Tu avais eu vent qu'il te fallait être bien habillé pour venir à cette soirée inaugurant le festival et il t'avait été plutôt difficile de trouver quoi te mettre. Tu ne pouvais décemment pas récupérer ton costume du bal d'hiver tout juste organisé il y a moins de deux mois tout comme venir simplement habillé d'un simple jean. C'est Moïra qui t'avait aidé aujourd'hui pour trouver de quoi faire l'affaire et lorsque tu t'étais regardé dans le miroir sur pied de ta chambre, il fallait bien admettre que ta sœur était géniale. Jamais tu n'aurais pensé qu'assembler les pièces comme elle l'avait imaginé rendrait ta présentation bien plus chic qu'à l'accoutumée. Parce que vous n'aviez pas une très grande bourse – pas pour ces choses aussi futiles qu'une simple soirée d'inauguration – l'idée de faire des emplettes chez Gaichiffon comme tant d'autres ne t'avait pas effleuré un seul moment l'esprit. Et tu t'avances dans la nuit noire écossaise, sur une route semée de lumières virevoltantes pour vous éclairer le chemin jusqu'au village sorcier. De nombreuses personnes t'entourent, des couples, des amis comme des solitaires comme toi. Et cela ne te dérange pas d'être seul pour le moment, tu comptes bien évidemment rejoindre qui que ce soit de ta connaissance mais là, entouré d'autant de personnes, tu te sens bien. Tu as besoin de personne pour être toi Ruben et à la fois, t'as besoin de ces présences pour ne pas te sentir trop isolé. T'es à l'aise dans une foule, même là alors que tu es désormais sur la place du village, lieu du rassemblement le plus intense. Beaucoup sont bien habillés tout comme toi, mieux que toi d'ailleurs et tu reconnais les meilleurs tissus chez ceux ayant visiblement des ressources bien plus élevées que la tienne mais tu te fais une raison, il est normal que ce soit le cas. Tu es à ta place comme on te l'a toujours appris à l'être. Et ton regard bleu se perd dans tant de détails que tu ne regardes plus vraiment où tu mets un pied. Il y a des épaules que tu frôles mais jamais ta vue n'est empêchée. Grâce à ta grande taille, tu repères les principales attractions. Il y a ces rires par dizaines, ces expressions de surprise qui viennent à ton attention et ce sourire qui tisse tes lèvres. Puis tu découvres un stand, celui des carabines et en t'approchant, tu remarques la silhouette de @Victoire A. Beale se tenir près de lui, sans visiblement oser s'y présenter. Ton pas s'approche d'elle en toute discrétion et tu te penches vers elle. « Madame la préfète n'ose pas s'y lancer ou n'a t'elle juste pas trouvé un adversaire de taille ? » un sourire rempli de taquinerie, tu observes son sourire et y répond d'autant plus franchement avant de te ressaisir en précisant : « Oh et, bonjour, enfin bonsoir.. » une expression un peu gênée sur le visage d'avoir oublié tes manières, tu n'en perds pas moins ton sourire.

ses habits :

Spoiler:

Tête plongée dans ton armoire, t'es entrain de retourner toute ta penderie Willow, désespérément à la recherche de quelque chose à te mettre. Vous devez bien vous habillez pour l'occasion, tu pouvais dire adieu à tes chaussures militaires bien confortables, ainsi que tes jeans ayant autant vécu que toi. Ils t'emmerdaient avec ce pseudo dress code, sérieusement. Cependant, au milieu de ces injures muettes que tu adresses à ceux étant à l'origine de ce fait, le son de la porte de ton dortoir accueillant une nouvelle âme en son sein parvient à tes tympans, bref œillade à laquelle tu te risques. Satisfaction que tu ne parviens à dissimuler lorsque tu reconnais cette chevelure brune aux nuances splendides ne t'étant que trop familière. « Miss Sargent, j'ai l'honneur de vous annoncez que je vous invites à m'accompagner au festival de l'amour.» Titre ahurissant que tu prononces dans un français à la maitrise approximative, tandis que tu t'étais planté face à ta camarade à peine était-elle entrée. « Invitation qui n'est évidement pas déclinable.» Large sourire mesquin étirant tes lèvres. Il était surprenant que de te voir prendre une telle initiative, cependant, ceux te connaissant savait que lorsque pareille illumination te prenait, cela frôlait l'impossible que de t'y faire renoncer. « J'accepterai même de porter une robe pour l'occasion, si cela peut te convaincre.» Toi, en robe ? Par Merlin, qu'avait-on fait de la véritable Willow ?

Accord que tu parviens finalement à soutiré à la belle, tu n'en es pas peu satisfaite. Le festival en lui-même ne t'attire pas pour deux galions, cependant, tu avais bien remarqué la façon dont s'était terni le regard de ta si précieuse amie ces derniers jours, combien ses sourires s'étaient fait rare, blafard. Tu ne supportais guère de la voir accablé de la sorte, et ne pouvais rester impassible face à la situation. Ainsi aux graux maux, les grands moyens. Quand bien même cela impliquait-il - tu le regretterais certainement, de braver une foule de demeuré.
Bras que tu glisses sous celui de ta partenaire, il est étrange de remarquer combien tu es enjoué à l'idée de quitter la bâtisse écossaise. Tu étais anormalement joyeuse. Car tu te devais de l'être pour deux. Direction : le festival des abru- de l'amour.

Décorations illuminants les lieux par leur splendeur, il aurait été inespéré que cela parvienne à charmer tes pensées, bien que tu reconnaisses cependant l'effort qui avait été fait pour l'occasion. Les tons roses et rouges étaient présent de trop à ton goût, fidèle amatrice des teintes les plus obscurs qui soit. Il est inouïe que vous parveniez à avancer sans heurter qui que ce soit, tu dois cependant avouer faire particulièrement à ceux t'entourant, pas vraiment à l'aise à l'idée d'être aperçue en robe. Pas à l'aise tout court à vrai dire, tu te sentais dévêtu, comme si la moindre brise de vent un peu trop téméraire risquait de remonter le tissu de cet engin du diable.
Enfin, ton attention se porte sur un stand se trouvant à votre gauche - des pommes d'amour y étaient vendus. Rapidement, tu fais l'acquisition de l'une d'elle, reportant toute ton attention sur @Olivia Sargent. « Une pomme d'amour pour la reine de la soirée.» Sourire amusé étirant tes lèvres, tu tends le modeste présent à la française dans une révérence mal maîtrisée. Une pomme d'amour aux teintes rouge passion, parfumé d'une douce odeur de fleur et dont une drôle de fumée rosée, prenant la forme de cœur, s'échappait à chaque bouché qui en était prise.

outfits:

Il y a ta main sur ton ventre et ces sensations nouvelles que tu découvres, enfin, alors que désormais toute l'école est au courant. Plus important même, tous tes amis le sont. Willow n'est plus la seule à garder le secret et malgré les marques du cœur et sur la peau, celles masquées, celles encore brûlantes, tu te sens mieux. Malgré tes craintes, malgré ta difficulté à retrouver ta force d'antan pour affronter quoi que ce soit sur ta route. Il t'avait assassiné l'âme, clouée en plein couloir, jamais reconstruite et surtout, jamais retrouvée. Tu entends l'écho de l'agitation de ta camarade de chambre avec un air absent alors qu'ici, devant le grand miroir de la salle-de-bain, tu observes de profil cette silhouette s'arrondissant. Alors que tu sors à sa rencontre, elle te laisse interdite. Tes doigts viennent soulever tes cheveux derrière ton oreille, séduite par son français approximatif. L'une de tes mains passe sur sur épaule, descend le long de son bras. Tu es prête à refuser sa proposition, tes lèvres s'entrouvrent pour refuser et puis soudain, ses mots sur le port d'une robe. Ton envie de la voir dans ce tissu pourtant tant refusé à ta demande, une expression de surprise puis un faible sourire en coin qui se lit. Tu réfléchis Olivia.. et si, ça te faisait du bien de sortir après tout ? Ta main quitte son bras pour plaquer le dos sur le front de Willow. « Mais Willow, es-tu fièvreuse ? Suis-je à ce point au plus bas pour que tu craques ainsi ? » Un fin sourire, toujours, surtout pour elle et rien que pour elle d'ailleurs et tu te penches vers elle comme pour lui souffler ce secret. « C'est un oui, mademoiselle. »

Tu n'es pas des plus à l'aise dans cette foule, habillée de ta robe bleu nuit et de tes hauts talons, tes collants, ce long manteau noir et surtout ce sort afin de te réchauffer permettent que tu ne ressentes pas férocement la morsure du froid mais celle de la foule, de ces regards tournés vers toi, te transperce de toute part. Et pourtant tu avances, le regard droit et pas une seule fois abaissé, tu suis ton amie et profite de chaque instant en décalage de la foule afin de souffler un peu. Ta main flirte avec l'arrondi de ton ventre alors qu'elle revient vers toi avec une pomme d'amour. « Je t'ai déjà dit que tu étais parfaite ? » un merci articulé en silence, tu viens attraper son bras pour y caler le tien et avancer avec elle en profitant de ta pomme d'un croc avant de te rendre compte que.. « Mmh Willow, ça te dérange si.. si finalement je n'en profite pas.. Tu, enfin, je sens qu'il ne vaut mieux pas.. » une moue désolée, un sourire contrit, vous vous débarrassez de la pomme avant d'avancer vers une bohémienne. Tu ne peux t'empêcher de juger la pratique, cet élève assit face à elle et les bras croisés contre toi, tu te penches vers ta compagne de la soirée en lui imitant un murmure finissant tout de même par être assez fort pour être entendu par le principal intéressé. « S'il pense apprendre qu'il aura un jour ses chances avec quiconque, elle devrait plutôt lui conseiller de se laver les dents et de s'habiller décemment. Quelle escroquerie de toute façon ces femmes là. » C'était ta bonne action de la journée de lui faire part de ces conseils, réellement.

