tu n'es pas vraiment à ton aise dans cette tenue silas. pas vraiment emballé par l'image que t'offres le reflet de ton miroir. et si elle n'aime pas ? et si elle te prend pour un véritable clown de service ? tu soupires. passe une main dans tes cheveux avant de te tourner vers ta meilleure amie. « tu en penses quoi ? » sourire légèrement forcé à tes lèvres. forcément tu attends une réponse sincère. pas la phrase complètement clichée du " de toute façon tu es toujours le plus beau à mes yeux." et maintenant qu'elle se retrouve fiancée à theodore nott tu n'es même pas certain que ce soit toujours d'actualité. encore moins une vérité. tu n'es pas le plus beau garçon de cet école, encore moins le plus courageux. briséis qui n'hésite pas à te balancer ton oreiller au visage pour te réveiller une bonne fois pour toute. elle t'assure encore une fois que tu es parfait, que tu l'étais déjà la tenue précédente et celle d'avant aussi. c'est vrai silas.. toujours à te prendre inutilement la tête. toujours à chercher la perfection dans tout ce que tu fais. ça doit être parfait ce soir. pour elle. pour susan. toujours étonné d'avoir trouvé le courage de l'inviter, tu refuses de tout gâcher. ce soir tu veux voir les étoiles briller dans son regard.

tu ne connais pas vraiment les traditions d'une bonne saint-valentin. toujours du mal à entretenir tes relations. trop distant. toujours à te poser trop de questions. tu as décidé de changer, en mieux tu l'espères. mais, le stress lui ne semble pas prêt à t'abandonner tout de suite. tu as cette petite rose givrée entre les doigts, l'impression que ce n'est pas suffisant pour ce soir. pas assez pour les beaux yeux de ta rouquine. ton cœur qui s'emballe un peu plus lorsqu'elle apparaît enfin dans ton champ de vision. le souffle coupé. ta respiration qui s'accélère. « par merlin.. » que tu murmures entre tes lèvres. même pas capable de lui adresser le moindre signe de la tête, de la main jusqu'à ce qu'elle s'approche de toi. ton regard toujours posé sur elle. son visage, ses cheveux si joliment coiffé, sa tenue, ses lèvres que tu éprouves une nouvelle fois l'envie d'embrasser. « tu es.. tu es magnifique susan. » trop pour ton propre bien. cette petite rose bien trop simple à côté de sa beauté que tu viens timidement lui offrir. actuellement tu dois ressembler à un vieux crétin mais, maintenant que tu te retrouves face à elle tout semble ne plus avoir aucune importance.

tenue:

« Merci ! » Tu ne te rends pas mal à l’aise. Tu sais pas si elle te complimente vraiment ou par politesse mais t’attendais rien en retour final. Elle était vraiment pas mal en robe et tu réalisais que même tes amies pouvaient parfois être de vraies filles. Un peu comme toi qui faisait l’effort de t’habiller. Tu réalisais que tu pourrais parfois faire un effort sur ton style vestimentaire, histoire de te fringuer un peu convenablement. Mais t’étais pas à l’aise dans cette tenue, tu la comprenais parfaitement mais la magie de Milena était passé par là, alors maintenant il fallait juste vous y faire.

Vous étiez rapidement arrivé au festival, votre amitié et votre complicité habituelle avait prit le pas sur le léger malaise que vous aviez pu ressentir en vous rejoignant. Après tout, cet évènement n’allait être rien d’autre qu’une sortie en fête foraine. Il suffisait d’enlever le mot amour à ce festival pour le rendre on ne peut plus banale à l’exception que vous étiez le cavalier l’un de l’autre et que ce souvenir n’allait être rien qu’à vous. Tu posais un regard bienveillant sur elle avant d’observer les lieux, bondés de personnes, de couples mais aussi de groupes, de personne solitaire. Tu lui demandais ce qu’elle souhaitait faire, manger, profiter d’une attraction, d’un stand. Ton cœur n’était pas à la joie, mais ton objectif était qu’elle passe une bonne journée. Heureusement, tu savais laissé tes problèmes de côtés le temps de t’amuser. Ainsi, c’est un sourire sincère qui avait étiré tes lèvres lorsqu’elle avait prit ta main pour t’entrainer jusqu’au palais des glaces. « Je m’inquiètes juste de la version sorcière du palais des glaces. Parait qu’elle est démente ! » T’étais remotivé et tu ne rechignais pas à la suivre.  Tu comprenais que dans ce palais des glaces, chacun allait avoir une vision de lui différente. Un peu plus élaboré que le style moldu qui te grossit, t’amincit ou t’aplatit. T’étais curieux de voir ce que la magie allait apporter.

Face au premier miroir tu restes en retrait, laissant Eileen s’approcher la première. Tu gardes un rire léger en voyant son reflet. Une longue robe plutôt chic, des cheveux soigneusement tirés en un chignon parfait. Une parure de bijoux qu’elle ne regarderait sans doute même pas. A ton tour tu t’approchais. Tu te voyais à ton tour les cheveux plaqués en arrière, un costume taillé juste pour ta corpulence sur le dos. Plus élégant que tu ne le seras jamais, une broche était accrochée à la poche de ta veste. Tes chaussures de cuirs brillaient plus que le miroir lui-même et à nouveau tu pouffais de rire. T’étais pas riche et t’avais pas des rêves qui t’aideraient à le devenir. Au contraire, tu prenais plaisir les mains dans la terre et pas dans les soirées mondaines. Ce n’était pas vous. « J’crois qu’on est pas fait pour la richesse. J’me trouve ridicule ! »  

Sans plus attendre  tu l’entrainais vers le miroir suivant, sans pour autant regarder ton reflet. Tu marchais à reculons en le fixant. « voyons voir ce que la suite nous attends ! Pourvu qu’un miroir ne nous dénudes pas ! Le malaise. » Enfin tu te décalais d’un pas pour t’observer dans le suivant et. « Oh putain ! » Tu jurais comme un vulgaire péquenaud en sursautant face à ton visage ensanglanté, écorché de toute sa peau. T’avais un putain de haut le cœur et la nausée. Ca t’avait calmé. « Dégueulasse. » Un nouveau haut le cœur te gagnait quand tu fixais Eileen dans le même état que toi. Damn.

