Le tatouage sur la peau de Terry et son enthousiasme à le porter orna un sourire sur ses lèvres qu’elle ne pouvait effacer, Eris, bien trop heureuse du déroulement de cette soirée. Elle avait entendu parler des soirées clandestines avant et elle s’était attendue à tout sauf à partager ce moment avec l’aiglon. Venue avec ses amis qui s’étaient tous dispersés pour différentes raisons, elle avait espéré, bien sûr, croiser le Boot parmi les invités mais cet instant passé avec lui dépassait toutes ses espérances. Elle ne savait pas ce que ça signifiait et ne souhaitait pas non plus le savoir. Elle profitait simplement, s’amusait, riait, et aussi se moquait un peu mais toujours le cœur débordant de gentillesse. Elle fondait littéralement pour son sourire, pour sa maladresse également et tout ce qui faisait de Terry la personne géniale qu’il était depuis toujours. Elle fondait un peu trop vite, un peu trop fort, et si elle blâmait le contenu de ce verre qui devait avoir déjà perdu de ses effets avec les minutes, elle ne pourrait bientôt plus nier l’évidence de son affection pour le brun. En attendant, ils étaient là, au milieu de cette foule qui ne faisait pas attention à eux et c’était là le meilleur moyen de passer inaperçu, de ne pas se poser de questions ou de pousser leurs proches à en faire de même. Une pensée pour son frère quelque part dans la pièce, la blairelle attrapa tout de même la main du garçon dans la sienne pour les mener dans ce couloir de voiles, les étoiles au-dessus de la tête. Les étoiles dans la tête aussi, dans le cœur tandis qu’ils arrivèrent à la destination finale de ce labyrinthe. Une boule divinatoire face à eux, elle était dubitative pourtant, elle n’avait jamais eu de mal à croire en cette matière qu’elle suivait. Elle était aussi de ces personnes superstitieuses, qui voyaient des signes partout, ce qui avait tendance à amuser ses amis. « Il est difficile de croire au destin ou aux prophéties. Moi je pense qu’il y a du vrai et du faux dans tout » dit-elle avec un sourire avant de porter une attention toute particulière à l’objet détenant les réponses à leurs prochaines questions. Et elle aurait dû s’attendre à ce que Terry joue le jeu et même qu’il l’inclut de cette façon, le compliment la faisant naturellement sourire. « La plus belle je ne sais pas mais en attendant, tu peux te contenter de moi » répondit-elle avant lui en lui donnant un léger coup d’épaule. C’était mal connaître Terry qui enchérit, lui faisant secouer la tête. « Il faut qu’on en profite de toute façon… ce sont tes derniers mois à Poudlard » lui rappela t’elle en affichant une moue plus triste. Elle ne savait pas de quoi demain serait fait contrairement à cette boule et peut-être était-elle curieuse de savoir si une fois dehors, le Boot l’oublierait aux dépends d’une autre, aux dépends du travail aussi – chose qu’elle comprendrait et accepterait. L’objet entre les mains qu’il venait de secouer pour elle, Eris demanda : « Est-ce qu’il sera toujours heureux ? » Parce que c’était ça qui lui importait plus que tout le reste ; le bonheur de ses proches. Le you can help affiché sur la boule entraîna un nouveau sourire, dans le fond c’était tout ce dont elle avait envie et besoin d’entendre. « Je ne suis pas fatiguée mais je veux bien qu’on sorte un peu » La foule avait tendance à l’étouffer au bout d’un moment, la faute aux émotions qu’elle absorbait tout le temps de manière involontaire et tout en attrapant la main de Terry, la brunette traversa le couloir de voiles en sens inverse puis trouva la sortie de la pièce, réalisant qu’ils étaient en réalité au septième étage. Ils n’étaient pas les seuls à avoir eu cette idée mais elle ne s’en formalisa pas. « Il y a une grande fenêtre là-bas, la vue est incroyable » Et sans lui demander son avis, elle l’attira dans cette direction, l’envie de se poser un peu sur le rebord et observer la vue, profiter du calme retrouvé, tout ça en compagnie de celui de qui elle s’était inconsidérablement rapprochée ces dernières semaines et qu’elle appréciait beaucoup.