tenue (robe, collants, talons noirs, manteau noir long)

Spoiler:

Les combat boots crissent dans la neige alors qu’emmitouflée dans ton blouson aviateur, tu avances l’air un peu blasée par ce déferlement d’amour qui s’annonce. Si tu as prévu de rejoindre ton petit ami, toujours est-il que la Saint Valentin est loin d’être le moment que tu préfères dans l’année. Voir la magie de l’amour s’envoler dans le ciel a tendance à te rendre nauséeuse tant les clichés sont réunis et tu sais, malgré des mots d’amour encore bien gardés, que tu n’as pas besoin d’un 14 Février pour honorer les sentiments qui te lient à l’irlandais.  Néanmoins, les professeurs ayant insisté sur la nature de cet événement, tu as consenti à faire un effort. Si tu n’as pas troqué tes fidèles chaussures contre une paire de talon (contrairement à beaucoup qui se sont soudainement pris pour des bombasses latinos hunhun), tu as accepté de laisser tes jeans au placard pour cette jupe en cuir sur laquelle tu avais tout bonnement craqué, sous les conseils avisés d’une meilleure amie encore existante à l’époque.  

Décorations illuminant la place, tu ne peux t’empêcher de grimacer quand tu vois tous ces cupidons/lutins virevolter dans les airs. « Le premier qui me lance une flèche, je lui carre au cul » grognes-tu alors que tu avances, méfiante sur la place. Mais ton regard est attiré par les différentes attractions proposées. Si visiblement la devanture des Puddifoot déborde de tendresse mielleuse, la tête du Sanglier semble être l’endroit le plus neutre du village. Et tu n’as qu’une hâte, t’y réfugier pour échapper à tous ces artifices superficiels. Néanmoins, les attractions semblent intéressantes alors que tu les détailles de l’œil une par une. Des montagnes russes, du karting – et un sourire espiègle s’étire sur tes lèvres, prête à mettre la misère à quiconque oserait te défier avant de sourire amusée en voyant une liseuse de bonne aventure. Tu te promets d’y amener Seamus un peu plus tard pour le plaisir de te moquer des prédictions douteuses que toi-même tu aurais pu faire en cours de divination. Dans l’attente d’être rejointe par ton petit ami, tu observes silencieusement les personnes déjà présentes et ne peux t’empêcher de sourire en voyant Victoire accompagné du seul beau gosse de Poufsouffle. Avant de te maudire d’être attendrie par un tel tableau alors que votre relation peine à avancer, bien que les choses aient malgré tout évolué. Difficile à avouer mais en ce jour du 14 Février, tu te rends bien compte que la distance que tu as volontairement installée entre vous te peine bien plus que tu ne le voudrais. Elle te manque et tu grimaces, bien trop fière pour l’avouer à voix haute. Les mois sont passés à une allure depuis le drama dans la salle commune début décembre et vous voilà déjà mis-Février. Serait-il temps de faire amende honorable et accepter d’offrir miséricorde à la préfète des aigles ?

Pas le temps de t’interroger plus qu’une main vient se caler sur ta hanche et surprise, tu dois te faire violence pour ne pas faire une prise de karaté à l’inconnu qui vient de s’autoriser une telle proximité. Un regard en arrière et tu soupires alors qu’un sourire vient éclairer ton visage : « Bordel, Seamus, tu m’as fait peur ! » Tes yeux glissent sur le corps de ton petit ami, analysant d’un coup d’œil rapide sa tenue alors que ton esprit dévie rapidement sur votre fin de soirée post-victoire des lions dans la salle de bain des préfets. « Je vois que je ne suis pas la seule à avoir fait un effort pour ce truc débile. » Un clin d’œil alors que tes doigts s’entremêlent aux siens. « Est-ce que Dean nous rejoint en compagnie de Padma ? Ou il n’a pas eu le courage de l’inviter ? J’ai pas réussi à tirer des infos de notre indienne nationale. » La lueur dans tes yeux se transforme et prend une teinte espiègle alors tu scelles tes lèvres à celle du gryffondor dans un baiser chaste. « Ou l’Irlandais a-t-il prévu d’autres projets pour ce soir ? » Ce qui, entre nous, ne te déragerait pas le moins du monde.

tenue/coiffure:

@Seamus Finnigan

Plèbe jugée avec mépris tandis que les cupidons voleurs de cœurs gerbaient des myriades d'étincelles sentimentales sur l'agglomérat prolétarien au goût douteux. Les caboches décorées de sourires mielleux et les verbes sucrés que les amants venaient se murmurer pour chanter les louages d'amours abstraits. Un contexte bien trop frivole au yeux du prince qui dans un élan de bonté avait proposé à sa fiancée de l'accompagner. Des fiançailles qui étaient désormais publiques, le Gallois affichant comme toujours un visage glacé aux émotions neutres parfaitement verrouillées. Stelian se sentait en décalage avec la foule, la belle écossaise à son bras pour servir aux curieux l'image d'un couple parfait. Il cachait sans mal son désarroi alors qu'il marchait parmi les gens parés de leurs plus belles frusques pour célébrer des sentiments auxquels il avait lui-même renoncé — cœur bousillé par des escarpins français hors de prix. Ils étaient tous pathétiques, ridicules et naïfs de croire qu'ils trouveraient dans cette sainte journée la magie d'un amour vrai. Les iris circassiennes qui volaient de décorations en décorations, admirant un instant les différentes perspectives qu'offrait ce carnaval béotien. Des bohémiens, des paysans et autres forains tout droit sorti d'Azkaban à en juger par l'odeur et l'apparence. Un soupir silencieux, les mandibules serrées en luttant contre son envie de s'allumer une cigarette dans le cimetière de ce village hautement méprisé. Préférant de loin la compagnie des morts plutôt que celle des vivants. Néanmoins, sans le lui montrer, le monstre de solitude et de glace qu'il était se révélait être assez reconnaissant de bénéficier de la compagnie de sa fiancée. Elle avait cette aura apaisante, cette beauté froide qui venait lui rappeler parfois qu'un jour elle viendrait probablement l'assassiner elle aussi. Les femmes, aussi séduisantes étaient-elles, le sorcier ne pouvait pas s'empêcher de les haïr désormais. Succubes infernales, dévoreuses de myocardes innocemment sacrifiés sur l'autel de la naïveté. Malgré la beauté de ses traits parfaits, son apparence impeccable, le jeune homme était complètement ravagé. Un mort en sursis s'accrochant péniblement à la vie dans laquelle il était aujourd'hui lasse d'évoluer.

« La cours des miracles. » souffla avec un semi-amusement le sang-pur en regardant une tzigane lire les lignes de la main d'abrutis influençables. Un folklore auquel il n'était que très peu sensible, pour ne pas dire sardonique. Il tourna ensuite son visage vers la séduisante @Geillis Rowle, le regard tout aussi glacé que ce mois de février. « On passe notre tour ? On connait déjà notre avenir. » Un futur dont ils n'étaient pas les protagonistes mais bien les malheureuses victimes du dessein méphitique de leurs parents. Peu à l'aise, il ne savait pas vraiment quoi faire pour offrir à sa compagne une soirée plaisante. Lui qui préférait dévorer des livres, écrire des poésies mortifères ou bien gratter les cordes de son violoncelle. Un soupir alors qu'il plissait les yeux pour chercher le stand des boissons, glissant sa main froide dans celle de la sorcière pour l'attirer contre lui et lui éviter le bain de foule. « Je ploie le genoux devant toi pour t'épouser sur le champ si tu me dis que toi aussi tu préférerais être ailleurs plutôt que ici. » Un regard solidaire, presque désolé pour sa compagne à qui il infligeait ces horribles festivités en marchant vers le distributeur de boissons, laissant la vipère commander ce qu'elle souhaitait alors qu'il optait pour un simple café noir en payant le marchand. Les lippes trempées dans la boisson fumante, ses iris tombèrent sur la silhouette profanée par une semence qui n'était pas la sienne. @Olivia Sargent qui malgré le ventre arrondi demeurait belle azurée, immortalisée dans cette beauté qui continuait de le faire saigner encore aujourd'hui. Un regard froid, presque furtif pour celle qui selon lui avait tout foutu en l'air. Culpabilité ravalée, dévisageant la sorcière accompagnée par @Willow Hohenheim à qui il n'adressa pas plus d'une œillade. Le vent de la rancune continuait de souffler et si jusqu'à présent il avait trouvé cette fête des plus difficile à supporter, Olivia venait l'enterrer tout comme elle avait condamné le gallois sur le chemin tortueux de cet exil sentimental forcé.

