Briseuse de cœur, succube infernale. Il se heurtait au vert sépulcral de son regard, fanal qui le mènerait tout droit vers le tombeau d'un ressentiment brutal. Que pouvait-il faire de plus alors qu'elle ne souhaitait même pas lui répondre ? Lui agenouillé comme un con, démasqué et dénudé à la vue de tous. Sa main vint alors caresser la joue du sorcier, dans un élan de tendresse et de bonté sans décrypter le langage et la signification d'un tel égard prononcé. Les aigles furent alors rejoints par des reptiles accompagnés d'une douce aura de vénusté. Il détailla avec satisfaction la tenue de @Aella Fawley qui venait sublimer le tableau, radeau de la méduse où il se noyait sans perspective de retrouver la promesse d'une terre salvatrice pour le sauver. Stelian posa ensuite son regard azuré sur @Uzziel Carlson qui pouvait lire sans mal dans les yeux de son meilleur ami la colère d'être impuissant face à la situation. « Hey, ne vous inquiétez pas, c'e n'est absolument rien. Je suis restée tard hier soir pour travailler sur ma tenue et je manque de vitamine, puis je n'ai pas encore mangé ce soir. » Si tuer était contre-nature, mentir était selon lui le pire des péchés. Pensait-elle réellement être convaincante ? Stelian laissa échapper un rictus moqueur tandis qu'il s'était relevé, dévisageant un instant le trio pour observer les autres couples valser. Pourquoi c'était toujours compliqué ? Pourquoi ne dansaient-ils pas simplement pour profiter de cette dernière année ? Il n'écoutait même plus les mots de Olivia, préférant replacer avec élégance son masque de fer pour dissimuler au reste de la plèbe le rouge et le noir de ses sentiments damnés. Spectateur placide et silencieux, il ne bougea pas un cil quand @Olivia Sargent Sargent'' attrapa sa main avant de partir, de les quitter, de lâchement abandonner la partie sans même prendre le temps de jouer. Elle s'éloigna et le rapace assistait impuissant à la mort des amants. Il n’y a pas de daily ce soir. Elle ne reviendra pas. Uzziel venait de dire à haute voix ce que le trio pensait tout bas, se contentant de rester placide, délaissé et énervé. Stelian attrapa un verre pour y noyer ses tristes, offrant enfin au duo un sourire des plus faux. « Une menteuse tout aussi belle de dos. » S'exclama le sorcier avec un mépris non dissimulé celle pour qui il aurait sans doute tué quitter le bal sans se retourner. Tandis qu'elle disparaissait dans la foule, il abandonna son verre et demeurait comme toujours — monstre d'impassibilité. J’suis désolé mec. Mais je te promets une chose. On trouvera le moyen de faire vraiment sourire la princesse à nouveau. On y arrivera. La main du serpent vint alors sortir le sang-pur de ses pensées, lui rendant une petite tape amicale dans le dos en guise de réponse. « Pas ce soir mon ami. Profites donc de la soirée et fais danser cette joliesse qui t'accompagne. Chanceux que tu es. J'ai une ronde à faire ... Les joies d'être préfet. » Le Gallois s'approcha ensuite de Aella, posant avec respect sa main sur sa hanche pour se baisser et lui adresser le plus doux des baiser sur la joue. « Tu es magnifique. » souffla-il dans son oreille avant de s'éloigner à son tour et laisser ses amis rêver un peu tandis que lui — il était condamné à l'insomnie.
Il traversa ensuite la grande salle, poussant parfois les élèves sur sa route pour rattraper Olivia et la dépasser, lui jetant un regard si froid que même les fantômes auraient pu frissonner. Un rictus aux bords des lèvres, presque sardonique tandis qu'il secouait la tête avec indifférence pour ensuite l'abandonner au détour d'un corridor hanté par le souvenir de rires et de joies partagées.
costume et loup:
(c) DΛNDELION
Max Wickham
veritaserum
parchemins : 5748
sablier : 24
- (options) ou (cursus) choisis : sortilèges, défense contre les forces du mal, potions, études des runes et divination.
Une voix qui te semble familière, qui attire ton œil sur des lèvres affichant un sourire d'une mesure si particulière qu'elle éveille ta curiosité. Tu ne sais très bien qui figure derrière ce masque délicat en face de toi et pourtant au fond, un croquis se dessine, s'invente, s'impose. Une douceur qui te plaît lorsqu'elle vient t'accorder sa main, d'une élégance sans pareille qui te fait devenir l'homme d'une seule femme le temps de la contempler s'avancer vers la piste. Tu oublies beaucoup de choses Harry, jusqu'à toi-même le temps de la détailler, de poser des mots, un nom, sur cette impression si forte qui s'anime en toi alors que ta main vient glisser d'un naturel étonnant sur ses hanches. Et tu gardes son autre main dans la tienne, précieux contact qui te fait ne plus penser à Ginny, à Seamus, à eux deux ensemble. Le regard de ta cavalière t'interpelle et c'est lorsque la musique fait envoler les premières notes d'une valse à trois temps que tu comprends alors. Pansy Parkinson se tient devant toi, se tient contre toi, tout près de toi. Et tu en as le souffle coupé un instant, alors que vous commencez à danser au même moment que tous les couples entreprennent d'effectuer le premier des pas sur votre droite. Tu restes interloqué le temps de longues secondes, à te demander si Merlin ne se fichait pas de toi, à s'interroger sur la volonté des astres à votre propos. Des souvenirs qui s'emmêlent et qui t'empêchent de penser à autre chose lorsque tes émeraudes voilées décrivent la courbe de ses lèvres, lorsque ta main se raffermit contre son corps afin de la soulever au rythme des chants mélodieux des instruments. Tu as cette envie de faire glisser son prénom sur tes lèvres, cette envie de lui lancer un sourire taquin, entendu alors que tu remarques dans la lumière particulière de ses iris chocolatées qu'elle tente encore de deviner qui tu es. « Cette robe te va à merveille, Parkinson. » Tu n'avais pas pu t'empêcher de la taquiner, employant son nom de famille afin de lui faire comprendre que toi, tu ne te trompais en rien. Il y avait cet interdit de danser avec elle, tu te demandais si d'autres personnes remarqueraient votre épopée ou si, cachés aux yeux du monde, vous pourriez encore plus vous avancer dans le secret. Et le rythme se fait un peu plus effréné alors que tu remercies secrètement Hermione de t'avoir donné des cours de danse supplémentaire l'année dernière. Tu n'étais pas le meilleur des danseurs, mais toujours est-il que tu savais donner de ton maigre talent pour faire ressentir à ta cavalière qu'elle était une reine. En l’occurrence et contre toutes attentes, celle des vipères et est-ce que cela te dérangeait finalement ? Peut-être pas autant que cela le devrait. A cette pensée, ton regard bifurque le temps de quelques instants à l'autre bout de la piste alors que tu remarques une rouquine particulièrement heureuse dans les bras de l'irlandais et tes émeraudes se voilent de dépit, de regret. Tu acceptes, au rythme de vos pas, qu'elle est mieux auprès de Seamus. Tu entends ton âme sceller cet accord avec ta raison, abandonner les armes. A mesure de vos mouvements, à chaque tempo particulier, il y a ce son de jugement, ce coup de grâce qui résonne en toi, qui t'enserre la gorge le temps d'accepter la réalité. Et pourtant dans tes bras, Pansy faiblit. Tu le sens, cela semble même beaucoup plus fort que toi. Il y a ses mains qui tremblent contre toi et dans ta main, son regard qui ne cesse de fixer un autre couple plus loin, ses lèvres à demi ouvertes et tu ne peux t'empêcher de mêler ton chagrin au sien. C'était comme si elle te transmettait sa peine infinie, c'était comme si entre tes mains, Pansy Parkinson se brisait. D'une magnifique tasse de thé à la porcelaine quelque peu éméchée, venait désormais se briser d'un mouvement sec, brutal, de multiples morceaux que tu ne pouvais que récupérer de tes mains jointes, suppliantes, incapables de l'aider dans sa détresse. Tu recherches son regard alors que vous réussissez à garder vos mouvements d'un automatisme irréfléchi, tu lui murmures d'une tendresse bienveillante « Hey, arrête de les regarder. Regarde moi.. » Tu l'interpelles, mais elle semble si loin, si triste, perdue. « Regarde moi Pansy. » lui ordonnes-tu d'un ton légèrement plus fort, juste assez pour qu'elle soit la seule à t'entendre. Et la valse s'apaise alors que tu ressens presque ce qui lui reste de palpitant tambouriner contre ton torse dont le souffle est douloureux, difficile. Une main désormais dans son dos, tu effectues ces pas de façon à ce qu'elle n'ait plus à les voir. Vous finissez dans un slow qui enchaîne sur une autre chanson plus lente. Complètement déconnectés du monde, tu ressens encore ses mains qui tremblent contre ton corps et tu raffermis ta prise contre elle. « Ça va aller Pansy, je te le promets. » D'une douleur sans nom, tu te tais, te murant dans un silence respectueux, digne d'un deuil alors que toi même, tu penches ta tête vers le sol, près de ses cheveux afin d'éviter de voir Ginny, d'entendre ses rires éclatants dans les bras d'un Seamus chanceux. « Ça va aller.. » que tu répètes à la fois pour toi et pour elle. « Je serais là. » Une promesse que tu prononces avec toute la sincérité dont tu peux faire preuve, un frisson qui parcourt ton échine quand tu te rends compte tout ce que cela entreprend.
