Tu es plutôt fier de t'être remémoré de ce sortilège de têtenbulle et alors que tu entres dans la boutique, tu ne peux faire plus de pas avant de te faire attaquer par un frisbee à dents de serpents. Tu pensais qu'en te penchant une première fois pour l'éviter de justesse près de ton visage il passerait son chemin mais c'était sans compter son acharnement sur ta personne et ses crocs bientôt fermement plantés dans ta chair. Tu arrivas à t'en débarrasser facilement jusqu'à voir à tes côtés le poufsouffle dont tu ne savais toujours pas mettre de prénom se débattre avec le même prédateur. Au loin, tes émeraudes furent captivés par la vipère tombant au sol, le haut du visage tâché d'encre et tu entrepris - dans un sursaut de rapidité t'amenant à de multiples glissades et chutes, à arriver à ses côtés avec urgence. Tu savais, pour l'avoir vécu quelques minutes plus tôt, combien cette encre faisait mal aux yeux alors que ton propre regard était encore rouge aux orbites injectées de sang suite à l'agression du liquide visqueux, tu te dépêchas comme possible de l'aider à s'en débarrasser. Du bout de ta baguette, tu formules un sort pour faire apparaître de l'eau et en te servant de ta main afin de mesurer le jet, tu viens doucement humidifier le haut du visage de ta coéquipière en passant tes mains pour enlever le plus gros. De gestes délicats pour ne pas plus la blesser, tu ne remarques pas un seul instant ce à quoi s'affairent tes deux coéquipiers tant tu te concentres dans ton geste. Lorsque tu as enfin terminé, tu ne souris pas, ton regard a un air de concerne et tu te relèves de ton accroupissement avant de lui tendre ta main pour l'aider à se relever. Tu commences à avoir une douce colère qui monte en toi et tu ne la regardes plus, seulement pour apercevoir Earleen au sol plus loin. Tu tentes d'avancer vers elle, mais la carte te passe devant les yeux. edit: un nouveau savon sauteur se répand partout dans la pièce et amplifie la masse de bulles déjà présentes. A présent, tu te sers de ta baguette pour avancer et les éclater, telle une machette mais tes pieds glissent de trop nombreuses fois dans cette mousse à présent à terre. Tu ne peux plus avancer et dans une dernière chute, tu bascules en arrière et te prends un coin de table. Tu vois flou.

tu préfères jouer la sécurité pansy. quitte à ignorer les autres danger présent dans la pièce. tu restes sur le sol, à chercher de toutes les façon possible à te débarrasser de l'encre sur tes yeux. tu ne vois plus rien. tout ce que tu peux faire c'est toucher le sol en espérant ne pas tomber une nouvelle sur une tasse mordeuse ou encore le frisbee qui semble donner beaucoup de mal aux autres. tu continues de toucher le sol, à la recherche de quelque chose d'humide, quitte à prendre le vêtement perdu d'un autre ou de te retrouver avec du savon en plus de l'encre. ça ne pourrait pas être pire.. si ? harry qui vient encore une fois te sauver la mise. ou bien est-ce qu'il fait toujours en sorte d'être près de toi par sécurité ? question à laquelle il est impossible de réfléchir maintenant. un léger jet humide que tu ressens contre ta peau. terriblement soulager d'enfin être capable d'entrouvrir les yeux. douleur qui n'a pas complètement disparu mais, visage que tu apprécies voir. la manche de ta robe de sorcière que tu viens passer sur ton visage pour enlever l'eau encore présente alors, que tu te redresses rapidement avec l'aide du sorcier. tu essayes de garder le rythme à ses côtés. malgré l'agitation de tout les côtés alors, qu'il s'avance vers la serdaigle toujours en difficulté avec son frisbee. d'un geste de tête tu t'accordes pour le suivre. tu essayes. un nouveau savon sauteur qui prend beaucoup de plaisir à se promener dans toute la boutique une nouvelle fois. tes pieds qui glissent alors, que tu essayes de te rattraper aux meubles à tes côtés. harry que tu n'arrives pas à rejoindre. et qui tombe. un coup violent sur l'arrière de la tête. tu restes paralysée quelques secondes quand tu remarques qu'il ne bouge plus. jusqu'à t'avancer à nouveau de manière plus rapide. en essayant de ne pas tomber. ta main qui vient tapoter la joue du sorcier. « harry tu m'entends ? » tu cherches la moindre réaction de sa part alors, qu'il a du mal à ouvrir les yeux. « bordel, debout harry. » l'inquiétude et le stress qui commence à monter rapidement. tu passes ton bras sous ses épaules, jusqu'à le soulever du mieux que tu peux pour l'aider à marcher vers un coin plus tranquille tu l'espères. Earleen vers qui tu continues de t'avancer alors, qu'un carte s'invite sur le torse du survivant. une carte que tu attrapes avec délicatesse et un sentiment qui ne signifie rien de bon. edit dé :  c'était une mauvaise idée de lui attraper cette carte. bambousse qui explose devant vous. tu as tout juste le temps d'attraper harry contre toi et de protéger son visage ainsi que sa tête à toute forme de danger possible. que tu te retrouves contre le mur sous l'impact du choc. une main sur tes propres yeux pour les garder fermés le plus longtemps possible pendant l'évaporation de fumée pour éviter que cela n’aggrave encore plus la situation. harry que tu aides à asseoir le temps de reprendre ses esprits. « reste la. » que tu lui ordonnes. il a assez jouer avec sa vie pour l'instant. Earleen que tu cherches du regard et que tu réussis enfin à rejoindre. venant la sauver de l'emprise du frisbee avec un cri de rage. tu commences sérieusement à perdre patience.

