L'éclat d'une fausse baguette entre tes doigts paniqués, noirs de cendres éparpillées et moqueuses, tu écarquilles les yeux et a le souffle coupé lorsque tu réalises, enfin, que ta vraie baguette est au fond de la poche droite de ton jean. Tu n'en peux déjà plus de cette mascarade et sursautes, légèrement, en entendant une nouvelle baguette factice exploser dans les mains de la serdaigle. Décidément, tu commences à croire que le tournoi ne désire pas que vous vous serviez de vos baguettes pour cette épreuve et tu décides donc, de faire sans, pour le moment. Tu as les yeux rivés sur les centaines de cartes et tu n'arrives toujours pas à en repérer une bonne. Tu remontes sur le comptoir pour t'élever et éviter de toucher des objets qui viendraient malencontreusement t'handicaper dans votre recherche. Là-haut, tu remarques beaucoup plus de cartes mais il faut avouer que tu n'es pas très sûr de toi et que tu risques de chuter à tout moment. La faute au savon sauteur qui a inondé la pièce et ses rebords, tes converses ne t'aident pas à être aussi stable que tu le voudrais. Tu tentes de repérer la vipère à travers les immenses bulles que le savon a pu former et qui ne se sont pas éclatées,  « Parkinson? » t'exprimes-tu d'un ton inquiet alors que tu ne la vois plus. Tu te sers désormais de la pointe de ta baguette pour éclater les bulles qui s'éparpillent autour de toi, continuant tout de même de rechercher le sésame. edit:  « Damnit ! » que tu t'exclames brutalement lorsque d'un mouvement hasardeux de ta baguette, un encrier s'ouvre pour te cracher au visage son encre. Tu as mal aux yeux et tu frottes ton visage de tes mains qui avaient déjà été salies. Plus encore, tu tombes du comptoir et atterri sur ton postérieur en te frottant frénétiquement le visage et les yeux. T'as du mal à y voir grand chose, encore moins à ouvrir tes paupières.

/RP:

De l'encre sur le visage et qui coule le long de tes doigts, jusqu'à tes poignets, tu frottes frénétiquement tes yeux à la rétine qui te brûle et te pique. Tu donnerais tout pour trouver une source d'eau où te laver le visage et surtout les yeux mais n'ayant rien à disponibilité tu restes là, par terre, à tenter de t'enlever le plus d'encre possible, salissant tes mains et ton visage au mieux. Déjà sali par la suie à cause de la baguette t'ayant explosé dans les mains, tu n'as qu'une envie : te retrouver dans ton dortoir pour commencer ta nuit et te détendre après une bonne douche chaude. Mais c'était sans compter les télescopes caractériels, le savon sauteur agaçant, les frisbees à dents de serpent et.. une fichue bombabouse qui vient te faire tousser et caler tes narines au creux de ton coude. Tu penses sincèrement que tu es servi en terme de farces et après cette première épreuve, tu doutes avoir l'envie d'en rencontrer une dans les prochaines semaines à venir. Lorsque la serdaigle te demande si tu vas bien tu hoches la tête frénétiquement plus par réflexe que par sincérité car tu ne vois toujours rien à vrai dire. Ton œil gauche voit flou et le droit reste fermé, tu as l'impression que l'encre va être éternelle et tu n'arrives pas à te concentrer sur quoi que ce soit. Tu entends le poufsouffle vous accompagnant se bouger un peu, tu restes à terre mais sens une carte qui passe près de toi alors tu lèves la main dans l'inconnu au cas où tu arrives à en attraper une par miracle.