Le bal c'était une évidence qu'elle devait y aller, mais pas avec n'importe qui. C'était un moment important pour faire ses premiers pas solitaire dans la société, elle devait donc choisir minutieusement son cavalier. À quelques jours du bal elle n'avait toujours personnes et si elle commençait un peu à s'inquiéter, elle essayait de dédramatisé la chose. Alors quand Drystan lui avait proposé, elle n'avait pas mis longtemps à accepter. Il représentait un bon parti malgré les idées de sa famille et ses parents approuveraient sans doute son choix. Plus qu'elle ne saurait l'imaginer à l'heure actuelle.
Puisque séparés de leur dortoir commun, ils avaient décidés de se retrouver dans le hall, un peu après le début des festivités pour être plus tranquille. De ce fait, elle pouvait se préparer sans avoir une horde de demoiselle dans la salle de bain qui courait dans tous les sens à la recherche de tel ou tel produit. Sa tenue, Marie-Anne l'avait acquise rapidement après l'annonce du bal ; elle avait profité du styliste de sa mère pour l'obtenir. Elle n'était pas extravagante, mais elle la mettait en valeur avec quelques touches d'originalités, tout en argenté, une façon de rappeler quelle était sa maison. Elle avait d'ailleurs trouvé cela ironique de voir des rouges et ors se pavanaient dans cette couleur qui appartenait à leur maison rivale.
Quand elle fut enfin prête, elle retrouva rapidement son cavalier dans le hall. Elle s'arrêta un instant en haut des marches pour le détailler. Il avait lui aussi fait dans la sobriété, mais il ne manquait en aucun cas d'élégance. Marie-Anne confirma à cet instant qu'il était le bon cavalier pour elle : il avait la distinction de son rang. Lorsqu'elle fut à sa porté, évidemment il la complimenta, c'était dans le protocole, mais cela la toucha sincèrement, tout autant que le bouton de rose qu'il lui offrit. « Quant à vous M. Rosier, votre sobriété vulgarise les tenus de vos comparses. Merci pour ce bijoux de la nature, il est magnifique. » Elle s'était saisie en même temps de la fleur qu'elle glissa à travers les mailles argentés de sa robe. Elle lança un sortilège pour s'assurer qu'elle ne tomberait pas, puis attrapa le bras de son cavalier. « Allons donc rejoindre les autres et profitons de la soirée. » Elle lui avait offert un sourire sincère, car même si elle ne l'avouerait pas, elle était plus qu'impatiente de profiter du bal, de danser des valses, mais aussi d'autres danses plus modernes et jeunes. Elle aurait bien aimé pouvoir jouer une valse au violon, mais ce n'était pas son rôle alors elle se contenterait de la danse et la conversation.
Ton charme est indéniable, et ta bonne humeur est légendaire, alors oui tu crois fortement que peu de personnes te détestent. T'as cette conviction peut-être un peu enfantine d'y croire, mais ça ne te fais pas de torts, alors qu'importe. La mention du professeur fais immédiatement rosir des joues, heureusement que c'est Liam qui en parle et pas quelqu'un d'autre, tu serais horriblement gêné. Tu te rappelles de l'avoir poursuivi partout où il allait, pour l'embrasser et lui sauter dessus, sous l'emprise d'une potion d'amortentia spéciale. Un truc de folie. Toi, embrasser un homme, un vrai, plus âgé que toi (à vue de nez, il a bien le double de ton âge), alors que, eh bien, t'y avais jamais pensé, au fait même de juste embrasser quelqu'un, et ça t'as mis les pensées de travers de l'avoir fait sans réfléchir. Mais tu te réfugies dans l'idée que c'est la potion qui t'a fait faire tout ça, et ça va mieux. « Nah mais c'est un prof, c'est pas pareil ! » Tu ris en secouant la tête. « Ce serait trop bizarre attends. » Tu veux même pas y penser. Surtout que, c'est quand même un bon prof, mais chaque fois que t'es dans sa classe tu peux pas t'empêcher d'être distrait depuis cette histoire. Enfin, ça a ses avantages quand tu risques la sanction : tu fais les yeux doux pour t'en sortir. Comme la fille masquée qui vient ravir ton ami @Liam Wright, et que tu n'as pas reconnu entre la voix et le masque. Une danse ? « C'est une serdaigle non ? » Tu hausses les épaules, c'est pas une information cruciale mais bon. « T'aurais dû y aller. » Tu lâches avec nonchalance, pendant qu'il s’étouffe avec son verre. « Y parait qu'on doit pas refuser les danses des filles. » Tu sais plus c'est qui qui t'as dit ça, mais ça à l'air de faire sens en général. « Moi j'aime bien. C'est un peu sucré. » Ton verre vide en atteste, même si tu sais pas ce que tu as bu. « Mais ça ne vaut pas les cookies ! » Tu dis d'un éclat surexcité, mais à ce rythme l'indigestion guettes, alors tu n'en prends qu'un seul dans ta main cette fois. « Tu crois qu'il va y avoir des surprises ? » Comme des cadeaux sous le sapin, ou des larmes et du drama.
costume + loup:
costume un peu trop grand, prêté par gideon et teint aux couleurs imposées. en marchant, ses chaussures s'illuminent d'une lueur bleutée et laissent des petits flocons voler autour. des petites veines argentées cascadent le long du costume, comme des filets d'argents, et le loup se met à grogner quand quelqu'un s'approche trop près.
Il fait un pas en avant et elle l’imite, réduisant considérablement la distance entre leurs deux corps. La proximité ne la dérange pas ; ce n’est après tout pas la première fois qu’elle se trouve dans ses bras ou presque. Chaque situation est cependant bien différente, fait naître en elle un sentiment nouveau, une curiosité insatiable. Elle redécouvre la saveur de son toucher lorsque sa main glisse sur sa hanche, s’approche encore davantage de lui pour seule réponse. L’aiglonne tente de préserver cette allure distinguée, détachée, aux yeux de tous si ce n’est ceux de son fiancé. Il le sait, le lit sans doute dans ce regard honnête qu’elle porte sur lui. Il a déjà tant vu d’elle et celle qu’elle était une fois les regards curieux détournés et la barrière des apparences levée. C’est d’autant plus vrai après l’épisode qu’ils ont vécu quelques jours plus tôt et dont les esprits sont toujours marqués : elle ne se voit pas lui cacher quoi que ce soit de sa personne. Têtue, arrogante, agacée, rancunière mais également apaisée, blessée, craintive ; toutes ces facettes que l’héritier a pu apercevoir en l’espace de quelques semaines seulement et qui la font sentir davantage en confiance. Elle n’a jamais vraiment apprécié l’idée d’être lue, Briséis, préférant à cela le mystère et la méfiance séraphique. Avec Theodore les choses ont été différentes. Evolution naturelle pour eux mais aussi et surtout pour elle qui s’est surprise à vouloir qu’on la découvre, qu’on retrace les éléments de sa vie, de sa personne. Chaque caillou qu’elle a disséminé derrière elle il s’est chargé de le suivre, s’assurant inéluctablement l’entrée de son organe battant. Ce même-là qui loupe un battement lorsqu’elle le voit retirer son masque afin de se dévoiler aux yeux de tous après une blague frivole. Les lèvres de la serdaigle s’entrouvrent de surprise et ses pas ralentissent, sans jamais s’arrêter pour autant. Dire qu’elle est sous le choc serait un euphémisme, pourtant, elle s’attelle à retrouver une expression neutre. « Tu es fou. » Pas de critique dans sa voix mais une pointe de surprise mêlée à... de la fierté ? Il en a fallu du temps et des épreuves pour en arriver là, se sentir en phase avec ces fiançailles au point de les officialiser. Comme si les choses étaient soudainement devenues tangibles et non plus si compliquées, incertaines. Un frisson qui s’empare d’elle quelques secondes après avoir prononcé ces mots évocateurs, au moment même où leurs corps se balancent l’un vers l‘autre ; des mots qui lui en rappellent d’autres échappés des lèvres de son fiancé dans un râle à la bibliothèque. « La seule chose qui me dérange est cette voix. » Rectifie-t-elle sans se rendre compte qu’elle sourit à nouveau tant la chose est naturelle. « Je préfère l’originale. » Il l’attrape par les hanches après ce murmure perdu dans le tempo de la musique, la soulève dans les airs comme s’il s’agissait du plus simple exercice. Elle se sent légère, intouchable à cette hauteur comme dans ses bras. Et dans la volée ils partagent un regard qui la transperce et la transporte dans cette bulle qui est la leur. « Me tromperais-je en disant que mon fiancé semble apprécier la situation ? » Cela lui fait tout drôle de le dire devant lui, provoquant en elle une onde de chaleur lui qui fait resserrer les doigts entre les siens. Moi aussi, lui avoue-t-elle avec pudeur dans l’intensité d’un regard.