Sortie de Terry et Eris
décennies 70/80/90, hippie style:
Eris est habillée exactement comme la fille à gauche : le pantalon large, le haut avec le noeud, le bandana, les bijoux ; voir ici
elle porte des lunettes en forme de coeur, bleues, pour aller avec la tenue + elle a fabriqué une pancarte en carton avec le sigle peace and love, des fleurs et plein de couleurs qu'elle a attaché avec une ficelle autour de son cou
le slow qui s’éternise, moment hors du temps au milieu de la foule. moment de repos, alors que l’euphorie de l’alcool retombe légèrement et que la vipère perd en gloussements incontrôlables. la soirée sur laquelle elle arrive mieux à se concentrer, et elle réalise qu’elle n’a en réalité vu que très peu de ce lieu magique créé spécialement pour l’occasion. curiosité qui s’éveille alors que la danse se termine, sa joue qu’elle détache du torse de theodore pour plonger ses yeux dans les siens. « évidemment. » et aussi simplement elle le suit flora, pleine confiance en son amie. le baiser rapidement déposé sur sa joue auquel elle ne s’attend pas, mais elle ne s’en formalise pas flora. le privilège du contact qu’elle n’offre pas à beaucoup de monde flora, mais qu’elle accepte sans peine du serpent. léger sourire aux lèvres alors qu’elle resserre ses doigts sur les siens et le laisse l’amener de l’autre côté de la pièce, vers un assemblage de voilages pâles. le brouhaha de la soirée qui s’éloigne au fur et à mesure qu’ils entrent dans ce qu’elle découvre être un labyrinthe. et pourtant le pas tranquille du serpent n’en est pas moins précis, et les tournants choisis qui ne semblent guère hasardeux. « non, et je me serais sans doute rapidement perdue sans toi pour nous guider. » et même s’il prétend ne pas encore avoir découvert ce coin, l’instinct du serpent qui semble guider ses pas. ou alors, peut-être qu’il les mène au beau milieu de nulle part, elle songe, alors qu’il écarte un voile et les entraîne vers un passage voilé qu’elle n’avait pas vu. le silence qui les entoure, seule trace de la soirée les deux sorciers croisés un peu plus tôt en train de profiter de l’intimité qu’offre cet endroit étonnant. le calme soudain qui la fait frissonner, alors qu’elle a une conscience aiguë de la chaleur de la main de theodore dans son dos, qui l’accompagne tout au long de leur balade paisible. et ça lui fait du bien flora, après le chaos de la pièce principale et la cacophonie offerte par les tous les élèves réunis ensemble. ses doigts qu’elle remonte jusqu’à son bras, qu’elle enlace alors qu’ils continuent à avancer. et son regard qui ne peut s’empêcher de s’attarder sur les tatouages qui ornent la peau du serpent, avide de tous les découvrir et de les graver dans un coin de son esprit. pour s’en souvenir les prochains jours, pouvoir les visualiser, encre invisible sur ses bras nus. se remémorer leurs moments ensemble lors de cette soirée, amitié retrouvée et relation qui lui fait sacrément du bien. la présence calme de theodore qui l’apaise, toute confiance en lui en cet instant retrouvée, et ça lui permet de se lâcher flora. barrières descendues pour la soirée, l’alcool qui repousse les limites qu’elle se fixe et qui chasse la glace qu’elle s’efforce habituellement de maintenir. elle s’appuie presque inconsciemment contre lui, simplement à l’aise à ses côtés, alors qu’ils prennent un autre tournant et croisent quelques sorciers à contre sens. leurs rires qui résonnent dans cet espace hors du temps, et les deux serpent débouchent alors dans une pièce au centre de laquelle, elle peut reconnaître une boule de cristal. à son tour, elle lui prend la main et l’entraîne avec elle jusqu’à l’outil de divination. elle l’observe et comprend que la boule attend une question. elle se tourne à nouveau vers theodore, doigts toujours entremêlés. « à toi l’honneur. » curiosité qui se ravive, comme toujours, alors qu’elle attend de voir ce qui lui vient à l’esprit.
flora et hestia qui se sont inspirées du basilic pour leurs tenues, chacune ayant choisi une couleur différentes. flora toute de nuances de vert foncé vêtue, cette robe (mais de couleur verte foncée) qui fait ressortir la peinture qui semble vivante de ses écailles vertes. des bijoux en or semblables à celui-ci parsèment son corps, et ses cheveux sont relevées de cette façon. Enfin, touche finale de cette tenue, ses yeux maquillés sur ses lentilles reptiliennes.