tu continues de te débattre pansy. de secouer ta main dans tous les sens possible pour lui faire lâcher prise à cette maudite tasse. tu sens sa prise chaque fois plus intense à force de te débattre. douleur à ton crâne que tu finis par oublier pour une autre. un mouvement sec qui arrive une bonne fois pour toute à te libérer. soulagement que tu ressens et que tu exprimes par un long souffle. tu n'arrives plus à voir correctement. la boutique semble complètement envahit de bulles et de mousses. te mettre debout désormais semble presque impossible alors, que tu continues de glisser comme si tu étais debout sans tes patins sur un lac gelé. et cette tasse.. qui ne semble pas en avoir terminé avec toi. qui commence une nouvelle fois à avancer et que tu repousses du pieds. tu n'as aucune idée de ce que tu es en train de faire. ta baguette que tu as du mal à attraper mais, qu'heureusement tu finis par atteindre. maudite tasse que tu fais exploser sans la moindre patiente sous tes yeux. tu peux enfin retourner à tes occupations. des explosions que tu entends dans tout les sens. est-ce qu'ils vont bien ? question qui laisse planer un doute dans ton esprit. potter. ton coeur qui s'agite, pire même qui s'affole. sol humide sur lequel tu avances désormais à quatre pattes pour éviter toute l'agitation des cartes plus haut. une jambe que tu finis par toucher. tu t'approches. repousser les bulles qui s'agitent sous tes yeux. « bordel. » que tu n'hésites pas à répondre lorsqu'une bulle t'explose presque au visage. main que tu finis par poser sur une cuisse. et ton regard qui termine tout droit sur.. « potter ? » tu remarques instantanément son visage. ses yeux que tu n'arrives même plus à voir réellement. tu t'avances jusqu'à venir à sa hauteur. tes mains que tu poses de chaque côté de son visage. ta lèvre que tu viens mordiller avec violence. « bouge pas. » que tu lui ordonnes avec douceur en venant toucher la matière du bout des doigts. ta baguette que tu n'hésites pas à venir chercher, jusqu'à la poser devant son visage. formule que tu articules avec lenteur. une certaine peur finalement de ne pas y arriver. et cette couche de saleté qui disparaît enfin petit à petit. ton regard planté dans le sien, léger sourire qui se dessine sur tes lèvres. bout de tes doigts qui ne quitte pas immédiatement sa peau. proximité que tu ne gardes pas plus longtemps que le temps nécessaire. déjà de trop alors, que ton palpitant s'emballe plus que tu ne l'aurais imaginée. « faut s'casser d'ici. » une véritable urgence. tu tentes de repousser le boursoufflet pour sauver la serdaigle. sans succès. pire qu'un véritable pot de colle. un câlin est moins pire qu'une autre souffrance après tout. tu décides alors, de te pencher à toute vitesse pour rattraper une nouvelle carte. edit dé : erreur monumentale. carte piège alors, qu'une bombabouse t'explose entre les mains. tu as du mal à respirer désormais alors, que tu cherches tant bien que mal à reprendre ton souffle.

Cette année scolaire n'allait décidément pas être de tout repos. Quand les préfets arrivèrent pour réveiller tout le monde, Zacharias comprit bien que ce n'était pas pour faire un exercice de sécurité incendie. Dumbledore n'en avait pas fini avec eux. Pourtant, se retrouver en binôme avec une Serdaigle, plus jeune que lui, mais aussi plus sérieuse, lui avait déjà demandé pas mal d'efforts. Il ne voulait pas trop faire de gaffes, mais parfois le sort s’acharne, que voulez-vous. L’adolescent était persuadé d’être un boulet pour Earleen, et ça n’allait sans doute pas s’arranger aujourd’hui. Emmitouflé dans son écharpe, sa cape d'hiver sur les épaules, il sortit avec les autres pour rejoindre le parc. Et quelques mots du directeur suffire à faire descendre son moral dans les négatifs. Fini les binômes, maintenant ils seront quatre. Zacharias n'était pas du tout timide, mais dans ce genre de situations, la peur d'être un poids pour ses équipiers le stressait énormément. Il s'était déjà attiré les foudres d’Earleen, maintenant il allait devoir assurer devant une Serpentard qui n’avait pas l'air commode, et un certain Harry Potter. Vous savez, celui qui vainquit les forces du mal au berceau. La pression était réelle. Silencieux, il laissa le Survivant se dévouer pour la course.

Au final on ne peut pas dire que Zacharias eut été très présent ce matin, il s’était même fait le plus discret et invisible possible. Bien sûr, il savait qu'il avait des qualités et des connaissances, mais il était aussi bien conscient de ses problèmes, et ils étaient nombreux. Silencieux, il suivit son groupe en se maintenant toujours en retrait. L'énigme le laissa complètement dans les choux de toute façon. Il montra tout juste son contentement quand tout le monde s'arrêta de marcher en long et en large pour manger un pique-nique. Finalement, c'est sa camarade Serdaigle qui trouva la meilleure piste. Voilà qu'ils prenaient le chemin de Pré-au-Lard, en direction de la boutique Zonko. Zack s'y était déjà rendu, c'était un endroit intéressant et amusant, enfin d'habitude, car aujourd'hui, la boutique toute entière semblait vouloir leur mort. Avec sa vision limitée, il se sentit très vite coincé. Même s'il avait su le nom de celui qui créa Pré-au-Lard, il était bien incapable de reconnaître les sorciers sur les cartes, elles filaient trop vite pour lui. Sans parler des divers objets déterminés à mettre une pagaille d'enfer. Dans ce fouillis, Zacharias entendait ses camarades crier, se cogner ou tomber, sans réellement comprendre, lui-même restant pétrifié sur le seuil de la porte. Earleen fini par l’interpeller, peut-être avait-elle remarqué son inactivité.

