Bal de Noëlaidan & joy, avec le reste de l’école J’avais voulu faire rire @Joy Jenkins , et c’était une réussite ! Même que @Liam Wright était venu ensuite pour me montrer les cookies, se moquant un peu. J’avais fait un sourire un peu gêné, plus pour tenir le rôle jusqu’au bout que réellement par gêne. En tout cas, il nous complimenta, sur nos tenues, et je pus cette fois-ci prendre un air ravi et dire, après avoir avalé un cookie – un vrai cette fois-ci – « Oui d’ailleurs, merci, il est top ! Puis, tu es pas mal toi-même, hein ? Hey Harold ! » Et Joy poussa jusqu’à dire que Liam était quant à lui assorti à @Harold Dingle . Bon, personnellement, je ne trouvais pas, j’avais plus envie de rire : « Har’, toi t’as cru que le loup en masque, c’était vraiment l’animal… Enorme ! En tout cas, ça a dû marcher le subterfuge vu que t’es pas en pingouin. » Ca rattrapait un peu la gêne de Joy, bien que je ne comprenne pas pourquoi, j’avais la sensation qu’elle avait fait une bourde… Enfin, parfois je ne comprenais pas les choses quand elles étaient droit devant mon nez. En tout cas quand elle proposé un jus de citrouille, j’acceptai tout de suite : « Moi, je veux bi-… » Et je m’arrêtai quand un duo arriva, deux personnes que je n’arrivais pas spécialement à situer, là comme ça… Mais je sentais le regard du garçon me scanner de la tête aux pieds. Pourquoi ? Aucune idée, c’est qui ? En plus il connaissait bien Joy, et Liam, mais s’entendait qu’à moitié avec Harold… Je me sentais pas vraiment à mon aise. Je me penchai vers Liam, histoire d’avoir le cœur net, chuchotant : « J’arrive pas à savoir qui c’est… Tu l’as reconnu toi ? J’ai une drôle de sensation… »
Spoiler:
Voici la tenue d’Aidan, avec pour ajout un « crochet » mouvant qui donne une impression de tempête de neige, avec aussi cette tempête de neige devant le haut du visage, en guise de masque en forme de loup (pas trouvé d’image qui va avec ) @Aleksei L. Venediktov
Etoiles & Nuit. L'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni étoiles... - Inconnu
Elles dansaient dans une valse mesurée & bien trop prude pour elles deux. Les deux amies se connaissaient depuis si longtemps, elles n'avaient pas l'habitude de cette distance, non plus. Maeve sourit tendrement à @Ethel Ponds quand celle-ci lui avoua qu'elle dansait plutôt bien & qu'elle était même contente d'être sa cavalière. « C'est un honneur partagé, Mlle Ponds. » répondit-elle en riant doucement. Alors quand la musique ralentit, c'est tout naturellement qu'Ethel se rapproche passant sa main au bas du dos de Maeve à une mèche de cheveux blonds bien coiffés pour l'occasion. Maeve rougit légèrement à ce nouveau contact, loin d'être désagréable. Les yeux bleus de la poufsouffle se perdaient dans ses homologues verts qui, eux, la regardaient avec la même intensité. D'autres personnes à la place d'Ethel ? « Pourtant personne ne m'a rien demandé. » dit-elle sous l'effet de la surprise, soulevant ses deux sourcils. Ignorant l'allusion à ses amis, Maeve quitta la main d'Ethel pour venir caresser les contours de sa mâchoire, son autre main toujours posée sur la hanche de l'aiglonne. « Faisons leur regretter de ne pas avoir demandé la main de deux belles jeunes femmes, alors. » Les joues rougies, elle se demandait un instant si les boissons ne cachaient pas un soupçon de potion de courage pour oser faire ce qu'elle allait faire. Néanmoins, elle passa doucement sa main sur la nuque d'Ethel, ferma les yeux & approcha ses lèvres de celles de la bleu & bronze. Effleurant les lèvres roses de son amie, elle déposa un léger mais doux baiser à la commissure des lèvres, sa main sur la hanche poussait son amie contre elle un peu plus. Puis elle rompit cet instant étrange mais bizarrement intense. Lentement, très lentement elle se détacha du corps d'Ethel pour reprendre position à ces quelques centimètres et continua de tournoyer sur le rythme de la musique. Comme si de rien n'était. « Et toc. » dit-elle dans un sourire coquin.
