Un rire est sorti tout naturellement de ta bouche quand @Victoire A. Beale a dit qu'elle serait venue te chercher même si tu n'avais pas daigné sortir de ton dortoir. Tu avais ri parce que tu savais pertinemment que c'était possible et même très probable ! Tu la connaissais trop bien pour savoir qu'elle était capable de tout cela. Et il fallait avouer que c'était ça qui faisait d'elle la fille qu'elle est aujourd'hui. Ta meilleure amie. Quand tu as fait part du buffet -parce qu'il fallait l'avouer, la rouquine t'avait mis l'eau à la bouche à en parler de cette manière-, tu t'es retrouvé agrippé par la rouquine afin de se diriger en direction du buffet. C'était dingue, tout te donnait envie. Les personnes qui ont organisé tout cela avait vraiment fait du super travail ! Victoire a pris un cocktail et t'en a tendu un avant de porter un toast à cette soirée et à votre amitié. Ton sourire s'est agrandi. « Je n'aurais pas dit mieux. A ces nombreuses années passées ensemble ! » Et oui, vous êtes amis depuis maintenant plusieurs années et vous partagez la même maison, la plupart de vos cours et même l'équipe de Quidditch. Alors, depuis le temps, vous avez appris à vous connaître. Une gorgée du cocktail prise et tu avais vraiment l'impression de faire parti de la soirée, d'être comme tout le monde, d'être au milieu de cette salle et de ne faire qu'un avec tous ces élèves. Tu n'as, pour une fois, pas l'impression d'être à part et de ne pas réussir à t'intégrer. Non, tu es persuadé que cette soirée va être parfaite.
Et puis. Puis Victoire a annoncé la pire chose qui puisse t'arriver. Tu vas être obligé de danser. Pas que cela te dérange en soit, simplement que tu ne sais pas réellement danser et que tu n'es pas très doué alors tu es désolée. Désolée pour Victoire surtout. « Je m'excuse, mais il y a moyen que tu ne brilles pas ce soir. Du moins, pas grâce à la danse en tout cas. Mais je me ferais tout de même un plaisir de t'accompagner. Si je dois simplement te suivre, peut-être que je devrais m'en sortir. » Puis le regard de la rouquine s'est dirigé vers le buffet et elle s'est empressée de tendre la main vers ce qui semblait être délicieux. Malheureusement, le mets de son choix avait décidé de se faire la malle. Ils avaient osés ?! Victoire était mal en point, elle avait beaucoup trop de mal à l'attraper. Et avant même que l'idée de l'aider te vienne en tête, tu as surtout un énorme fou-rire qui t'est venu. Tu as commencé à rire de ce rire franc qui te vient plutôt rarement avant que Victoire ne demande ton aide. Mais cette situation était tellement drôle que tu ne pouvais t'empêcher de rire à cœur ouvert. Et tu t'es dit que tu ne pouvais décidément pas la laisser dans cet état. Tu as alors commencé à essayer d'attraper le petit-four volant entre deux rires, sans grand succès pour le moment. « Même eux ne voulaient pas que je sois là ce soir ! » Avais-tu fini par dire alors que tu n'arrivais toujours pas à attraper le volatile. Et puis, sur un coup de chance, il avait atterri dans ta main sans vraiment que tu ne comprennes encore comment tu avais fait. Tu l'as ensuite tendu à Victoire. « Ta nourriture tant convoitée. Tu l'as bien mérité celui-là, avec tous les efforts qu'on a fait pour l'avoir ! » Tu as alors dirigé ta main vers une autre source de nourriture. C'était terminé, tu ne voulais pas réitérer l'expérience.
Ce soir, je ne me prends pas la tête. Ce soir, je me laisse aller. Si j’en avais voulu autrement, j’aurais proposé à quelqu’un d’autres de m’accompagner. Non. Ce soir, j’étais là pour m’amuser et pour passer du temps avec Emrys. Je l’ai un peu trop délaissé ces derniers temps, au service d’autre. C’est mal. Emrys est quelqu’un d’important pour moi - de très important. Il faut qu’il le sache. Que je le lui fasse comprendre. Parler n’est pas nécessaire, mais savoir savoir aux gens ce que l’on ressent, ça l’est. En tout cas, c’est comme ça que je perçois la chose. C’est pourquoi je comptais bien passer la soirée - au moins toute la première partie - avec lui et seulement avec lui. Sauf s’il avait envie d’autre chose, bien sûr. C’est aussi pourquoi cette inconnue qui refusait de se présenter commençait un peu à m’énerver. Ca n’allait pas être une excellente soirée non. Pas avec un salut pareil. Mais tant pis. Les mots d’Emrys, par contre, m’arrache un sourire. D’ailleurs, lorsque l’inconnu s’éloigne, j’en profite pour embrasser la joue de mon cavalier. ‘Merci pour le compliment.’ Ce soir, je ne réfléchis plus. Ce soir, c’est mon instinct qui prend le pas. Et là où certains ne cessent de s’émerveiller devant la salle et ses décorations, moi je me contente de me perdre dans les yeux d’Emrys. Il ne sera pas question d’Harry, ou de n’importe quel autre garçon ce soir. Non. Juste de lui. Je lui souris à nouveau et lui fait une révérence. ‘Monsieur, j’espère que vous ne m’en voudrez pas d’être cavalier. Je sais que c’est plutôt à l’homme de faire la demande, mais me feriez-vous l’immense honneur de m’accorder votre première danse ?’ Je sais qu’il ne le prendra pas mal. Enfin, j’espère. Je me rends compte que je suis très douée pour froisser les gens sans le vouloir… Mais je sais déjà qu’il acceptera. Je l’avais prévenu : au moins une danse et la fleur à la boutonnière. C’était le deal.
Etoiles & Nuit. L'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni étoiles... - Inconnu
Maeve fut plutôt heureuse d'avoir choisi la boisson à la pomme. La pomme étant généralement un des ingrédients les plus passe-partout en cuisine, c'était une valeur sûr. Comme ce chou à la fraise qu'elle venait de finir de dévorer. A s'écouter, elle goûterait tout ce qu'il y a sur ce buffet, mais malheureusement, elle finirait rapidement à l'infirmerie avec une bonne indigestion. Et hors de question d'être malade ce soir. Alors elle laissa tomber ce projet goûteux & garda son attention focalisée sur le choix d'Ethel pour des macarons. Les meilleurs qu'elle n'ait jamais goûté venait d'une boutique à Paris. Ladurée, ouvert il y a à peine trois ans à Paris. Lors de leur voyage, ses parents lui en avaient ramené à tous les parfums possibles... Maeve a fini par tout recracher mais elle n'avait jamais aussi bien mangé. Quel drame.
@Ethel Ponds annonça qu'elle choisirait ses gâteaux. Après tout, si elle ne goûtait pas à tout, Ethel pouvait le faire pour elle. Elle ne refuserait jamais rien à son amie. Avec un sourire entendu, elle ouvrit la bouche pour recevoir le macaron à la saveur framboise et même si ça ne valait pas Ladurée, elle laissa échapper un soupire de bien être. « Merlinsh, que ch'est bon. » Elle mâchouilla en savourant chaque ingrédient, cette gelée de framboise était parfaite. Elle prit un verre à la couleur verte transparente, le même qu'Ethel et le descendit quasiment cul sec. « Si je m'écoutais, je mangerais tout. » Elle sourit à ses amis qui se firent servir par une Ethel devenue tout à coup très à l'aise. Au revoir les joues rouges de gène. Adorable. Elle observa un long moment @Liam Wright avant d'être surprise par la demande d'Ethel... Enfin.
Elle prit un air faussement surpris, la main sur le cœur. Regardant une fois à droite & une autre à gauche. « Oh, moi ? » Elle rit en attrapant la main de son amie. « Avec plaisir, milady. » Maeve l'entraina sur la piste & se mit en position de valse, bien qu'elle ait appris petite, aujourd'hui elle préférait largement dansera comme a babbling, bumbling band of baboons! , comme dirait le Pr. McGonagall. Mais la coutume était la coutume, et les sangs purs, quelque soit leur rang, se devaient de la respecter. « Je conduis. » Et Maeve l'entraina dans ses pas et le rythme de la musique. « Si je te marche sur le pied, tu auras le droit de te venger. » lui dit-elle en serrant la hanche de son amie pour la faire rire.
Ginny se moquait des initiatives prises par les organisateurs du bal, à savoir les professeurs. Le fait est qu'elle était secrètement heureuse de pouvoir compter sur son masque pour gommer les traits marqués de son visage et le fait qu'elle était moins enthousiaste que d'habitude. La présence de Seamus lui donnait la force et le courage de sourire, voir même un peu rire. Grâce à lui, elle allait réussir à s'amuser, comme ils avaient pu le faire il y a quelques jours à Pré au Lard. Une fois encore, l'irlandais était là pour elle, et elle lui en était éternellement reconnaissance. Il avait suffit qu'il apparaisse pour rendre la soirée que plus agréable.
Plaisanteries, taquineries, elle ne se priva pas pour se moquer quant à son accent chantant, guère masqué par sa nouvelle voix. Après quoi, Seamus l'invita à danser. Dire que sa demande la surprenait serait un mensonge. C'était presque une évidence, en vue de leurs dernières interactions. Depuis son retour à Poudlard, Ginny n'avait jamais été aussi proche du Gryffon, et il restait la personne qu'elle avait le plus côtoyé.
Pour autant, ce rapprochement était, lui, plutôt inattendu et elle avait encore bien du mal à comprendre ce qui était en train de lui tomber dessus. Mettant de côté ses interrogations, masquant du mieux son trouble, Ginny accepta avec un sourire la main que lui tendait @Seamus Finnigan . « Trop aimable à vous Monsieur Finnigan… de penser à mes pieds ! Mais tu n’as pas besoin de trouver une excuse. J’ai bien compris que mon talent pour la danse t’avait charmé au pub la dernière fois. » Une langue qui se tire, signe évident de moquerie, et elle se retrouvait bientôt sur la piste de danse dans les bras de son partenaire. La valse était différente, plus lente, plus intimiste, rapprochement qui fit manquer un battement à Ginny, alors qu’elle plongeait son regard dans celui de Seamus. Ils étaient devenus dangereusement sérieux tout à coup, comme s’ils prenaient conscience de la situation, et de ce que cela pouvait entrainer. La rouquine chercha alors un moyen de détendre l’atmosphère. Une vanne. Une moquerie. Un élément perturbateur. Pour se faire, elle laissa glisser son regard, passant du visage de Seamus jusqu’au reste de la salle. Comme un aimant, il atterrit directement sur le survivant, qu'elle aurait pu reconnaitre de dos, dans le noir, avec un sac poubelle sur la tête. A croire qu'elle avait passé trop de temps, dans ses premières années, à l'observer de loin et baver sur lui, telle la petite adolescente pathétique qu'elle avait été... Il était très occupé dans les bras d’une demoiselle. Une inconnue. De loin, leur complicité était indéniable… Leur rapprochement physique également, si bien que les sourcils de Ginny se froncèrent, et qu’elle manqua le rythme.