apparence:
masque
coiffure et boucles d'oreilles
robe
rose bleue givrée à l'aide d'un sort
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17644
sablier : 20
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
« Tu es fou. » qu'elle te souffle, te faisant rappeler au passage ces mots que tu lui avais soufflé des semaines auparavant, épris d'un désir nouveau. Et tu te souviens du moindre de ses sourires depuis ce jour, ceux qui furent cachés, ceux qui furent moqueurs. Tu tisses dans ton esprit des images qui ont été réelles, parfois doutées lors de la nuit tombée à te refaire le film de vos rencontres. A tenter de comprendre ce qu'il se passait vraiment, ce que tout cela signifiait. Des insomnies à penser à elle, des jours entiers à tenter de l'éclipser de ton esprit par une lecture redoublée d'effort dans des livres portant presque tous son empreinte, son passage. Comme celle qu'elle avait fait sur ton âme, ton être et ton corps depuis votre toute première rencontre, venant sans que tu ne t'en aperçoive un seul instant, s'imposer durablement dans ta vie. Elle avait eu le don de te déconnecter de beaucoup de choses Theodore, d'abaisser même des barrières que tu pensais relevées pour encore une longue période. Serait-ce une douce chaleur d'affection que tu ressentais alors que tu comprenais qu'elle désirait, elle aussi, passer ce moment unique avec toi ? Tu tentais de mesurer tes sourires, les traits de ton visage et pourtant personne ne s'y méprenait, Briséis Avery te rendait heureux. Douce joie après des événements pourtant si tragiques et dont ton âme et ta mémoire se souvenaient encore et se souviendraient sûrement à jamais. Des cris d'une souffrance infinie qui aujourd'hui résonnaient encore en toi alors que cela faisait des jours qu'ils s'étaient éteints. Et tu savais qu'elle partageait cette affliction, cela donnait ce nouveau tissage à ce lien invisible vous reliant, d'une robustesse sans nom, vous vous étiez liés au fil des mois, puis lors de cet événement douloureux, bien plus que chacun d'entre vous ne l'aurait imaginé lors de votre première rencontre. Et elle commente cette nouvelle voix qui n'est pas tienne, elle te déclare qu'elle préfère l'originale. Malgré toi, ce sourire mesuré s'affiche sur tes lèvres, exprimant une sympathie réelle à ses propos. Et tu as cette envie de lui dire à quel point elle est fabuleuse, combien l'éclat de son regard te transporte loin ou du moins, éclipse la terre entière face à leur beauté. Mais il y a cette pudeur, cette contemplation surtout que tu ne peux t'empêcher de lui attribuer à chacun de ses mouvements, imprimant en toi chacune des images qui défilent devant tes yeux, de la simple façon dont ses doigts se posent sur toi jusqu'à la douceur de ses sourires qui te sont tout adressé. Tu te sens chanceux d'en être le destinataire, le seul et cela te fait oublier Silas, les rumeurs, ton inquiétude. Ton masque est loin derrière vous, mais même si elle garde le sien, tu sembles ressentir dans la teneur de ses mouvements, l'éclat de ses yeux et la tendresse de ses sourires une dévotion nouvelle, partagée. Ton cœur semble ne s'être jamais senti aussi fébrile qu'en ce jour, tu ne touches plus terre, Theodore. Lorsque tu la soulèves, telle une reine à tes yeux, gardant bien de faire attention au moindre de tes appuis et de tes gestes afin de ne pas lui faire de mal, tu sais enfin la raison de la cavalcade de ton palpitant lorsque tu plonges tes azures dans son regard. « Me tromperais-je en disant que mon fiancé semble apprécier la situation ? » Comme un moment au ralenti, un cocon qui vous appartient à vous et à vous seul, tu la fais atterrir de nouveau près de toi avec douceur et élégance, récupérant sa main entre la tienne. Les mouvements continuent, une lueur amusée danse dans ton regard alors que dans une demi mesure, tu attires le dos de sa main contre tes lèvres afin d'y déposer un baiser chaste et dévoué. « Je suis à toi. » un murmure qui n'en est pas moins rempli d'une ferveur réelle, une déclaration spontanée d'un attachement que nul n'avait vu venir, ni même toi qui pour l'une des rares fois de sa vie, laisse ta sincérité évoquer le dévouement que tu es prêt à lui dédier. L'orchestre termine par un archet au dernier sentiment dramatique alors qu'un violoncelle reprend la mise en promettant à l'assistance une nouvelle danse un peu plus douce. Dans tes iris, l'envie de continuer à la faire danser jusqu'à ne plus pouvoir vivre, une passion nouvelle qui ne semble jamais pouvoir s'éteindre même jusque dans l'éternité. « Et tu es à moi. » déclares-tu par la suite, d'une possessivité dans le ton de ta voix qui ne possède aucune nuance malsaine et vicieuse, mais d'une ambition sans pareille, celle de la porter en honneur tout le long de ta vie et jusqu'à ce que la mort ne te sépare d'elle.
Spoiler:
le loup est beaucoup plus sombre, d'un noir encre.
__________
Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
Etoiles & Nuit. L'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni étoiles... - Inconnu
C'était un jour merveilleux. Fête, gourmandise, musique... C'était son moment de gloire, son moment de répit. Elle était surexcitée par ce bal de Noël... & Elle était en retard.
Il faut dire qu'elle n'a jamais été très ponctuelle. Elle espérait que sa cavalière ne l'attendrait pas trop longtemps... Elle avait mis un temps fou à mettre cette robe que sa mère a jugé bon de lui envoyer pour l'occasion. Pas de robe de sorcier, non, une jolie robe de soirée. Avec des cristaux factices qui brillent pour donner un effet de brillance. Maeve aimait cette robe, pas simplement parce qu'elle était belle... Mais parce qu'elle ressemblait à une étoile. Une vraie étoile qui brille et tourne sur elle-même dans un univers infini. Elle se regarda plusieurs fois dans le miroir. Elle adorait cette robe, et ce maquillage... Heureusement que les filles étaient passées par là... Ce n'était clairement pas Liam ou Harold qui lui auraient fait ça. Une dernière retouche et elle plaça son loup sur son nez. Elle fit passer ses cheveux par dessus les ficelles et mit ses talons argentés quasi transparent. Pas très à l'aise mais ça ferait largement l'affaire. Il fallait tout donner ce soir.
Plus personne dans la chambre. Plus personne dans la salle commune si ce n'est quelques élèves qui ne souhaitaient pas participer à la fête. Et quel gâchis, se disait-elle. Maeve n'aurait manqué ça pour rien au monde. Et c'est en sautillant qu'elle sortit de sa salle commune d'adoption. Le château est en ébullition et on entendait les rires & la musique jusque dans les couloirs. Quand elle arriva devant la Grande Salle, sa voix changea ce qui accentua son rire mutin habituel. C'était elle ou c'était plus grave ? Elle se mit à rechercher @Ethel Ponds des yeux. Quitte à n'avoir eu aucune invitation pour aller au bal, elle avait pris les devants en demandant à son amie de l'y accompagner. Les étoles pleins les yeux. Elle observa l'intérieur avec un intérêt particulier. Que c'était beau. De la neige lui tomba doucement dessus en tourbillon avant d'aller pleurer sur un autre élève. Elle s'épousseta et fut éblouie par la décoration de la salle... Quel effort incroyable. C'était magique. Elle se retint de sauter sur le buffet & la piste de danse. Elle se mordit si fort les lèvres d'impatience, qu'elle se sentit obligée de sautiller sur place à pieds joints, les mains jointes sur le cœur, pour éviter de s'arracher les lèvres d'impatience. Puis lui vint en tête sa principale quête : @Ethel Ponds . Elle se retourna vivement vers les escaliers, et la vit. « Wahoo. »
La visite inattendue de @Briséis Avery laissait Liam pantois, déstabilisé et perplexe. Pourquoi était-elle venue le trouver alors qu'ils ne s'étaient plus parlé depuis deux mois ? Qu'elle avait semblé tout oublier de son existence depuis leur unique conversation à propos de Leo ? Se moquait-elle de lui ou voulait-elle réellement se faire pardonner les mots un peu crus qu'elle lui avait dits ce jour-là ? Tiré de ses réflexions par @Harold Dingle qui lui demandait ce qu'elle voulait, il lui parla de cette danse réservée, sans préciser le pourquoi de la chose. Il sourit quand son ami lui dit qu'il aurait du y aller, comprenant qu'il s'était mal exprimé. J'ai pas refusé, elle m'a demandé de lui réserver une danse pour plus tard. Mais du coup je sais pas si c'est moi qui devrai aller la chercher ou si elle reviendra quand elle sera libre... Il n'y avait pas pensé sur le coup, trop abasourdi par la présence de la Serdaigle près de lui, sa main sur son costume et son regard dans le sien, et maintenant il se sentait un peu bête. Les filles étaient si compliquées... Liam ne fut pas étonné qu'Harold aime la boisson bleue, lui qui aimait à peu près tout. Il rit d'ailleurs quand ce dernier se jeta à nouveau sur les cookies et reprit lui-même un petit gateau au glaçage bleu pâle. J'espère bien ! La soirée sera trop longue si y a pas un peu d'action. Même une dispute de couple pourrait mettre un peu d'ambiance. Liam parcourut une nouvelle fois l'assemblée des yeux, mais tout le monde semblait calme. Enfin, personne ne criait, du moins. En se retournant vers son ami, son regard accrocha une silhouette familière, qu'il aurait pu reconnaître entre toutes les jeunes filles du château. @Maeve Puddifoot. Elle était magnifique dans sa robe grise sertie de pierres, et son loup ne suffisait pas à cacher la beauté de son visage gracieux. Oui, elle était belle, sa meilleure amie. Liam donna un coup de coude à Harold et désigna l'entrée. Regardes qui voilà ! Notre chère Maeve. On va la saluer ?
Noël, cette fête si particulière qu’Ethel affectionnait tellement… Tout dans cette période était merveilleux, fantastique, magique. Ce bal était l’occasion parfaite de profiter de l’instant présent, juste avant que les vacances ne commencent. Des bals, elle en avait connut l’aiglonne et si d’ordinaire, elle laissait passer la soirée, sans trop d’entrain, cette fois était différente. Elle était excitée et émerveillée à l’idée de participer à ce bal auquel elle avait été d’ailleurs invitée par Maeve, une amie proche chère au cœur de la demoiselle. Malheureusement, la jeune Ponds était terriblement en retard. Ah, si ses parents la voyaient, ils auraient honte. Enfilant ses derniers accessoires, c’est en panique qu’elle quitta sa salle commune pour rejoindre la grande salle en espérant que sa compagne du soir n’aurait pas eu à l’attendre trop longtemps. Le cœur battant, remplit d’excitation, la jeune femme descendait les escaliers quand une voix s’adressa a elle. Si, dans un premier temps, elle ne la reconnut pas, sa voix ayant été modifiée, elle finit par reconnaître avec difficulté les traits de sa cavalière, laissant ainsi un large sourire s’installer sur ses lèvres. Rejoignant @Maeve Puddifoot, c’est une Ethel enjouée qui glissa ses lèvres sur sa joue. « Tu peux parler », taquina-t-elle. « Tu es époustouflante. » complimenta-t-elle immédiatement après en attrapant le bras de son amie pour enfin entrer à l’intérieur de la salle. Les yeux de la Ponds ne savaient plus ou se poser. Les décorations de la salle étaient incroyablement belle et la magie qui battait en ces lieux faisait battre son cœur déjà bien mou. « C’est… merveilleux. » ne put-elle s’empêcher de commenter avant de jeter son dévolu sur tous les visages qui sont déjà là, dansant, buvant, s’amusant, oubliant le reste. Elle essaie d’apercevoir Victoire, mais le monde et les masques l’en empêchent pourtant elle sait, elle devine qu’elle est magnifique. Reportant son attention sur son amie, Ethel lui adressa un léger sourire. « On va boire un verre et après je t’invite à danser, qu’en dis-tu ? » malicieuse, elle souriait à pleines dents. Elle était bien, heureuse. Et elle venait juste d’arriver mais elle voulait que cette soirée dure toujours.