Pas vraiment fier d'avoir usé de fourberie et d'adresse pour se mettre à tirer avant elle, tu ne croyais pas vraiment au fait que cela t'apporterait réellement de la chance après tout. Ce jeu demandait autant d'agilité que d'attention et c'était typiquement le genre de pratique où on ne pouvait pas se lancer avec précipitation et sans un minimum d'anticipation et de réflexion. Tu tentes de te concentrer au mieux, d'ignorer la foule amassée dans votre dos sur la grande place du village, le bruit environnant, le forain qui vous encourage à aller plus vite dans le simple but de vous mettre la pression. Tu lâches un long souffle et tu tires, une, deux fois mais c'est au bout de la troisième que tu touches enfin une cible. La chance est de ton côté car c'est une cible gagnante que tu atteins dans ce que tu pensais à la base être un tir maladroit. Le poing en l'air pour profiter de ta victoire, l'étudiante te surprend à te sauter dans les bras afin de se réjouir avec toi. T'as ce grand sourire sur les lèvres, ta main qui glisse dans son dos pour répondre à l'enlacement avec affection. Tu découvres une autre facette de la préfète ce soir,  une qui te plaît, plus affective que tu ne l'aurais pensé, plus spontanée aussi. Tu apprécies son naturel et son sourire et tu la soutiens à ton tour par un encouragement, une confiance en ses capacités. Tu te tiens à ses côtés et observes son geste, tu es certain qu'elle allait bientôt pouvoir toucher elle aussi l'une des cibles et pourtant.. oh pourtant tu te recules au dernier moment. Tu évites de te faire toucher par cette explosion dans ses mains, la poussière et poudre noire de cette baguette factice ayant explosé dans ses mains. Tu en tousses un peu en balayant le nuage de poussière de ta main avant de poser ton regard légèrement écarquillé sur la serdaigle. Une moue à la fois intriguée et amusée illustre ton visage, tu t'approches d'elle mais elle t'interrompt en t'interdisant de te moquer. Alors tu pinces tes lèvres mais lorsqu'elle lâche cet éclat de rire, tu l’accompagnes. Et ça te fait du bien de rire, avec elle de surcroît, de passer seulement un moment insouciant, simple et agréable. Tu hausses les épaules à sa prochaine phrase « Oh tu sais, je suis sûr que tu as du me porter chance ! » Sourire avenant, tu retires de ton index cette suie persistante sur le bout de son nez et celle sur les épaules de son manteau. Un peu désolé au fond qu'elle ait eu à subir tout cela, tu te tournes vers le forain en voyant les lots qu'il te proposait d'avoir. Des peluches de toutes tailles, représentant à la fois les animaux emblème des maisons mais aussi d'autres animaux, fantastiques ou non. Tu ne savais pas vraiment que choisir ni ce que tu en ferais et c'est tout naturellement que tu passais ta main dans le dos de la bleue pour la faire avancer avec toi jusqu'aux présents. « Lequel te plairait le plus ? » Tu l'observes au coin d'un regard, alors qu'elle entrouvre les lèvres, tu précises « C'est ma façon à moi de te faire plaisir ce soir et de te remercier pour la soirée de la dernière fois. » Un rapide clin d’œil complice, tu te penches sur une peluche botruc et un autre hippogriffe, il y avait vraiment toutes les sortes possible.

@Victoire A. Beale

C’était vachement glauque comme image que le miroir vous reflétait. Vous voir écorché à vif avec ce sourire malsain digne d’un film d’horreur. On était pourtant au festival de l’amour pas à Halloween. Si toi t’avais quand même été vachement sous le choc, t’imaginait même pas si des plus jeunes que toi tombait dessus. Ca t’avait un peu arraché le sourire et visiblement t’étais pas le seul puisqu’Eileen semblait dans le même état que toi. Elle s’était même caché les yeux sous la peur et le dégout. « Ouais… » T’étais pourtant courageux et t’en fallait vraiment peu pour te sentir ainsi chamboulé mais ça t’avait retourné le bide. Tu te laissais guider par Eileen pour avancer à travers le couloir jusqu’à tomber sur le miroir suivant. T’espérais avoir de quoi rire à nouveau parce que là, tu regrettais presque de pas t’être vu nu dans ce miroir.

Cette fois c’est elle qui s’était placé dans le miroir en première pour s’admirer à nouveau dans une toute autre forme. Hélas l’horreur semblait vous poursuivre puisque c’est la même horrible image que vous pouviez observer. T’étais plus amusé du tout. Ce rendez-vous commençait mal alors que vous n’en étiez qu’à la première attraction. « Je sais pas mais j’t’avoue que j’ai plus trop envie de rester là dedans… On sort ? » Finalement tu préférais encore la version moldue dans laquelle tu riais à coup sûr. Cette fois c’est toi qui te saisissait de sa main pour la guider jusqu’à l’extérieur sans même regarder le moindre reflet. Fini les traumatise ça allait deux minutes cette histoire.