Son pied trébucha, elle perdit l’équilibre, et elle ne put se retenir qu’à la poitrine de son ami. « Désolée… » Ses prunelles restèrent encore un instant sur @Harry Potter avant de se détourner vivement. Seamus la regardait. Il savait. Ou il devait s’en douter. Mais de quoi ? Elle l'ignorait elle même. Elle se souvenait juste de la violente dispute qu'elle avait eu avec Harry à propos de Susan Bones. Face au regard pénétrant de son cavalier, Ginny força un sourire sur son visage. « C’est trop lent à mon gout… mes pieds n’ont pas l’habitude. » Vaine tentative de détournement d'attention. Elle ne voulait pas que Seamus s’imagine des choses… Elle tourna alors volontairement le dos au spectacle qui l’avait déconcentré, et sa main gauche se resserra un peu plus sur l’épaule de son ami. Il fallait profiter de l’instant présent. S’amuser. Partager cela avec cet homme séduisant qui lui faisait l’honneur de prendre soin d’elle. « Dis moi monsieur le dandy... comment ça se fait que tu n'es pas venu accompagné ce soir ? » Elle même n'avait eu ni le temps ni l'envie de trouver un cavalier. Si elle avait adoré se prêter au jeu il y a deux ans, lors du Tournois des Trois Sorciers, ce n'était pas pareil aujourd'hui. La problématique première étant qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Qui elle voulait. Enfin, avec qui elle voulait...venir. Oui. C'est ça...
Bal de Noëlaidan & joy, avec le reste de l’école Je sifflai d’admiration quand j’appris que la robe qu’elle portait appartenait à sa mère. Elle était probablement aussi douée que la mienne pour choisir ses vêtements ! Dommage que je n’aie pas hérité de ce talent. Mais c’était qu’elle se montrait modeste, ma Joy, concernant sa coiffure… Alors, je l’avais fait tournoyer, m’amusant à faire voler ces cheveux trop beaux pour être vrais. Et visiblement, j’avais réussi mon coup ! Sur le moment, j’avais eu peur d’en faire trop, de la faire tomber, qu’on soit ridicule… Heureusement que j’avais de plutôt bons réflexes. Elle s’écria qu’elle adorait danser ! « Oui, moi aussi, ça peut être amusant ! » D’ailleurs je m’amusais tellement bien que j’oubliais totalement tout ce qui me passait de négatif dans la tête. Exit Moriarty, je me laissais emporter, mes mains sur les hanches de @Joy Jenkins , à redevenir cet Aidan du mois dernier. Ca avait ce petit quelque chose d’agréable, alors que j’avais été sous pression si longtemps. Nous avons d’ailleurs continué comme ça, tranquillement, sur une musique plutôt tranquille.
Elle me demanda si je passais un bon moment, ce à quoi je répondis d’un vigoureux oui de la tête. Elle souligna ensuite que les autres années, je venais avec ma jumelle, me demandant d’ailleurs si elle n’était pas venue seule. « Oh, non elle est venue avec @Maeve Puddifoot … » Je la cherchai du regard, après tout, je savais comment elle était habillée, avec quel masque, il était impossible que je la manque. Même, nous avions cette espèce de lien dû à notre gémellité, je pourrais la reconnaître entre mille personnes. Après quelques secondes, je la repérai près du buffet, en train de faire une dégustation. Je fis légèrement pivoter Joy afin de lui montrer du doigt : « Là, regarde, c'est @Ethel Ponds avec la robe bleue courte et le laçage derrière, elle est avec Maeve, qui est en robe gris foncé un peu transparente avec des crochets de… Je ne sais pas ce que c’est désolé ! » J’eus un petit rire. D’ailleurs, juste à côté, j’étais presque persuadé que… « Je crois que ce sont @Liam Wright et @Harold Dingle juste à côté d’elles ! »
Spoiler:
Voici la tenue d’Aidan, avec pour ajout un « crochet » mouvant qui donne une impression de tempête de neige, avec aussi cette tempête de neige devant le haut du visage, en guise de masque en forme de loup (pas trouvé d’image qui va avec )
Dans tout ce bordel qu'était la vie, il y avait tout de même quelques moments de répits. Le bal battait son plein et les étudiants venaient hanter la piste dans des valses aériennes. Seamus resta un instant à les observer, enviant par moment la grâce de certains tandis que lui dansait comme un Irlandais. Malgré les masques, il pouvait voir certains regards échangés, l'amour célébré sous de sempiternels flocons enchantés. Ginny quant à elle venait apporter un peu de de chaleur au décor glacé sous le regard cérulé du lion bien heureux de partager encore une danse à ses côtés. « Trop aimable à vous Monsieur Finnigan… de penser à mes pieds ! Mais tu n’as pas besoin de trouver une excuse. J’ai bien compris que mon talent pour la danse t’avait charmé au pub la dernière fois. » Il avait sourit à sa langue tirée, serrant ses doigts dans ceux la lionne en l'accompagnant au milieu des autres danseurs. Il manquait le feu, le bruit et les rires de ce pub où ils avaient valsés quelques jours plus tôt. C'était différent, plus calme, plus protocolaire. Les règles il aimait les brûler, préférant se laisser porter par le feu de la témérité. Du courage, il en fallait pour inviter une jolie fille à danser et il ne semblait pas en manquer lorsqu'il se retrouvait avec la cadette Weasley.
Il menait la valse avec facilité, se souvent bien trop bien des cours de Mcgonagall lors du bal de quatrième année. Mais tandis qu'il resserrait l'étreinte, il sentit un malaise dans le regard de la gryffondor. Dansait-il si mal que ça ? Ou n'avait-elle tout simplement pas envie d'être ici. Les iris de la sorcière se perdirent dans la plèbe, suivant le chemin de ses yeux jusqu'à Harry en train de danser en bien charmante compagnie. Pincement au cœur, comprenant que le myocarde de Ginny était déjà conquit par son ami. Il détourna alors son visage pour admirer le plafond enchanté, se sentant idiot tout d'un coup. « Désolée… » Elle avait glissée et Seamus fit ce que tout bon ami ferait — la soutenir. « T'inquiètes pas, je te laisserai pas tomber. » Jamais non, il espérait qu'elle le savait. L’œillade de la sportive n'arrêtait pas de se poser sur Harry et il éprouva un peu de jalousie. Pourquoi ? Il en avait une petite idée mais il préférait se voiler la face pour ne pas venir tout gâcher.
« C’est trop lent à mon gout… mes pieds n’ont pas l’habitude. » Seamus lui offrit un léger sourire, un brin perdu dans ses réflexions. Pour lui, c'était évident que la sorcière avait Potter dans son viseur, à sa façon de le regarder, de la même manière que lui quand il regardait parfois Ginny Weasley. Damn it. « Dis moi monsieur le dandy... comment ça se fait que tu n'es pas venu accompagné ce soir ? » Parce-que j'ai pas osé t'inviter ? Il ne pouvait décemment pas lui répondre ça. Mentir n'était pas envisageable non plus, alors il préféra juste omettre certains détails. « J'y suis allé au culot ! Je regrette pas vu que je danse avec une jolie fille. » Il l'attrapa alors par les hanches pour tenter le porté, soulevant avec facilité la jolie rouquine du sol pour la réceptionner ensuite dans ses bras. Il mima l'effort surhumain pour la taquiner, sous entendant qu'elle était lourde avant de rigoler. « Damn ... Et toi comment ça se fait que tu finisses avec moi ? » Selon lui, elle aurait préféré être dans les bras de Harry. Il tourna d'ailleurs de nouveau son regard vers l'intéressé pour ensuite se noyer de nouveau dans le regard azuré de la rousse. « Il sait ? » Il espérait qu'elle comprenne le sens de sa question. Il parlait bien évidemment de la couleur des sentiments, du rouge et du noir. Un sourire, présent comme un ami pour l'écouter ou bien comme cavalier pour la faire tourner jusqu'à qu'elle finisse par oublier un instant la douleur de ses élégies.
Elle se perdait dans la danse... Quel bonheur ! Danser avec @Aidan Ponds c'était comme se balader sur un nuage. Il n'y avait plus qu'eux, elle se sentait bien, comme plongée dans un rêve, elle eut soudain peur de se réveiller. Mais non, tout ça était bien réel ! Alors elle suivait son partenaire, tournoyant par moments. Elle oubliait tout, ça faisait longtemps, et c'était grâce à lui. Chaque minute passé en sa compagnie lui rappelait à quel point elle l'aimait, à quel point elle avait de la chance d'être avec lui ce soir. Lui aussi semblait heureux, Joy en était ravie. Elle souriait. Son plus beau sourire. Et il était pour le jeune homme, car là maintenant, elle ne voyait plus que lui.
« @Maeve Puddifoot... elle est adorable, on est vraiment proches, du genre meilleures amies. » Dit-elle en riant. Les deux Poufsouffles se connaissaient déjà depuis l'enfance et peu après avoir rencontré Aidan, la jeune fille la rencontra, c'était le début de très grande amitié.
« Tu sais, je suis contente d'avoir enfin trouvé le courage de venir te parler. Ça fait depuis... la répartition je crois. Je n'osais pas vraiment, je n'ai jamais... aimé quelqu'un auparavant alors je ne savais pas vraiment comment me comporter. » Ça faisait du bien de pouvoir s'expliquer un peu... Dire ce qu'elle avait sur le cœur. Elle parlait plus fort à cause de la musique et ne voulait pas forcément que toute la salle soit au courant, une chance que les voix soient modifiées.
Aidan la fit pivoter pour qu'elle puisse voir @Ethel Ponds au côté de Maeve. « Oui je la vois. » Ethel avait une robe vraiment magnifique. « On pourra aller leur faire un petit coucou après. » @Liam Wright et @Harold Dingle étaient très beaux aussi. Elle les connaissait tous, même si elle n'avait jamais vraiment parlé avec Harold, alors pourquoi pas créer des liens ? La brunette voulait simplement aller les saluer, les complimenter sur leur tenue surtout.
