Alors que le château est sans dessus-dessous depuis une heure maintenant, les élèves essaient tant bien que mal de trouver un lieu où se cacher du fantôme qui semble avoir frappé à tous les étages. Certains ont leur robe de sorcier à moitié brûlée, d'autres sont recouverts de peinture tandis que la plupart ont du courir se réfugier pour éviter des sorts facétieux. Un petit groupe d'élèves se retrouve à arpenter les étages, sans réussir à faire comme beaucoup d'autres en sortant directement du château. Ils sont bloqués dans leur fuite par cette substance visqueuse qui se répand partout et semble vouloir engloutir tous les couloirs, du sol au plafond. Les étudiants se réfugient alors au seul endroit encore accessible et libre de cette mixture dangereuse : la tour d'Astronomie. Ils courent jusqu'au sommet et s'enferment sur le toit, tandis qu'ils arrivent in-extremis à contenir la substance à l'intérieur. Le dogme magique autour de la tour se met alors à scintiller d'une étrange lueur violette, signifiant que la sécurité de la tour s'est mise en marche et que rien ne peut partir du toit ni y venir.
@"Eden Nepherites" possède une nouvelle couleur de cheveux, un rose vif à mèches bleues roi, ses vêtements également sont dignes d'un arlequin. @"Ronald B. Weasley" est trempé de la tête aux pieds tandis que tout son bras gauche lui fait mal, ses vêtements sont déchirés et brûlés à de nombreux endroits. @"Whilelmina Faucett", est frappée d'un sort de confusion, confondant l'identité de ses camarades, voyant même l'un d'eux avec une trompe d'éléphant ou un autre comme un zèbre. Enfin, @Avalon Eagles se voit revêtue d'une robe particulière, une robe d'époque, jaune canari et étouffante.
A vous de jouer.
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Groupe : @"Eden Nepherites" @"Ronald B. Weasley" @"Whilelmina Faucett" @Avalon Eagles Ordre de passage : à votre convenance.
Privilégiez les RP courts pour faire avancer la mise en situation rapidement. Le PNJ interviendra quand vous aurez à peu près tous rp et que ce sera le moment opportun
Faites nous rêver, et essayez de ne pas vous entre-tuer
allongée face contre terre, ton nez frottait étrangement contre le sol de pierre. totalement indifférente au vacarme extérieur, totalement indifférente à n'importe quoi qui pouvait se passer autour de toi en fait. tout c'que tu voyais, c'était le sol, bien trop proche de ton visage, qui louchait sur ton nez, celui-ci se frottant contre la pierre rugueuse alors que ta tête se mouvait sans que tu ne puisses vraiment la contrôler. puis soudain, un bâillement, avant qu'tu n'te retournes pour t'retrouver sur le dos. tes yeux se posèrent alors d'abord sur le serpentard — attendez, non, c'était un serdaigle. t'avais du mal à distinguer le vert du bleu mais, bon, peu importe. tu le reconnaissais comme eden tu sais même plus quoi, l'mec a un nom trop compliqué faut l'dire. puis, tes yeux sont immédiatement attirés par la robe que porte la seule fille présente dans la pièce exceptée toi. tes orbes s'écarquillent alors, une vague de jalousie se glissant dans tes veines en voyant la dégaine de princesse que ça lui fait. oui, définitivement, while, tu te sens déconnectée de la réalité, incapable de voir quoique ce soit d'anormal dans la situation. pourtant de l'anormal... il y en a. entre cette foutue robe et la couleur de cheveux du serdai...pentard ? oui, l'anormal règne ici.
puis c'est là que tu poses tes yeux sur lui. des cheveux roux, un uniforme de seconde main... mais ce n'est pas sa tête que tu vois. non, toi, tu ne vois pas ron weasley ; c'est leopold que tu vois. mais oui, le fils de la meilleure amie de ta mère, ou comme tu aime à l'appeler, ton meilleur ennemi. ce garçon qui t'a bien fait les pires coups possibles et imaginables, que tu lui as rendu évidemment, ça serait trop beau sinon. "tiens, tiens, tiens... ne serait-ce pas ce cher leopold ?" qu'tu souffles en t'redressant pour te retrouver assise, à même le sol. tu ne te rend définitivement pas compte que tu hallucines, while, alors qu'tu t'met debout, tangue un peu sur tes pieds, lâche un rire assez étrange (ou, en tout cas, pas habituel). "tu t'devais d'me suivre, évidemment, hein ? incapable d'te passer d'moi ?" n'demandez pas d'explication : mais, prise d'une envie, tu t'retrouves à faire une pirouette sur toi-même. bordel, il est fort, ce sortilège de confusion !