Maeve replaça tendrement une mèche rebelle derrière l'oreille d'Ethel. « Tu es très belle, ce soir. » dit-elle en lui caressant une énième fois la joue. « Je tenais à le souligner. » Oh non, n'imaginez pas que Maeve soit amoureuse de son amie d'enfance. N'imaginez pas un instant non plus qu'elle souhaite voler Ethel à quelqu'un ou que même elle veuille faire du mal à qui que ce soit... Après tout, Maeve était douce, innocente & belle comme un cœur. Surtout ce soir. Une amoureuse de l'amour & du contact. Et cette boisson verte lui donnait l'illusion d'être plus forte & de répondre à ses désirs. Peut-être même que ce soir, Maeve ne voulait pas finir sans un baiser de bal... Un baiser de sa cavalière. N'était-ce pas ainsi que se terminait les bals ? Sur une note romantique. « Et tu as ce délicieux goût de pomme. » Elle se mit à rire de son rire contagieux continuant de danser sur le rythme de la musique, entrainant Ethel dans ses pas. Ne la quittant plus du regard.
Les pâtisseries du buffet étaient délicieuses, Joy se servit un verre de jus de citrouilles et en profita pour servir @Aidan Ponds, bien que pour x raison il buta sur son dernier mot. Il se retourna, la jeune fille fit de même quand elle entendit son nom. La personne qui l'avait interpellé n'alla pas au bout de sa phrase elle non plus, la brunette ignorait pourquoi. Elle le reconnut enfin. « Alek ! Jolie cavalière ! Et très beau costume. » Elle lui aurait bien fait un clin d’œil, mais le loup masquait ses yeux alors elle se contenta de le saluer. Il y eut tout de même un grand silence, les deux garçons se regardaient bizarrement, comme si ils se connaissaient, sans vraiment arriver à se reconnaître... Trop bizarre. « Quoi ? Y'a un problème ? Allô ? » Elle brisa le silence, un peu gênée. Mais cela ne dura pas bien longtemps puisqu'@Aleksei L. Venediktov tapa dans la main de @Liam Wright. Confusion. Il venait de le traiter de con, elle n'avait pas rêvé. Il salua @Harold Dingle aussi, décidément, le Serpentard connaissait vraiment tout le monde. Elle se retourna vers Aleksei : « Oh tu connais Liam ? »
Il ne manquait plus que Maeve pour qu'elle soit entourée de tous ses plus proches amis, mais c'était étrange, Aleksei était étrange plutôt, et elle voulait savoir pourquoi le Serpentard avait agi comme ça en voyant le Poufsouffle, pourquoi avoir levé son index vers lui, elle voulait des réponses. Joy attrapa Aidan par le bras pour l'emmener un peu plus loin afin de s'assurer que toute aille bien. « Ça va ? Vous vous connaissez avec Alek ? » Elle tenta la question, peut-être l'avait-il pris pour quelqu'un d'autre après tout...
La tenue:
La robe, le masque, la coiffure, les chaussures et la fleur d'Aidan évidemment !