« Je ne te remercierai jamais assez de m'avoir accompagné, mon père en était ravi en tout cas. » Elle hésita. « Ma mère... ma mère aussi elle aurait sûrement été très contente, j'aurais aimé qu'elle sache. » Au fond, même si les doutes inondaient son esprit, une partie d'elle voulait qu'Aidan connaisse son histoire, son passé. Elle le prit dans ses bras. « Merci. »
La soirée n'était pas finie !
La tenue:
La robe, le masque, la coiffure, les chaussures et la fleur d'Aidan évidemment !
Elle le sent différent Theodore. Différent de celui dont elle a fait la rencontre quelques mois plus tôt à la bibliothèque. Différent même de cette version de lui, plus détendue et joueuse, croisée plus récemment à la soirée clandestine. Dans ses azures la flamme ne danse plus aux douces lueurs du défi mais bien du charme qui se répand petit à petit entre eux. La danse lui paraît si naturelle qu'elle ne se rend même plus compte des mouvements de ses jambes ni-même son corps tout entier qui se livre à lui, se laisse guider par ses pas. Moment dont la poupée profite allègrement sans même chercher à s'en cacher : ses doigts jouent avec les siens tandis que son autre main glisse le long de son épaule dans une lenteur exquise. Elle profite également de chaque rapprochement pour humer l'eau de toilette survolant agréablement son cou, y fait le plus brièvement que possible longer la pointe de son nez avant de ne se détourner pour mettre aussitôt fin au contact. Elle se joue de lui, un peu. Pas trop. Parce qu'elle sait qu'il lui serait aussi aisé que de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille pour que le jeu ne se retourne contre elle. Ce pouvoir qu'elle a sur lui est réciproque ; ensorceleuse ensorcelée qui voit le tempo de son rythme cardiaque dirigé par le sourire d'un autre. Car il lui suffit de voir ce rictus au coin des lèvres du serpent pour que son organe battant ne se mette à sourire, lui-aussi. Réponse voilée, succincte, qu'il n'a sans doute aucun mal à deviner... à imaginer qu'il la partage. Le voir ainsi la déroute quelque peu. Eux qui ont toujours porté des masques, eux dont les coeurs étaient remplis de chagrin, de regrets et de rancune. Le voilà qui se met à nu aux yeux de tous, criant sans le moindre tressaillement qu'il lui était destiné et qu'elle le lui était en retour. Même s'ils ne savent pas exactement qui est cette "elle" ; même si elle hésite toujours à retirer le sien afin de l'accompagner jusqu'au bout de son honnêteté. Et si elle s'y refuse encore ce n'est pas par crainte que son monde ne bascule - il s'est déjà chargé de le faire lors de l'annonce de leurs fiançailles ; sans oublier que ses amis les plus proches, les seuls dont elle estime véritablement l'avis, sont d'ores et déjà au courant pour cette alliance qu'elle s'est vue donner. Non, si elle le garde c'est parce qu'elle craint que la magie de ce moment ne s’essouffle sans qu'elle ne puisse la retenir. Qu'il lise un peu trop facilement sur son visage le plaisir qu'elle prend à être ici, la douceur qu'il lui fait éprouver et qui ne demande qu'à s'exprimer. Même si elle le faisait, le geste aurait-il la moindre chance d'égaler la tempête de sentiments qu'avait déclenché le sien un peu plus tôt ? Le plongerait-il dans le même désarroi terriblement agréable ? Un songe qui s'effrite dans le bleu hypnotique de ses yeux tandis qu'il porte sa main à ses lèvres et y dépose un baiser se voulant innocent. Elle frissonne, profite de cette douce chaleur qu'elle a encore l'impression de sentir tout contre après même que le contact ait été rompu. Son regard sur lui a changé ; plus fiévreux, totalement abandonné à son fiancé dont elle se rapproche sans le moindre mot. Elle ne saurait de toute manière pas quoi dire. Sa main qui obéit à la passion qui l'anime et se resserre tendrement sur son épaule, son coeur qui martèle la prison de sa cage thoracique alors que son regard se perd inévitablement sur ces lèvres qu'elle a déjà caressées des siennes. Elle observe soigneusement le souffle qui s'en échappe, prise d'une envie brûlante de l'en priver une fois encore. La mélodie ralentit et l'aiglonne comprend que la chanson touche à sa fin, creusant en elle un sentiment de "pas assez" qu'elle peine à cacher. « Alors reste avec moi. » Murmure-t-elle pleine d'intensité, relevant les yeux juste à temps pour se fondre dans les siens. Encore des paroles qui ont déjà été prononcées mais résonnent cette fois en elle plutôt qu'en lui. Tout comme une part d'elle n'avait pas voulu le laisser sortir de cette armoire, c'est aujourd'hui de la piste de danse et de leur étreinte qu'elle ne voulait le voir s'effacer. Elle sait que ce moment ne sera pas éternel et qu'elle devra lâcher prise mais... Pas maintenant, pas comme ça. Pas après ce qu'il a fait pour eux. Et la pensée qu'il y en ait vraiment un, de "eux", la fait retomber à l'état de jeune fille pleine d'inconscience, profitant du moment présent. Lui comme elle auront tout le temps de quitter la bulle pour se replonger dans les déboires du reste du monde dont ils se sont coupés un peu plus tôt. Les doigts de l'héritière se desserrent entre ceux du préfet et bientôt, sa main guide la sienne jusqu'au ruban servant à maintenir son loup en place sur son visage. « Je m'en remets à toi... et ton désir ou non de faire cet ultime pas. » Lance-t-elle en retenant son souffle. Aujourd'hui comme dans quelques années, lorsqu'ils ne seront plus à Poudlard mais une demeure qui sera leur, elle fait au plus profond d'elle de ses désirs les siens et s'applique avec ferveur à les combler.
Va pour ce programme. J’espère que tu sais bien danser. Parce que moi non. Caelius imita le rire de l'aiglonne, animé d'une légèreté rare. Le genre de paix intérieure qu'il n'avait plus ressenti depuis... et bien depuis le départ d'une certaine aiglonne. Mais la soirée n'était pas aux chagrins et peines de coeur. Tous deux étaient là pour passer un moment placé sous le signe de l'amitié et de la gaieté, aussi étrangers ces mots lui semblaient-ils ces dernier s temps. Pas des moindres, tu m'excuseras donc par avance pour tout affront fait à tes pieds. Sa mère avait maintes fois tenté de lui apprendre les arts subtils et nébuleux de la danse, sans que le lion ne parvienne jamais plus loin qu'une valse désastreuse, digne d'un troll alcoolique. Fort heureusement, Avalon n'attendait rien de plus que lui qu'une soirée agréable, loin des conflits et drames qui semblaient sévir le château dans ses moindres recoins. Et, honnêtement, s'agiter sur la piste de danse sans ménagement et de manière ridicule à souhait au côté de son ex-petite amie, était l'une des choses dont le lion avait grandement besoin. Se lâcher rien que le temps d'une soirée, sans penser à quoique ce soit d'autres. Caelius ne put s'empêcher de jeter un regard suspicieux à la boisson que lui offrait l'aiglonne, non rassuré par sa couleur doré qui se voulait pourtant des plus rassurantes. Je doute que cela soit une ruse des professeurs pour empoisonner tout le corps étudiant. Même si c'est vrai que certains cocktails ont un air de ressemblance avec les potions de Rogue. Et pour étudier cette matière avec un intérêt tout particulier, le gryffon ne pouvait que se méfier d'un tel hasard. Si cela s'avérait en être un, toutefois. Portant le liquide à ses lèvres, il fut ravi de constater que celui-ci ne présentait aucune propriété magique explosive ni arrière-goût désagréable. A vrai dire, le cocktail était délicieux. Hum... je doute que les potions de Rogue aient ce goût si délectable. Je pense qu'on peut boire sans crainte. Le lion tentait de deviner les composants de son breuvage. Il détectait de la cerise, ainsi qu'une légère dose de mangue. Mais là encore, le mélange était bien trop subtil pour son palais. Je suis contente d’être avec toi ce soir. La soirée va paraître moins mortelle. Je partage ton sentiment. Je craignais de terminer ma soirée à me morfondre au fond de mes draps. Il pouvait tout avouer à Avalon, sans la moindre honte. En réalité, elle faisait partie de ces rares personnes à qui Caelius osait tout avouer, sans le moindre tabou. D'ailleurs, sans toi, c'est sans doute ce que je serais en train de faire. Alors même si je n'apprécie guère tes méthodes (qui aime se faire frapper et se recevoir un seau d'eau glacée au visage de bon matin après tout ?), elles ont au moins le mérite de fonctionner. Donc, merci. Le regard attiré par les nombreuses confiseries, Caelius voulut attraper un des gâteaux posés sur la table, avant de voir celui-ci se faire la malle et aller se planquer non loin des verres d'hydromel. Le lion grogna entre ses dents, loin de vouloir se lancer dans une partie de cache-cache avec une pâtisserie. Parfois, j'envie les Moldus. Eux au moins n'ont pas à courser leur nourriture jusqu'à l'autre bout de la pièce avant de pouvoir passer à table. Il finit par se résigner et s'empara d'un brownie, bien plus docile.