« Si tu souhaites rejoindre tes amis tu peux. Je ne veux pas t'imposer en plus de cette effroyable soirée ma détestable compagnie.   » Le bleu de ses yeux se noyant dans le regard de sa promise, l'aiglon lui adressa pour la toute première fois un visage plus sincère. Elle ne voulait pas de lui, tout comme il n'avait pas envie d'être ici. Bien conscient que malgré ses efforts, il n'arriverait jamais à lui arracher la chaleur d'un été sur ses traits.

outfits:

« Ne pas sous-estimer ce que je pourrais entreprendre pour te voir sourire.» Confies-tu à ton tour à la belle, dans un de ces murmures fébriles dont-elle serait à jamais l'unique perceptrice, ardent secret auquel tu n'aurais jamais songé donner voix au cours de tes sombres jours. Il te fallait pourtant reconnaître que rien ne serais trop de demander dans l'unique but de voir les lèvres de ton amie s'étirer en une arabesque sublime. Dévotion qu'il aurait été admirable que tu mettes au service de tes propres intrigue, idée qui ne parvenait pourtant à t'effleurer l'esprit. « Vous me comblez d'honneur, miss Sargent.» Main que tu saisis afin de déposer un chaste baiser sur le dos de cette dernière, courtoisie des temps ancien dont-tu jouais dans une initiative qui te surprenais.

[...]

Foule abjecte écœurant tes sens dont-tu tentais pourtant vainement de faire abstraction, afin de ne porter ton attention que sur l'ange à tes côtés. L'envie de bien faire guidant tes pas, l'idéal prétentieux que de parvenir à faire passer un doux moment à @Olivia Sargent. Douce ironie que de constater l'opposition vous unissant. Tu refaisais surface là où elle s'enlisait en ces sombres ténèbres. Mais tu ne le veux pas Willow, ce n'est guère ta place, tu le sais. Ce n'est pas à toi de scintiller de cet éclat resplendissant, lumière que tu as honteusement subtilisé à ta comparse dans l'espoir de raviver le brasier de ses passions. C'est à  Olivia de briller de cette clarté obscur enivrante. Cela, tu en es persuadé et t'assurerais que l'ordre soit rétablis, quoiqu'il advienne. « Pas suffisamment pour me ravir ainsi.» Concèdes-tu à ta partenaire, dans un de ces sombres sourires joueurs qui t'étaient propre, tandis que vous forciez un passage au sein de cet amas de chair abjecte, bras-dessus bras-dessous. « Hein ? Oh, évidemment.» Fraction de seconde qu'il te faut pour comprendre, rappel de cette vie qui se formait en son sein. Décharge électrisant ta colonne, dans une de ces intuitions étranges, ton regard se porte au loin, sans réellement savoir que chercher - ou plutôt, qui. Tu comprends cependant bien vite lorsque tu aperçois @Stelian Selwyn, bien loin de vous, sa fiancée nouvelle au bras. Sentiment de partage entre le faible plaisir de le voir en ces lieux, et une rancune éphémère vis-à-vis de ce mal qu'il avait infligé à l'aiglonne à tes côtes - quand bien même ne devait-elle pas être la seule à souffrir, loyauté mal placé. « L'espoir fait vivre, que veux-tu. Même si tu as to-ta-le-ment raison.» Regard complice qu'il vous est donné de partager, tandis que tu remarques le gamin pâlir à vu d’œil à l'entente de la vertu assassine de la bleue et bronze. « Par contre, explique-moi quelque chose. Comment t'arrive à tenir sur ces engins maudits ? J'ai l'impression que je vais me tordre la cheville à chaque pas, avec les miens...» Brève désignation de ces véritables appareils de tortures qu'était vos talons. Qui avait eut l'idée brillamment débile d'inventer ces trucs là ?   

outfits:

Couché sur son pieu comme un vieux phoque en fin de vie, l'irlandais baillait bruyamment en observant ses meilleurs amis se préparer pour le festival. Zéro motivation du côté du sorcier qui aurait bien aimé passer la soirée à comater sous les draps. Mais la perspective de retrouver sa petite brune sauvage dans une soirée où l'amour était célébré lui donna le coup de pied au cul nécessaire pour quitter son lit. En boxer, il se gratta la barbe en observant ses potes se saper comme des milords, un fin de sourire moqueur en s'approchant de sa malle pour trouver des fringues qui ne lui donneraient pas l'air d'un leprechaun punk et pas réveillé. Des jeans troués, des chemises à carreaux et des tee-shirt aux slogans grossiers. Seamus n'accordait que très peu d'importance à son apparence, se contentant de porter des fringues propres. Un regard pour Neville qui se promenait sans pantalon, la chemise parfaitement repassée boutonnée jusqu'à la gorge. L'Irish s'esclaffa puis attrapa ses fringues pour se diriger du côté de la salle de bain des lions. Une douche rapide où il donna un concert en gaélique, le gel douche en guise de micro sous les insultes des autres félins pour qu'il se la ferme. Rien à cirer, la serviette nouée à la taille en s'approchant du miroir pour observer son reflet. Pas le temps de raccourcir cette foutue barbe alors qu'il se brossait les dents en observant Dean se coiffer. Pas de mots, juste un regard complice échangé avec son frère de coeur. Cheveux qu'il dompta d'un coup de cire, parfumé, il retourna dans la chambrée pour finir de s'habiller.

(...)

Check partagés avec sa meute, le lion abandonna ses potes en plein milieu de la place principale où la foule commençait à affluer. Les mains dans les poches de sa veste en jean épaisse, détendu et penaud comme à son habitude, il observait toutes les décorations avec un regard plutôt critique mais amusé. La Saint-Valentin ne l'ayant jamais fait rêver, allergique à ce romantisme jugé commercial et ringard, le Gryffondor n'en était pas pour autant rebuté. Même si par fierté il n'avouerait jamais qu'il était plus ou moins charmé de pouvoir être en couple avec une fille pour qui il aurait accepté de faire toutes les attractions ridicules juste pour la voir sourire. Mais par chance, sa petite femme partageait tout comme son mec un dégoût démesuré pour toute cette ambiance mielleuse. Elle était même encore plus sauvage que lui et cela ne cessait de l'amuser. Jouant parfois des coudes pour se frayer un chemin, l'irish fouilla dans ses poches pour trouver quelques mornilles afin de ne pas rejoindre sa belle les mains vides. Avalon allait sûrement détester cette attention mais il en avait rien à cirer, elle était habituée à ce qu'il fasse tout pour l'agacer tout en l'aimant comme un putain de taré.

La tignasse en chignon de sa belle anglais identifiée, immédiatement charmé par la petite jupe qui dévoilait ses jambes magnifiques. L'hiver lui paraissant bien plus chaud sur l'instant alors qu'il venait se glisser derrière elle en posant une main sur sa hanche. Un fin de rire alors que prise par surprise, il manqua de s'en manger une. « 'Soir mamzelle ! » Le Gryffondor offrit un clin d’œil à sa belle qui détaillait l'irlandais de la tête aux pieds. Il regarda sa propre tenue en haussant les épaules, pas vraiment l'impression de sortir du lot comparé à ceux qui étaient venu habillés comme au bal de Yule. « T'as pas besoin de faire d'efforts sale beauté ! » Il se pencha pour lui voler un baiser furtif alors qu'elle lui demandait ce qu'avait prévu Dean et Padma. La naissance d'un sourire alors qu'il entremêlait ses doigts à ceux de l'anglaise. « J'en sais pas plus que toi ! Mais il est sorti en mode plus beau gosse que jamais ! J'espère qu'on les croisera ensemble ça serait cool. » De sa main libre, il sorti de l'intérieur de sa veste une jolie rose rouge avec un grand sourire de mec fier de lui. « J'ai prévu de te vendre du rêve ! Romantisme et tout ! Je sais que tu adores ça. » Puis l'irish posa un genoux sur le sol, comme-ci il s'apprêtait à la demander en mariage sous le regard curieux des passants qui n'attendaient que ça. « Avalon Eagles, acceptes-tu de  ... » Il toussa un peu pour faire durer le suspense, s'éclaircissant la voix avant de reprendre. « partager une pomme d'amour avec moi ? » Incliné devant elle, il haussa ses sourcils de façon lubrique pour la narguer un peu.

outfits:

Festival de l’amour avec Isaac Dans mon groupe d'amis je suis le cerveau, non je déconne, on est tous débiles. @Isaac M. White Sérieusement, comme ça se fait que j’avais accepté d’y aller ? Moi, à ce festival de … Je n’arrivais même pas à dire le mot tellement ça me donnait des frissons dans le dos. Rien que cette idée me semblait saugrenue. Mais si ce n’était que ça ! J’avais l’impression d’être prise en piège. Je pensais pouvoir y aller dans ma jolie cape serdaigle mais non ! Nausicaa et Milena m’avaient prévenues au dernier moment. Je devais mettre une robe putain. Une robe ! J’en avais pas en plus, qu’est-ce j’irais foutre avec ça moi. Mais évidemment, mes deux meilleures amies en avaient, ben oui. Logique. J’ai laissé Milena choisir parce que moi, j’y connais rien. Elle m’avait tendu une robe blanche avec le dessous en je sais pas quoi noir. D’accord, elle était plutôt jolie, je devais bien l’admettre. Mais sur moi ? Jamais je n’avais osé mettre de robe, je n’aimais pas ça, je me trouvais vraiment gauche en robe. En soupirant, je me change pour enfiler la robe. J’ai presque peur de me regarder dans le miroir. Avant de me regarder, je laisse Milena s’occuper de mes cheveux en me demandant bien ce qu’elle pourrait y faire. Ils sont bien comme ça mes cheveux, non ? Après l’enfer de la sentir chipoter à mes cheveux sans comprendre ce qu’elle y faisait, elle me pousse devant le miroir et … ben c’est pas moi. Je regarde l’étrangère de long en large. Des cheveux légèrement ondulé et … pas de chaussure. Oups. Agitant les orteils, Mil finit par me proposer des échasses. Pardon, des talons. Un bond en arrière je la regarde comme si elle était folle. « Jamais je mettrais ces trucs. » Ouais, des trucs. « C’pas un rendez-vous hein. » Je grogne. Faut pas pousser non plus. La robe, c’est le seul truc que je me permettrais. Finalement, on me passe des chaussures plates. Je préfère. Ni une ni deux, je descends pour rejoindre Isaac. Il m’avait proposé d’y aller entre amis. Entre amis ça me va. Même si je suis en robe. Heureusement, je ne suis pas en retard et je m’approche doucement du serpentard. Ok, j’suis pas bien. Gênée, je baisse la tête et je crois même que je rougis. Oups. Je me racle la gorge avant de le regarder à nouveau en souriant. « On y va ? » C’est le seul truc que j’ai trouvé pour stopper ma gêne. Le trajet ne dure pas bien longtemps et quand nous arrivons, il y a plein de monde et plein d’activité partout. Je ne sais pas où donner de la tête et je regarder Isaac pour savoir ce que nous allons faire. Je choisirai après.   code by bat'phanie

tenue:

L'enfant blêmit et tu ne cilles pas. Ton bras toujours sous celui de ta partner in crime, tu le fixes lui, puis l'escroc lui servant de diseuse de bonne aventure. S'il avait envie que tu lui sortes ses plus grandes vérités, tu serais là pour le faire sans le moindre soucis. Et tu relèves le regard vers Willow au même moment où le sien s'accroche plus loin dans la foule. Tu comprends Olivia, tu sais qu'il est là. Par la façon dont le corps de l'aiglonne s'est légèrement tendu à sa vue, l'expression de son regard en quelques secondes, tes sourcils se froncent, ton masque impassible revient se placer sur ta porcelaine. Tu n'entends qu'à demi-mots sa remarque en réponse à la tienne, le temps de reprendre tes esprits, le temps d'oublier des mots qui reviennent te frapper l'âme d'un souvenir immuable et misérable. Tes jades sont bien moins étincelantes et tu n'as que l'envie de retourner au château, sans perdre de talon pour être retrouvée par quiconque, seulement garder la face et rester forte, pour toi, par toi-même, seule, comme l'univers semblait si bien vouloir que tu le sois. Tu ne croises pas le regard d'Elsie dans la foule, ni celui de Nathan, Uzziel et Aella sont absents, mais Willow te soutient et à cet instant, elle est la seule raison de ta présence persistante en ce lieu ayant perdu toute saveur à tes yeux. Tu ignores Selwyn, tu refuses de te retourner dans la direction où il se trouve mais tu imagines tout. Son habit le seyant comme un prince, sa fiancée à son bras. « Par contre, explique-moi quelque chose. Comment t'arrive à tenir sur ces engins maudits ? J'ai l'impression que je vais me tordre la cheville à chaque pas, avec les miens...» tu ne sais lui sourire, seulement relever ton regard rempli d'une nouvelle intensité sur sa personne. « L'habitude.. » ta gorge est légèrement nouée, tu t'en aperçois et tu préfères te la racler d'un bruit discret, reprendre contenance, ignorer tes pensées les plus assassines. « en France, j'avais l'habitude des galas et autres rencontres.. » lui précises-tu en évitant de te plonger un peu plus encore dans des sentiments plus tristes en te remémorant ta famille unie et encore à son apothéose. Ta main file alors sous ta cape et vient trouver ta baguette, d'un tapotement subtile et tout en discrétion, tu viens insuffler un sort empêchant de ressentir la douleur de l'effort de s'élever sur ses talons toute une soirée. Ta baguette à peine rangée que vous vous éloignez de la bohémienne. Pourtant, tu sens ta main attrapée et ton bras être légèrement tiré en arrière. Un air de dégoût traverse ton visage alors que tu observes cette main légèrement fripée accueillir tes doigts entre les siens et tu tentes de récupérer ta main mais la poigne de la sorcière te retient. « Laissez-moi » un ton glacial et intransigeant, tu la juges de ta hauteur avec le plus grand des mépris. A quoi jouait-elle ? Ta paume de main retournée sous sa vue, tu tournes ton regard sur Willow tout en essayant d'attraper de ta main libre ta baguette. Dans la lueur de ton regard, une certaine dangerosité sur les événements à venir.

Elle a ce regard qui s'agrandit et ton rictus rempli de dégoût qui lui répond. Tu ne veux pas qu'elle évoque le moindre mot, tu veux qu'elle te lâche, maintenant. Par crainte d’entendre ce qu'elle a à te dire, peur de ne pas savoir te retenir en écoutant à la fois ce qui peut être vérité ou mensonge. Ta main te brûle à sentir sa poigne dessus. « Osez de nouvelles expériences mademoiselle, le temps est peut-être compté. » Et tu te figes. Là, face à elle, tu arrêtes de te mouvoir afin qu'elle te lâche car tu trembles. Une colère sourde prend place et monte en toi, tes émotions t'échappent et non tu ne pleures pas, tu frémis. Tu frémis d'une colère noire alors que cette inconnue t'a forcé à écouter ses dires, à rester sous son attention. Ses mots qui résonnent dans l'esprit de tous ceux observant la scène et ces regards brûlants que tu sens sur toi. Ton autre poing se sert tandis que tu retournes tes doigts dans sa poigne pour planter tes griffes dans sa chair. Avec violence, tu te sers de tes griffes acérées pour lui faire mal, autant qu'elle a pu t'en faire en quelques mots seulement, tu t'avances vers elle en continuant d'enfoncer tes ongles manucurées d'une couleur rouge sang. Elle a mal, tu le vois dans la façon dont elle exprime de légers cris de surprise. « Vous croyez que quelqu'un ici accorde de l'importance à ce que vous pouvez dire ? Si vous êtes là, assise sur ce sceau à merde, ce n'est uniquement parce que vous avez fait pitié à un idiot avec votre crasse au coin yeux et sous vos ongles. Vous rentrerez ce soir et vous serez toujours aussi malheureuse et misérable que ce matin, vous n'avez pas de vie à part celle de raconter n'importe quoi à qui veut l'entendre. Mais en voici une de prédiction : Vous n'êtes rien. Absolument rien et le seul pouvoir que vous possédez c'est celui de savoir ennuyer ceux qui ne méritent même pas que vous passiez sous leur attention. » Ta voix tremble sous la colère alors que dans ton esprit, tu repenses à ses mots dont tu interdis l'accès à tes plus sombres pensées. Mais il est trop tard Olivia et déjà, tu te martèles l'âme. Tu sors ta baguette de sous ta cape et la tient droite contre ta jambe. « Alors maintenant allez-vous me lâcher ou aurais-je le plaisir d'employer une autre manière ? » Impossible d'aller trop loin avec ce public et ta bienséance et pourtant dans l'expression de tes iris d'un printemps glacé, l'envie de commettre un meurte.

tenue (robe, collants, talons noirs, cape noire)

Spoiler:

tu ne peux rien lui refuser elsie. tu en es même incapable. incapable de briser son magnifique petit sourire. incapable de réduire à néant ses espoirs et ses rêves les plus fous. tu l'aimes beaucoup trop pour prendre le risque de lui faire de la peine ou de le rendre triste nathan. beaucoup trop. tu soupires doucement, passe nerveusement l'une de tes mains dans tes cheveux. « je.. d'accord, j'accepte d'y aller avec toi. » que tu oses enfin lui répondre droit dans les yeux, encore légèrement gênée de sa demande. pourquoi toi elsie ? pourquoi pas une autre fille bien plus intéressante et jolie ? tu es loin d'être la personne idéale pour ce genre de soirée. loin d'être la plus drôle, la plus sociable. loin d'être celle qui supporte le plus l'amour dans cette école. tu es ennuyante elsie. à en mourir. et c'est bien pour cette raison que tu ne voulais pas quitter le château ce soir. pour ne pas infliger ta présence aux autres. un rire s'échappe tendrement de tes lèvres alors, que tu admires ton meilleur ami rejoindre rapidement sa chambre. heureux. satisfait. tu ferais n'importe quoi pour lui, c'est bien ça le problème.

un dernier coup d’œil dans le miroir. tu vérifies une dernière fois que ta robe est parfaitement bien mise avant de quitter le château. ta veste que tu viens serrer par automatisme contre toi. et s'il n'aime pas cette robe ? ni même tes cheveux ? et s'il n'aime rien du tout ? tu commences à stresser elsie. de plus en plus. tu cherches à reprendre ta respiration, à rester calme mais, tu n'y arrives pas. tu as bien trop peur de le décevoir. de lui faire regretter sa décision. tu as envie d'être parfaite.. de briller à ses yeux. naïvement tu as envie d'être la seule qu'il regarde pour une fois, l'objet de toute son intention même si ce n'est qu'une soirée.. que quelques minutes sur toute une vie. c'est déjà suffisant. tu poses ton regard au loin et cherche des visages familier. olivia.. aella ou encore uzziel. malgré que ça n'a jamais été l'amour fous entre vous, tu as une petite pensée pour stelian que tu n'oses plus regarder dans les yeux depuis ton épreuve. un stand de pomme d'amour que tu t'empresses de rejoindre pour ne pas ressentir une trop longue absence de la part du lion. tu le connais assez bien pour savoir qu'il ne dit jamais non à de la nourriture. un large sourire sur tes lèvres lorsque tu l'aperçois enfin dans ton champ de visions et que tu lui offres un signe de la main pour te rejoindre. « cadeau. » les joues légèrement rougies par la vue d'un nathan plus que séduisant ce soir. bien qu'il le soit toujours, tu ne peux empêcher ton cœur de battre un peu plus vite à cet instant. « tu es très séduisant ce soir.. » que tu avoues à voix basse, ta pomme d'amour que tu viens poser sur tes lèvres pour te concentrer à autre chose que son regard qui pourrait faire sombrer n'importe quelle fille à cet instant.. toi la première.