Tu es complètement sonné et a le souffle coupé alors qu'un violent mal à l'arrière de ta tête te lance soudainement à t'en faire oublier tout le monde extérieur. Tes doigts touchent la surface humide du sol du magasin où un peu de mousse ici et là s'éparpille. Tes paupières s'ouvrent finalement lorsque tu entends la vipère t'appeler une seconde fois, toujours pas ton prénom. Et alors que tu grognes entre tes dents serrées un râle de douleur, tu tentes du mieux que possible de te redresser mais un violent tournis te prend et tu dois te rattraper au sol avant de tomber. Tu as la tête qui tourne, tu n'es toujours pas bien remit et même si elle cale son épaule sous ton aisselle pour t'aider à te redresser, il t'est difficile de t'obtempérer. Puis soudain, une explosion, un nouvelle dont le bruit t'est maintenant familier. Pas le temps de réagir que Pansy le fait pour toi et t'attire contre elle pour te cacher le visage tout en cachant ses propres yeux. Tu ne remarques pas, tu ne te souviens même pas de ce sortilège de têtenbulle qui pourtant est une vraie aubaine à cet instant précis. Et elle t'intime de rester là où tu es en se séparant de toi, désormais assit. « Tu te radoucis trop Parkinson, fais vivre la misère à cette carte pour nous. » lui sors-tu d'une voix mesurée alors que tu appuies ton dos contre le mur le plus proche, encore pas très bien remit de ta chute et de cet impact derrière ta tête. Mais il y a cette carte qui vole près de toi qui te nargue, tu entends la verte crier de rage et un fin sourire étire tes lippes. Tu lèves tes bras vers cette fichue carte, te mettant en péril encore une fois. edit: tu cherches ta baguette pour l'immobiliser mais au moment où tu lances le sort, la baguette factice t'explose en main et te souffle de la suie au visage, t'étourdissant un peu plus encore.

Avec tout ce remue-ménage, Zacharias n’avait aucune idée de leur niveau d’avancement dans l’épreuve qu’on leur imposait. Il n’avait même pas ne serait-ce qu’essayé d’attraper une de ces fichues carte volante, et ne savait pas si ses coéquipiers avaient pu faire quoique que ce soit au milieu de toutes les attaques qu’ils encaissaient. En parlant d’attaques, les  frisbees étaient de plus en plus virulents, celui dont il s’était débarrassé semblait avoir eu son compte pour le moment, mais celui qui avait attaqué Harry s’en prenait maintenant à Earleen. Un instant, il vit passé une carte qu’elle attrapa avec souplesse malgré le frisbee qui lui mordait la chair. Son visage sembla s’éclairer, et pendant une seconde Zack crut qu’ils avaient touché au but. C’était sans compter sur le sol glissant et les attaques répétées. Earleen tomba au sol, lâchant par la même occasion la précieuse carte, mais ce n’est pas ça qui le préoccupait.

« Earleen, ça va ? »

Zacharias s’approcha précautionneusement de son ancienne partenaire alors que la Serpentard arrive elle aussi pour la débarrasser du frisbee. Earleen, cependant, n’avait toujours pas bonne mine. Elle s’était prostrée dans son coin et il crut remarquer des larmes au coin de ces yeux. Se mordillant la lèvre inférieure, Zack se sentit un peu gêné, il n’avait jamais été bon pour remonter le moral des gens. Dur de trouver des choses encourageantes à dire alors que c’est le dawa tout autour d’eux. Faute de mieux, il lui tendit la main pour l’aider à se relever et lui fit son sourire le plus encourageant.

« On va y arriver, faut pas lâcher maintenant Earleen. Je sais que tu es forte. »

Il était sincère, après plusieurs mois à travailler ensemble, Zacharias avait bien vu toutes les qualités de son binôme. Certes, ils ne s’étaient pas retrouvé dans une situation comme celle-là, mais quand même. Il lui faisait entièrement confiance.