Pfiou. T’étais par terre, le tête contre le sol de la tour d’Astronomie, après avoir échappé comme les autres élèves qui se trouvaient avec toi à la substance visqueuse que l’esprit frappeur de Poudlard. T’avais beau adoré la facétie de Peeves en temps normal - car facétieuse toi aussi, tu n’aimais cependant pas être la cible de ses blagues mesquines. T’avais pas l’habitude d’être victime de ce genre de blagues et là, ton orgueil en prenait un sacré coup. Au moins, pour une fois, il n’y avait pas Nott pour te sauver la mise… Un soupir s’échappa de tes lèvres et tu tentas de te relever pour analyser la situation et pour voir qui partageaient avec toi la tour d’Astronomie, devenue à ton plus grand désespoir votre prison d’un temps. Seulement, la tâche fut plus difficile que prévue. En effet, quelque chose de jaune, de volumineux, de tout simplement horrible et désagréable gâchait totalement ta capacité de mouvement. Merlin ! Mais c’est quoi cette merde ?! T’exclamas tu alors que tu regardais ce qui t’empêchait d’être libre des tes mouvements. Ce n’était pas ton habituel uniforme d’aiglonne qui entravait tes actions mais une robe d’époque, digne des dames de cour du Roi Soleil. Le problème était que tu étais tout sauf une dame pleine de grâce et d’élégance, bien trop naturelle pour adopter une posture digne des femmes d’époque. Tu jetais un regard à tes compagnons d’infortune pour voir de quoi ils avaient hérité avec une tenue et un port de tête digne d’une princesse hautaine, imposées par ce corset qui affinait davantage ta taille longiligne. Tu reconnus Weasley, membre du tristement connu trio d’or qui semblait être brulée à première vue. Il y avait également un Sepentard et une Poufsouffle totalement inconnus au bataillon. La Poufsouffle semblait complètement à l’ouest, confondant Weasley avec un certain Léopold. Le serpent lui avait une couleur de cheveux et une tenue particulières. Au moins, t’étais pas la seule à être affublée d’une tenue ridicule… Mais tu étais persuadée que lui n’allait pas clamser avec sa tenue. Parce que, clairement, tu étais littéralement en train de t’étouffer avec ce corset qui te serrait bien trop fort le thorax. Le souffle court, tu t’aggripas à une rembarde de la tour d’Astronomie qui allait surement t’empêcher de tomber au sol si tu venais à manquer d’oxygène. Si seulement tu pouvais enlever ta robe… Eh.. La Poufsouffle… Sais pas ce que t’as fu… fumé, mais ça devait être de la bonne… Même parler te demandait trop d’effort. Tu te le juras, t’allais te le faire cet esprit frappeur.
Trempé. Souillé. Brûlé. Essoufflé, le garçon aux cheveux flamboyants pénétra dans la pièce, réussissant enfin à fuir le fantôme farceur qui avait causé bien du mal à tout le monde. Il vérifia pendant quelques instants son état et poussa un léger grognement lorsque ses yeux dévalèrent son corps. Ses yeux s'écarquillèrent de dégoût et de terreur lorsqu'il croisa l'étrange plaie sur son avant bras : avec l'adrénaline il n'avait même pas vu la blessure causé par Peeves. Des larmes de douleur roulaient sur ses joues, tandis qu'il retira sa robe de sorcier brûlée de toute part : ses parents n'auraient même pas de quoi payer pour la remplacer. Chassant rapidement les perles salées, il s'avance dans la pièce, puis arrache un bout de sa chemise pour s'en faire un bandage provisoire.