Une fois à l’extérieur, tu te permettais enfin de regarder à nouveau autour de toi, retrouvant le sourire des visiteurs, les rires et l’amusement commun. Et ça te ressourçait un peu. « Bon… J’te cache pas que je pensais pas à ça… » T’en riais maintenant, pour détendre l’atmosphère mais surtout t’avais l’impression qu’elle avait quand même l’air assez choqué. « On va se chercher un truc à manger avant d’y retourner ? Profites en c’est moi qui offre ! » Une fois de plus tu te saisissais de sa main pour la guider à travers la foule et ne pas la perdre. Dans ton esprit, tu n’associais ce geste à rien de particulier sans arrière pensée. Tu réfléchissais plus à rien t’façon si ce n’est à ce que vous pourriez manger.

« Susie tu pourras vérifier mon devoir de botanique s'il-te-plaît ? » Couchée sur son lit à bouquiner, elle releva son visage vers Hannah qui sublime, arracha un sourire doux de la part de la rouquine. Elle quitta le confort de son matelas en ajustant son kimono fleurie sur ses épaules alors que le dortoir des filles se transformait en défilé de mode. Susan détailla toutes ces filles plus jolies les unes que les autres, ces beautés à la démarche assurée et au rire débordant de féminité. Un peu d'envie dans le regard cérulé alors que Hannah lui collait un parchemin dans les mains pour ensuite commencer à tourner les talons. « Peut-être en rentrant si ça ne te dérange pas, je vais au festival aussi. » La blonde se retourna, un regard assez surpris en croisant ses bras sous sa poitrine. Susan se mit alors à rougir, dévisageant la sorcière pour regarder le devoir de son amie et éviter tout un tas de questions embarrassantes. « Tu vas t'ennuyer toute seule je te connais. » La blairelle posa le devoir sur sa table de nuit, un peu agacée par les conclusions un brin dévalorisantes de la sorcière. « On m'a invitée. » finit-elle par conclure en s'éloignant de la blonde pour aller se préparer à son tour sous les regards surpris des autres filles. Susan la rêveuse, la solitaire, l'ennuyeuse. Le plus blessant ce n'était pas de voir toutes ces œillades mais plutôt les iris aveugles de son amie qui ne se rendait même pas compte que l'écossaise évoluait loin des chrysanthèmes mortifères de ses élégies pour éclore sous les roses d'un affect naissant et fleuri.

La marche jusqu'au village sorcier fût des plus tranquilles, cajolée par la fraîcheur de février célébré par le rouge et le rose d'un saint amouraché. La blairelle souriait sous les décorations, agréablement surprise par la magie de cette célébration boudée par les cœurs esseulés. Un vent romanesque soufflait dans les dédales de la cité où la neige s'était évanouie des pavés où elle peinait un peu à marcher avec ses talons. Sa cape prise par le vent, elle ferma un instant les yeux sous le doux parfums des pommes caramélisées venant éveiller en elle des envies sucrées. Absorbée par les attractions dressées et les belles bohémiennes dealeuses d'avenir, elle s'arrêta près de la grande roue, un grand sourire sur les lippes carminées. Peu fan des sensations fortes, elle trouva l'idée de s'envoyer en l'air particulièrement tentante, surtout avec celui qui avait souhaité partager cette soirée à ses côtés. @Silas Hitchens apparût alors dans son champ de vision et le sourire s'étira de plus belle, se rejoignant timidement au milieu des couples. « tu es.. tu es magnifique susan. » La rouquine accueillit le compliment contre son myocarde éveillé par tant de délicatesse et de beauté. La rose givrée qu'elle se hâta de porter à ses narines pour en subtiliser le parfum printanier. Une attention qui l'a fit rougir de plus belle, son regard hantant avec tendresse celui de son cavalier. « Merci Silas ... La rose est sublime et tu es très séduisant aussi. » Sans compter le bal, elle ne l'avait jamais vu aussi bien apprêté. Aussi beau qu'il était à ses yeux, c'était pourtant vêtu simplement qu'elle le préférait. Ils partageant ensemble cette simplicité, ce naturel jugé parfois sévèrement par un agglomérant trop obnubiler à porter des masques et à s'oublier. « C'est super joli ce qu'ils ont fait je trouve. » souffla-elle en attrapant doucement le bras du serdaigle pour l'inviter à marcher au sein de la fête foraine. « Par quoi souhaites-tu commencer ? » Un regard plein de malice, serrant un peu plus le biceps de l'aiglon pour se réchauffer et surtout profiter de ce contact encore nouveau. Indubitablement, ce baiser échangé lors des vacances vint lui laisser un goût d'inachevé.

outfits:

La poussière volait encore tout autour d’elle alors que la rouquine toussait légèrement essayant de faire fuir se nuage qui déniait s’en aller. La main légèrement rouge suite à l’augmentation de la chaleur de la baguette, Victoire restait tout bonnement planté sur place à rigoler. Situation assez cocasse et pourtant très amusante pour la serdaigle qui ne pouvait s’empêcher de rire en coeur avec Ruben à ses côtés. La chance n’était pas vraiment de son côté pour cette soirée et malgré tout c’était comme si tout se passait parfaitement. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas passé un moment aussi simple qu’elle avait oublié l’effet que cela faisait de tout bonnement profiter du moment même sans pensés à autre chose. Simplement rire, s’amuser et partager une situation avec un être que l’on appréciait. Oui, Victoire appréciait le poufsouffle à c’est côté. Elle le découvrait sous un nouveau jour, dans une nouvelle situation et tout ce qu’elle était entrain de voir ne lui déplaisait pas bien au contraire. Victoire était entrain de se laisser aller à ses côtés, retrouvant son naturel sourire plus vraie que jamais. Non, ce soir elle ne se forçait pas à paraître dans son éternel costume de jeune femme joyeuse et amusante. Non ce soir pas besoins de costume quand on s’amusait réellement. Elle frotte ses vêtements, elle secoue légèrement sa tête alors que c’est Ruben qui lui enlève les dernières traces de suis sur son nez et se stoppe et lui adresse un de ses plus beau sourire. Les joues qui rougissent légèrement elle pousse encore quelque rire avant d’essayer de reprendre son sérieux. « ça doit être ça. tu m’as piqué toute ma chance pour pouvoir réussir qu’il ne m’en restait plus. » Petite taquinerie venant délicatement taper son poing contre l’épaule de son aîné mais Victoire était heureuse qu’il est pu réussir son coup. Son bras passe derrière son dos et cela ne la dérange point, habituée à la proximité avec les gens, Victoire suit tout naturellement le mouvement, s’approchant des peluches avec Ruben. Mais l’aiglonne entrevue légèrement les lèvres, ses yeux qui s’écarquillent alors si elle se demande si elle avait bien entendue ce que Ruben avait dit. « Moi ? » Apparemment oui, alors qu’il voulait lui faire plaisir afin de la remercier de cette soirée où elle avait décidé de lui demander de l’accompagner dans sa ronde afin de ne pas retourner tout de suite dans sa salle commune. Cela avait été une demande si simple pour Victoire, qu’elle se demandait tout bonnement si elle méritait vraiment ce cadeau. Mais on lui avait appris à ne pas refuser des présents, de toujours accepter même si cela pouvait la mettre légèrement mal à l’aise. Sorte de bonne conduite ou un truc dans le genre. « Très bien. Alors … » Elle regarde les peluches qui se trouvaient devant elle, se demandant réellement ce qu’elle pourrait bien choisir. Son regard observe chacune des peluches jusqu’à ce que son regard tombe sur l’occamy caché un peu derrière. Petite bête qui ressemblait vaguement à un serpent avec une tête d’oiseau possédant des ailes. Petite bête avec une tête adorable. « L’occamy derrière m’a l’air super. » Et le forain tend la peluche a Victoire qui le remercie grandement. « Tu sais que l’occamy est un animal qui prend la plus de place disponible dans l’endroit où il se trouve ? Il est capable d’être immense autant qu’il peut être petit. A ne surtout pas lâcher en pleine nature. » Ils s’éloignent du stand laissant la place à ceux qui se trouvaient juste derrière eux, continuant de marcher. « Suis-je bête. Tu dois probablement savoir déjà tout cela. » Très certainement, une année de plus à son compteur qui pouvait compter malgré tout. Même si Victoire était du genre à pousser ses connaissances le plus loin possible passant son temps dans les livres à la recherche de nouvelles connaissances, trouver des choses que les professeurs auraient pu éviter de parler, Ruben devait très certainement connaître les caractéristique de l’occamy. « En tout cas, je te remercie vraiment pour cette peluche. C’est très gentil de ta part. » Vraiment gentil alors que Victoire tenait fièrement la peluche dans ses bras.

@Ruben Haywood

le stress qui s'envole doucement. un sourire coincée sur tes lèvres. sa simple présence qui comme toujours est une véritable bénédiction à ton âme. il est beau nathan. il l'est toujours. capable de transporter ton coeur d'un simple claquement de doigts. capable de te faire ressentir toutes ses émotions en toi. l'amour, l'attachement, la passion, la tendresse, l'amitié et plus encore. beaucoup et pourtant si peu à la fois. un rire qui s'échappe de tes lèvres, comme toujours. comme à chaque fois qu'il ouvre la bouche nathan. toujours son petit mot à dire pour te faire sourire. pour t'apporter cette paix que tu ne découvres qu'à ses côtés. te faire goûter au bonheur que d'être en compagnie de quelqu'un qui compte à vos yeux. plus que tout au monde. plus que ta propre vie entière. ta main qui ose se poser avec tendresse sur son ventre, jusqu'à venir le tapoter doucement. « avec toutes les bonnes choses à manger ici.. » ça risque d'être difficile pour lui. incapable de résister à de la bonne nourriture, tu es bien consciente que ta soirée va terminer avec des kilos en trop. n'est-ce pas plus mal elsie ? « cette couleur te va merveilleusement bien. » compliment qui s'échappe à nouveau des tes lèvres. par simple envie de la rassurer. de lui enlever toutes ses fausses idées de son esprit. cette chemise ne va pas exploser, elle qui épouse parfaitement sa musculature à laquelle tu refuses de penser. ton meilleur ami que tu t'empresses de suivre, le regard émerveillé par toutes ses belles choses que tu découvres sur votre route. « il y a la grande roue, le palais des glaces, les montagnes russes.. » oui.. encore un peu et tu étais prête à citer absolument toutes les activités du festival. prête à subir même la plus folle des attractions pour lui décrocher ce sourire que tu aimes tant. ton regard qui s'arrête quelques secondes sur toutes les peluches d'animaux magiques plus belles les une que les autres. heureuse de partager ce moment avec lui et personnes d'autres. pour quelqu'un d'autre.. tu n'aurais pas quitter le précieux confort de ton lit et l'histoire passionnante de ton livre que tu ne cesses de lire encore et encore. la voix de nathan qui t'oblige à sortir de tes rêves. quitter tes pensées pour venir à ton tour poser ton regard sur ta meilleure amie en compagnie d'un homme qui ne t'inspire rien. « c'est qui ? » que tu t'empresses de demander. vu le regard de nathan et la manière dont il en parle, tu comprends rapidement qu'il ne doit pas être placer très haut dans l'estime du lion. un sourire qui s'efface et qu'il n'est pas question pour toi de perdre. « absolument pas ! » olivia n'a pas besoin de rester avec ce garçon si elle peut être avec vous. un sourire aux lèvres pour venir rassurer ton lion et ses pas plus rapide que tu as du mal à suivre. sa main que tu viens doucement chercher pour ne pas le perdre de vue. contact chaud qui te réchauffe la peau et que tu abandonnes -gênée- face à ta meilleure amie. ta main qui vient doucement replacer l'une de ses mèches de cheveux, complètement séduite par la robe qu'elle porte. « tu es magnifique. » que tu avoues dans un murmure en relâchant doucement ton emprise sur la jeune femme. le serpentard que tu observes du regard, légèrement embêtée par la manière dont il répond à ton meilleur ami. coupable ou non, nathan est toujours celui qui a raison. dans n'importe quelle situation et face à n'importe qui. sa pomme d'amour que tu viens proposée à la belle olivia. toujours cette sensation de bonheur qui te pousses un peu plus à sortir de ton cocon. « il y a tellement de choses à faire.. difficile de savoir par quoi commencer. » le bras de la jolie blonde que tu viens chercher. prête à t'assurer de toutes les manières possibles à ce qu'elle ne vous abandonne pas ce soir.

