuit.
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