S'avançant, il remarque alors que c'est lui le plus mal en point, les autres n'ont pas l'air blessé. En songeant qu'il aurait dû se sécher le plus rapidement possible, il commençait déjà à claquer des dents par le froid et il frémit subitement. Sans s'en rendre compte, il s'était dirigé vers la Pouffy. Il la reconnu aussitôt : celle qui lui avait déclaré son amour devant tout le monde, celle qui lui avait causé des problèmes avec Diego. Le rouquin se prépare à s'en écarter, mais celle-ci semble lui adresser la parole et la confondre avec un certain "Leopold". La voyant aussi étrange et perchée, il se surpris à l'observer, serrant les dents pour masquer sa douleur. Elle semblait délirer et ça sentait la drogue ou l'alcool. Non, ce n'était pas ça, probablement autre chose.. Qu'est-ce qu'aurait pensé Hermione dans cette situation ?
- Elle n'est pas droguée, du moins je crois pas. On dirait plutôt un sortilège de confusion, mais je sais pas comment on fait pour l'arrêter. fit-t'il, s'arrêtant quelques secondes quelque fois pour serrer sa mâchoire.
Hermione.. Où était-elle ? Dans la panique, il ne savait même pas où elle était mais il espérait naïvement qu'elle aille bien.
- Vous auriez pas un sortilège pour m'enlever cette putain de brûlure affreuse ?
happy peeves-lloween — whilelmina, avalon, ronald & eden
★ ★ ★
les gens sont soit cons, soit incroyablement ingénieux. peeves était les deux. eden ne savait pas quoi faire, il avait suivi la foule sans comprendre pourquoi. au début, il croyait plutôt à des fans en délire venus saluer une star intervenue par un pur hasard à poudlard mais les plaintes étouffées des passants à ses flancs et les hurlements cinglants lui rappellaient vaguement des cris d'horreur, le genre de beuglement qui faisait froid dans le dos. tandis que le fantôme frappait de par et d'autres dans le château il regardait ses camarades changer mystérieusement de formes ; certains avaient leurs robes brûlées, d'autres étaient couverts de peinture et nepherites admirait ce spectacle avec un grand sourire. et puis vint son tour où il fut vêtu d'une tenue de arlequin ridicule sans compter d'une mèche bleue qui retombait sur son front. ce jour là il apprit à détester peeves comme bon nombre des étudiants de poudlard. alors il fuyait. il était certain que dévaler les sept escaliers de l'institut lui serait inutile, quoi que, il avait entrepris de monter les dernières marches qui menaient à la tour d'astronomie avec quelques autres élèves avant de refermer derrière eux la lourde porte médiévale qui leur servirait de bouclier le temps de constater les dégâts. ils seraient en sécurité, ici. merde alors. il avait pour seule compagnie une poufsouffle complètement déboussolée, une serdaigle habillée d'une robe jaune canari et d'un gryffondor trempé jusqu'aux os aux vêtements déchirés. « il y est pas allé de main morte, le salaud... » il était risible ainsi, et mourrait de honte devant ces inconnus — qu'en adviendrait il de sa réputation après cela ? si seulement il pouvait leur jeter un sort d'amnésie pour leur faire oublier le piètre assortiment que lui avait obligé de porter peeves, mais l'heure n'était pas aux duels magiques, ce qui importait réellement c'était de trouver un moyen de se sortir de ce pétrin. il espérait néanmoins que l'effet ne durerait pas éternellement. deux de ses acolytes s'étaient approchés de la jaune et noir complètement à l'ouest qu'il devisageait sans un mot. sortilège de confusion dis-tu ? elle est sûrement droguée au parchemin vu son état pitoyable. « si tu ne veux plus sentir ta brûlure, coupe toi le bras. tu ne sentiras plus rien. » était-ce le bon moment pour faire du sarcasme ? sans doute que non, c'était trop fort pour lui et puis ça le détendait de se savoir en meilleur position vis à vis de ses comparses. s'il sortirait d'ici il sortirait seul, dans ce genre de situation c'est chacun pour sa peau comme on dit.
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