tenue:

Victoire avait hésité longtemps à aller à ce festival que Poudlard avait bien pu organiser pour la Saint-Valentin. Son coeur était encore briser en mille morceaux suite au dernier évènement et elle n’avait la tête ni le coeur à faire la fête pour un jour qui devait célébrée l’amour. D’une certaine manière tout lui avait été arraché, des liens lui tenant le plus à coeur. Elle avait encore en tête les images d’Ethel dans les bras d’Isaac et depuis ce jour elle évitait la brune le plus possible. Impossible de croiser son chemin, impossible de la regarder sans que le coeur de la préfète saigne un peu plus. Elle avait regardé ses amies se préparer à fêter cet évènement, allongée dans son lit, le sourire aux lèvres. Victoire était contente pour elles. Les fiançailles de Briséis semblait lui réussir. La rouquine n’avait pas loupé ce qui se tramait entre Padma et Dean. Et Avalon semblait heureuse au bras du Seamus. Oui. Victoire était contente pour elles, contente de voir que tout se passait bien, qu’elles étaient tout simplement heureuses et qu’elles pourraient profiter de ce quatorze février comme il se devait. Tout le monde semblait ravie par ce festival. Tout le monde semblait avoir trouver son binôme pour la soirée. La salle commune des aigles semblaient bien bouger, tout le château était en ébullition alors que tout le monde parlait de cet évènement depuis que les professeurs les avait prévenue d’une certaine surprise. Pas étonnant puisque la dernière était un tournois assez spéciale où tous les élèves étaient livrés à eux même. L’aiglonne avait hésité à se préparer pour cette fête, voyant tout le monde s’enfuir en dehors pour rejoindre le festival. Mais qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire toute seule dans l’enceinte du château ? Elle en savait pas si elle devait y aller réellement. Elle n’avait pas envie de voir tout cet amour dans l’air. Elle avait peur de la croiser. Ethel. Ce serait trop douloureux. Un chagrin d’amour dur à faire disparaître. Mais rien ne lui disait que ça allait être le cas et puis rien ne l’obligeait à aller jeter un simple coup d’oeil. Regarder ce que les professeurs leur avaient concoctés. Rien ne l’obliger à rester là bas très longtemps. Alors elle avait fini par se préparer à son tour, ayant eu vent qu’il fallait s’y présenter dans une tenue plutôt correcte. Grimpant sur ses talons, un dernier regard dans le miroir, Victoire resta figé devant ce miroir. L’hésitation pouvait se faire ressentir, la tension était palpable et la préfète avait le coeur qui battait rapidement dans sa poitrine. La préfète des aigles qui ne se rendait pas à une soirée de la sorte ne serait peut-être pas bien vu. Elle essayait de se répéter cela, prenant une grosse respiration avant de se diriger vers le festival. Celui-ci était déjà remplis de monde et Victoire était quelque peu émerveillé par les lieux avec toutes les attractions qu’il y avait, tous le stands. Cet endroit était magnifique, elle devait bien l’avouer. Les mains dans les poches, son palpitant tambourinant toujours, elle avançait dans les aller, zigzaguant entre les quelques couples qui étaient présent sur les lieux. Quelques sourires donner à droit et à gauche la rouquine fini par s’arrêter devant le stand de tir bien curieuse de voir en quoi il consistait. Bien trop prise pas sa concentration elle n’entendit pas les pas dans la neige qui se rapprocher d’elle, venant sursauter quand une voix ce fit entendre avant de se retourner pour découvrir Ruben juste derrière elle. Un sourire qui passe la barrière de ses lèvres quant elle se rend compte que c’est lui. « Et bien, tu m’as surprise. » Et elle sourit encore plus quand il se sent gêné, comme s’il en avait oublié ses manières. « Moi avoir peur de m’y lancer ? Pas la moindre du monde. Je suis une professionnelle quand il s’agit de tir à la baguette … Sans vouloir me vanter, bien évidemment. » Après tout Victoire était plutôt douée en sortilège, apprenant avec une certaine facilité. Elle avait toujours ce sourire sur les lèvres, heureuse d’avoir croiser le chemin du poufsouffle alors que son coeur semblait se détendre un peu plus. « Bonsoir Ruben. » voix douce en sa direction avant de se retourner vers le stand de tir. « Te joindrais tu à moi pour une partie ? » Petit coup d’oeil vers le brun, un air de défie sur le visage.

@Ruben Haywood

tenue:

Spoiler:

la gueule de pattenrond:

nathan:

 
@Stelian Selwyn

Des airs d’une gaieté insolente retentissent dans les rues du village pittoresque que les flocons d’argent de l’hiver semblent déjà avoir abandonné. La plèbe a sorti ses plus belles frusques pour célébrer l’amour mort. Poupée diaphane au bras de son prince, elle s’avance juchée sur ses talons hauts, sa cape laissant apparaître une robe haute couture aux myriades de couleurs. C’est jusqu’à sa cascade d’ébène qui est ornée de ses bijoux les plus étincelants. Tableau divin d’une beauté parfaite ; quand on la regarde, Geillis, on ne saurait jamais deviner l’esquisse de son coeur endeuillé par le sentiment dégueulasse que le commun des mortels vient chanter en cette date maudite. Myocarde sacrifié sur l’autel profane d’une hyménée à venir, et à présent publique. Ses iris azurés cherchent avec regret un visage dans la foule, celui seul qui a le don de faire chavirer ses entrailles. Mais la belle semble absente et vipère n’est laissée qu’avec le poids de ses remords pour n’avoir pas su lui avouer l’abominable vérité de ce bras qui l’enchaîne quand il en était encore temps. Mais ses traits de porcelaine ne laissent rien transparaître de la guerre qui se joue dans son esprit. Parfaite héritière d’une aristocratie qui tombe en cendres, les émotions sont verrouillées dans un jardin secret inaccessible car seules les apparences comptent. Ô combien sont-ils adulés ces sang bleu à l’allure princière, combien d’âmes naïves appartenant aux modestes prolétaires rêvent de prendre leur place sans savoir qu’ils ne récolteraient que misère. Beaucoup fantasment innocemment de se parer de leurs vêtements somptueux et de leurs pierres précieuses, mais peu renonceraient dans la même dignité qu’eux à leur droit d’aimer.

La voix de son promis vient la tirer de ses sombres pensées. Un sourire timide naît à la commissure des lèvres de l’Écossaise. Elle s’amuse quelque peu, il faut le dire, de la gêne du Gallois tandis qu’ils traversent une portion du festival réservée aux vieilles femmes diseuses de bonne aventure. Tziganes et bohémiennes drapées dans leurs voiles fluides et parées de cristaux sans doute aussi faux que les prédictions qui se déversent de leurs lippes pour qui veut bien les entendre. La véracité des propos tire sa révérence face au simple bonheur procuré par ce folklore douteux, comme en témoignent autour d’eux les éclats de rire de la foule innocente. L’avenir, cet amusement intarissable pour ceux qui ont le luxe d’être les maîtres de leur propre destin. Une perspective étrangère pour les gens comme eux, malgré tous leurs privilèges. Elle s’apprête à répondre lorsque la main froide de son promis se glisse dans la sienne chaude pour l’attirer contre sa poitrine. Ses joues viennent se vêtir d’une légère coloration rosée, proximité face à la gent masculine jusqu’alors inconnue pour cette vestale divine. Elle sent presque le souffle de l’aiglon sur elle lorsqu’il reprend la parole. « - C’est pourtant toi qui m’a invitée. » souffle-t-elle d’une voix mi-amusée pour camoufler sa gêne face à ce contact d’une nature pourtant banale. Non que les bras de Selwyn soit inconfortables ; tout serait simplement plus facile s’ils pouvaient l’envelopper d’une étreinte sincère. « - Aussi alléchante l’idée soit-elle, je crois que notre seule présence attire suffisamment l’attention. » finit-elle par conclure.