Tenue & Loup:
(c) DΛNDELION
__________
sad birds still sing
≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb
❆ Le Bal de Noël ❆ « Étonnants comédiens qui vous dupez vous-mêmes. »
J’étais pendue à tes lèvres Theo, mais tu t’es contenté d’un hochement de tête. « Oui » Je n’ai rien su percevoir dans ta voix, puisqu’elle n’était pas tienne. Je devais me contenter de ça, d’un regard à la fois lourd de sens et trop silencieux. « Je t'expliquerai. » J’y comptais bien @Theodore Nott . A mon tour d’hocher bêtement la tête. Je ne savais pas quoi répondre d’autre, j’étais là, hébétée, perdue dans mon mutisme et mes pensées, impuissante. Mais quand je t’ai regardé t’éloigner, j’ai réalisé que tu venais sans doute de me confier une des informations les plus importantes de ta vie et moi j’étais restée là, comme une idiote. Je m’en voulais, je voulais être présente pour toi, comme sans t’en rendre compte, tu l’avais tant été pour moi. « Théodore ?! » J’ai attendu que tu te retournes. « Félicitations ?! » C’est la seule chose que j’ai trouvé à dire. C’était bête, vraiment. Ça ne voulait rien dire. Juste, je suis là. C’est tout ce que je pouvais dire, ce que je pouvais faire à cet instant. Il y avait le bal, il y avait Horus. Je n’allais pas te secouer jusqu’à ce que tu parles, même si j’en mourrais d’envie, ce n’était pas l’endroit, ce n’était pas moi, alors je me suis contentée de ça. J’espérais que t’avais compris. Avant de t’éloigner tu m’as adressé un sourire, timide certes, mais ça me rassurait. Ça me réchauffait le cœur, de savoir que tout n’était pas si noir pour toi. Puis tu m’as laissée plantée là, avec mon incompréhension. Je t’ai regardé t’éloigner jusqu’à ce que tu quittes mon champ de vision. Et tandis que j’essayais de percevoir la silhouette que tu étais partie retrouvée, quelqu’un s’est manifesté. Raclement de gorge juste à côté de moi. Oh merde, Horus. Je me suis tournée vers toi et je t’ai adressé un sourire gêné, comme pour m’excuser. Je t’ai offert ma mine de petite fille, celle qui s’excuse parce qu’elle vient de faire une bêtise, celle qu’on pardonne si facilement. Tu m’as souri aussi et tu as balayé tout ce qu’il venait de se passer. « Je suis tout à toi. » Tu m’as tendu la main. « Dans ce cas, me ferais-tu l’honneur de m’accorder cette danse ? » Je t’ai souri et t’ai donné mon bras, on a traversé la foule et on s’est avancé sur la piste, gracieusement, sereinement. Il y avait toujours Theo’ dans un coin de ma tête, mais pour l’instant la soirée suivait son cours et j’espérais qu'elle serait bonne, pour moi, pour toi Horus.
Tenue:
Spoiler:
à imaginer en bleu & argent
Horus*
Spoiler:
IRL, je n’ai pas trouvé le temps de trouver un cavalier pour la pauvre Astoria, qui se retrouve donc avec Horus* , un inventé, comme cavalier d'un soir. Si quelqu’un était dans le même cas et voulait rejoindre Astoria, ce serait avec grand plaisir, n’hésitez pas à me MP.
Le dé
Spoiler:
1. Horus n’a jamais pris de cours de danse. Il tourne n’importe comment, si Astoria veut valser avec lui, elle va devoir elle-même le guider. 2. Horus ne danse pas très bien et lui marche sur les pieds. 3. Horus n'a pas le rythme dans la peau, il sait danser, mais pas dans le bon rythme, il danse trop vite, si bien qu'Astoria a la tête qui tourne. 4. Oups, Horus fait un faux pas et marche sur la robe d'Astoria, on frôle la catastrophe. 5. Horus danse bien, mais un peu trop collé serré aux yeux d’Astoria. C’est assez embarrassant. 6. Tout se passe bien, jusqu'à ce qu'Astoria sente lentement glisser les mains d'Horus. Il tente la main aux fesses. Malheur. 7. Horus et Astoria dansent en parfaite harmonie, ils sont sur le même rythme. 8. Horus danse merveilleusement bien, il impressionne Astoria et lui apprend même quelques nouveaux pas. 9. Horus danse très bien, trop bien, si bien qu’Astoria a du mal à suivre, même si elle s’amuse comme une folle. On dirait même qu’il risque de tenter un portée.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7833
sablier : 9
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Tout te plait c'est vrai, tu n'es pas difficile quand il s'agit de boire ou de manger. Ou même difficile tout court, finalement. Tu te prends pas la tête -enfin, pas trop- et t'es suffisamment joyeux pour mille. « Je sais pas. » Tu réponds distraitement à Liam, qui lui, est clairement entrain de se prendre la tête avec ça. « Mais au pire t'as qu'à aller la voir et lui demander. » Ainsi c'est réglé. Mais tu t'attardes pas sur le sujet, vidant ton verre bleu et ramassant un cookie sur la table, que tu grignotes doucement. « J'espère qu'ils vont mettre de la musique qui bouge aussi! » Tu hoches la tête, un bal sans bonne musique c'est comme un toast sans garniture, c'est peu goûteux. « Mais c'est dommage avec les masques, on voit pas bien qui est qui ! » Bien que, c'est vrai, une fois qu'on s'approche des gens et même avec la voix déformée, c'est beaucoup plus facile de savoir. « J'aurais bien aimé savoir c'est qui là-bas, sous le costume de pingouin. » Tu pointes du doigt la direction opposée à celle d'où regarde @Liam Wright, et c'est en constant que ce dernier ne fait aucun commentaire que tu regardes l'entrée à ton tour. Maeve. La belle @Maeve Puddifoot, et elle, tu n'as pas vraiment besoin de t'approcher pour savoir que c'est bien elle. Le bout de tes oreilles rosit, à la voir si belle, et tu hoches vigoureusement la tête pour lui répondre. « Oui oui ! » Ton sourire revient à la normale alors que tu approches de la demoiselle. Des deux demoiselles d'ailleurs, puisqu'elle est accompagnée d'une autre jeune fille (@Ethel Ponds). « Regarde elle est accompagnée ! » Tu chuchotes à l'adresse de Liam, avant d'arriver devant les filles tout sourires. « Bonjour mesdemoiselles ! » Tu lances, faisant la bise aux deux filles, même si tu ne connais pas la seconde à première vue. « Vous avez des jolies robes ! »
costume + loup:
costume un peu trop grand, prêté par gideon et teint aux couleurs imposées. en marchant, ses chaussures s'illuminent d'une lueur bleutée et laissent des petits flocons voler autour. des petites veines argentées cascadent le long du costume, comme des filets d'argents, et le loup se met à grogner quand quelqu'un s'approche trop près.
Etoiles & Nuit. L'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni étoiles... - Inconnu
« Merci. » lui répondit-elle en rougissant légèrement. Elle accompagna son amie lors des quelques pas dans la salle de bal, et elle en restait toujours aussi impressionnée malgré son spoil évident. Elle posa sa main sur celle d'Ethel pour la tirer vers les gâteaux qu'elle voyait un peu plus loin sur le buffet, sur des grands plateaux d'argent. Comment étaient-ils fait ? A quoi surtout ? Mais pas le temps d'aller plus loin que les quelques pas qu'elles avaient fait, deux jeunes hommes vinrent à leur rencontre. Le visage de Maeve s'illumina instantanément quand elle vit @Harold Dingle. Difficile de le reconnaître avec cette voix modifiée. « Harold ! » Alors qu'il les embrassait toutes les deux, Maeve se tourna vers @Liam Wright, impossible de se tromper. Elle rompait le charme des bras d'Ethel pour le prendre dans ses bras. « Par Merlin, que vous êtes beaux tous les deux. » Mais son regard était rivé sur son meilleur ami, personne d'autre. Comme si tout autour d'eux avait disparu, l'espace d'un instant.