tenue:

Le visage s’éclaire d’un sourire moqueur alors que tu observes l’irlandais s’étouffer avec son morceau de pommes. Bin sûr que tes paroles ne sont que simple moquerie. Tu n’es pas une de ces filles superficielles dont l’apparence est le critère numéro 1. Il y a tellement plus chez une personne que son physique. La personnalité, les valeurs, l’éducation. Et chez Seamus, tous les critères ont eu tendance à faire pencher la balance vers une vérité universelle. Au-delà-de son amitié, c’est lui tout entier que tu désires. Lui et lui seul. Désormais plongée dans la folie infernale qu’est l’amour, le tien n’est synonyme que d’évidence, tout semble être à sa place quand tu es à ses côtés. Pour l’entendre rire, tu n’aurais pas peur de plonger la tête la première dans un inconnu pourtant bien effrayant pour toi. « C'est pas con comme idée ! Comme ça si la voyante me dit que tu vas prendre trente kilos dans dix ans, je pourrais te larguer sans regrets. » L’éclat de rire sort de bon cœur alors que tu lui offres un coup de coude avant de sourire allègrement. « Tu t’imagines avec moi dans 10 ans ? Que d’honneur ! » Le rire laisse comme souvenirs un sourire brodé sur ton visage alors que tu fais mine de réfléchir. « Perso, pas sûre de pouvoir te supporter encore 10 ans. » Tu lui offres ton plus beau clin d’œil, le taquinant avec un plaisir non dissimulé. Si tu ne sais pas ce que l’avenir te réserve, si tu ne réfléchis pas au lendemain, tu dois bien avouer qu’une hypothétique perspective d’avenir bercée par l’humour, la bienveillance et la témérité de l’irlandais semble alléchante. Et qui sait, peut-être que cette liseuse de bonne aventure, vous annoncera un avenir radieux où vous contemplerez les levés et couchés du soleil ensemble.

Il y a un rire qui se veut discret quand la chiromancienne attrape la main de ton petit ami pour observer ses lignes. Tu hausses un sourcil, septique quand tu entends la prédiction peu claire à propos de l’avenir de Seamus. A dire la vérité, tu n’as jamais apprécié cette matière bien trop abstraite pour toi. Synonyme de sieste et de franche rigolade, ton esprit cartésien – faut dire que si y’a bien une chose qui te manque ici-bas, ce sont les mathématiques, n’a jamais su porter intérêt à quelque chose d’aussi flou que la divination. Tu te rappelles encore du comportement de Granger dans le grenier de Trelawney, très certainement le meilleur moment des cours de divination jusqu’aux BUSEs. Le rire glisse entre tes lèvres quand Seamus aborde le quidditch et constate que la bohémienne ne sait visiblement rien. La bohémienne semble lassée du peu de sérieux du garçon quant à son art et elle semble espérer que tu sois plus crédible. Il y a un sourire qui feint l’innocence sur ton visage et tu bats des cils quelques secondes alors que tu lui tends ta main. Elle analyse les lignes et finit par afficher un air grave. « Osez de nouvelles expériences, le temps est peut-être compté... » Tu hausses un sourcil et retires ta main avec brutalité. Et sa connerie le temps est compté ? « Vous êtes conne vous le savez ça ? » La bohémienne te dévisage quelques secondes un peu choquée par le changement radical de comportement et tu déposes tes deux mains sur la table nappée. « Ca vous fait plaisir d’annoncer des mauvais présages à des enfants ? Vous avez de la chance que je sois pas crédule. Mais si je vois la moindre gamine pleurer sa mère à cause de vos prédictions aussi inutiles qu’approximatives, c’est votre temps qui sera compté. C’est clair ? » La bohémienne bégaie avant de s’indigner. Mais ses paroles te passent au-dessus de la tête avant lui dérouler ton majeur avec une fierté sans précédente. « Allez viens on se casse, je suis sûre y’a mieux à faire que d’écouter la copie chelou de Trelawney ». Ta main qui embarque celle de ton petit ami alors que vous vous mêlez de nouveau à la foule. « Je suis désolée mais elle m’a chauffée cette connasse. » Il y a un éclat de rire qui vient se joindre à la parole alors que tu lances un regard à peine désolé à ton petit ami. « Qu’est ce que tu veux faire maintenant, sexy irish ? »