L'ambiance de la salle est particulière, le temps y est comme suspendu. Ou est-ce juste parce que tu te trouves devant l'une des plus belles - si pas la plus belle - des demoiselles du château. C'est bien possible. D'ailleurs, ton loup n'a pas l'air mécontent de voir @Maeve Puddifoot puisqu'il ne lui grogne pas dessus. Pareil pour @Ethel Ponds que tu ne connais pas vraiment, mais c'est une soirée à faire de nouvelles rencontres ! Avec @Liam Wright à tes côtés, tu comptes sur lui pour faire oublier ton trouble et tes joues brulantes après leur avoir fait la bise à toutes les deux. Tu n'es cependant pas du genre à bégayer et à ne pas savoir quoi dire à quelqu'un qui te plait, même si tu es décidément moins éloquent quand tu es pris au dépourvu. « Merci ! » Est d'ailleurs la seule chose que tu dis lorsque les filles complimentent vos tenues, et que Maeve présente sa cavalière. « Liam voulait même pas venir au début ! J'ai du le forcer ! » Tu complètes les mots de ton ami, une moue quelque peu désapprobatrice à l'égard de cette mule qui a finalement changé d'avis. En plus, toi, tu n'es pas timide ! Entrainés par la blonde vers le buffet - dont tu as déjà bien profité - tu attrapes un nouveau gâteau, le même que celui donné à Ethel, vers laquelle Maeve se tourne à nouveau. Qu'importe, tu auras bien d'autres occasions de parler avec elle, elle t'a proposé une danse après tout ! Une proposition à laquelle tu as répondu par un vigoureux hochement de tête d'ailleurs, oubliant complètement que tu ne sais pas danser, hormis cette fameuse maîtrise en macarena sortie de nulle part. « Le pingouin ? » Tu l'avais complètement oublié lui, alors que ton ami s'en soucie d'un coup. Un regard à la salle, tu finis par le retrouver assez loin, caché dans un recoin. « LA ! » Tu parles fort en le pointant du doigt, au nord-est de votre position. Tu n'as même pas remarqué le rapprochement des deux jeunes femmes, qui finalement se décident à aller danser. Un peu déçu de ne plus avoir Maeve à côté de toi, tu reprends un bonbon pour compenser cette déception de quelques instants. « Liam, tu veux qu'on aille voir c'est qui le pingouin ? » Tu questionnes, sans voir que votre quatuor d'amis a attiré le regard de @Joy Jenkins et @Aidan Ponds, l'un de tes plus proches amis, et la meilleure amie de Liam, qui sont plus loin sous leur masques.
costume + loup:
costume un peu trop grand, prêté par gideon et teint aux couleurs imposées. en marchant, ses chaussures s'illuminent d'une lueur bleutée et laissent des petits flocons voler autour. des petites veines argentées cascadent le long du costume, comme des filets d'argents, et le loup se met à grogner quand quelqu'un s'approche trop près.
« Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit. »
J'en profite, je dois avouer. Dernier bal de Noël, dernière fois que je peux observer les magnifiques décors et cette neige qui nous tombe dessus sans jamais nous toucher. Il faut bien reconnaître que Poudlard était superbe ce soir. J'étais presque déçue de ne pas sentir la neige sur ma peau, tellement j'aime ça. J'en oublie souvent que j'ai froid, j'oublie même souvent mes gants quand je sors. Détournant le regard, j'observe toutes les jolies jeunes filles dans leurs robes, toutes ces personnes qui dansent en même temps que nous. Je suis ravie de ne pas être la seule sur la piste de danse, bien que ça ne m'aurait pas vraiment dérangé. En même temps, je garde un œil sur mon cavalier, visiblement heureux d'être là. D'être avec moi. J'avais rarement vu quelqu'un être aussi heureux en ma présence. Je suis touchée. Je sais qu'il essaye de bien faire, qu'il veut plus. Je sais tout ça. Son regard parle pour lui. Si avant il me regardait avec ce regard haineux, aujourd'hui, c'est un tout autre sentiment qui habite ses prunelles. Et il est facile de comprendre qu'il m'aime. Ça y est, je l'ai pensé, vraiment formulé. J'ai du mal à savoir ce que j'allais faire, comment j'allais réagir. Il est pas mal dans son genre, et je dois reconnaître qu'il a un certain charme qui ne me laisse pas indifférente. Pas le même que l'autre serpent, mais tout de même. Même ses nombreux jurons me font sourire intérieurement même si je montre le contraire.
Je sais tout ça, je commence également à être plus à l'aise en sa présence. J'ai juste du mal à mettre un terme à ma précédente relation, même si ce n'était qu'un amour d'été. J'ai peut-être l'impression que si j'y mets un point final, je ne le verrais plus. C'est idiot. J'ai peur. Et je ne suis pas du tout rassurée en le voyant danser avec elle, elle qui semble apprécier sa présence. Je ne suis pas jalouse, pourquoi le serais-je ... C'est douloureux. Un peu trop pour que je continue de le regarder. Je dois me concentrer sur Alek, c'est avec lui que je suis venue, et non Theo. Et Alek, il sourit. Ce sourire un peu rêveur, les yeux qui pétillent. Puis ces trois petits mots. Il se fige et moi aussi. Il a bien dit ce que j'ai cru entendre ? Je .. Comment est-ce qu'on réagit à ce genre de déclaration quand on est pas sûr de soi ? Les premières fois c'était facile. Pourquoi aujourd'hui ça ne l'est pas ? Ses doigts me retiennent comme si il avait peur que je prenne la fuite, comme l'autre fois. Je devrais peut-être ? Partir, le laisser en plan, me réfugier sous les étoiles. Mais je ne suis pas comme ça. Je ne prends pas la fuite. Il s'excuse, me demande d'oublier. Il a peur. J'essaye de rester maître de moi, le fixant à travers mon loup. C'était facile derrière un masque. Cacher les véritables sentiments, les pensées profonde. Il faut bien connaître son partenaire pour être capable de lire en lui même avec un masque. Je lui offre un sourire sincère, peut-être un peu gêné. Non, ému. Il se remet doucement à danser, comme si ça allait me faire oublier qu'il venait de se déclarer. Il me redemande d'oublier, me dit même qu'il n'a jamais dit ses mots là, prétextant que j'avais mal compris. Dois-je lui dire que c'est pas très sympa de sous entendre que j'entends mal ? Il n'appréciera peut-être pas cette touche d'ironie après cette déclaration.
Je dois passer à autre chose. Et si c'était avec lui ? Et si je lui laissais une chance d'entrer dans ma vie ? Difficile.
« Ça ne s'oublie pas comme ça ce genre de chose ! » lui dis-je en laissant échapper un petit rire. Plus sérieusement. « Je sais. Depuis l'autre jour, je sais. »
Simplement. Je n'allais pas lui faire de longs discours sur le fait que ses yeux sont un livre ouvert, que ses émotions sont déchiffrables, que je l'avais plus ou moins cerné. Je n'allais pas lui dire non plus qu'il n'avait aucune chance, parce que ce n'était pas vrai. Il me laissait du temps parce que je le lui avais demandé. Parce que je ne voulais pas qu'il souffre, mais ça non plus, je n'allais pas lui dire. Alors, doucement, je ramène ma main sur son épaule, puis vers son cou. Mon pouce passe doucement sur l'arête de sa mâchoire. Mes yeux cherchent les siens. Je n'allais pas m'enfuir.
« Je t'aime bien, beaucoup même malgré ton sale caractère. » Commençais-je, les yeux rieurs. « Tu ne me laisses pas indifférente, sinon je ne serais pas venue avec toi au bal. » Il allait tomber mort dans mes bras, le pauvre. « Je veux d'abord régler certaines choses. »
Si, en fait, j'allais lui dire. Je n'avais aucune raison de ne pas être franche avec lui. Je n'avais pas trop peur de sa réaction. Il sait que je lui demande un peu de temps et ça ne change pas. Ce ne sera pas facile, même si j'apprécie un peu plus sa présence. Ce dernier bal était une surprise géante. D'abord Theo et puis maintenant lui. C'était quoi la prochaine ?
Le bal de Noël. Feat Diane Wind (cavalière) & Poudlard.
Je lui emprisonne la main dans la mienne. Hors de question qu'elle m'échappe à nouveau. Je ne le permettrai pas. J'essaie de la faire rire, de la faire sourire... Je vois bien la confusion dans son regard. C'est la première fois que je dis ces mots. Je m'étais juré de ne les dire qu'à ma sœur, une fois que je l'aurais retrouvée... Mais non, c'est venu tout seul & c'est à ma blonde que mon cœur a voulu le crier. Mais... Putain, pas ici. Malgré les loups & les voix modifiées, je me sens un peu con. Vraiment, juste un peu. Je ne sais pas ce qui m'a pris, & je prie Merlin pour qu'elle adhère à mon humour, qu'on fasse comme si de rien n'était. Je resserre mes doigts autour des siens, l'entraînant sur mes pas.
@Diane Wind dit savoir. Elle sait depuis l'autre fois. Quelle autre fois ? Celle où j'ai pleuré comme un gosse de dix ans ? Là où je lui ai avoué pourquoi je la détestais à tort & dit toute mon histoire ? Cette fois-là ? Ça se voyait déjà. Elle lit en moi comme je lis en elle... C'est assez effrayant, non ? Pourtant, je me sens bizarrement apaisé. Elle rit & je me détends. C'est tout ce que je veux. Quand elle retire sa main, je suis de nouveau pris de panique & j'ai envie de la rattraper. Mais elle la repose tout simplement sur mon épaule, puis navigue sur mon cou... là où la suie était censé se trouver, je frissonne. Et elle finit sa course sur l'arrête de ma mâchoire & je ferme doucement les yeux. Elle me donne plus que je ne pouvais l'imaginer.
Mon cœur manque un battement quand elle dit qu'elle m'aime bien, même beaucoup. « Qu-Quoi ? » J'ouvre les yeux tellement vite que j'ai l'impression que mes globes oculaires sont tombés. Je rougis, je ne pensais pas pouvoir être encore plus rouge qu'avant... Des trucs à régler, hein ? Encore du temps, mais je le lui laisse volontiers... Elle m'a donné plus que ce que je pouvais espérer. « Oui... Oui, évidemment, je comprends. » Un soupire de soulagement suivit de ce sourire niais. Putain, un gamin, les gars. Je lui attrape cette main qui joue trop avec mes nerfs, sur cette mâchoire, & je lui embrasse l'intérieur de la paume. « Merci. »
Mon cœur bat vite mais je me sens bizarrement soulagé. « Tu veux qu'on aille boire ou manger quelque chose ? » Histoire que je m'en remette & que je retrouve mes couleurs habituelles. Le blanc cadavérique me va mieux que le rouge tomate. « On reviendra danser tout de suite après, si tu veux. » Compromis, compromis. Ce qu'elle ne me ferait pas faire.
Ce soir n'était pas un soir comme les autres soirs. Ce soir, les malheurs étaient oubliés, les problèmes jetés dans les placards. Ce soir, on recouvrait son visage, on cachait son identité. Ce soir, on dansait. Boreas s'affairait. Une aiguille entre les dents, son hérisson flottant à sa droite, ses bobines éparpillées sur la longue table. Sa machine à coudre s'activait en vrombissant. Ses tremblements mécaniques résonnaient dans la salle commune vide à cette heure. Le garçon en panique tapota la bande de tissu froissé du bout de sa baguette et comme sous l'action d'un fer à repasser invisible, l'étoffe se raidit et la découpe fut impeccable. Il pouvait remercier sa mère pour le coup de ciseaux habile. Il pouvait cependant ne remercier que son propre cerveau pour son retard inadmissible. Si blâmer les devoirs titanesques que leurs avaient donner leurs professeurs avant les vacances semblait une bonne solution à ses yeux, elle n'en était pas une pour sa cavalière qui attendait patiemment dans un fauteuil de la tour. Le couple improbable s'était formé d'une façon bien étrange. Boreas connaissait la jeune fille avec qui il avait quelques classes, mais la perte de son terrier et le déménagement chez les aigles était la véritable raison de leur rapprochement. Si certains de ses camarades la qualifiaient de narquoise, le Rosenberg s'était très vite rendu compte qu'il n'en était rien et que c'était une personne formidable et amusante - il appréciait d'autant plus ses petites remarques moqueuses qui lui arrachaient un sourire et un rire mal contenu. Quant à l'invitation au bal, c'était la demoiselle qui, un soir alors qu'il était resté à lire, l'avait approché et lui avait demandé. Le blaireau pas le moins surpris ni gêné du monde lui avait adressé un grand sourire, un oui de la tête, puis était retourné à son livre. Sa réponse obtenue, la Serpentarde était montée dormir sur un dernier bonne nuit.