Le stand des boissons vient offrir une diversion bienvenue. Geillis y commande un chocolat chaud dans lequel ses lèvres trouvent une chaleur réconfortante. Ses yeux vagabondent entre les différentes activités que les forains proposent. Partout des vagues humaines tourbillonnent en se tenant les mains, des amoureux se lancent des regards transis ou se susurrent des mots doux dans le creux de l’oreille. Au loin, elle aperçoit @Olivia Sargent et @Willow Hohenheim. Les formes rebondies de l’aiglonne n’ôtent rien à sa beauté et elle se sent envahie d’un courant violent de nostalgie. Son amie lui manque ; et elle fait semblant de ne pas remarquer que Stelian la regarde aussi. « - J’aimerais finalement être ailleurs plutôt qu’ici. » laisse-t-elle échapper sans véritablement s’adresser au Gallois. Injustice de se sentir entraîné malgré elle dans le chaos infini d’une histoire qui n’a pas eu de point final, et dont elle ne connaît que ce qu’elle parvient à deviner, autant dire pas grand chose. « - Ce serait impoli de ma part de t’abandonner. » déclare-t-elle en reprenant sa place au bras de l’aiglon. Malgré la gêne indéniable entre leurs coeurs enchaînés, elle apprécie les efforts qu’il déploie pour leur permettre d’apprendre à s’apprivoiser. « - Sieur Selwyn, je ne quitterai pas ce pitoyable village sans être parvenue à vous arracher un sourire. »

outfit:

Soudainement, l’ambiance agaçante de cette Saint-Valentin semble s’être évaporée pour laisser place à quelque chose de beaucoup plus supportable. Non pas que la présence de Seamus te fera devenir romantique et mielleuse à souhait – clairement pas ton genre, mais sa présence illumine cette fête qui sans lui, s’annoncerait bien morose. L’Irlande chaleureuse en immersion dans une Ecosse enneigée, où l’hiver dure et repousse avec hargne un printemps ardemment désiré. Les doigts qui s’entremêlent alors que tu prends soin d’observer ton petit ami qui comme toi, ne s’est pas pris la tête une seule seconde. Après tout, pourquoi le feriez-vous ? Adeptes tous les deux d’une simplicité rafraichissante, il n’y a jamais eu de pression quelconque entre vous, juste une simple volonté d’être ensemble et de profiter de ces moments offerts par le temps. Pas de questions, pas de peur insensée. Juste un amour spontané et profondément sincère que vous célébrez chaque jour dans les joies et les émois.

Les interrogations à propos de Dean et Padma glissent sur la conversation et il y a un sourire mutin qui se dessine sur tes lèvres quand tu l’entends te préciser que son meilleur ami est sorti tout frais comme un gardon. Tu ne peux qu’être d’accord avec lui quand vous espérez tous les deux que vous pourrez les croiser ensemble. Padma et Dean, quelle histoire. Il y a ces non-dits dans leur relation, cette affection visible aux yeux de tous et dont la puissance de celle-ci semble échapper aux principaux intéressés. Si fêter l’amour n’a jamais été ta grande spécialité, tu espères qu’elle sera l’occasion pour l’aiglonne et le lion de se rapprocher. Et de pourquoi pas sceller leurs cœurs sous la lueur d’un futur radieux. « Espérons que l’amour qui devrait être célébré le soit pour tous. » Il y a cette sagesse certaine dans tes paroles alors que l’air blasé s’accentue. Il arrive parfois à l’aiglonne au cœur électrique de faire son apparition de manière totalement impromptue, laissant fougue pour sagesse et réflexion digne du bleu et bronze qui t’a été attribuée à ton arrivée à l’école. Mais, tu dois avouer que cela n’a jamais été ton fort cette sagesse majoritaire chez les oiseaux créchant sur le même perchoir que toi. Tu as toujours été de ces aiglonnes curieuses, préférant résoudre curiosités à travers la découverte que les longues théories graveleuses. Et voilà qu’aujourd’hui sous prétexte que ce jour serait un jour particulier, le cœur flanche et s’assagit. Très peu pour toi. « Oooh, t’entends ce que je raconte comme conneries ? Tu veux pas vérifier si j’ai de la fièvre ? » Hors de question pour toi de te faire atteindre par ce syndrome aux symptômes tous plus bullshit que les autres : ce miel d’amour. Pourtant, tu es persuadée de ne pas t’être fait touchée par les flèches décochées de ces cupidons improvisés.

Délicatement, la rose trouve refuge au creux de tes doigts. Elle signe une arabesque à la fois attendrie et amusée, jugulant alors le flegme désespérant qu’a emprunté ton visage jusque-là. Les sentiments brodés sur ton visage, impossible de dissimuler une telle dentelle, viennent faire écho à ce cœur battant. Il y a cette simplicité entre vous qui te touche et qui vient basculer tous préjugés sur les relations amoureuses. Elles qui sont censées être compliquées et tristes. Voilà qu’elle te tire sourires et volonté de voir fleurir sur le visage du lion cette fierté innocente qu’on prénomme Eros. « Avalon passion romantisme, du jamais vu dis donc. » T’amuses-tu alors que l’intrigue vient briller dans tes yeux. « Que… » Commences-tu alors que les passant sont témoins du même schéma que toi. Seamus Finnigan vient de mettre un genou à terre employant une formalité déboussolante. Des passants ralentissent le pas et tu dois te faire violence pour ne pas insulter Seamus de tous les noms. « Bordel Finnigan, arrête tes conneries et relève-toi. » Siffles-tu entre tes dents alors que tu as l’impression d’être dans une émission moldue et dans laquelle tu te dois de faire bonne figure. Les pensées viennent prier Merlin alors que le myocarde s’agite avant de tomber en chute libre sous le soulagement qui t’envahit. Des yeux qui roulent alors qu’un rire exaspéré traverse tes lippes frigorifiées. Sans plus d’attente et sans aucun ménagement, tu pousses le lion dans la poudreuse en riant. « Quel petit con tu fais ! » Avant d’éclater à gorge déployée sous le regard médusé de certains passants. « T’as intérêt à me laisser la plus grosse partie de la pomme d’amour, je te préviens ! » Ta main attrape celle de Seamus alors que tu l’aides à se relever avant de venir l’embrasser avec une telle spontanéité que ça en est bouleversant. Il serait encore trop tôt, selon toi, pour prétendre à prononcer quelconques mots d’amour. Cependant, il y a ton cœur qui te le soupire avec une tendresse innommable. Et bien que tu tentes de le faire taire, tu sais qu’il a raison. C’est pour ces moments-là que tu sais que c’est lui et pas un autre.

« On va se chercher cette pomme d’amour alors ? J’aimerais voir s’ils font un peu de vin chaud, tu crois que même mineurs, ils accepteront de nous en servir ? » Ta main ne quitte pas celle de Seamus et quelques gallions plus tard – et un grand débat sur qui de vous deux paiera cette fameuse pomme d’amour, vous partagez le fruit défendu caramélisé. Pas de vin chaud sur les stands mais tu ne doutes pas qu’Abelforth en aura à la taverne. « Ca te dit qu’on aille voir la voyante ? J’aimerais savoir si tu vas perdre tes cheveux plus tard. Parce que dans ce cas-là, faut que je change de mec. » Un clin d’œil taquin alors que sous vos rires, s’ensevelit une promesse d’un avenir ensoleillé.

ootd:

@Seamus Finnigan

Tu es plutôt content de l'avoir surpris, tout autant que tu accueilles son sourire en y répondant volontiers du tien. Tes cérulées se relèvent un moment sur le stand devant lequel elle se tient et tu t'étonnes de la voir potentiellement hésitante. Le défi aux bords des lèvres, tu la taquines. « Moi avoir peur de m’y lancer ? Pas la moindre du monde. Je suis une professionnelle quand il s’agit de tir à la baguette … Sans vouloir me vanter, bien évidemment. » Et il y a ce sourire en coin qui s'affiche sur tes lèvres alors que tu la regardes d'un air amusé. « Ah oui ? Je découvre tes mérites ce soir alors, hâte d'en voir plus.. » Tu te souviens de ton escapade en dehors de ta salle commune et de ce soir où elle t'avait attrapé. Tu avais découvert la sixième année, préfète des serdaigles et ce encore aujourd'hui, sans regrets. Tu appréciais sa joie de vivre et pourtant ce soir, il y a cette étincelle que tu discernes dans ses iris qui te prouvent que Victoire peut, elle aussi, avoir ses soucis. Alors que tu t'étais déconcentré en observant ce détail, elle te répond de son bonsoir et te propose une partie. Un sourire un peu plus grand vient alors éclairer ton visage et tu acceptes, hochant la tête. « Avec plaisir, même si apparemment je pars perdant d'avance.. » Tu étais curieux, réellement, de savoir si ses propos au fond étaient vrais. Malgré cette rencontre, tu ne la connaissais que très peu. Peut-être qu'elle te battrait réellement finalement.. Vous vous avancez en direction du stand qui finit par se libérer et vos baguettes bien rangées, on vous en octroie d'autres, moins adaptées, moins travaillées. Tu grimaces un peu à l'idée de ne pas pouvoir te servir de la tienne. « Fais attention, apparemment certaines explosent au visage ! » Un sourire amusé et taquin, tu te penches vers elle. « Ou peut-être que je te mens et que je ne te dis ça que pour te déconcentrer.. qui sait ? » Et c'est toi qui commence en premier, là devant ces cibles mouvantes, tu tires avant qu'elle n'ait eu le temps de s'y mettre. Il vous faut toucher une cible et au fond, tu espérais que chacun s'en sort vainqueur.

Au bout de quelques tirs, voici que tu touches enfin une cible. Tu lèves rapidement ton poing en l'air d'un geste vainqueur et tu as cette expression ravie qui vient illustrer ton visage. Ton regard se pose aussitôt sur la préfète afin de partager ta victoire avec elle. « Allez à toi Milady, je sais que tu peux en toucher une ! » Un sourire avenant, tu l'encourages du regard et attend qu'elle réussisse pour récupérer ton lot gagné.