elle est belle susan. terriblement belle. ton palpitant qui s'accélère quand tu poses ton regard sur elle. tu t'étonnes toi-même de lui parler avec autant de facilité. toi.. habituellement trop gêné. trop peureux quand il s'agit d'aborder une fille. tu te sens en confiance. tu te sens terriblement bien lorsqu'elle se trouve dans tes bras. et tu oublies. tu oublies les doutes. que ta meilleure amie danse avec quelqu'un que tu cherches à définitivement oublier. tu fais le vide. tu oublies que tu as douté de ta sexualité. parce que tu n'as aucun doute quand tu la regardes. elle te plaît. cette douceur, cette fragilité. elle est différente. et ça te plaît d'avoir une pierre précieuse entre tes doigts. ça te plaît d'entendre son rire. de regarder son petit sourire en coin. « ce serait un sérieux problème pour mon équipe si j'arrive plus à tenir sur mon balai. » bien que tu n'es pas indispensable non plus. malgré ton âme de capitaine. il suffit d'avoir une équipe soudée pour tout faire fonctionner. ou bien une certaine avalon qui balance des menaces toutes les minutes. et tu connais par coeur tes coéquipiers. leurs tactiques, leurs manières de penser. forcément que ça rend le jeux plus amusant mais, aussi plus facile. et c'est tout ce qui compte pour toi. l'esprit d'équipe. être aussi important les uns que les autres.
sourire qui continue de s'agrandir. elle est différente. plus aucun doute là-dessus. différente de tes anciennes petites-amies. bon de la seule, parce que tu n'as pas eu trente-six milles relations dans ta vie. que mine de rien, malgré toutes tes petites blagues, tu restes réservé dans certains domaines. et tu imagines.. deux secondes, une vie avec susan. tu l'imagines s'occuper de ses fleurs, plonger dans un livre. mais, tu chasses ses idées de ta tête. « qu'est-ce que tu écris ? » que tu demandes trop curieux. tu as toujours admiré les écrivains. toujours admiré ceux qui arrivent à poser sur papier des sentiments trop fort à exprimer. et tu adores lire. de tout. tu n'es pas du genre à te fixer dans un seul genre et d'ignorer tous les autres, non. tu as soif de découverte. besoin de toujours en savoir plus, d'absolument tout connaître, tout comprendre. légèrement maniaque sur les bords quand il s'agit de ta connaissance. « y a rien de barbant la-dedans ! » c'est même plus intéressant que la plupart des filles qui passent leurs temps dans les magasins ou à faire les pestes avec les autres. elle te complète. d'une belle manière. « ma mère dit souvent que je suis une catastrophe ambulante avec les fleurs. tu devrais m'apprendre. » parce que tu cherches déjà le moyen de repasser du temps avec elle. parce que tu n'as pas envie de te dire qu'après cette danse.. le néant. « je n'ai jamais été en Ecosse. » que tu avoues une petite moue rêveur. « ça doit être magnifique.. » comme toi. curieux de savoir de quel côté elle tient de sa beauté. son père, sa mère. elle parle de sa tante et non de ses parents mais, c'est un point à ne pas éclaircir tout de suite. trop privée. pas le bon moment. les origines de ta famille qu'elle doit connaître. les reniés de la famille black.
des aveux qui s'échappent de tes lèvres. elle est la seule oui. cette danse que tu n'imagines plus avec quelqu'un d'autre désormais. son corps que tu sens contre toi. cette peau que tu regardes. chanceux de te retrouver avec elle. le rouge qui te monte rapidement aux joues à son compliment et ses lèvres.. douces. qu'elle vient poser contre ta joue. un frisson qu'elle t'arrache. son parfum qui t’envoûte un peu plus. « et toi tu ne réalises pas toujours à quel point tu es sublime susan. intérieurement comme à l'extérieur. » ton emprise que tu gardes avec douceur sur elle. « j'ai vraiment beaucoup de chance que ton cavalier soit qu'un gros con. » que tu viens murmurer à son oreille. rire qui traverse tes lèvres. mais, tu le penses. beaucoup de chance. tes lèvres que tu viens à ton tours déposer contre sa joue. rapprochement timide. et cette sensation étrange d'en avoir le souffler coupé.