elle est radieuse susan. véritable rayon de soleil qui te réchauffe l'âme. un simple sourire et tu te sens comme le plus chanceux des hommes. de flotter sur un petit nuage transporté par une sensation de bien être que tu ne retrouves qu'à ses côtés. ta respiration qui s'accélère. ton coeur qui joue aux montagnes russes dans ta cage thoracique. tu comptes bien faire de cette soirée la plus belle de toute sa vie, du moins.. tu l'espères. cette rose qui n'égale absolument pas sa beauté, trop simple, cadeau peut-être trop cliché et toujours ce même sourire qui te fait oublier toutes ses pensées sombres qui ne quittent jamais réellement ton esprit. cette peur de ne pas être assez bien. cette peur de la regarder s'éloigner dans les bras d'un autre sans avoir trouvé le courage de lui dire ce que tu ressens. tu refuses qu'elle te glisse entre les doigts susan. refuse de perdre cette opportunité parfaite en cette soirée spécialement dédiée aux sentiments. « tu trouves ? » que tu demandes une nouvelle fois suite à son compliment sur ta tenue. ce n'est pas grand-chose à tes yeux. tu es loin d'être aussi bien habillé que d'autres ce soir. pas certain d'avoir fait le bon choix mais, rassuré d'être séduisant à ses yeux. c'est tout ce qui compte après tout. que tu sois le seul qu'elle ai envie de regarder ce soir. ton regard qui se pose une nouvelle fois sur cette petite robe. susan qui ne réalise jamais à quel point elle est capable d'en faire tourner des têtes. la tienne par dessous tout. susan qui illumine ton monde de sa simple présence. le rouge qui te monte rapidement aux joues à force de l'admirer. repenser à cette unique nuit que vous avez passés ensemble. l'un contre l'autre. perdu dans son regard, contre des lèvres que tu éprouves déjà l'envie de retrouver. ce paysage que tu admires pour te vider l'esprit. pour ne pas sombrer tout de suite à des envies plus intimes. à cette tentation trop grande qui continue de te torturer chaque fois que tu y penses. « magnifique oui ! » mais, loin d'être aussi beau que toi. « c'est la première fois que tu découvres ce genre d'endroit ? » des parcs d'attractions, des fêtes foraines. tu oublies facilement l'écart parfois entre vos deux mondes mais, ça n'empêche en rien le fait que tu aimes cette simplicité qui la définie parfaitement. sa main que tu apprécies sentir sur ton bras. chaleur que tu ressens à travers même ton vêtement. c'est agréable.. de marcher à ses côtés. d'être avec elle. de sentir le doux parfum de ses cheveux parfois te chatouiller le visage à cause de votre proximité. agréable de te sentir vivant à ses côtés. « tu as faim ? » la question inverse ne se pose même pas. tu as toujours faim. encore plus quand il s'agit de cochonneries que tu n'as l'occasion de manger qu'une seule fois par an. « j'ai l'impression d'être un gosse dans ce genre d'endroit, j'ai presque envie de te dire tout. » un rire qui s'échappe de tes lèvres. il n'est pas question de quitter cet endroit avant d'avoir réalisé toutes les folies du monde en compagnie de susan. le regard soudainement attiré par un chaudrons à la fumée plus belle que les autres. tu t'approches. offre un dernier regard complice à la rouquine. ta main qui naturellement viens chercher à la sienne et celle de libre qui s'approche du contenu. après quelques secondes d'hésitation, tu oses enfin retirer avec lenteur ta main du chaudrons. agréablement surpris de finalement apercevoir des particules d'étoiles sur ta main. « je suis censé faire quoi ? » un rire qui s'échappe à nouveau de tes lèvres et les étoiles que tu arrives presque à voir briller dans son regard. tu t'en fiches de cette beauté présente au creux de ta main. tout ce que tu aimes voir à cet instant, c'est le visage émerveillée de susan. garder en mémoire le sourire qui se dessine sur ses lèvres, que ce ne soit jamais la fin.

Les prunelles sombres de l'indienne à la silhouette élancée balaient la foule, se perdent entre les corps qui se frôlent, s'arrêtent sur quelques visages vaguement familiers. Elle brille de mille feux, ce soir, la place colorée et décorée pour l'occasion, mais la fête n'émerveille qu'un instant l'aiglonne au tempérament plus solitaire que ses semblables. Nerveuse, entraînée par la fougue de Parvati dont la main reste ancrée dans la sienne, Padma se surprend à regretter, l'espace d'une seconde, d'avoir cédé aux incessantes supplications de celle détenant la moitié de son âme. A leurs côtés, les pupilles emplies d'émotion d'une Lavande sautillant sur place à la vue d'un cupidon aussi ridicule que peeves lui arrache un profond soupir d'exaspération, et elle s'abstient de justesse de laisser échapper l'unes des piques sarcastiques qu'elle réserve habituellement à la lionne au coeur d'artichaut. Survivre à une soirée marquée par une foule en délire, des adolescents surexcités et une poignée de sentiments niais représente déjà un défi pour elle. Supporter Brown, son enthousiasme écoeurant et son éternelle mièvrerie pendant de longues heures relève d'un exploit bien au dessus de ses forces. « Je reviens. Je vais me chercher un truc à grignoter » elle souffle à l'oreille de la brunette aux traits si semblables aux siens, le regard rivé sur quelques stands qu'elle aperçoit au loin. Avant même que les deux rouge et or n'aient le temps de protester, l'aiglonne, sauvage, s'est déjà évaporée dans la foule à la recherche d'un d'échappatoire. Alors qu'elle se faufile entre les corps brûlants, la brune désespère de n'apercevoir aucun visage familier dans ce tourbillon assourdissant. Manquant de peu de se faire percuter par un groupe de poufsouffles survoltés, l'indienne finit par réussir à atteindre un stand croulant sous une pléiade de friandises, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Contemplant les délices qui s'étalent devant elle, Padma esquisse son tout premier sourire de la soirée lorsque les traits rieurs du métisse le plus gourmand de son entourage s'imposent à son esprit. Elle n'a même pas le temps de s'étonner de ne pas voir Dean, son irlandais de meilleur ami et une fougueuse aiglonne sur ses talons dévaliser le stand aux senteurs envoûtantes, que la voix nasillarde du vendeur chasse brutalement leurs visages de son esprit. « Bah alors faut s'décider mam'zelle, c'est d'penser à vot' amoureux qui vous met dans c't'état la ? ». Décontenancée par la question, l'indienne se contente de secouer négativement la tête, les joues rosies par la gêne et le froid qui continue de régner sur le village sorcier. Sa pomme d'amour enchantée en main, la jeune femme s'extirpe du stand sans demander son reste, peu désireuse de faire une nouvelle fois l'objet de l'une des blagues potaches de cet homme intrusif. Elle ne se l'avoue guère, Padma, mais sa remarque l'a bien plus déstabilisée qu'elle ne voudrait l'admettre, et elle s'éloigne de l'endroit en ressassant l'échange, laissant ses jambes l'entraîner ailleurs sans même se soucier de la direction qu'elles décident de prendre.