Mais il était à présent l'heure de descendre et Boreas n'avait pas fini son costume. Et pourtant il s'était préparé ! Il ne s'attendait pas à un code couleur cela étant, et hors de question de rendre ses vêtements magiquement blancs, bleu ou argenté ! Question de principe et aussi de qualité de travail. Il avait donc passé les quelques heures avant le bal à refaire son complet-veston. Le gilet avait été le plus long à refaire ; sur un satin argenté, il avait dessiné de la pointe de son aiguille des motifs complexes qui d'un coup de baguette magique s'étaient animés en une lente danse. Il avait ensuite refait son pantalon blanc dans un tissu mi-coton mi-polyester qui lui donnait un visuel plus rigide, mais une texture assez malléable. Il s'était appliqué sur les deux poches bien qu'il les ait ensuite fermées. Heureusement pour lui, il avait emmené tous ses déguisements dans sa malle et il n'avait eu aucun problème à trouver un haut-de-forme immaculé. La machine grogna une dernière fois et Boreas brandit une veste blanche comme neige au collier plat parfait, de quoi être fier. Même si on ne le reconnaîtrait pas, la satisfaction d'un travail bien fait suffisait à son orgueil. @Nausicãa Ponds, elle, bien que rassurée de ne pas rater tout le bal à cause de son cavalier, semblait s'impatienter aussi le garçon d'un air implorant lui demanda deux autres petites minutes. Avant même qu'elle n'ait le temps de lui répondre, il prit le complet et grimpa dans les dortoirs pour le passer.
Enfin, il redescendit dans son accoutrement de blanc et de bleu, ses pas de danse en tête. Pour corriger le manque d'argenté de son costume, son visage était dissimulé derrière un loup aux allures vénitiennes. Des feuilles de houx d'un côté, des plumes de smalt et d'onyx de l'autre, seul son épaisse crinière noire trahissait le Rosenberg. Il s'approcha de sa cavalière et avec un sourire narquois lui tendit lentement son bras. Il ne faisait ça que pour l'agacer; après tout, ces cérémonies et révérences à outrance n'avaient de sens que si un public pouvait en capturer la bienséance et en parler tout bas. Avec un petit rire, il dégaina sa baguette et tapota le bas de la robe de sa demoiselle d'un air mystérieux. Lorsqu'il croisa enfin le regard de la Serpentard il se contenta de déclarer du bout des lèvres d'un air taquin "Pour me faire pardonner de mon retard, un petit cadeau pour notre première danse" Sur ce, il se dirigea vers la porte et la tint ouverte pour que la demoiselle y passe sans encombre. Il lui offrit alors son bras et tous deux descendirent jusqu'à la grande salle magnifiquement décorée pour l'occasion. Il se tourna alors vers sa cavalière et laissa libre cours à l'émerveillement qu'il avait retenu jusqu'à présent.
Elle s’agace et il sourit. Ce n’est pas tant de voir des émotions négatives qui lui plait - loin de là - c’est de savoir qu’il en est l’origine tout simplement. Il y a un plaisir inénarrable à la voir fondre et lever les yeux au ciel sous des paroles qui n’ont aucun sens. Généralement, ça sort tout seul, il ne réfléchit même pas. Il se sait parfois un peu cruel, mais si elle savait qu’elle pouvait le fracasser en un claquement de mots, ce serait terrible, non ? « Résiste et ne te perd pas s’il te plait. Je ne veux pas me retrouver au bras d’un autre. » Les mots sont comme des cloches lointaines, des appels courtois à des prières inconnues. Ronald cille puis plaisante. C’est mieux que de se rendre compte qu’il a le pas plus léger, la main plus leste autour d’une taille offerte, le souffle plus court d’avoir le cœur au bord des lèvres. « Avec plaisir... » Le mot a une teinte quelque peu obscène entre le rose sage d’une bouche vertueuse. Il renifle pour se donner contenance. Il n’est pas temps de céder à la panique, @Hermione Granger est trop intelligente : elle remarquerait de suite. Parfois, il se dit que c’est mal fait tout de même : il aurait pu avoir comme meilleurs amis un garçon sans histoire et une fille normale, mais non seulement il était roux mais Harry avait buté Gargamel dans sa prime jeunesse et la future Morgana l’excusait de son manque de grâce présentement. « C’est gentil… de pas trop m’en vouloir pour ça. » Les pointes des oreilles se font groseille et les taches de rousseur ont un relent de caramel brûlé sous la gêne ressentie. Il est certain qu’elle peut sentir son cœur tambouriner sous les mains qu’elle a posé sur lui. C’est forcément quelque chose qui déconne chez lui, c’est parce que c’est une fille c’est sûr. Et qu’elle a une jolie peau, des yeux avec des paillettes d’or dedans et ses cheveux sentent bon et tout un tas de trucs qui lui font perdre complètement les pédales.
Elle le remercie. Un deux trois, un deux trois. Il compte un peu dans sa tête, ça permet de ne pas faire de bêtises à plein de niveau. Dans sa tête, il a un peu d’allure, il peut la faire valser de façon merveilleusement grandiloquente. Une deux trois, un deux trois. Elle lève les yeux vers lui, le loup à peine aussi nacré que les iris fondant. Il n’a jamais compris la fascination des gens pour les yeux clairs, peut-être parce que dans sa famille, la chose est récurrente. Il lui semble pourtant qu’il n’y a rien de plus charmant que les couleurs automnales qui le contemplent en cet instant. Il se penche, un peu, encore, un peu, plus puis… « Aieuh ! » C’est le souci des bals, il y a trop de monde et le coup de coude le fait grimacer avant de vite reprendre Hermione contre lui, de peur de la voir s’envoler au prochain tour de polka.
Ils en étaient où déjà? « Mmm… t’as vu Harry ? Je sais plus comment il était fringué. Il a pas voulu me dire avec qui il venait. » Il a un sourire où la moquerie perle. « Tu crois qu’il fraternise avec l’ennemi ? Heureusement que je suis là pour te sauver cette année. » Les mèches rousses dodelinent sous le mouvement arrogant de tête, juste avant de la serrer un peu plus contre lui. La bouche se fait sèche sous les non-dits et sincèrement, il ne comprend pas vraiment. Des filles… bon d’accord, il n’a pas vraiment l’expérience suffisante pour dire qu’il a l’habitude, mais ce n’est pas censé provoquer tout ça quand même ?? « Tu sais… je pense que… le plus simple c’est qu’on fasse tout les bals ensemble. C’est quand même plus relax. » AH AH AH. A peine le mensonge délivré que sa pomme d’Adam fait un triple salto dans sa gorge. « Enfin relax… disons que comme tu me feras pas de procès pour les pieds ben… tu vois c’est plus sûr. Et p’tet toi tu voudras danser avec d’autres euh… ben ils seront très jaloux parce que tu vois, tu seras avec le type le plus classe et roux et… » Ok. Il faut se taire Ron. Genre. Maintenant. « Ce que je veux dire, Hermione, » Les joues se gonflent, normalement c’était un compliment comme quoi il est heureux qu’elle soit venue avec lui puis, pour une raison inconnue, c’est sortie n’importe comment. « c’est que c’est cool. » Voilà, voilà. « C’est moi où il fait chaud ? »
La cravate a viré au noir.
Résumé parce que j'ai complètement oublié la coupe des 400 mots, vraiment sorry ;___;:
- Ron danse avec Hermione - Ron panique - Il n'est pas loin de l'embrasser mais il y a eu coup de coude (si tu veux être le coude, be free) - Il dit n'importe quoi sous la panique. Comme d'hab. Mais cravats don't lie.
Bal de Noëlaidan & joy, avec le reste de l’école J’avais déjà pu voir le lien qui unissait @Maeve Puddifoot et @Joy Jenkins. A vrai dire, à présent, ça me faisait un peu rire… Elles avaient bien plus en commun qu’elles ne le pensaient, probablement, étant donné que Maeve avait été ma fiancée d’enfance et que Joy était… Amoureuse de moi. Ca me faisait vraiment étrange de me dire ça, d’autant qu’elle me confirmait que ça durait depuis la répartition, au moins. Si c’était vraiment de la notre qu’elle parlait… Ca faisait vraiment longtemps, et je ne pouvais pas m’empêcher de compatir. Quand bien même j’en étais responsable. Je lui fis donc un sourire contrit, me promettant de me rattraper. Ce fut d’ailleurs après ça que je la fis pivoter pour qu’elle voie ma sœur jumelle, avec sa partenaire, Maeve, Harold et Liam. « Oh, bah elles sont parties danser ! On ira bien les voir, oui, dès qu’elles iront à nouveau au buffet. » Puis, elle me remercia de l’avoir invitée pour ce bal, que son père était content. Cela me fit sourire, même si je le perdis un peu, quand elle fit allusion à sa mère. J’ignorais tout de ses parents, il fallait dire qu’on abordait peu le sujet, donc dans ma tête, elle était comme moi, avec ses deux parents, toujours ensembles, toujours aimants. Apprendre ainsi que sa mère était peut-être morte… J’osai pas demander des précisions. J’étais une bonne oreille dès lors qu’on me le demandait, mais je n’étais pas de ces personnes qui savaient tirer les confidences. Alors je me contentai de réfléchir à comment la remettre comme elle était quelques minutes avant.