Son regard lâcha enfin Liam pour se concentrer sur Harold. Elle lui sourit, et regarda Ethel. « Je vous présente @Ethel Ponds, c'est ma cavalière ce soir. » dit-elle avec fierté. « Magnifique, n'est-ce pas ? » Elle leur sourit de toutes ses jolies dents. « Vous êtes venus accompagnés, vous ? » Elle zyeutait la table des buffets en même temps qu'elle leur parlait, reprenant le bras d'Ethel. « Vous me réservez une danse chacun ? » Elle posa ses prunelles bleues sur chacun d'eux, si cela semblait être une question, ses yeux l'ordonnaient. « Mais là... J'ai vraiment faim. » Et une Maeve qui a faim, c'est une Maeve impatiente. Et Merlin seul sait ce qu'elle peut être casse-pied dans ces moments-là. Elle emmena Ethel jusqu'au buffet, accompagnées de ses meilleurs amis. « Si je dois danser, je dois prendre des forces. » lui dit-elle en riant. « Et vous aussi. » Elle choisit un gâteau rose bonbon qui sent vaguement la fraise. Ou le chewing-gum. Elle se fiait à son nez, les sorciers avaient de drôle de goût, et même si elle était dite Sang Pur, elle avait un palais bien plus délicat. A la recherche de la perfection. « J'ai promis ma première danse à Ethel. » annonce-t-elle en croquant une nouvelle fois dans le chou. « Vous avez dansé un peu, vous deux ? » Maeve se penche pour attraper un verre à flûte avec un liquide légèrement transparent et vert. « Tiens, ma belle, c'est à la pomme, tu aimes ? » demanda-t-elle en tendant délicatement le verre à Ethel. Pas besoin de goûter, son nez avait parlé pour elle.
être ridicule avec elle ? une idée qui semble plutôt séduisante. toi qui a toujours eu tendance à être le petit clown de service à toi tout seul. à toujours te mettre dans des situations plutôt embarrassantes, sans jamais vraiment le chercher. mais, malgré cette peur qui reste dans un coin de ton esprit. à ses côtés tu arrives à te détendre. te sentir comme sur un petit nuage alors, que tu continues de la guider à ton rythme et à celui des autres couples. toi qui jusqu'à présent n'a pas encore fait l'erreur de lui écraser le pied, sa robe, ou de faire toute autre catastrophe. ton rire qui s'échappe à nouveau. elle n'est pas ridicule susan. elle est même terriblement belle dans cette robe. potentiel qu'elle n'arrive simplement pas à réaliser. tu l'observes pendant de longues secondes. elle pourrait briser des cœurs avec un sourire comme le sien. en faire tomber plus d'un avec cette douceur, en tout cas te faire tomber toi sans aucun doute. cette fragilité qui te donne terriblement envie de la protéger.. d'un monde parfois trop cruel. proximité que tu apprécies certainement trop alors, que sentir ta main sur sa hanche te procure une sensation que tu n'avais plus ressentit depuis longtemps. ton coeur qui bat plus vite que d'habitude. sourire stupide incontrôlable qui semble refuser de quitter ton visage. « j'ai été démasqué. » que tu réponds simplement concernant la nourriture. mais, oui. tu ferais n'importe quoi pour un bout de tarte ou un bon gâteaux. tes mains trop occupés parce que tu n'aurais pas hésité à accompagner tes paroles d'un geste de la main en train de tapoter ton ventre. « j'espère que ça se voit pas trop. » que tu murmures doucement à son oreille. cheveux roux qui caressent tendrement ton visage. que tu apprécies sentir contre ta peau. une petite moue sur le visage quand tu avoues finalement ne pas faire grand-chose pendant les vacances. tu sais que comme chaque année, ta mère ne va pas te lâcher. qu'elle va profiter d'être chaque secondes à tes côtés et c'est tout ce dont tu as besoin. la rendre fière. la rendre heureuse. simplement prendre un peu de temps pour toi. « et toi dis moi, tu ne m'as pas répondu.. qu'est-ce que tu aimes faire pendant tes vacances ? je suis certain qu'il y a encore tellement de choses à découvrir sur toi. » toi qui n'en sait jamais assez. toi qui a toujours besoin d'en savoir plus et encore plus. parce que tu veux des détails. questions qui se bousculent dans ton esprit. est-ce qu'elle aime rester simplement devant un lire sous un bon feu ? qu'est-ce qui peut bien rendre heureuse susan bones ? qu'est-ce qu'elle a l'habitude de faire pour passer le temps ? est-ce qu'il se pose intérieurement les même questions. et cette aveux qui s'échappe de tes lèvres. tes joues masquées par le masque. s'en doute l'instant qui te donne la force de lui dire le fond de ta pensée. et à nouveau amusé par sa réponse. « t'es la seule que j'ai envie de sauver. » parce que tu n'as pas envie de partager ce moment avec n'importe qui. avec une inconnue même si tu n'es jamais contre apporté un peu de bonheur dans la vie des autres. « et puis.. si tu n'avais pas été là, j'aurais surement passé la soirée assis sur une chaise, un verre de jus de citrouille à la main. toi aussi tu m'as sauvé d'une certaine façon. » de ta timidité. de cette façon que tu as d'éviter toutes les choses qui pourrait te rendre heureux.
main qui glisse lentement sur tes hanches. sensation incroyable qui s'invite dans ta poitrine. souffle chaud qui s'écrase doucement contre sa peau. cette douce impression qui ne quitte plus ton esprit alors, que ton regard se porte doucement sur cet "inconnu". envie terrible de mettre un nom sur l'homme face à toi. de répondre à toutes les questions que tu te poses intérieurement. pourquoi ce sentiment ? pourquoi être aussi bien dans les bras de quelqu'un que tu n'es pas censée connaître ? son corps contre le tien alors, que tu te laisses rapidement guider par les premières notes et le rythme de ton cavalier. valse que tu connais sur le bout des doigts. mouvement que tu exécutes avec une précision digne d'une puriste plongée dans des traditions depuis l'enfance. main sur ta hanche qui t'arrache un léger frisson. plus imposante. plus ferme sur ton corps qu'il donne l'impression de connaître. ton coeur qui s'arrête aux paroles de l'homme. « potter.. » que tu glisses doucement entre tes lèvres. surprise qui ne quitte plus ton regard. « pour une surprise. » que tu murmures doucement. bonne ou mauvaise, tu ne sais pas trop. proximité que tu n'es pas censée dévoiler face à autant d'élèves et pourtant l'interdit qui te pousse à continuer, à ne pas le repousser, t'éloigner. rassurée de te sentir contre lui alors, que l'élu de ton coeur semble passer un trop bon moment avec sa fiancée. danse qu'il lui offre.. fiançailles qu'il déclare officiellement. coeur qu'il t'arrache avec violence alors, que tu remarques ce petit sourire qu'il lui offre. les mains tremblantes. secours que tu cherches dans les bras de ton cavalier. toi qui a besoin d'être ramassée à la petite cuillère alors, que tu subis cette douleur insoutenable. theodore qui s'abandonne dans les bras d'une autre. theodore heureux. bien plus que quand il pose son regard sur quelqu'un comme toi. lui qui semble oublié la salle de bain.. ce moment qui reste toujours gravé dans un coin de ton esprit. et les larmes qui montent doucement. que tu essayes de retenir tant bien que mal et la voix de potter qui cherche à te ramener à la raison. ne pas regarder.. c'est ce que tu aimerais faire et pourtant.. tu continues d'observer la facilité avec laquelle il se tient près d'elle. avec laquelle il arrive à la faire tourner sur elle-même et faire d'elle, la femme la plus merveilleuse de cette soirée. ton regard que tu tournes enfin sur le survivant à sa demande. perturbée. tes mains toujours agrippés à l'homme et des excuses que tu n'arrives pas à lui dire. tes bras que tu remontes lentement contre sa nuque pour venir cacher ton visage à son cou, quitte à lui chatouiller le visage à l'aide de tes cheveux. des promesses que tu n'as pas envie d'entendre.. peur que ce soit à nouveau un mensonge. et ton coeur qui continue de battre dans les bras d'un homme qui arrive à prendre soin de toi. « t'inquiète pas pour moi potter. » que tu essayes de murmurer doucement avec une certaine assurance que tu n'arrives pas à garder. « reste.. reste simplement avec moi encore un peu. » demande qui t'arraches les entrailles mais, tu ne supporterais pas une distance immédiate. profiter de cet instant ou personnes ne sait qui vous êtes. te dire naïvement que peut-être il est sincère.. que lui peut-être à vraiment envie de te rendre heureuse le temps d'une soirée.
Comme une bouteille jetée à la mer, bercée par les vagues dans les bras d'un garçon au regard lui rappelant la couleur des feuilles automnales. Des notes cuivrées, bronze précieux aux nuances chaleureuses réanimant l'été au cœur de l'hiver. C'était agréable de naviguer à ses côtés, comme éloignée de la terre, emportée dans l'air loin des insulaires. Une pause bien méritée loin de l'écume acrimonieuse de ses pensées. Elle souriait, perdue dans ses yeux où elle s'abandonnait si simplement que s'en était un peu déconcertant. Ses sourires faisaient parfois chavirer son cœur et ses sourires s'envolaient comme des hirondelles annonciatrice d'un printemps. Il était charmant, pas de ceux qui brisaient les âmes mais qui venaient les réparer. En ce moment même, elle profitait de la chaleur de son corps et de sa compagnie pour jeter l'ancre et profiter de l'instant présent. « j'ai été démasqué. » Pas complètement pensa-elle en partageant son sourire, le loup qu'il portait l'empêchait encore de le cerner complètement. « j'espère que ça se voit pas trop. » Contre elle, la rouquine pouvait sentir le corps finement musclé du sorcier se balancer avec elle en rythme, rougissant à la pensée de se dire que Silas devait être très agréable à regarder dans l'intimité. « Pas du tout ! Tant que ton balai arrive encore à te supporter, c'est que tu peux manger ! » Un rire amusé, laissant ses iris azurées s'évader un instant vers le plafond enchanté où des millions de flocons venaient les illuminer. Une image qu'elle souhaitait immortaliser dans les méandres de son esprit, reconnaissante envers son cavalier de lui faire ressentir la joie d'être tout simplement regardée.