Perdue dans ses pensées, elle a à peine le temps de relever la tête qu'il est déjà trop tard, et elle entre soudainement en collision avec un individu non identifié, envoyant valser sa pomme d'amour à peine croquée au sol. Décidément, tout ce soir semble lui hurler qu'elle n'aurait jamais dû se risquer à mettre les pieds dans ce festival, et elle peste intérieurement avant de réaliser que les traits de celui qui vient de la percuter sont loin de lui être inconnus. « Oh, damn, je suis déso... Padma ? ». Le métisse qui lui fait face semble gêné, et elle ne peut s'empêcher de sentir ses joues rosir lorsque leurs regards s'entremêlent. La simple vision de cette paire d'orbes sombres suffit à lui faire oublier sa défunte friandise, qui ne tardera probablement pas à se faire piétiner par les talons des passants. « Excuse moi... Promis, je ne t'ai pas volontairement foncé dedans parce que je cherchais une excuse pour te parler ». Les propos du jeune homme semblent confus, et elle ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire, amusée par le flot de paroles qui s'échappe de ses lèvres. Elle n'a même pas le temps d'en placer une que le lion poursuit déjà, et elle continue à le fixer, les pupilles absorbées par la contemplation de son visage solaire. « Je suis content de te croiser par ici. Tu as déjà testé le stand de la bohémienne ? Selon elle, je ne vais sûrement passer par la case infirmerie dans les prochains jours ».  « Si tu savais comme je suis contente de tomber sur toi aussi » elle souffle, jetant un bref regard à la foule qui continue à grouiller autour d'eux. « Je ne me sens pas vraiment à ma place au milieu de tous ces ... trucs » elle ajoute, désignant vaguement du menton l'un des cupidons planant au dessus de leurs têtes, qui s'applique soudainement à parsemer leurs cheveux noirs de jais de confettis aux couleurs de l'amour. Lorsqu'il mentionne la bohémienne, l'indienne ne peut s'empêcher de lever théâtralement les yeux au ciel, sans toutefois cesser de lui offrir l'un de ses sourires les plus sincères. « Je n'ai pas encore essayé, non, je crois que je préfère vivre dans l'ignorance plutôt que d'apprendre que je vais mourir dans d'atroces souffrances dans les prochains jours ». Elle songe toutefois que sa soeur jumelle raffolera de ce stand, si elle n'est pas déjà en train de boire les paroles de la bohémienne. « Puis au pire, si sa prédiction se réalise, je viendrai t'apporter des bonbons à l'infirmerie ». Presque gênée par la teneur des propos qu'elle vient de laisser échapper, l'indienne détourne un instant le regard. Elle est déstabilisée, Padma, et elle se maudit intérieurement de perdre ses moyens face à un garçon qu'elle fréquente pourtant depuis des années, face à un ami avec lequel elle a toujours su plaisanter sans jamais se sentir aussi désarmée. Bordel, ressaisis toi, Padma, c'est juste Dean. « Je ne t'ai même pas demandé comment tu allais. Est-ce que tu vas bien ? Tu es... Enfin ça te va bien, comme tu es ». La maladresse du lion la dépasse totalement, tant son esprit semble rester bloqué sur les quelques mots qu'il vient de prononcer, par ce compliment qui paralyse un instant ses neurones et rosit une fois encore ses joues dorées. « Merci » elle souffle, esquissant à nouveau un sourire que peu ont su lui arracher. « Je vais bien. Mieux depuis que je suis tombée sur toi, même si ma pomme d'amour n'est probablement pas de cet avis » elle le taquine, se sentant presque pousser des ailes en sa présence rassurante. « Et toi ? Est-ce que tu veux tester un autre stand ? Ou rejoindre Seamus, Ava et les autres ? Tu ne vas tout de même pas rester sur l'horrible prédiction de cette idiote de bohémienne ». Elle balaie la place de ses orbes charbon, à la recherche d'un stand ou d'une attraction qui pourrait plaire à l'aventureux métisse. « Je suis même prête à tenter la grande roue, si c'est ce qui te fait envie, ou quoi que ce soit d'autre ». Et ce n'est pas rien, puisqu'avec le temps, plus personne n'ignore que l'indienne a une peur bleue du vide. « Enfin, sauf si tu attends quelqu'un » elle finit par conclure, se rappelant soudainement que le métisse a potentiellement prévu autre chose pour cette soirée placée sous le signe de l'amour. Elle n'ose pas poser la question, l'indienne, mais sa phrase sonne comme une tentative déguisée de l'interroger à ce sujet. Est-il venu accompagné ? Espère-t-il passer la soirée avec une demoiselle, une autre qu'elle ? Cela ne la surprendrait pas, mais elle se mord la lèvre, songeant que le séduisant lion doit plaire à bien trop de jeunes femmes à travers le château pour demeurer seul en cette soirée particulière. Elle tente de faire illusion, Padma, mais elle commence à réaliser que la réponse à ces questions lui importe bien plus qu'elle ne le devrait.