Et dans ces moments-là, il y avait les bonbons qui étaient excellents contre la petite déprime. Peut-être que ça lui dirait d’en manger ? Nous avions dansé un petit moment, ça fera une pause ! « Viens, j’ai une petite envie de grignoter quelque chose ! » Je la tirai pour retourner au buffet, justement. Et une fois arrivé devant, j’eus encore une autre idée. Je vis les petits galets décoratifs posés sur la table, et pour faire rire Joy… J’en pris un, jouant le type persuadé que c’était à manger : « Ca a l’air bon, ces petites dragées ! Je vais goûter, depuis Bertie Crochue, je me méfie toujours… » Et je croquai dedans, mimant la personne qui avait réellement du mal. Pour conclure, l’air fier qui ressortait malgré moi : « Oups, c’est une dragée caillou… » Et je la reposai à sa place, après l’avoir essuyée.
Spoiler:
Voici la tenue d’Aidan, avec pour ajout un « crochet » mouvant qui donne une impression de tempête de neige, avec aussi cette tempête de neige devant le haut du visage, en guise de masque en forme de loup (pas trouvé d’image qui va avec )
Il avait fallu que la jeune fille ait son attention détournée pour gâcher ce moment parfait. Moment de complicité, d’amitié, et peut-être d’un peu plus, en vue des derniers échanges entre les deux gryffon. Depuis le retour de Ginny, @Seamus Finnigan avait été la personne la plus proche d’elle. Il l’avait aidé, l’avait fait rire, l’avait soutenu. Comme il le faisait à présent en l’empêchant de tomber lorsqu’elle manqua un pas. Et alors que son cœur souffrait de voir @Harry Potter dans les bras d’une autre, une autre partie d’elle-même la traitait d’idiote, lui rappelant ce qu’elle pouvait aussi ressentir dans l’étreinte de l’irlandais. Malheureusement, elle eut beau faire comme si de rien était, il était évident que Seamus avait suivis son regard et compris. Son sourire était moins grand, moins sincère, moins heureux peut-être. Elle eut beau essayer de relancer la discussion sur autre chose, elle n’était pas sûr d’avoir réussi à le berner. « J'y suis allé au culot ! Je regrette pas vu que je danse avec une jolie fille. » Elle s’apprêtait à répondre, mais au même instant, son ami la souleva avec une facilité déconcertante, tant est si bien qu’elle faillit tomber, ne s’attendant pas à être attrapée de cette façon. Elle se raccrocha à ses épaules comme à une bouée, et lui tapa ensuite la poitrine quand il fit semblant de la trouver trop lourde. « Idiot. » Marmonna t-elle avec un petit rire. « Damn ... Et toi comment ça se fait que tu finisses avec moi ? » Elle fit mine de réfléchir avant de répondre avec un haussement d’épaule : « Tout comme toi… » Elle lui adressa un petit sourire avant de faire une grimace. « Pour être honnête… je n’ai pas eu le temps d'y réfléchir. Et même si je l’avais eu, je ne sais pas à qui j’aurai pu demander… Ce n’est pas comme si j’avais milles prétendants. Et j’étais persuadée que tu étais déjà pris, Monsieur Finniggan. Je n’aurai même pas tenté ma chance, vois-tu ! » Mais l’écoutait-il seulement ? Son regard n’était plus là pendant quelques secondes. « Il sait ? » Bien qu'elle s'y soit attendu, la question du lion lui fit l'effet d'un couperet. La couleur disparut des joues de la jeune femme, et elle réalisa alors qu’elle avait été beaucoup trop transparente, quelques secondes auparavant. Non, il ne l’écoutait plus, car il avait compris. Compris qu’elle était idiote. Qu’elle n’avait décidément pas appris la leçon après toutes ses années. Les pieds de Ginny arrêtèrent de danser, et elle ferma ses paupières, incapable de soutenir le regard de Seamus. Pendant un instant, elle fut tentée de lui répondre « Qui ? » mais elle avait beaucoup trop de respect et d’attachement pour lui. Elle ne pouvait pas lui mentir. Et quand ses pupilles bleues apparurent de nouveau, elle aperçut le doux sourire de son ami. Ce dernier ne suffisait pas à calmer la douleur qu’elle pouvait ressentir car la jeune femme était perdue. Pouvait-on aimer deux hommes en même temps ? Elle avait toujours été persuadée du contraire. Et alors même qu’elle aurait dû profiter de cette danse au maximum, elle n’avait pu s’empêcher de guetter un autre homme du coin de l’œil. Etait-ce par habitude ? Parce qu’elle l’avait fait pendant tant d’années avant de jeter l’éponge ? Elle était guérie de Harry depuis bien longtemps, elle en était persuadée. Alors pourquoi se comportait-elle comme une débile sans cervelle ? Bientôt, un rire sans joie franchit la barrière de ses lèvres pâles. Son visage avait perdu de sa superbe, alors qu’elle secouait la tête. « Non… » C’est tout ce qu’elle pouvait dire. « Il n’y a rien à savoir, de toute manière. Seam…tu… » Le regard implorant, elle avait le visage levé vers lui. La honte se disputait à la tristesse et la douleur. Elle se mordit la lèvre inférieure avant de cacher son visage contre la poitrine de l’irlandais. Reprenant vainement la danse, elle murmura : « Tu dois me trouver tellement nulle, hein… » Car elle, c'était ce qu'elle ressentait. Cette impression de faire tout à l'envers. De ne plus avoir aucun discernement. De ne plus être maitresse de ses sentiments. De ne plus dissocier ce qui est vrai de ce qui est faux...
« Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit. »
Il a l'air étonné de ma révélation. Je souris en pensant qu'il ne m'a peut-être pas observée autant qu'il le pense. Je créais visiblement la surprise chez lui. C'était bien, j'aimais l'idée. J'aimais bien le voir étonné, gêné, presque ne pas savoir quoi dire. Le voir fermer les yeux à mon contact était beau. J'aime quand on montre ses sentiments. Ce n'était pas parce que c'était des garçons qu'ils devaient être fort et infaillible. Eux aussi avaient leurs démons, leurs fardeaux. Ils avaient aussi la possibilité de baisser les bras et de pleurer. Ce n'était pas un mal, au contraire. Cela montrait simplement qu'il était sensible et c'était pour moi, une belle qualité. Une qualité qu'il devait garder. Il rougit, je crois. Je ne vois pas bien, sous le loup, mais j'en ai l'impression. Même sa voix modifiée est comme étranglée sous la surprise. Je pouffe avant de me reprendre. Il me laisse du temps. C'est à mon tour de fermer les yeux et de relâcher mes épaules. C'est tout ce dont j'ai besoin. On pourrait croire que j'avais eu assez de temps. Cela faisait un peu plus de trois mois après tout. Mais il faut croire que j'en avais encore un peu besoin. Il attrape doucement ma main avant de poser un baiser à l'intérieur. Je souris en le regardant faire. Il me remercier.
« Non, toi merci. »
Il n'avait pas à me remercier, mais moi oui. C'était difficile ce que je lui demandais, il n'était pas obligé d'accepter. Il aurait pu s'énerver et vouloir tout tout de suite. Ou encore ne pas patienter et aller voir ailleurs. Ça aurait été la vie, malheureusement, et je n'aurais rien pu faire. Mais non, lui, il attend. Aleksei m'attend moi. C'était émouvant et gratifiant. Il me propose ensuite de boire ou de manger quelque chose et j'approuve l'idée. Hochant la tête, je passe mon bras sous le sien en l’entraînant vers la fontaine de chocolat. Je ne pouvais résister au chocolat. Ou du moins y goûter.
« Ce n'est pas très original mais j'aime le chocolat .. »
Lui dis-je en riant, tendant une main vers un fruit avant de le tremper doucement dans le chocolat. Je le mis lentement en bouche, craignant le froid avant de fermer les yeux en goûtant le chocolat mélangé au fruit. Délicieux. Hochant la tête, je fis un geste de la main pour approuver le mets.
« C'est vraiment bon, tu peux goûter ! »
Oui, je ne l'avais pas attendu, désolée, le chocolat m'appelait ... Et tandis que je reprenais un fruit, je le regardais en souriant, amusée.
« On va laisser tes pieds se reposer un peu et on y retournera plus tard ! »
Décidais-je. Je pourrais danser comme ça une bonne partie de la soirée mais je me tais. Il dansait pour moi, je pouvais bien lui faire plaisir. Peut-être devrais-je aller chercher une boisson ? Tournant le visage, je visais la table des boissons pour regarder ce qu'il y avait. Oh, on pourrait y aller après.
Liam donna un coup de coude à @Harold Dingle quand il avoua aux demoiselles qu'il avait du le forcer pour venir. Bon, c'était vrai, mais @Maeve Puddifoot et @Ethel Ponds n'avaient pas besoin de le savoir... Elles allaient le trouver encore plus associal qu'il ne l'était en réalité... Quoique il aurait pu avoir une bonne excuse : rester avec Leo et Liyah qui boycottaient ensemble, mais il n'avait pas voulu faire de peine à Harold et... le voilà en costume à admirer sa meilleure amie et manger des gâteaux sous l'ordre d'Ethel. Il mâcha lentement son macaron en hochant la tête pour approuver, puis regarda les filles partir pour danser, les laissant de nouveau entre mecs. Quand il relança le sujet du pingouin, Harold sembla un peu perdu, comme s'il ne se rappelait pas de quoi ils parlaient, puis lui montra un coin où, effectivement, se tenait un jeune homme donc le visage disparaissait dans un bec orangé. Ouais allons-y ! Liam avait pourtant fait un pas quand il vit @Aidan Ponds et @Joy Jenkins se diriger vers le buffet, non loin d'eux. Oh attends, et si on leur disait bonjour d'abord ? demanda-t-il en montrant leurs amis du pouce. Il voulait savoir comment ça se passait, si Aidan s'en sortait avec son amie amoureuse de lui et si Joy ne se faisait pas trop d'espoirs suite à cette soirée romantique entre amis. La demoiselle était ravissante dans sa robe bleue assortie au gilet et à la cravate d'Aidan. Ils formaient un très joli couple, c'était juste dommage que rien ne puisse jamais se passer entre eux... Liam tira Harold derrière lui pour rejoindre leurs amis et arriva quand Aidan reposait un caillou sur le buffet. Tu sais, je pense qu'il y a d'autres choses plus comestibles... ça par exemple. En riant, il lui montra des cookies aux pépites multicolores et des muffins couverts de glaçage parfaitement posé. Vous êtes bien assortis ! J'avais raison de lui dire de prendre ce costume non ? demanda-t-il à Joy avec un sourire fier.