« et toi dis moi, tu ne m'as pas répondu.. qu'est-ce que tu aimes faire pendant tes vacances ? je suis certain qu'il y a encore tellement de choses à découvrir sur toi. » Susan ne se trouvait pas particulièrement intéressante, compagne d'une solitude qui venait très souvent la tourmentée mais aussi avec qui, elle aimait converser. Doux paradoxe tandis qu'elle cherchait quoi lui répondre sans jeter un froid à ce bal déjà bien glacé. « Je n'aime pas vraiment l'hiver, la nature s'endort sous un épais manteau de neige glacé et je suis bien obligée de l'accompagner. Ce qui m'empêche de jardiner. J'adore les plantes, les fleurs ... C'est un peu barbant je sais ! Donc en attendant le retour du printemps, je lis beaucoup et j'écris parfois. Et si l'inspiration me boude je me cogne un peu à la vie pour aller nourrir les canards près de chez moi. » Un rire franc, n'ayant pas peur de passer pour une fille ennuyeuse. Elle aimait les choses simples et bucoliques, préférant la beauté des espaces verts aux bruits des humains profanant la terre. « Je passerai sûrement les fêtes à Londres et le reste des vacances en Ecosse. Ma tante y possède un charmant petit cottage. C'est très jolie ... » Jugeant qu'elle venait encore une fois de trop parler, elle reposa sa tête sur l'épaule du serdaigle, un peu embarrassée de se livrer si facilement.
« t'es la seule que j'ai envie de sauver. » heureusement qu'elle était posée contre lui, il ne pouvait pas la voir rougir. Toutes les demoiselles rêveraient d'entendre ça de la bouche du prince charmant, elle n'échappait pas à cette règle. « et puis.. si tu n'avais pas été là, j'aurais surement passé la soirée assis sur une chaise, un verre de jus de citrouille à la main. toi aussi tu m'as sauvé d'une certaine façon. » Cette image d'un Silas seul sur une chaise la rendit assez triste, cela aurait été un véritable gâchis. Elle releva son visage pour le regarder, les lippes sans cesse étirées dans un sourire doux quand elle se perdant dans ses yeux. « Nous nous sommes rendu mutuellement service alors ! Tu es quelqu'un de bien Silas, je te le dis parce-que on dirait que tu l'oublies des fois et cela serait un crime de ne point venir te le rappeler. » Elle se hissa jusqu'à la joue du sorcier pour lui offrir un doux baiser, discret, pour le remercier. Les gestes bien plus fort que les mots.
Joy fut un peu surprise quand @Aidan Ponds lui prit la main, gênée, elle baissa la tête pour cacher un petit sourire nerveux, c'est vrai, elle n'avait pas l'habitude qu'on lui prenne la main... surtout pour la serrer aussi fort, comme le faisait le Poufsouffle. Bien qu'elle trouvait ce petit geste mignon, elle savait qu'entre eux il n'y avait rien de plus que de l'amitié, et ce à son plus grand désespoir.
Mais il fallait profiter de la soirée ! C'était déjà un miracle de s'y rendre avec celui qu'elle aimait tant, et elle ne voulait pas tout gâcher. « En tout cas, tu verras bien pour la danse ! » Elle fit oui de la tête. Par chance elle n’appréhendait pas ce moment, ce qui était une bonne chose, car elle voulait vraiment faire en sorte que tout soit parfait, et se ridiculiser devant tout le monde n'était pas dans ses plans ce soir.
Ils s'approchaient du buffet, et le garçon tentait d'attraper des morceaux de nourriture qui volaient un peu partout autour des tables. Celles-ci étaient vraiment bien décorées, les petits-fours ne manquaient pas ! La Gryffondor regardait autour d'elle, les costumes et les masques de tout un chacun, tandis qu'Aidan lui tendit quelques toasts. « Vu tout le mal que j’ai eu à les attraper, j’espère que tu les savoureras, au moins ! » « Oh merci, c'est trop gentil ! »
En effet, elle les savoura, ce n'était pas mauvais, même très bon. « Et si on allait danser ? » proposa-t-elle, un grand sourire aux lèvres. Ils se tenaient la main, toujours par peur de se perdre tout en avançant en direction de la piste de danse, où de nombreux élèves se trouvaient déjà.
La seule chose qu'elle voulait maintenant, c'était pouvoir enlever son masque, retrouver sa voix, et surtout entendre celle du jeune homme qui se trouvait juste devant elle. « Pas facile de trouver des vêtements et des accessoires dans les bons coloris, pas vrai ? » Dit-elle tout en faisant attention à ne pas marcher sur sa robe, qui était assez longue. Elle préférait camoufler ses jambes, surtout l'hiver, elle ne trouvait jamais bien beau de montrer des gambettes toutes blanches qui n'avaient pas vu le soleil depuis un bon moment...
La tenue:
La robe, le masque, la coiffure, les chaussures et la fleur d'Aidan évidemment !
Bal de Noëlaidan & joy, avec le reste de l’école Quand j’eus mangé quelques petits fours – assez pour me permettre de ne pas avoir trop faim jusqu’à la fin de la danse – et que @Joy Jenkins eut profité de ceux que j’avais attrapé pour elle, elle me demanda pour danser. Je gobai alors le dernier morceau que j’avais en main pour m’essuyer les doigts avec une serviette que j’avais trouvée, heureusement. Puis, serrant toujours la main à Joy, je la menai sur la piste, qui était bien remplie, au point que je me disais que je n’allais pas la faire trop virevolter. Surtout qu’à vrai dire… Je ne savais pas si elle savait danser. Et je n’étais pas d’un haut niveau non plus, juste de quoi ne pas faire honte à ma famille dans les mondanités.
Tandis que nous commencions à danser, je l’entendis me demander, encore de cette voix qui me perturbait au moins autant que la mienne, si c’était difficile de trouver des vêtements et des accessoires dans les bons coloris. A vrai dire... « Ca allait pour moi, à vrai dire… Mère m’a envoyé des catalogues où il y avait tout, et elle m’a apprit ce sortilège, pour le masque. Puis, tu peux dire merci à @Liam Wright pour avoir choisi le costume ! » Là-dessus, je me rendais compte que j’avais été plutôt chanceux, mère et moi échangions beaucoup par hibou, et dès qu’elle avait su que j’irai au bal avec quelqu’un, m’avait donné tout ce qu’il fallait pour que je sois nickel. Après tout, j’étais un Ponds hein ? Pas la famille la plus en vue de la société sorcière, mais il y avait quand même un certain standing à respecter. Mais Joy était à son avantage après tout. « Mais tu ne t’es pas trop mal débrouillée, je trouve. Même que je me demande où est-ce que tu as appris à te coiffer comme ça, ça te va bien. » J’avais pu noter sa coiffure en arrivant, c’était très travaillé, très impressionnant, et la plupart des filles avaient ça. « Il faudra que je fasse attention à tes cheveux, hein ? » Et sur ces paroles, j’eus un petit sourire taquin, j’avais envie de faire tout l’inverse, et tandis que la musique partit dans un morceau plus vivant, je la fis tournoyer. C’était amusant de voir ses cheveux voler dans tous les sens ! Et là-dessus, je n’enviais pas les filles qui devaient s’occuper de cette masse-là, là où moi je me contentais de les couper court et de les peigner le matin.
Spoiler:
Voici la tenue d’Aidan, avec pour ajout un « crochet » mouvant qui donne une impression de tempête de neige, avec aussi cette tempête de neige devant le haut du visage, en guise de masque en forme de loup (pas trouvé d’image qui va avec )
« Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit. »
Danser était toujours une bonne idée. Je me perdais dans la musique, dans les pas. Pas de concentration, juste me laisser aller au son de la musique et aux pas de mon partenaire. Alek disait ne pas bien danser, mais il ne se débrouillait pas si mal. Il n'avait juste pas confiance en lui, c'est ce qui lui manquait cruellement pour oser sortir de sa carapace. Je ferme les yeux quelques instants, sentant ses mains sur mes hanches, hésitantes, et son souffle sur moi. C'est étrange, c'est nouveau. Intéressant. Cela me permettait de penser à autre chose qu'au préfet de sa maison. Je l'ai vu inviter une jeune femme, cette première danse qui ne pouvait signifier qu'une seule chose. La gorge nouée, je détournais le regard, me sentant triste.
Je baissais mon visage vers l'épaule d'Alek, juste le temps de me ressaisir. Ce soir n'était pas le lieu. Ni le moment. J'étais au bal avec Alek et non avec lui. Le Serpentard me donne la distraction nécessaire. Je le sens lentement se détendre et bouger un peu plus, un mieux. Il me dit être désolé de ne pas être un bon danseur, et je secoue doucement la tête avec un léger sourire.
« Fais toi un peu plus confiance ! »
Je lui murmure. S'il avait plus confiance en lui, il pourrait accomplir pratiquement tout ce qu'il voulait. Il fallait qu'il avance vers le futur au lieu de se concentrer sur le passer et de le laisser l'envahir. Il me souffle n'avoir jamais été aussi heureux que ce soir et je laisse échapper un petit rire. Tant mieux. L'important c'est d'être heureux ce soir. Le Bal de Noël était fait pour cela. Pour ma part, j'évoluais entre deux sentiments. Celui d'être heureuse, d'éprouver le bonheur d'être à ce bal, mais aussi une tristesse immense pour ce que je venais de voir. En silence, je respire profondément pour me donner du courage et chasser cette tristesse qui n'a pas lieu d'être.
Et le voilà qui prend confiance, me portant pendant un tour. Il a au moins le mérite de me faire sourire et de me faire oublier tout le reste. Je sais qu'il m'aimerait comme si j'étais la seule pour lui, mais c'était encore difficile pour moi. À présent, sa tête contre la mienne et ses mains dans mon dos me font sentir aimée. Et je crois que ça fait du bien.