« Heu… D'accord. »

Retenir les objets animés, facile à dire, ça bougeait dans tous les sens. L'air en plein questionnement interne, Zack sortit sa baguette sans avoir aucune idée de ce qu'il pouvait bien en faire. Il n'était pas encore intervenu quand ses camarades choisirent de faire tomber plusieurs bombabouses, rendant l'air quasi irrespirable, en plus du brouillard verdâtre qui gênait encore plus la vision. Après encore quelques instants de désordre, Harry Potter surgit subitement devant lui, et l’entraîna dehors, faisant de même avec les filles. L'air frais lui fit un bien fou, mais il était trop tôt pour abandonner. Harry eut alors l'idée ingénieuse d'utiliser sur eux le maléfice de têtenbulle, qui leur permettrait au moins de pouvoir respirer. Bon, maintenant il fallait y retourner. Inspirant un bon coup et serrant toujours sa baguette dans sa main, il suivit Harry et franchit la porte.

C'était peut-être parce qu'il venait d'une famille moldue, mais Zacharias se demandait quand même pourquoi les sorciers enchantaient des objets pour qu'ils mordent ou qu'ils frappent. Un peu comme les bavboules qui vous crachent dessus ou les dragées surprises dont la moitié sont dégueulasses. Les sorciers étaient-ils secrètement masochistes ?

Pas le temps d'y réfléchir, un éclair passa devant ses yeux et attaqua Harry Potter. C’était encore un de ces maudits frisbee, et alors qu’il voulu essayer de l’aider à se libérer, une vive douleur lui vrilla la jambe. C’était un deuxième frisbee qu’il n’avait pas vu venir.

« Stupéfix ! »

Sans vraiment y réfléchir, Zacharias avait lancé son sort, heureusement qu’il avait sorti sa baguette. Il tira sur le frisbee momentanément immobile et le jeta au loin.

tu n'arrives plus à respirer. les larmes qui montent doucement. tu ressens une certaine douleur quand tu cherches à reprendre ton souffle, la même que celle que tu as ressenti à cause de moriarty. le souffle qui te manque. tu passes une main dans tes cheveux. essaye de chasser la fumée de ton passage mais, rien. il devient de plus en plus difficile de voir quelque chose là-dedans. marcher aussi devient tout une épreuve. tu n'as pas envie de te casser quoi que ce soit. encore moins pour le petit plaisir de cet imbécile de directeur. potter qui s'invite près de toi une nouvelle fois. son regard que tu n'arrives pas à croiser et cette main qui attrape doucement la tienne. tu ne dis rien. tu n'essayes même pas de l'arrêter malgré la compagnie du blaireaux et de l'aiglonne. tu gardes précieusement ses doigts entre les tiens jusqu'à la sortie. jusqu'à enfin respirer de l'air frais. jusqu'à enfin sentir tes paumons reprendre normalement du service. larmes que tu viens rapidement essuyer. tes yeux qui sont désormais moins douloureux. tu regardes harry avec insistance lorsqu'il s'approche. un léger mouvement de recul alors, que tu observes Earleen juste derrière vous. à quoi il joue ? ton regard que tu poses sur sa baguette lorsqu'il te demande de lui faire confiance. c'est bien ce qu'il a réussit à faire quelques minutes plus tôt, pourquoi pas toi ? léger mouvement de tête pour lui donner ton accord alors, qu'une légère bulle apparaît sur la moitié de ton visage. un sourire caché alors, qu'il continue de te surprendre jour après jours le survivant. carte que tu es désormais bien décidée à trouver et surtout.. à attraper. action qui consume à nouveaux tes membres alors, que tu te lances sans la moindre hésitation sur la première carte que tu arrives à trouver.  edit dé ; elle t'échappe encore une fois des doigts. un bruit sourd qui t'oblige à te retourner d'un seul coup. « bordel, c'était quoi cette merde ? » que tu te demandes sans pour autant recevoir la moindre réponse. un encrier qui s'ouvre et qui n'hésite pas la moindre seconde à t'envoyer toute l'encre possible sur ton visage. ta bouche qui est intacte grâce au sortilège d'harry mais, tes yeux. tu as l'impression d'être brûler à l'intérieur même de tes orbites et tu te laisse tomber sur le sol, à la recherche de quelque chose pour enlever cette couche visqueuse. un draps, un pull.. n'importe quoi. mais, plus tu essayes de l'enlever plus, elle semble s'accrocher à toi.

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