« Aïe ! »

Par contre il ne pouvait pas faire confiance au télescope qui sauta d’une étagère voisine pour lui donner un grand coup dans la tempe. Zacharias crut voir des étoiles une seconde et se sentit tomber en arrière, se rattrapant in extremis à un meuble chargé d’un tas d’objets multicolores dont une partie se déversa au sol. Histoire de s’ajouter au savon et de rendre chaque pas un peu plus périlleux encore.

tu es énervée parkinson. en colère même contre les plans stupides d'un directeur complètement malade et pas tout seul dans son esprit. tu as envie de lui arracher la barbe ou ses cheveux et de lui crier dessus. lui dire à quel point ce n'est qu'un pauvre con et rien de plus. qu'il ne mérite pas son titre. oui, insulter intérieurement les autres est bien la seule chose qui te permet de continuer à avancer malgré le sol glissant et les objets animés qui semblent prendre un certain plaisir à vous compliquez cette épreuve. une fois proche de la rouquine, tu lui arraches son frisbee, jusqu'à l'écraser sous ton pied sans lui laisser le temps de sortir de la. tu t'appuies de toutes tes forces sur l'objet jusqu'à ce qu'il n'ose plus bouger, ou n'a plus la force de le faire tu ne sais pas. tu regards de haut en bas le blaireaux et tu roules des yeux lorsqu'il s'en prend une à l'arrière du crâne. tu n'es pas faite pour accorder ta sympathie aux autres. encore moins pour protéger des incapables. tu soupires longuement jusqu'à venir Earleen à le maintenir debout sur ses deux jambes, sans lui accorder le moindre regard. toucher un jaune, est bien l'épreuve la plus difficile que tu as du supporter depuis que tu es entrée dans cette pièce. potter, que tu n'arrives plus à voir. l'espoir qu'il ai pu reprendre doucement ses esprits maintenant. « potter est là-bas. »  tu montres rapidement à la rouquine dans quelle direction il se trouve, avant de repartir à la chasse aux cartes comme une guerrière qui refuse d'abandonner. tu te décides donc à venir attraper une carte étrangement coller à une autre, l'espoir que ce soit la bonne ou que rien de plus savonneux encore te tomber dessus. t'es encore la seule à être débout sur tes deux jambes. ou bien la seule pas encore trop amocher par des morsures ou des coups sur la tête. tes yeux te font un mal de chien mais, tu refuses de baisser les bras. édit dé : tu retournes la carte. une déception profonde dans le regard. prête à te recevoir n'importe quelle farces du magasin. ta baguette face à toi en position d'attaque.. mais, c'était sans compter sur le yoyo hurleur sagement déposé sur l'étagère à côté de toi qui se met à subitement hurler dans toute la boutique. tu as l'impression d'entendre ton coeur battre dans tes tympans alors, que tu lâches ta baguette pour venir poser tes deux mains sur tes oreilles.

« Ça va, t’inquiète. »

Ça n’allait pas du tout, Zacharias avait l’impression qu’on jouait des percussions dans son crâne, et sa vue lui paraissait encore plus floue et mouvante que d’habitude. Il fallait que cette épreuve se termine. Précautionneusement, il se rapprocha d’Earleen et de la Serpentard, et un mouvement attira vite son attention. Encore le télescope qui faisait des siennes, en s’en prenant cette fois à sa camarade.

« Reducto ! »

Le sort frôla de peu le bras d’Earleen et toucha le télescope, qui tomba au sol et continua à s’agiter bien que sa taille ait été réduite de moitié. La Serpentard leur indiqua ensuite l’endroit où se trouvait Harry, mais en se tournant, Zacharias ne vit rien. Est-ce qu’il était à terre, ou juste caché par les étagères remplies d’objets agités ? Méfiant, il attrapa le bras d’Earleen.

« Tu as raison, vaut mieux rester ensemble. »

Lentement, Zack partit dans la direction indiquée, plissant des yeux pour tenter de retrouver le Survivant.

« Harry ? »

Un coup d’œil en arrière pour vérifier que les filles suivent toujours, et Zack continua. Difficile cependant de se focaliser sur la recherche de son camarade avec tous les objets à surveiller autours d’eux. C’est alors qu’une carte lui passa devant les yeux, surprit, le Poufsouffle eut un geste vif, comme pour chasser une mouche, et sa main se referma sur elle. Interloqué après ce geste machinal, il la retourna et lu.

« Hengist de Woodcroft, fondateur du village de Pré-au-Lard… » Il se figea. « Sérieux ? »

Il ne put s’empêcher d’afficher un sourire victorieux, même s’il n’en croyait toujours pas sa chance. Il la fourra dans une poche intérieure qu’il ferma bien, maintenant, ce qui le préoccupait vraiment était l’état du Gryffondor. Il se remit donc à le chercher, et l’appela à nouveau, pas sûr qu’ils puissent vraiment s’entendre dans ce vacarme.

« Harry, ça va ? »