Au gré des pas rythmés de cette valse improvisée, la sorcière se sentait légère dans les bras du sorcier, comme emportée par un vent venant balayer ses méandres esseulés. Elle se dévoilait timidement au serdaigle, sans honte, ni pudeur. C'était naturel, sincère et sans arrières pensées. Il n'était pas comme les autres garçons aux sourires carnassiers, il n'était pas ce voleur de cœur collectionneur de malheurs. Il partageait le sien en toute innocence, tendre de surcroît et empreint d'une empathie qui venait la toucher. Son rire réchauffait l'atmosphère glacé d'un bal figé dans les frimas d'un hiver meurtrier. Le froid oublié contre son corps brûlant venant la cajoler tendrement, son parfum masculin, son regard sans faussetés. « ce serait un sérieux problème pour mon équipe si j'arrive plus à tenir sur mon balai. » Elle avait souri Susan, avec douceur, retirant rapidement un mèche cuivrée du masque l'empêchant de bien l'admirer. Il était fait pour pourfendre les cieux comme un éclair, le priver de son balai serait comme lui couper les ailes. Une tragédie pour l'aigle qu'il était, s'imaginant sans mal cette sensation de liberté qu'il devait éprouver dans les airs. Il était la cime des montagnes, les nuages et le chuchottement du vent. La rousse quant à elle se plaisant à avoir avoir les pieds sur terre, les mains dans le vert et le regard perdu dans un champ de fleurs.
« qu'est-ce que tu écris ? » Elle regarda un instant ses pieds pour cacher sa timidité, n'ayant pas l'habitude de partager ses mots immortalisés dans l'encre de parchemins chiffonnés. « Ce qui me passe par la tête. Des poèmes le plus souvent, rien de bien transcendant ! Les sportifs ont besoin de taper dans des cognards pour se défouler, moi ce sont les alexandrins qui m'aident à m'échapper. » Un fin de sourire, trouvant cela gênant de s'entendre lui confier les bribes d'une existence un brin fanée. Mais c'était qui elle était, pas la plus jolie, ni la plus intéressante, mais honnête avec sa façon d'exister. « y a rien de barbant la-dedans ! » Muette, son sourire parlait pour elle-même, heureuse d'être comprise par le sorcier. Elle avait une vieille âme, un brin champêtre et bohème, elle aimait les choses simples et n'avait pas encore trouvé quelqu'un avec qui partager son jardin secret. « ma mère dit souvent que je suis une catastrophe ambulante avec les fleurs. tu devrais m'apprendre. » Les lippes qui s'étirèrent de nouveau, hochant doucement la tête, heureuse à la perspective de passer du temps en sa compagnie pour lui faire partager sa passion de la flore. « je n'ai jamais été en Ecosse. » Elle mima la stupeur, faussement choquée avant de rigoler. « ça doit être magnifique.. » Elle ferma un instant les yeux pour s'imaginer les décors féeriques des highlands, l'odeur des sapins, le bruit des rivières. Elle n'avait pas visité beaucoup de pays, mais elle avait du mal à imaginer d'autres contrées plus belles que l'Ecosse. « Je t'invite officiellement à venir découvrir ce magnifique pays pendant les vacances ! Comme ça je te montrerai comment faire pour garder une plante en vie ! » Amusée, la proposition demeurait sérieuse, cachant sa gêne dans l'épaule du sorcier.
Au centre de la piste, elle en avait oublié la présence des autres danseurs. Partageant son ressenti vis à vis du sportif, les joues enflammées par le feu d'un embarras difficilement dissimulé. « et toi tu ne réalises pas toujours à quel point tu es sublime susan. intérieurement comme à l'extérieur. » Les yeux baissés pour pas affronter la beauté de ses yeux, l'écho d'une sincérité appréciée dans la voix du sorcier. « j'ai vraiment beaucoup de chance que ton cavalier soit qu'un gros con. » Son souffle chaud contre son oreille, elle frissonne et serre un peu plus fort la main de Silas. Charmée, le cœur tambourinant, elle retrouvait cette étrange sensation éprouvée dans une certaine armoire. Les papillons loin d'être éphémère dans l'épigastre, les picotements dans la nuque et le myocarde hurlant son besoin d'exister. Puis ce baiser, furtif mais cueilli avec plaisir dans cette valse sentimentale. « Si on pouvait se voir à travers le regard des autres, ça serait plus simple pour y croire ... Merci Silas. » Elle ne se trouvait pas particulièrement jolie, plutôt banale, rousse qui plus est, loin d'être un atout de séduction selon elle. Mais elle avait été touchée, ça se voyait, elle fuyait ses yeux mais un petit sourire ne voulait plus la quitter. Une fois les dernières notes de la valse crachée, elle eut du mal à rompre l'éteinte dansante, de peur de tomber. « Et merci pour cette danse. Tu es parfait comme cavalier ! » Sincère, elle se recula doucement pour ne pas laisser la gêne s'installer entre-eux. « Je voulais te proposer d'aller manger un truc mais tu as peut-être prévu de rejoindre des amis ? » La poufsouffle commençait à s'habituer à sa compagnie, souhaitant la prolonger bien que consciente qu'une fois que minuit aurait sonné, elle redeviendrait cette fichue citrouille que personne ne voulait toucher.