« Tant mieux .. » murmurais-je à son oreille. « Je suis contente d'être venue au bal avec toi, Aleksei. »
Lui dis-je simplement, sans vraiment savoir ce qui me prenait. Étonnée je ne fis pourtant aucun mouvement qui montrait que ce n'était pas une parole réfléchie. Je continuais simplement à danser, tout contre lui. Nous étions si proche ... Je ne devais penser qu'à ce bal, ce soir, et à rien d'autre.
Le bal de Noël. Feat Diane Wind (cavalière) & Poudlard.
@Diane Wind est douce, prévenante. Je n'arrive pas à croire que son attention soit portée sur moi. Pas tout le temps, elle zyeute parfois le monde. C'est normal, il est beau de voir une femme s'émerveiller du monde, n'est-ce pas ? Alors que mes pas sont quelques peu gauches et qu'elle me les pardonne. J'aime ce tableau, ce que j'aime moins c'est voir son visage caché le nez vers le sol et le front contre mon épaule. Il vient de là mon courage, l'amuser. La rendre heureuse. Je ne supporterai plus de la voir triste. Je l'ai tant souhaité, pendant des années. Qu'elle pleure avec moi... Mais en fait, je ne le supporte pas du tout. Pire, je déteste qu'elle ait l'air maussade, en colère ou triste. Je ne permettrai plus que ça arrive, et si je suis bon observateur, je suis un rayon x en ce qui la concerne. Je ne sais pas ce qui l'a blessée mais si je trouve, je l'écraserai comme une vulgaire mouche.
Au lieu de ça, je la fais voler. Je lui donne ce qu'elle mérite. D'être reine, aimée. Appréciée pour ce qu'elle est. Devenir importante aux yeux du monde. Qu'il n'existe plus qu'elle et personne d'autre. Ma princesse du soir, ma fleur de toujours. Je la vois sourire, un regard mélancolique mais elle fait l'effort de ne plus penser à ce qui la tracasse et je ferai tout pour être sa distraction, qu'importe si je passe en second plan. Je serai là pour elle, et rien que pour elle. Mais où est donc passé Alek ? Je me confesse et elle a l'air touchée. Ce qui me frappe en plein cœur, c'est qu'elle ne s'arrête pas à ce tant mieux. C'est cette phrase. Je m'y attendais pas, j'ouvre la bouche comme un benêt, mais je la referme, je sais plus quoi dire. & ce Aleksei. Aleksei, les gars. Elle a pas dit Alek. C'est avec Aleksei qu'elle est venue, et qu'elle repartira. J'ai ce sourire niais. Débile des amoureux de mon âge... J'ai le cœur qui tambourine alors qu'on continue de danser sur le rythme de cette foutue musique mais même ça j'entends plus. « Je t'aime. » J'arrête tout. Même de bouger. « Par-Pardon. C'est parti tout seul. Oublie ça... Je t'en prie, oublie. » Putain. Si je pouvais me taper la tête contre le mur... Je suis rouge comme une tomate, et c'est clairement pas mon loup qui va cacher ça. Je ne dois pas gâcher sa soirée, non. Alors je reprends le rythme de la musique. « Ou-blie. Hein ? J'ai rien dit. En vrai, j'ai dit : Quand même. Tu vois ? Rien à voir. » Je souris, je tente un rire faussement amusé, et surtout j'emprisonne sa main. Faut pas qu'elle parte... Je dois pas lui faire peur. Quel con. Je regarde autour de nous, d'autres couples dansent. Personne ne nous regarde. Personne ne nous entend. Et moi, je la regarde, tentant en vain de faire comme si de rien était. Je ne me reconnais plus, j'ai rien sous contrôle... Putain.
Quand son regard se posa sur @Maeve Puddifoot, Liam oublia tout ce que @Harold Dingle venait de lui dire, oublia que quelqu'un était déguisé en pingouin, que son ami voulait de la musique qui bouge... Il lui proposa d'aller trouver leur amie et sa cavalière @Ethel Ponds. Ils approchèrent du duo, et les yeux de Liam accrochèrent ceux de sa meilleure amie, époustouflante dans sa robe qui réfléchissait la lumière. Vous êtes magnifiques... souffla-t-il en ne regardant que son amie. Il la serra dans ses bras quand elle se jeta sur lui et lui sourit timidement quand elle les complimenta sur leurs costumes, ne regardant que dans sa direction. Enfin, quand elle leur présenta Ethel, Liam se tourna enfin vers celle qui, quelques semaines plus tôt, avait sauvé son chat, Citrouille. Il lui sourit et répondit à Maeve pour Harold et lui. On est venus ensemble, en fait. Tu nous connais, trop timides pour inviter des filles... rit-il, regrettant à cette heure de ne pas l'avoir invitée elle. Il hocha la tête, acceptant ainsi de lui réserver une danse, et tout le petit groupe retourna près du buffet où Maeve continua d'alimenter la conversation, toujours aussi bavarde que d'ordinaire. Il répondit à la négative pour la question "avez-vous déjà dansé" et piocha un biscuit à la fraise, fade comparé à ce que faisait son amie. Quand elle se retourna vers Ethel, lui-même reprit sa conversation avec Harold. Il est où ce pingouin ? Je ne l'ai pas encore vu... Se hissant sur la pointe des pieds, il tenta de repérer la personne en question, sans succès. Il ou elle était probablement parti se cacher...
Ethel n’avait pas vraiment eu le temps d’apprécier les lieux, l’ambiance ou même un bon cocktail que deux garçons s’étaient approchés d’elle et de sa cavalière. Loin d’être mécontente, elle adressa même un large sourire aux deux nouveaux arrivants. Adressant un léger signe de tête aux garçons, en guise de remerciement, elle avait légèrement sourit, ses joues prenant une teinte rosée. « Et vous êtes très élégants, tous les deux. » avait-elle rétorqué avec sincérité. Rougissant de nouveau sous les compliments de son amie et cavalière, elle resta cependant silencieuse, ne voulant pas les déranger dans leurs échanges. Ce n’est qu’un court instant plus tard que la Poufsouffle l’entraîna vers le buffet, pour le plus grand bonheur de l’aiglonne qui, elle devait bien le reconnaître, commençait à mourir de faim elle aussi. Impatiente de pouvoir danser, elle profita cependant de cet arrêt au buffet pour jeter un nouveau coup d’oeil aux autres élèves, toujours à la recherche de Victoire, et même d’Aidan à qui elle se promit de réserver une danse plus tard dans la soirée. Léger sourire aux lèvres, elle abandonna ses recherches pour se concentrer de nouveau sur sa cavalière et ce qui semblait être ses deux meilleurs amis. Et c’est d’ailleurs ce moment que choisit Maeve pour lui donner une flûte d’une couleur alléchante. Attrapant la boisson, Ethel l’apporta immédiatement à ses lèvres, boisson qu’elle avala d’une traite. « Wouah, c’est vraiment délicieux… » envoya-t-elle a son amie avant de jeter son dévolu vers les divers mets proposés. Attrapant des macarons, pâtisserie moldue qu’elle affectionnait particulièrement, elle offrit un léger sourire à la Poufsouffle. « Et c’est moi qui choisit tes gâteaux, ouvre la bouche ! » Laissant échapper un léger rire, et ne sachant pas si @Maeve Puddifoot avait déjà goûté cette pâtisserie – sûrement que si, la connaissant, elle fut cependant heureuse de voir la demoiselle jouer le jeu, lui laissant ainsi l’opportunité de glisser directement la pâtisserie dans sa bouche. En attrapant deux autres, elle les tendit aux deux garçons qui les accompagnez. « Allez, goûtez vous aussi ! » (@Liam Wright, @Harold Dingle) A son tour, elle en ingurgita un, puis deux, puis un cinquième avant d’enfin s’arrêter. « Madame, m’accorderiez-vous une danse ? » daigna-t-elle enfin demander a sa cavalière, ses jambes ressentant finalement le besoin de se défouler, elles aussi.
Tenue & Loup:
(c) DΛNDELION
__________
sad birds still sing
≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb
@Liam Wright avait donc aidé @Aidan Ponds pour son costume ? Intéressant, elle n'était pas au courant, il faudra qu'elle le félicite, il avait vraiment bon goût. Malheureusement, avec tous ces masques la jeune fille était incapable de le reconnaître, il y avait tellement de monde, comme toujours pendant les fêtes évidemment, elle lui parlera demain.
Ils étaient maintenant sur la piste de danse, elle se mit à sourire quand il lui demanda où est-ce qu'elle avait bien pu apprendre à se coiffer comme ça. « Merci ! La robe était à ma mère, elle savait très bien choisir ses vêtements n'est-ce-pas ? » Sans même s'en rendre compte, elle se mit à parler de sa mère au passé, chose qu'elle aurait voulu à tout prix éviter... Elle espérait qu'Aidan n'y prêterait pas plus attention. « Et pour la coiffure... je ne sais pas vraiment, un peu de magie, beaucoup de hasard je dirais ! » Dit-elle en rigolant. Elle avait trouvé cette coiffure dans un vieux magazine, alors elle avait essayé de la reproduire le plus fidèlement possible.
« Il faudra que je fasse attention à tes cheveux, hein ? » Ces mots la firent rire, comment était-ce possible d'aimer tant une personne ? Il la fit tournoyer, ne s'y attendant pas, elle retomba gracieusement dans les bras du garçon. Elle adorait danser, et Aidan se débrouillait vraiment bien. « Je sais pas toi, mais j'adore danser ! » Les mains de la jeune fille étaient maintenant disposées sur les épaules du garçon, elle passait un moment vraiment agréable mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander si cela était réciproque. « J'espère que tu passes un bon moment quand même... Je sais que les autres années c'est ta sœur qui t'accompagne... » dit-elle entre deux pas de danse. « D'ailleurs, elle n'est pas venue seule j’espère ? »
Joy préférait s'en assurer, c'est vrai qu'en invitant Aidan, cela ne lui était pas venue à l'esprit.