Citation :

jeu au dé :
1 à 4 : perdnant
5 à 8 : gagnant
9 et 10 : la baguette de met à chauffer et explose en poussière au visage de Ruben

Venus pleure pour des amours maudits sous le règne brutal et acrimonieux d'une saison boudée par les dieux. Pas d'étoiles brûlantes dans les cieux pour illuminer le chemin des amoureux, juste le vent glacé de février venant balayer les cendres de relations nécrosées. Le prince encapé de noir laissa l'azure de ses yeux se promener sur l'agglomérat avec dédain, peu charmé par la plèbe venue célébrer ce que la nature avait créée de plus vraie. Il y avait pourtant une certaine beauté à voir ces cœurs se faire transpercer par les flèches d'un Cupidon manifestement ivre d'alacrité. Ces rires, ces sourires qui étaient pour le sang-pur la consécration de tout ce qu'il exécrait. Ce manque de pudeur à oser afficher des babines étirées et dégoulinantes d'un fiel sentimental un peu trop assumé. Bien étranger à ce contexte, à ce genre de festivités dressées pour les classes prolétaires par une caste populaire trop présente à son goût. Placide, il n'était inévitablement pas dans son élément et mal à l'aise à l'idée de devoir se mélanger à ces gens. Noblesse d'un faciès dépourvu de chaleur et d'amabilité, juste la froideur habituelle d'un aigle volant avec des ailes brisées. A son bras, une joliesse qui n'était pas plus démonstrative que lui bien qu'elle illuminait de beauté dans cette robe colorée. Geillis ne manquait pas de lui rappeler que si il était présent ce soir, c'était avant tout pour elle, juste pour elle. Bientôt, ils devraient faire face à d'autres mondanités à deux, voyant cette soirée comme un exercice à ce qui les attendaient en tant que royales fiancés. « - C’est pourtant toi qui m’a invitée. » Stelian baissa son regard impérial sur la sorcière, plissant des yeux presque amusés avant de souffler un petit soupir. « Ô Merlin prends pitié de ma longue misère. Vois donc en cette invitation l'empreinte inexorable de mon dévouement envers toi. » Faible, presque imperceptible l'amusement du sorcier à chanter cette solidarité maudite qui les unissaient. « - Aussi alléchante l’idée soit-elle, je crois que notre seule présence attire suffisamment l’attention. » Le Gallois quitta le regard azuré de la sorcière pour observer les nombreux stands dressés pour l'occasion, ces gens qu'ils n'avaient pas vraiment l'habitude de côtoyer hors contexte scolaire. « Certainement parce-que tu es incroyablement séduisante ce soir. N'as-tu donc point peur de devenir toi-même une attraction pour les curieux ? » finit-il par conclure dans une œillade presque complice.

Le liquide noirâtre et amer venant réchauffer sa trachée alors que sous ses yeux se dessinait un visage qu'il n'aurait préféré pas croiser. Cette Française venant sans cesse lui rappeler la douleur d'un cœur brisé. Comme beaucoup, le spectacle donné par @Olivia Sargent capta l'attention de l'héritier qui n'afficha rien d'autre qu'un visage débordant de neutralité. Si le prince s'était montré jusqu'à présent plus ou moins avenant avec sa fiancée, le visage et la silhouette profané par la maternité de sa meilleure amie vint lui rappeler ô combien elle l'avait enterré. « - J’aimerais finalement être ailleurs plutôt qu’ici. » La voix douce de la princesse le ramena dans la réalité de ses fiançailles, baissant ses yeux pour elle, presque désolé sans pour autant prendre la peine de le lui partager. « - Ce serait impoli de ma part de t’abandonner. » souffla la vénusté après que le prince lui ait donné l'opportunité de fuir et de faire sa soirée de son côté. Plus par politesse que réelles envies selon lui, bien conscient de n'être qu'un souffle givré de plus dans la vie de la brune en plus de ce mois de février glacé. « - Sieur Selwyn, je ne quitterai pas ce pitoyable village sans être parvenue à vous arracher un sourire. » La main de la sorcière  venant de nouveau s'accrocher au biceps du sang-pur qui capta la beauté de ses iris pour y partager un peu de reconnaissance et de légèreté. « Et bien Miss Rowle ... Je ne vous savais pas aussi persévérante. J’accepte le défi. » Il reprit alors la promenade à ses côtés, observant @Nathan Adams dans son beau costume prêté pour l'occasion s'en aller incroyablement bien escorté. Un brin de jalousie, de tristesse et d’amertume qu'il dissimulait comme toujours sous un masque de glace perpétuelle.

Arrivant à proximité de la grande roue magique avec @Geillis Rowle, le sang-pur leva les yeux vers le manège enchanté avant de le laisser se perdre dans les yeux de sa fiancée. « Peut-être que dans les hauteurs du ciel, le monde est plus joli à regarder. » Le parfait compromis pour s’éclipser un instant de ce festival alors qu'il se plaçait devant la passerelle flottante pour aider d'une main galante la sorcière à prendre place avant de venir s'installer à ses côtés et de quitter le temps d'une ronde aérienne la terre et ses responsabilités. Lorsque l'enchantement démarra pour les envoyer léviter dans les ténèbres d'un ciel trop lasse de brûler, il fouilla dans la poche intérieur de sa cape pour en sortir un écrin de velours noir. « Tu pardonneras mon manque affligeant de romantisme malgré un contexte qui s'y prête honteusement, mais y'a-t'il un bon moment pour te demander ta main d'une manière plus officieuse ? » Stelian lui ouvrit alors l'écrin contenant l'alliance qui l'enchaînerait bientôt pour toujours à sa main. Une bague magnifique et inestimable qui pourrait sans doute éponger la dette de plusieurs pays pauvres. « Elle est dans ma famille depuis des siècles, je comprendrai que tu ne l'as trouve pas au goût du jour. Nous pourrons toujours aller t'en acheter une de ton choix si tu le désires. » Il glissa ensuite délicatement l'alliance qui ensorcelée — s'adapta par magie à l'annulaire de la sorcière pour sceller son destin au sien à tout jamais.

bague:

outfits:

Un soupire d'aise, le sourire figé sur les babines d'un lion bien trop heureux de se retrouver avec son aiglonne préférée. Il en oubliait presque le pittoresque de ce festival chantant les louanges d'un amour commercial. Un jour pas vraiment spéciale pour l'Irish, la Saint-Valentin était selon lui pas vraiment différent d'un jeudi ou d'un vendredi. Une pizza, de la bière, voila comment il imaginait la parfaite soirée en amoureux avec sa belle. Pas besoin de sortir les frusques hors de prix et de traîner sa copine dans un restaurant romantique pour se ruiner et espérer un remerciement enflammé. Avalon partageait plus ou moins sa vision de la romance bien que pour elle — il aurait certainement accepté de porter un nœud papillon dans une auberge à la con. « Espérons que l’amour qui devrait être célébré le soit pour tous. » Seamus lança un regard surpris face à la réflexion un brin trop poétique pour lui. Ce qui n'était pas forcément désagréable d'entendre parfois une Ava plus douce, plus sage. Un doux sourire alors qu'il entrelaçait ses doigts aux siens, leurs mains se balançant dans le vide en rythme, amusé. « Oooh, t’entends ce que je raconte comme conneries ? Tu veux pas vérifier si j’ai de la fièvre ? » Un fin de rire en secouant son visage, glissant un baiser sur le coin des lippes de la sorcière. « Bullshits. T'assumes juste pas ton côté princesse fleur bleue ! Promis j'en parlerais à personne. » Un clin d’œil, appréciant les facettes plus calme de la personnalité de la bleue et bronze. Il n'aurait jamais pensé trouver un jour sur cette Terre une nana encore plus barge qu'il ne l'était.

« Avalon passion romantisme, du jamais vu dis donc. » Et encore, elle n'avait rien vu. Le genou à terre devant sa belle, il faillit s'étouffer de rire en voyant son visage se décomposer devant son compagnon incliné devant elle. « Que… » L'Irlandais n'en avait rien à faire des passants, ces curieux accro à ce genre de moments mielleux entre amoureux. « Bordel Finnigan, arrête tes conneries et relève-toi. » Le lion laissa apparaître l'arrogance de ce sourire qu'elle ne connaissait que trop bien. Il ne craignait ni la honte et l'embarras et quoi de mieux que d'emporter avec lui dans ces délires merdiques une Anglaise tout aussi barrée que lui. Sa proposition n'eut pas vraiment l'effet désiré ... Le rouge et or se retrouva le cul dans la poudreuse, les babines hilares sous des spectateurs amusés. « Quel petit con tu fais ! » Il hocha doucement la tête pour appuyer les dires de la brune. Oui il était con et elle devait malheureusement composer avec. Il accepta la main tendue et se releva rapidement, essuyant ses fesses désormais humides. « T’as intérêt à me laisser la plus grosse partie de la pomme d’amour, je te préviens ! » Un fin de rire interrompu par le baiser de la joliesse qu'il prolongea plus tendrement, une main sur sa hanche à profiter de ce moment pour s'aimer à la vue de tous. Si il y avait bien quelque-chose qui le rendait fier aujourd'hui, c'était de pouvoir marcher librement main dans la main avec elle et de se sentir homme le plus chanceux de cette foutue cité.