Joy et @Aidan Ponds se rapprochaient du buffet, @Maeve Puddifoot et @Ethel Ponds étant parties danser, il ne restait plus que @Liam Wright et @Harold Dingle. Ils vinrent les saluer, la Gryffondor était plutôt contente d'avoir son ami pas très loin, simplement au cas où il y ait un "blanc", que son cavalier la regarde droit dans les yeux sans savoir quoi dire... Même si avec la brunette, il était plutôt facile d'éviter les silences, elle qui parlait tant. Elle aurait aimé voir un peu Maeve aussi, ça aurait pu la rassurer... Ce n'était pas de la peur, c'était seulement le stress du bal, le stress d'être maladroite, de renverser un jus de fruits sur quelqu'un... ou pire, qui savait ce qu'il pouvait se passer.
Aidan prit une sorte de galet posé sur la table, le croyant sûrement comestible il le mit en bouche ne se doutant pas qu'il ne s'agissait que d'un vulgaire caillou. « Euh... Aidan je crois que tu ne devrais pas... » Trop tard, il croqua dedans, un petit bruit se fit entendre, par chance, aucune dent de cassée. Il la reposa mais garda cette allure fière qui faisait tant rire la jeune fille. Liam se moqua de lui tout en pointant du doigt les cookies et les muffins appétissants qui garnissaient la table. Joy prit un muffin au chocolat et écouta son ami faire la conversation, elle le remercia pour le compliment sur sa tenue. « Merci ! D'ailleurs toi aussi tu es bien assorti à... » Joy ne savait pas vraiment quoi dire, elle fronça les sourcils de confusion. « à... euh... à Harold tiens. » Merde. Il n'était pas venu accompagné et elle ne s'imaginait pas dire au Poufsouffle que son costume allait parfaitement bien avec celui de @Briséis Avery, même dit sur un ton comique, elle ne voulait pas prendre le risque de blesser son ami, ni de le perdre à cause d'une bourde. Sa maladresse avait encore frappée et elle venait de s'engouffrer dans une situation vraiment gênante.
« Un verre de jus de citrouilles ? » Un grand sourire aux lèvres, elle tendit un gobelet au garçon, essayant de changer de sujet comme elle le pouvait. Plus gênant tu meurs... Un peu stressée, elle reprit la main d'Aidan et la serra fort, comme par peur qu'il s'en aille.
La tenue:
La robe, le masque, la coiffure, les chaussures et la fleur d'Aidan évidemment !
Le bal de Noël, douce féerie plongeant les habitants du château dans un état second, une euphorie enfantine berçant tout un chacun. La vipère n'était certainement pas celle qui ferait exception à la règle, l'approche d'un tel évènement la rendant plus énergique encore qu'un aigle à l'approche des examens. Elle s'y voyait déjà, dans ce décor resplendissant, virevoltant et dansant aux bras de son cavalier. Cavalier qui pourrait en surprendre plus d'un, par la teneur récente de leur relation. @Boreas Rosenberg, voici le damoiseau que la verte et argent avait prit plaisir à inviter au bal. Elle n'avait guère tenue à attendre qu'on l'invite, désirant avoir le loisir de choisir qui serait son compagnon d'un soir. Les liens unissant le blaireau ainsi que la vipère était encore, ils apprenaient encore à se connaitre, mais quelle meilleure occasion pour faire plus ample connaissance qu'un bal ?
« Tu sais qu'on est dans une école de magie, pourquoi t'obstiner à refaire tout ton costume main ?» Lança Nausicãa à l'intention de son cavalier qui s'affairait à retoucher son costume, afin de respecter le dress code de la soirée. Elle ne comprenait certes pas son obstination, mais respectait sa volonté. Car si cela n'avait tenu qu'à elle, il y aurait des heures de cela qu'elle aurait agitée sa baguette afin d'arranger tout ça. Il fallait avouer que l'écossaise n'avait pas eut ce problème, ayant soigneusement demandé à son ami Jakob de réaliser sa robe, à l'occasion du bal, et avait réquisitionner les services de Milena pour la coiffer. Coiffure qu'elle avait soigneusement personnalisée, ayant recours à un sortilège afin de parsemer sa crinière châtain de mèches argentées, en l'honneur des couleurs requises pour la soirée.
Enfin les deux sorciers allaient pouvoir se rendre au bal, Boreas disparaissant dans le dortoir afin d'enfiler son costume. Temps d'absence dont tira profit la vipère afin d'enfiler son loup. « Je dois avouer que l'attente était justifiée, tu as fais du beau travail.» En cette soirée particulière, Nausicãa pouvait bien se permettre de faire un compliment, sincère qui plus est. « Monsieur continue de se faire désirer.» Adressa-t-elle au blaireau, amusée, tout en se saisissant du bras qui lui était tendu. « Quelle surprise me réserves-tu ?» Un sourire ravit étirant ses lèvres, elle emboita le pas à son cavalier sans se faire prier.
« C'est magnifique...» Béate face à la décoration de la salle dans laquelle se déroulait le bal, la vipère demeura quelques secondes sans piper mot. Le lieu la lassait sans voix, tout était décoré avec tant de goût, tant de soins. Elle daigna finalement reporter son attention sur son partenaire, les yeux brillants sous l'admiration ainsi que l'excitation.« Et si nous allions peupler cette piste de danse bien vide ?» Proposa la vipère, ne tenant plus en place.
(c) DΛNDELION
Tenue :
Coiffure :
(Imaginer des mèches argents à la place de celles blondes)
Maintenant qu'elle se mettait à regarder Harry, il était clair que c'était avec lui qu'elle aurait préféré danser. Il zieuta rapidement son ami valsant avec une mystérieuse brune dont la beauté ne lui était pas inconnue. Il plissa le regard sous son loup d'acier tout en essayant de mettre un nom sur ce visage masqué. Il n'avait pas le souvenir que l'élu lui ait dit qu'il viendrait accompagné, d'où sa surprise en le voyant si proche de cette joliesse. Mais il avait mieux à faire que de regarder les autres filles, étant très bien accompagné lui aussi. « Idiot. » Ginny donna une petite tape sur le torse de l'Irlandais, sourire amusé tandis qu'il continuait de la faire danser tandis qu'il venait de lui demander pourquoi elle n'avait pas de cavalier. « Pour être honnête… je n’ai pas eu le temps d'y réfléchir. Et même si je l’avais eu, je ne sais pas à qui j’aurai pu demander… Ce n’est pas comme si j’avais milles prétendants. Et j’étais persuadée que tu étais déjà pris, Monsieur Finnigan. Je n’aurai même pas tenté ma chance, vois-tu ! » Le lion laissa échapper un rictus, secouant la tête négativement en reprenant doucement son sérieux. Comment avait-elle pu penser ça ? Ce n'était pas comme-ci le sportif jouissait d'un harem, non il était comme tous les mecs de son âge un galérien avec les filles. « Sérieusement Ginny ? J'ai l'air d'un Diggory et d'enchaîné les conquêtes ? Mais je vois qu'on est deux débiles parce-que je me suis dit que c'était impossible que tu viennes seule donc je ne t'ai pas proposé ... » Il fit alors tournoyer la sorcière pour de nouveau la réceptionner contre lui sans la quitter des yeux.
Il avait arrêté de compter les pas tout comme il avait cessé d'espérer attraper le sourire de la rouquine. Il y avait des regards qui ne trompaient pas et les yeux de la sorcière était hantés par un autre gryffondor que lui. Peut-être avait-il préféré se voiler la face et ne pas contempler l'abominable vérité. Si ils partageaient une danse et le même rythme, leurs cœurs ne battaient pas à l'unisson. Seamus avait laissé un instant son regard s'envoler sur les autres danseurs, pensif tandis qu'il se balançait contre la sorcière en se demandant pourquoi il n'avait pas eu le courage de l'inviter. « Non… » avait-elle répondu lorsqu'il lui avait demandé si Harry était au courant de ses sentiments. Car elle en avait, c'était évident. Ginny regardait Potter de la même façon que lui regarder la Weasley à présent — avec des regrets. « Il n’y a rien à savoir, de toute manière. Seam…tu… » L'Irlandais pouvait lire sans mal la tristesse se noyer dans l'océan de ses yeux. Il eut un pincement au coeur, regrettant d'avoir demandé mais encore plus de connaître la réponse désormais. Ils étaient figés sur la piste mais il n'avait pas pour autant relâcher son étreinte, caressant avec douceur le bas de son dos. « Tu dois me trouver tellement nulle, hein… » Il secoua la tête tandis qu'elle venait cacher son visage contre le torse du sorcier, l'enlaçant tandis que la vase se transformait en slow moins rythmé. « Jamais. Je te trouve sensationnelle. C'est moi qui suis con ... » D'avoir crû un après. « Je suis désolé je voulais pas te rendre triste ou t’embarrasser. C'est ton sourire que je veux. Ton rire, ton bonheur. C'est tout. » Et tellement d'autres choses ... Il souleva alors le menton de la rouquine du bout des doigts pour voler son regard au milieu de la piste de danse. « Donc ne dis plus jamais ce genre de bêtises sinon je te fous la honte ! Et tu sais que j'en suis capable. » Un grand sourire, celui de son ami. Si il était là pour cueillir ses sourires et entendre son rire — il aurait aimé aussi conquérir ses sentiments — méfait accompli.
Le bal de Noël. Feat Diane Wind (cavalière) & Poudlard.
Je ne peux dire exactement la sensation que j'ai ressenti quand nos pieds ont arrêté de danser & que mon cerveau a arrêté de se focaliser sur mes pas. Tellement focalisé qu'il m'a laissé dire tout ce que j'avais sur le cœur. Je ne suis pas mécontent de l'issue, vraiment, je suis même ravi. Ça se voit à ce sourire niais que j'ai de collé au visage. Si l'issue avait été différente, aurais-je pu continuer à sourire ? Sourire normalement, je veux dire. Un vrai sourire. Celui qui s'étire tout seul quand vous la regardez... Ou quand vous repensez à ses paroles. Je doute, je pense qu'il se serait éteint dans les ténèbres, lui aussi. Finalement, je ne suis pas mécontent de cette soirée. J'avais peur... Tout ce monde, ces habits colorés, ce bruit... La danse. Mais je suis en belle compagnie, j'ai révélé quelque chose que je ne voulais pas vraiment dire, mais c'est dit. & même si je n'ai pas eu un baiser tendre des bals, j'ai au moins pu créer quelque chose de nouveau chez moi : l'espoir.