La tenue:
La robe, le masque, la coiffure, les chaussures et la fleur d'Aidan évidemment !
Tout ça lui semblait digne d’un rêve et pas un de ceux -crasseux- où ses frangins le recouvraient d’araignées dans des rires sadiques. @Hermione Granger avait un air de princesse de conte de fées, celle qui avait toujours son nez fourré dans les bouquins et dont il ne se souvenait plus du nom. Il avait esquissé un sourire embarrassé en la laissant remettre la cravate qui instantanément pris une teinte un tantinet plus sombre.
Les bals en eux-mêmes ne l’avaient jamais intéressé. On y dansait, on y buvait, on s’y goinfrait, rien qu’il ne puisse faire seul à seul avec ceux qu’il appréciait et ce sans les falbalas tout autour. Il fallait néanmoins avouer qu’il y avait un certain plaisir au décorum ou peut-être était-ce dû au fait que pour une fois, il n’était pas vêtu comme un clown.
Le bras confiant, il eut un saut indescriptible dans sa cage thoracique en sentant celui d’Hermione s’enrouler autour. Un cillement lourd et un sourire léger derrière le loup enfin attaché. « On devrait convenir d’un signe, non ? Si on se perd. Mmmmm que faire pour Hermione Granger. Je sais, on doit se dire que la victoire appartient aux Chudley Canons. Non non, c'est non négociable. Rien que l'idée que tu puisses dire, je suis tenté de me perdre. » Il n’en fallu pas longtemps pour que Ron reprenne ses manières taquines, l’œil glissant rapidement sur le buffet et ses promesses avant de revenir sur l’immensité de la salle. « Par les grelots de Merlin, on fait pas les choses à moitié ici ! » Il grimaça, Hermione était là, autant faire gaffe à son vocabulaire. Elle devait aimer les garçons à la Goldstein ou à la Nott, bien rangé et la mèche collée à la tempe. Qu’est-ce qu’elle foutait encore à ses côtés il n’en avait pas la moindre idée. Il ne lisait jamais rien s’il n’y était pas obligé, préférait se rouler dans l’herbe que dans le velours, avait une tendance incomparable à choper des coups de soleil après avoir volé pendant des heures et se tapait l’un des pires vocabulaires de cette école. Autant dire le jour et la nuit et comme pour prouver cette équation incongrue, Ron se pencha vers Hermione, le souffle frais épars sur l’oreille de sa cavalière. « Si je t’invite à remuer ton boule en ma compagnie, est-ce que tu me plantes ? … NON JE PLAISANTE !! Hermione, allez… » Le rire fusa malgré lui avant de lâcher la jeune femme et de faire un salut bien plus formel, la gaieté au coin des lèvres. « Voulez-vous bien me faire l’honneur de m’accorder cette danse miss Granger ? » Il avait l’air con, mais positivement trop con quoi.
N’empêche, il était aussi sacrément heureux. Ça valait bien un peu de niaiserie se dit-il en la chipant dans ses bras. « Bon, la partie compliquée. J’avais pensé à te faire signer un contrat avant pour pas que tu me poursuives pour meurtre de petons mais… » Il haussa les épaules d’un air joueur. « Je suis sûr que t’aimes le danger de toute façon. Pas aussi sage qu’on le dit. »
Héhé.
Résumé si tu veux pas lire:
- PARDON POUR LE RETARD OMG - Ron invite Hermione à danser. - Conneries insues.
Les paroles de Harry résident encore dans tes pensées alors que le coeur battant, tu avances au bras de ton cavalier pour la soirée. L’impression soudaine d’être à ta place, ici, à son bras alors que vous avancez d’un pas commun au sein de cette majestueuse salle, les loups enfin attachés. Tes yeux détaillent la pièce alors que Ron propose de convenir d’un signe dans le cas où vous vous perdrez de vue. Tu hausses un sourcil et ton visage se fend d’un sourire amusé tandis qu’il aborde les Canons Chudley. Tu connais la grande admiration de ton ami pour cette équipe de quidditch et malgré tes piètres connaissances en la matière, tu sais pour autant que l’équipe préférée du rouquin n’est cependant pas la meilleure du championnat. Et pourtant, Ron est là. En fervent supporter, à continuer de les soutenir, contre vents et marées, persuadé qu’un jour les Canons remporteront la coupe d’Angleterre. Cette passion t’a toujours fait sourire et si aujourd’hui, tu souris encore quand tu l’entends en parler, tu t’étonnes à apprécier chacun de ses propos à ce sujet, cette détermination dans son soutien sans faille, cette passion pour le Quidditch que tu vois brûler dans ses azures. Ron sérieusement ? Demandes-tu presque incrédule mais sa détermination te fait vite comprendre que c’est non négociable. La félinité dans toute son excellence. Rien que l'idée que tu puisses dire, je suis tenté de me perdre. Tes yeux glissent sur les couples danseurs déjà lancés et tandis que tu les observes virevolter au rythme de la musique qui résonne dans la pièce, ton coeur délaisse la raison. Résiste et ne te perd pas s’il te plait. Je ne veux pas me retrouver au bras d’un autre. C’est dans un murmure que tu termines ta phrase, un souffle pourtant suffisamment audible pour que ton compagnon puisse entendre la portée de cette révélation. Cependant, happée par ce décor exceptionnel, tu ne percutes pas immédiatement et laisses ainsi planer sur votre soirée une drôle de vérité, une vérité avouée avec tant de spontanéité qu’il est impossible de douter de sa sincérité.
Le souffle de Ron vient alors caresser avec délicatesse le pavillon de ton oreille, si subitement que tu ne peux t’empêcher de frissonner quelques secondes. Telle une confidence entre deux âmes, il te propose alors d’aller danser… à sa façon bien entendu. Et tu restes bête sur le moment. Parce que c’est très certainement la pire invitation à danser qu’on ne t’ait jamais faite. Moue désabusée sur le visage et tu ne sais quoi répondre à ça. Mais Ron éclate de rire et tu comprends alors qu’il plaisante, la sensation que dans ta cage thoracique, on s’affole. Et il te lâche, le chocolat cillant sur chacun de ses gestes, Ron s’abaisse te faisant un salut des plus formels et ton rire bien plus sensuel qu’à l’accoutumée traverse tes lippes rosées, la joie transpirant sur ton visage, un doux et chaleureux sentiment se glissant dans l’esquisse de tes phalanges. Son invitation semble immédiatement bien plus adaptée et avec grâce tu effectues une brève révérence, souvenir d’une époque où la petite fille que tu étais danser pour son école de danse. Avec plaisir..
Ses bras t’accueillent et ta main se place sur son torse, le nez relevé vers son visage. Tu ris encore, le regard adouci par cette proximité que tu ne vous connais pas. Son air joueur réveille une lueur particulière dans tes iris, un air taquin sur ton visage. Je suis prête à couvrir ta future tentative de meurtre contre mes pieds, t’en fais pas. Pas besoin de contrat. J’aime vivre dangereusement, tu le sais bien. Ta main quitte alors son torse pour venir attraper l’une de ses mains que tu places sur ta taille tandis que ta seconde main attrape l’autre, tes doigts s’entremêlant naturellement aux siens. Votre proximité est d’autant évidente que tu sentirais presque le souffle de ton camarade sur ton visage, sur tes lèvres. Tu tentes de rester concentrer et pourtant, il y a cette impression qui résonne en toi depuis que tu es à son bras. Elle s’amplifie, le coeur tambourinant d’autant plus. L’impression d’avoir tenu quelque chose un peu trop longtemps sous silence et qui menace de sortir à chaque instant. Et pourtant, là, sa main sur ta taille, ses doigts entremêlés aux tiens, tu n’aurais échangé ta place pour rien au monde. Parce que sans le vouloir, sans le comprendre, tu ne vois que lui. Pourquoi Merlin la chaleur de ses bras te semblent donc si évidente ? Pourquoi te tenir ainsi avec lui te semble t-il aussi naturel ?
Tes joues ont pris une jolie couleur rosée par cette union nouvelle, ton corps menu contre le sien et tu souffles avec une douceur bienveillante, une mansuétude infinie, la tendresse au bord des lèvres : Suis mes pas… Les instruments font résonner les accords dans la pièce, les notes de musiques s’élèvent dans la pièce à l'acoustique parfaite et tu commences à danser, des bases de valse demeurant du bal de votre quatrième année. Tu as le sourire aux lèvres, un sourire léger qui remplacerait n’importe quel mot et ton regard ne quitte pas ses azures une seule seconde alors qu’il tente de suivre correctement le pas. La musique te transporte et dans un mouvement de pas bien exécutés, la proximité s'amenuise un peu plus. Mille et une choses dans ton regard, indescriptibles, inavouables presque visibles sur tes mimiques et tes yeux se posent sur son épaule. Merci… Murmures-tu alors que vous continuez à danser.
Merci.
Parce que t’as la sensation ce soir de ne pas être que cette Miss Je-Sais-Tout aux cheveux informes qui passe son temps à se disputer avec son meilleur ami, l’impression d’assister à une toute nouvelle pente pour votre relation. Le sentiment d’être à votre façon indélicate d’être bien plus proches qu’il y a quelques mois.
Le roi de pique et la reine de coeur dansant dans une valse intime, deux âmes bien différentes l’une de l’autre et qui pourtant, semblent en cet instant s’accorder avec une perfection non dissimulée.
Et quelque chose qui te saute aux yeux alors que ses pas, devenus plus confiants, te guident désormais.
Relation contrecarrée par des forces ne répondant pas de ta volonté, loin d’être aussi platonique que tu l’aurais imaginée.
Accueil
2981 12289 0