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17636
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
L'impression qu'aucune fausse note ne peut survenir en la présence de la vipère, zone de confort évidente parmi ses pairs et Flora tout particulièrement dont les sourires, la légèreté et la malice égayant le regard parvient à elle seule à le distraire suffisamment pour oublier ce qui s'est fendu en lui. Il le sait, Theodore, qu'elle est sa meilleure diversion à ce moment précis à ce qu'il a pu se passer avant, à tout ce qu'il va ressentir après lorsque le silence s'imposera et réveillera ce qui l'étouffe déjà intérieurement sans qu'il ne l'affiche. Et retrouver d'une certaine manière son amie lui permet aussi de trouver une forme de paix, temporaire certes, c'est une bulle hors du temps qu'ils s'offrent à deux et qui s'accentue un peu plus encore lorsqu'ils entrent ensemble dans le labyrinthe des voilages. Chemin que le serpent connaît que trop bien pour l'avoir déjà parcouru mais surtout construit en compagnie d'une autre, étudiants qu'ils croisent et qui ne sont rien comme eux. Liberté qui s'entend au détour de leurs rires naïfs, jalousie qui s'attache au Nott qui pourtant ne ressent jamais ce genre de ressentis envers eux. Il réalise néanmoins de plein fouet ce soir qu'ils ont ce que cette part de lui qui s'auto-sabote aurait eu besoin, ce que Flora et lui recherchent d'une certaine façon en se laissant aller depuis ces dernières longues et profitables minutes. Alors si eux restent plus discrets et ne rient pas aux éclats, il y a toutefois la vipère qui s'appuie sur lui puis la main de Theodore qui glisse dans son dos, il y a ces jeux qu'ils s'offrent, moment de répit, d'insouciance et hors du schéma habituel qu'on leur demande d'avoir. La main de Flora qui glisse ensuite dans la sienne, chaleur qu'il récupère contre sa paume beaucoup plus grande que la sienne en se laissant guider jusqu'à la boule de divination qu'il toise presque d'un air mauvais tant il n'appréciait guère ce soi-disant art de charlatan. Seulement il sait quel sortilège y est apposé, il sait – et pense éventuellement – que les réponses ne seront pas tout à fait inspirées de vérité ou de magie, rien ne peut être tout à fait sérieux, pas vrai ? Alors lorsqu'il est celui à passer le premier, il ne réfléchit que peu de temps. « est-ce qu'on devrait rester sage et quitter la soirée ? » sourire en coin alors que son regard se posait sur la vipère semblant être fatiguée. Boule de divination dont la fumée s'agitait déjà en réfléchissant à sa réponse, ce n'était pourtant pas elle que Theodore regardait afin de quérir la réponse. « n'oublie pas la tienne. » ajouta t'il alors ensuite en relevant un sourcil taquin, les doigts toujours entremêlés aux siens et qui réussissaient à le réchauffer et l'extirper entièrement de ses pensées, faire taire celles qui ne tarderaient pas à l'assaillir dès l'instant où il serait seul, Flora ne savait pas combien ce soir, elle le sauvait. Alors ils ne tardèrent pas à préférer s'en aller pour leurs dortoirs, le silence assourdissant des cachots en comparaison à cette soirée et le tumulte de ses pensées une fois qu'il fut seul. La jolie fleur aux épines ignorées ce soir raccompagnée à son dortoir, la chaleur de son bras que Theodore quitte, le respect dans le fond des yeux et le sentiment agréable d'avoir un peu retrouvé son amie grâce à cette soirée.
sortie de flora et theodore.