« On va se chercher cette pomme d’amour alors ? J’aimerais voir s’ils font un peu de vin chaud, tu crois que même mineurs, ils accepteront de nous en servir ? »  — « Hum franchement tu fais vieille. Facilement trente ans donc ça devrait aller... » Un coup dans les côtes plus tard à se partager la pomme d'un amour sucré et coloré, il se laissait traîner par sa belle parmi la foule. Des yeux clairs qui accrochaient les nombreuses attractions proposées pour la soirée, plutôt charmé sans oser l'avouer. « Ca te dit qu’on aille voir la voyante ? J’aimerais savoir si tu vas perdre tes cheveux plus tard. Parce que dans ce cas-là, faut que je change de mec. » Seamus failli s'étouffer en avalant un morceau de pomme. La garce. Il fronça son regard avant de rigoler, du mal à garder trop longtemps son sérieux quand il était avec sa belle. « C'est pas con comme idée ! Comme ça si la voyante me dit que tu vas prendre trente kilos dans dix ans, je pourrais te larguer sans regrets. » Un clin d’œil provocateur en attirant sa copine contre son torse pour l'escorter vers une des bohémiennes en quêtes de gallions et de couples incrédules à arnaquer. L'Irlandais fouilla dans ses poches et échangea sa monnaie contre sa main que la gitane venait lui voler avec un peu trop d'entrain à son goût. « Euh okai oui bonsoir madame ! » Amusé, il plissa son regard en observant la chiromancienne décortiquer ses lignes. Seamus n'était pas ce qu'on pouvait appeler un fan de cette pratique bien qu'il suivait les cours du professeur Trelawney. Une matière qu'il appréciait pour le confort des lieux et l'opportunité qu'offrait l'heure de classe pour se reposer en buvant du thé. « Prenez de la distance, un événement devrait survenir très bientôt dans votre vie, vous obligeant à changer tous vos objectifs. » Seamus haussa un sourcil, se grattant la barbe en récupérant sa main. Il tourna son visage vers sa belle avant de rigoler. « Ah okai. Sinon est-ce que vous savez si les Crécelles de Kenmare vont se qualifier pour la coupe du monde ? » La voyante roula des yeux alors que la question du sorcier était assez sérieuse. « Vous savez rien en fait madame Irma. Dîtes moi si cette jolie demoiselle possède un avenir plus encourageant que celui que vous venez de me pondre !   » Il laissa Ava décider si oui ou non elle voulait en savoir plus, amusé en se reculant pour ranger ses mains dans ses poches et se languir de ce qui allait arriver si la voyante venait à lui prédire un avenir tout pourri.

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Tu inspirais profondément debout face à ton miroir dans ton dortoir. Il allait être temps d’y aller et même si ce n’était qu’une sortie en toute amitié, tu ressentais comme une sorte de traque. Tu avais choisi d’accompagner Eileen. Vous aviez parlé du festival et l’événement avait l’air de valoir le détour. Tu comptais y aller avec Ethel de base, avant que tout ne dégénère. Il n’était donc tout simplement plus d’actualité pour toi d’accompagner la jeune serdaigle. Cependant, tu préférais ne pas rester enfermé à ruminer, c’est pourquoi tu avais choisi de t’y rendre. C’est toi qui avait prit l’initiative d’inviter la jeune Hohenheim après qu’au détour d’une conversation, tu ais appris que personne ne l’avait invité. Elle n’en semblait pas malheureuse, elle irait dans tous les cas. Mais toi, tu avais trouvé injuste qu’une jeune femme aussi formidable que la serdaigle ne connaissent pas le plaisir de cette sortie en compagnie d’un garçon. Alors tu l’avais invité et tu t’étais promis de lui faire passer une journée dont elle se souviendrait. Vous vous entendiez parfaitement bien alors comment cela pourrait mal se passer. Cependant tu ne te reconnaissais pas devant le miroir.

Tu avais accepté de laisser ta camarade de maison se charger de ton apparence. Tes cheveux étaient minutieusement coiffés, plaqué sur le côté sans que la moindre mèche rebelle ne se manifeste. Et ta tenue, jamais tu n’aurais pensé porter le moindre de ses vêtements. Au grand damne de la styliste, tu avais refusé de porter le moindre costume. Tu souhaitais tout de même t’amuser et être libre de tes mouvements. Il Mais tu avais laissé son influence faire le reste. Voilà pourquoi tu te retrouvais dans ce pull rouge à la limite du rose, dont tu avais essayé de négocier la couleur en vain. Il n’y a que pour les chaussures pour lesquelles vous sembliez sur la même longueur d’onde. Tu avais eut peur qu’elle t’en sorte une paire en cuir, qui t’aurait sans doute ruiné les orteils. Mais c’est bottes marrons ressemblait à ta paire de chaussure habituelle, noire.

Il était maintenant temps de rejoindre ta cavalière de la journée. Tu avais rejoint votre lieu de rendez-vous prêt à y aller. Et tu l’avais vu apparaitre, face à toi et en robe. Tu n’avais su caché ta surprise. Eileen Hohenheim n’était pas le genre de fille à mettre sa féminité en avant et pourtant, tu réalisais à l’instant qu’elle avait bien tort. Un grand sourire étirait tes lèvres lorsqu’elle fut à ton niveau. « T’es plutôt pas mal ! » Dans ton langage ça signifiait que tu la trouvais magnifique. Mais tu n’étais pas un gentlemen ni quelqu’un de romantique. T’étais simple et il serait gênant qu’il en soit autrement. « On y va ! » Le trajet ne dura pas bien longtemps, un trajet durant lequel nous parlions de tout et de rien comme à nos habitudes. Tu ne regrettais pas de venir, tu te changeais les idées mais voir tous ces couples amoureux te rappelait ce que tu avais perdu. Tu tentais de ne rien en montrer pourtant. « Tu veux faire quoi en premier ? Y a plein de stand… Un truc qui te botte en particulier ? Y a même un palais des glaces. Ca me rappelle le monde moldu, les fêtes foraines où j’allais avec mes frères. »

@Eileen Hohenheim

Tenue:

Sourire qui reste encré sur son visage et c’est son palpitant qui s’adoucit en la présence du jeune homme, heureuse qu’il soit venue à sa rencontre. Il est vraie que Victoire n’aurait pensé qu’elle le rencontrerait aujourd’hui alors qu’ils ne s’étaient parlé que très peu de fois. Souvenir d’une nuit passé ensemble à discuter alors que la préfète l’avait découvert en dehors de son dortoir. Souvenir de cette nuit ou elle l’avait invité à la suive dans sa ronde comprenant qu’il était difficile parfois de rester dans sa salle commune aussi bien soit elle. Soirée à apprendre à se connaître et il était vraie que Victoire avait grandement apprécier Ruben. Et c’était d’un naturelle déconcertant qu’elle lui a proposé cette partie de tir à la baguette et le sourire qui apparut sur son visage rendit le siens encore plus grand et remplis de malice. « Et bien il n’y a qu’une seule manière de savoir qui va gagner. Allons-y. » Le stresse un peu présent de savoir si elle allait réussir son coup, où si l’une des baguettes allait lui exploser au visage. Victoire ne voulait pas aller à l’encontre de ses paroles. Pour qui allait-il la prendre si elle échouait lamentablement ? Parole d’une serdaigle qui cherchait toujours à viser l’excellence dans tout ce qu’elle entreprenait. Et pourtant ce soir se n’était pas grave. Elle avait cette mention de pouvoir échouer sans peur, sans contre partie. Ce n’était qu’un jeu après tout ? Quelque chose pour s’amuser, profiter. Tout simplement. Ils s’avancent en direction du stand et quand c’est leur tour, des baguettes leur sont prêtées pour l’occasion. Interdiction d’utiliser leur baguette sinon la partie serait bien trop ennuyeuse. La rouquine rigole quand Ruben essaye de la déconcentrer, tournant légèrement la tête de gauche à droite. « Merci de me prévenir. C’est que tu es un vraie gentleman. » Et il se penche un peu plus vers elle et Victoire rigole encore une fois. « Il m’en faut bien plus pour me déconcentrer Monsieur Haywood. Allez. Prêt ? » Et d’un seul coup il se met à tirer avant elle et la préfète l’observe quelque seconde avant d’essayer à son tour. Il réussit il en touche et c’est tout naturellement que Victoire le sert dans ses bras pour le féliciter. Du genre tactile, c’était presque comme un automatisme avant de s’écarter de peur qu’il n’aime pas trop la proximité. Cela lui était arrivé bon nombre de fois de se faire remettre un peu à sa place parce que la personne en face d’elle tenait à son espace vital. « Allez à toi Milady, je sais que tu peux en toucher une ! » Un hochement de la tête avant de se replacer devant le cible baguette bien levée, elle essayait à son tour de toucher une des cibles mouvantes.

Malheureusement ce n'est pas la jour de chance pour Victoire. La baguette se met à chauffer entre ses mains et avant même qu'elle n'est eu le temps de la lâcher, celle-ci fini par exploser au visage de la rouquine qui se retrouve recouverte de poussière. Elle reste figée l'espace de quelque seconde, les yeux fermées avant de tout simplement venir ouvrir les yeux pour regarder Ruben juste à côté d'elle. « Interdiction de se moque. » Et pourtant c'est la première à se mettre à rigoler ouvertement. La situation était plutôt amusante il fallait bien l'avouer. Elle n'avait malheureusement pas réussit à toucher une des cible la baguette ayant exploser beaucoup trop tôt. Ruben a été plus fort qu'elle sur cette partie.  « Il faut croire que je n'ai pas de chance aujourd'hui. Tu as été plus doué que moi. Félicitation. » Elle continue de rigoler alors qu'elle essaye d'enlever la poussière de ses vêtements et de ses cheveux, ses yeux se plantant dans ce du poufsouffle à côté d'elle.

Citation :

jeu au dé :
1 à 4 : perdante
5 à 8 : gagnante
9 et 10 : la baguette de met à chauffer et explose en poussière au visage de Victoire