outfit robe + manteau:

 
@Stelian Selwyn

Ces mêmes rues dans lesquelles ils avaient erré quelques semaines à peine auparavant sont devenues méconnaissables. Le salon de thé pittoresque et sa vieille bonne femme sans doute ravie de voir papillonner des couples heureux au coin du feu. Le banc sur lequel elle a lié leurs mains gelées à présent accaparé par des amants occupés à se dévorer les lippes sans aucune honte. Le charmant petit village s’est transformé pour célébrer des amours écoeurantes. Cupidon a armé son arc de la mauvaise flèche lorsqu’il a pris l’Écossaise pour cible et transpercé son coeur endeuillé. Ombre parmi les vivants, carcasse qui se traîne, spectatrice affable des romances qui ont l’audace de bourgeonner avant la fin de la saison morte alors que la beauté qui fait tambouriner l’organe dans sa poitrine se refuse ce soir à émerveiller les yeux des mortels. Le couple royal dans sa marche funèbre, ils sont comme prince et princesse dans ce bas monde où le prolétariat pullule ; et pourtant Vénus leur refuse sa bénédiction divine. Le Gallois se fait son compagnon d’infortune, son myocarde éteint enchaîné à celui de l’Écossaise pour le restant de leurs vies, quoi qu’en auraient dit les bohémiennes et autres tziganes, invitées indispensables à cet événement forain. Ce folklore exagéré et les nombreuses attractions faisant fureur autour d’eux éveillent la curiosité de la vipère, condamnée pourtant à rester prisonnière des serres glaciales du rapace qui l’accompagne. Derrière la placidité protocolaire à laquelle elle est désormais habituée, elle semble déceler une trace d’inconfort. C’est comme si le masque d’ordinaire impénétrable révèle de légères fissures d’où s’échappe un brin de solidarité face à leur situation grotesque. À défaut de pouvoir s’aimer, ils ont tout du moins décidé de ne pas se haïr, de présenter front uni face à cette vague populaire qui les submerge de toutes parts. Les compliments de l’aiglon viennent jusqu’à lui rosir les joues, vestale si peu familière de cet intérêt masculin encore nouveau. « - Je ne te savais pas tant adepte de la flatterie. » laisse-t-elle échapper avant de reporter son attention sur la boisson chaude qui lui procure un réconfort bienvenu. La foule danse autour d’eux, les visages se succèdent dans cette véritable marée humaine. Une silhouette gracieuse et si reconnaissable de par ses courbes arrondies se profile au détour d’une rue, et accrochée au biceps viril, elle les entraîne dans une direction contraire. Culpabilité qui la ronge vis-à-vis d’une amie avec qui elle a tant partagé. « - Il y a encore bien des choses que vous ignorez à mon sujet, sieur Selwyn. » répond-elle à l’aiglon, l’enthousiasme teinté cette fois-ci d’une pointe de tourment. Au fil de leur promenade, elle entraperçoit @Padma Patil qui semble charmée par la compagnie d’un jeune homme. Un sourire naît à la commissure de ses lèvres, bonheur sincère d’être témoin de la joie d’au moins l’une de ses amies ; elle se fait la note silencieuse d’arracher ultérieurement quelques confidences à l’aiglonne.

Ils font une halte aux abords de la grande roue magique, son bleu d’azure suivant le regard de Stelian qui semble perdu dans les airs. Des nacelles conçues spécialement pour deux entraînent des couples ravis vers les constellations et loin du brouhaha de la fête. Pour les amants insouciants, elle suspecte que l’univers est rempli de magie peu importe le point de vue. C’est ce qu’elle aurait répondu, s’ils n’étaient pas eux, s’il ne s’agissait pas du parfait compromis pour échapper quelques instants aux regards oppressants. Geillis se laisse mener par l’aiglon dans l’une des nacelles ensorcelées, il y a une certaine poésie à observer les gens retrouver leur insignifiance tandis qu’ils prennent leur envol. Lorsque son regard revient se poser sur le sorcier, elle prend soudain conscience de l’intimité dans laquelle les voilà plongés. Un écrin apparaît dans les mains diaphanes, et un discours pour lequel elle ne s’était pas préparée ce soir se déverse des lippes princières. Lorsque l’écrin est ouvert, il révèle un joyau qui fait pâlir tous les astres du ciel. « - Elle est magnifique… » souffle coupé par la déclaration et la beauté du bijou. Il n’y avait plus réellement d’ambiguïté quant à l’avenir commun que les puissants ont décidé pour eux ; mais cette bague qu’il passe à présent à son doigt donne l’impression que les événements se bousculent à celle qui n’a jamais ne serait-ce que goûté à des lèvres masculines. « - Je n’ai besoin de rien de plus, ce sera un honneur que de la porter. » Le moment pour lequel on l’a préparée son existence entière, c’est le poids du monde qu’on retire de ses épaules après les injonctions de géniteurs tyranniques. « - Non que je ne veuille encourager cet élan de romantisme,  mais c’est également un honneur que d’être liée à une personne comme toi. » Certes son coeur souffre de s’être amouraché d’une autre joliesse et celui de Stelian est gardien de secret qu’elle préfère sans doute ignorer. Mais l’amour n’a jamais fait partie du contrat et derrière la façade glacée, elle n’a pas manqué les efforts qui ont été déployés en cette soirée. Avec le temps, elle soupçonne même qu’ils sauraient apprendre à s’apprécier.