déguisement:
theodore a eu le thème du style inversé, il a le haut du corps parsemé de tatouages divers dont la plupart rappellent tout de même l'appartenance à sa maison. il possède une veste en cuir noire, un jean noir et un t-shirt blanc dont le bas des manches est retroussé, derrière son oreille se tient une cigarette pour compléter le look. ses cheveux ne sont pas coiffés comme d'habitude mais entièrement laissés au naturel avec même un aspect décoiffé. (inspiration moodbar et apparence)
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
Douce soirée qui jamais n’aurait due s’arrêter. Eloan savourait pour la première fois ce plaisir d’une véritable soirée aux côtés de son petit ami sans avoir à se cacher, pas vraiment. Cette première soirée à ses côtés sans une seule fois songer à cette épée de Damoclès planant au-dessus de leur relation, aucune obligation. Pas de famille, pas de sang, pas de magie. Juste deux adolescents qui s’aiment et qu’une interlude de paix vient bénir. Amusement poussé à l’extrême par les effets de l’alcool sur des corps encore juvénile. Eloan chute après plusieurs minutes placé à lutter contre le rouge et or au twister, rattraper in extremis par son camarade. Il rit, touché de sa prévention mais surtout amusé de cette surprotection. « Mais Adi, je prends des cognards plusieurs fois par semaine dans la figure, c’est pas ça qui va me blesser haha ! T’es trop adorable quand tu me couves mais je suis solide. »
Les deux garçons se redressent, libérés des contraintes imposées par le jeu. Main dans celle du Hawkins, Eloan se relevait calmement avant de taquiner le taquiner à nouveau en lui rappelant qu’il n’avait pas gagné. « tututu, je suis tombé mais nous avons touché le sol ensemble. Je mise donc sur une égalité. Pas de pitié en jeu, je pensais pourtant te l’avoir appris. » Il s’amuse des nerfs du cinquième année sans vraiment s’intéresser à qui la victoire revient. Il hausse pourtant les épaules à l’évocation du gage. « Allez, j’accepte le gage. Pour te remercier de m’avoir sauvé de cette situation euh… très dangereuse. L’esprit léger, Eloan avait suivi son petit ami jusqu’au coin cuisine.
(…)
La paroi de l’armoire dans son dos, Eloan enserrait Adriel contre son dos. Il l’avait eu leur moment, des minutes dont il profitait au maximum loin des regards incertains, dans une bulle qui leur appartenait. Si Eloan en avait d’abord profiter pour se jeter à son cou et l’embrasser encore et encore, la passion avait laissé place à de la tendresse et tous les deux s’étaient lovés l’un contre l’autre. Âme encore innocente n’explorant cette expérience qu’avec tendresse. Il embrassait son cou en attendant la fin du décompte. « J’aimerai tellement qu’on nous offre des heures là-dedans. » Un moment magique, un moment tant attendu. Un moment trop éphémère…
Adriel fit un sourire en coin tandis que son petit ami lui rappelait qu'il prenait des cognards chaque semaine. Il était vrai, l'un comme l'autre connaissait la douleur de se recevoir un cognard voir même plusieurs... Cependant, ce n'était pas le même contexte, entre le sport et le jeu, c'est différent. De plus, Adi adorait jouer au preux chevalier alors pour une fois qu'il peut en profiter. D'ailleurs, il n'avait pas vraiment réfléchi, ca avait été un réflexe !
"Oui mais c'est dans le contexte du quidditch ! Là, c'est différent. Laisse-moi jouer le sauveteur beau gosse, tu veux bien ? Je devrais avoir une récompense pour mon courage !"
Sentir la main du gryffondor dans la sienne alors qu'il l'aidait à se relever lui réchauffait le coeur, il aimait être à ses côtés et encore plus ce soir et qu'importe qu'Eloan joue avec les mots, il s'en fichait bien au final. Tout ce qui comptait, c'était eux deux. Mais, lorsque son petit ami accepta enfin son sort, le sourire d'Adi s'élargit un peu plus, ce gage, il le gardait à l'esprit. Pour l'instant, il avait faim et soif surtout ! Qu'est-ce qu'il faisait chaud ici !
(...)
Le moment le plus attendu de la soirée par Adriel était un pur bonheur. Dès lors qu'ils s'étaient retrouvés seuls, Adriel s'était jeté sur Eloan pour le serrer, l'embrasser, lui montrer à quel point il l'aime. Il voulait profiter de ce moment sans avoir à s'inquiéter que quelqu'un ne les découvre. Pour une fois, ils pouvaient s'aimer sans craindre les représailles, ils étaient presque libres... Ils avaient un moment en dehors du temps et Adriel en profitait un maximum, refusant presque de quitter les lèvres d'Eloan, ses mains posés sur ses hanches. Finalement, après un instant, Adriel quitta enfin les lèvres de son petit ami, le laissant découvrir son cou, resserrant doucement sa prise aux propos d'Eloan. Si seulement il pouvait arracher une minute au temps pour pouvoir l'ajouter au décompte de ce moment qu'à deux, il le ferait.
"Ne serait-ce qu'une minute... Pour te dire à quel point je t'aime."
Ses mains quittèrent les hanches d'Eloan un instant pour se poser sur ses joues et lui redresser la tête, ancrant son regard dans le sien et de poser une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes. En ce moment, il était le plus heureux, il n'avait pas besoin de plus. Et une fois le chaste baiser donné, Adi recula un peu la tête et lui murmura :
"Je suis heureux d'avoir l'honneur d'être à tes côtés, captain."