Bras dessus, bras dessous, @Diane Wind & moi nous dirigeons vers la fontaine de chocolat. Je ne suis pas un grand spécialiste ni même un grand fan en terme de chocolat mais la voir manger son fruit me donne envie d'essayer. A mon tour de prendre ce fruit & de le glisser sous le chocolat, je croque dedans & fais tomber une toute petite goute sur le menton, que je ne vois pas. « Hm. Ouais, c'est pas trop mal. » C'est même carrément bon, putain. Après le sourire, l'espoir, voilà le chocolat. C'est fou ce que ma blonde peut me faire découvrir en si peu de temps. Je me lèche l'index en regardant autour de nous, je la vois zyeuter les boissons & je lui attrape la main pour l'emmener jusque là. « C'est gentil de penser à mes pieds endoloris. » Je lui souris, & entrelace nos doigts.
Une fois près des boissons, je me rends compte que c'est bondé de monde. Je reconnais immédiatement cette lionne que j'ai adopté comme petite sœur de cœur, alors qu'elle m'est tombé dessus parfaitement par hasard... Salissant au passage un de mes pulls préférés. « Joy ! Tu es sup... » Blocage instantané des pieds sur le sol, plissage de yeux & passage au rayon x du cavalier. Putain de spontanéité. Je le reconnais, lui. Sous son loup, si si, ce sourire... Cette carrure, ces cheveux... Ces yeux, hein ? Un loup ça cache pas plus que ça finalement. Je serre nerveusement la main de Diane. @Aidan Ponds... Avec @Joy Jenkins. C'est une blague, n'est-ce pas ? Mon instinct me pousserait à l'emmener loin d'ici. Mais c'est ma blonde que je tiens par la main. Ok, ok. On se calme. Diane, pense à Diane, Alek. Ok. Ils sont en train de parler, ça veut pas dire que c'est son cavalier. Voyons... Putain, mais non. Elle lui tient la main. Je lève l'index vers Aidan mais je me ravise, me mordant nerveusement la lèvre inférieure. Puis une tête connue encore derrière, c'est le gars qui m'a fait le signe de victoire en arrivant... Oh, mais merde. « Putain, @Liam Wright , c'était toi le con qui a ... » Je me ravise, et je lui tape dans la main en checke improvisé en riant à moitié. Fallait avouer que c'était drôle. « Je vois, accompagné d'@Harold Dingle ... » Je fais un signe de tête vers ce dernier. « Ça va, Dingle ? » Air hautain, mais bizarrement plus serein que les fois où je l'ai suivi dans les couloirs. Au placard le slenderman. J'ignore tout bonnement le Ponds. Si je ne l'ignore pas, c'est le scandale assuré. Pas devant Diane. Plus devant Diane. Plus jamais. « On va peut-être vous laisser entre vous... Hein, Diane ? » Les boissons sont juste derrière. Faites qu'elle ait juste très soif qu'on parte d'ici.
Si elle était arrivée depuis peu, ce n’était pas le cas pour tout le monde puisque l’ambiance était à son comble. Les élèves riaient, dansaient et se goinfraient sans préjugés, à croire que les maisons étaient restées au placard, ce soir. Les boissons étaient exquises, les mets proposés délicieux et la musique était tout simplement entraînante et agréable, un vrai régal autant pour les yeux que pour les papilles et l’ouïe. Un soupir de bien-être s’échappa des lèvres de l’aiglonne tandis qu’elle grignotait quelques friandises en observant les alentours, son regard finissant par se perdre sur sa cavalière. Un début de sourire naquit sur ses lèvres en écoutant la blonde avant qu’elle ne secoue la tête. « On aura tout le temps de déguster tout ça plus tard. » Léger clin d’œil en direction de la jaune, elle but une autre boisson – sans en déterminer le goût avant de se décider à inviter son amie à danser, chose qu’elle ne put lui refuser, pour son plus grand plaisir. Main dans la main, elle laissèrent leurs pieds glisser jusqu’à la piste de danse ou elles se mirent rapidement en position. Hochant la tête, Ethel accepta de se faire conduire – ça la rassurait de toute façon. Elle savait danser, grâce à ses parents et aux nombreuses soirées mondaines auxquelles elle pouvait participer mais il était rare qu’elle soit celle qui conduise. Pouffant de rire alors qu’elles entamaient leur danse, Ethel secoua gentiment la tête en levant un sourcil vers elle. « Je te fais confiance pour ne pas me marcher dessus. Tu ne risquerais pas de me blesser, de toute façon. » Taquine, elle se moquait gentiment de son amie, n’oubliant pas de se concentrer sur ses pas de danse tandis que la musique ralentissait doucement. « Tu vois, tu danses plutôt bien. Au moins, je ne regrette pas d’avoir accepté d’être ta cavalière. » La main de l’aiglonne dans le dos de @Maeve Puddifoot remonta légèrement pour venir caresser ses cheveux avec douceur. « Ca me fait plaisir d’être là ce soir, avec toi. Même s’il semblerait que d’autres auraient aimé être à ma place... » Riant avec douceur, elle faisait allusion aux deux amis de la Poufsouffle qui la dévoraient du regard. Elle était observatrice, Ethel, et ces deux-là, il lui semblait qu’ils voulaient vraiment une danse avec sa cavalière.
Tenue & Loup:
(c) DΛNDELION
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sad birds still sing
≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb
La valse vous transporte sur la piste de danse et la prise de conscience laisse une saveur particulière sur ton palet, un arrière-goût tantôt amer tantôt délicieux d’avoir enfin pris conscience de ces non-dits qui pesaient sur ton coeur. La vérité sur le bout des doigts, ces derniers se referment alors que tes yeux glissent à nouveau dans les orbes azurées de ton partenaire. Le coeur qui rate un battement alors que tu comprends enfin le pouvoir de ses yeux sur ton âme. Parce que cette soirée n’est finalement qu’une suite de vérités surprenantes à tes yeux, parce que tu comprends enfin pourquoi lui seul te fait sentir si vivante. Surtout quand vous vous disputez.
One, two, three.
Tu es amoureuse. Amoureuse depuis peut-être bien longtemps que tu ne l’imagines. Et il suffit d’un soir pour que tout bascule, que tout soit bouleversé. La danse envoie valser ce que jusqu’à alors tu ne pensais être que de simples sentiments, rien bien de compliqué là dedans. Tu t’étais trompée.
One, two, three.
Et l’océan azuré continue de bercer ton coeur, à mesure que la cadence vous porte on ne peut plus dans les bras l’un de l’autre. Le souffle coupé, tu observes le visage de Ron se rapprocher du tien et la panique te saisit. Une panique nouvelle que tu ne te connais pas mais dont les nuances te paralysent sur place, des nuances douces et sucrées que tu veux connaître d’autant plus. Et t’as les yeux qui se ferment spontanément tandis que ses lèvres se font plus proches de tes lippes rosées. Une question qui se glisse précautionneusement alors qu’un feu d’artifice haut en couleur s’apprête à éclater au fond de tes entrailles.
Et si… Et si lui aussi ?
Mais la bulle éclate. Spontanément, brutalement et le chocolat glisse alors sur la source de la douleur soudaine de ton partenaire. Mais la pièce est noire de monde et tu te rends compte qu’il ne s’agit qu’une excuse pour fuir lâchement les pierres hypnotiques qui constituent son regard. Tes joues ont pris une jolie couleur sanguine tandis que ton organe vital semble s’amuser aux montagnes russes dans les profondeurs de ta poitrine. Heureusement pour toi, Ron change de sujet et tu ne peux que l’en remercier, retrouvant ainsi peu à peu une certaine contenance. Le prénom de votre meilleur ami te fait revenir et ton regard parcourt la pièce à la recherche du survivant. Tu reconnais sur la piste de danse ses cheveux noirs de jais et observes avec curiosité la joliesse qui danse à son bras. Tu t’étonnes de ne pas voir des cheveux roux danser dans ses bras, tu aurais pensé qu’avec le retour de la jeune Weasley, le survivant aurait sauté sur l’occasion pour l’inviter à danser. Mais visiblement, sur ça aussi, tu t’étais trompée. Tu crois qu’il fraternise avec l’ennemi ? Heureusement que je suis là pour te sauver cette année. Tu lèves les yeux au ciel devant ce soupçon d’arrogance tandis qu’il te serre un peu plus contre lui, ses mains toujours sur ta taille menue. Le souvenir du bal de quatrième année souffle dangereusement sur votre valse, le prénom du célèbre attrapeur de Bulgarie planant sur votre intimité. La lèvre mordillée, tu retiens une remarque à son sujet alors que les boucles dodelinent au rythme de vos pas. Qu’il fraternise avec l’ennemi s’il le veut, tant que ça rend sa soirée agréable. Tes yeux dévient sur les siens et tu hausses un sourcil. Rictus taquin sur les lèvres alors qu’après un tour, tu te retrouves de nouveau plaquée contre le torse du préfet. Ne lui fais pas de crises de jalousie, d’accord ? Ta main glisse naturellement de son épaule au creux de sa nuque. L’invitation ressemble à une promesse dissimulée. L’infinité enfouie sous des paroles implicites et tu ne peux que sourire tandis qu’il tente maladroitement d’expliquer ce qu’il entend par relax. Et ça te fait rire doucement de le voir se justifier ainsi, de tenter de poser des mots sur ce qu’il ressent. Tu as compris ce qu’il insinue et tu n’as pas besoin de plus qu’un “c’est cool” pour comprendre que lui aussi est très heureux d’être venu avec toi à son bras. Pas besoin de plus de mots quand l’évidence est frappante. Ta main se resserre dans la sienne. La proposition tient toujours même si tu finis par te trouver quelqu’un d’autre ? Parce que l’éternité dans ses bras, à danser sur les valses les plus romantiques, te semble bien plus qu’alléchante. Délicieuse. C’est moi où il fait chaud ? - Il fait chaud. Affirmes-tu tandis que les dernières notes de la vase glissent sur l’air. Mais le coeur tambourinant ne semble pas vouloir se calmer avec elles. Tes doigts respirant une affection certaine viennent se saisir de cette cravate étonnante et tu murmures en la lâchant d’un geste leste : J’aimerais bien comprendre la signification de ces couleurs. Elles ne peuvent décidément pas être choisies aléatoirement… La voix s’élève un peu plus et tu reprends en souriant, impressionnée, ne te doutant pas une seule seconde de l’implication du professeur Flitwick dans la réussite de son costume : En tout cas, je ne sais pas où tu as trouvé ce sortilège mais le sort est très réussi. La main qui se glisse de nouveau dans celle de ton rouquin préféré. Allons boire un verre, veux-tu ? Et tous deux, vous prenez la direction du buffet où multitudes d’étonnants cocktails trônent sur cette nappe étoilée.
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