son doux rire qui sonne une mélodie à tes oreilles. y a tellement de choses qui traversent ton esprit. et pourtant, tu ne bouges pas. tu continues de te poser des questions. de la regarder. profiter juste qu'elle soit dans tes bras et pas ceux d'un autre. tu ne sais pas du tout quoi penser de cette situation. de ce que tu ressens quand tu sens tes mains s'accrocher un peu plus à elle. quand tu la fais valser sous tes yeux. surprise qui ne quitte plus ton regard quand elle t'avoue écrire. et toi encore une fois trop curieux, qui cherche à toujours en savoir plus. tu n'aimes pas te contenter d'une simple information. toi tu veux toute l'histoire qui va avec. tous les détails. sourire toujours présent quand elle t'avoue écrire parfois des poèmes. tu aimes beaucoup la douceur qu'elle dégage. simplement tout quand tu la regardes. et tu n'avais plus ressentit ça depuis avalon. étrange de sentir à nouveau ce sentiment faire battre ton coeur un peu plus vite. « arrête, je suis certain que tu te sous-estime. » encore une fois. et tu n'aimes pas du tout ça. cette confiance qu'elle doit retrouver. que tu veux lui faire ressentir. elle vaut autant que toutes les filles de cette salle, plus encore. « je dirais pas non pour lire tes chefs d’œuvres. » bien que ça doit être beaucoup trop personnel. que ce n'est pas le genre de demande que tu peux faire à la légère. « en échange, je peux toujours t'écrire une chanson.. bon après ça vaut pas grand-chose. » rien du tout. les chansons tu aimes les chanter sous la douche pas, les écrire. son petit monde dans lequel tu te retrouves. malgré vos différences. malgré que toi tu es doué pour frapper dans des choses plutôt que de les écrire. que tu utilises ta force pour arriver à quelque chose et que susan c'est l'esprit. cette beauté intérieure que tu découvres et par laquelle tu es complètement fasciné. « c'est amusant de taper sur des cognards, tu devrais essayer. » après tout.. si tu ressens l'envie d'apprendre à ses côtés la beauté des fleurs, pourquoi elle ne pourrait pas montrer la force physique qu'elle cache en elle depuis toutes ses années ? amusement qui ne quitte plus tes lèvres. esprit rêveur quand tu penses à son magnifique sourire. rire qui s'échappe quand elle mime cette moue faussement choquée. faut bien admettre que tu n'as pas souvent quitté ta petite ville tranquille. sauf pour venir jusqu'ici. ton corps qui s'arrête le temps de quelque secondes. « pour de vrai ? » et tes mouvements que tu reprends sans attendre une seconde de plus. elle est pleine de surprise susan. tellement. « j'en serais plus qu'heureux. et je suis certain que ma mère va te remercier d'avance pour ses fleurs. »
petit corps fragiles que tu gardes précieusement contre toi. des rêves pleins la tête. juste elle, toi.. l'Ecosse. situation qui semble déjà terriblement merveilleuse. un peu gênante aussi. parce qu'à part passer du temps avec briséis tu n'as encore jamais quitter le pays pour une autre. mais, tu t'en fiches. pas le soir pour penser à tout ça. pour le moment de flipper alors, que oui.. tu ne veux pas mentir. et tu te sens terriblement chanceux de danser avec elle. chanceux que son cavalier ne soit qu'un con qui ne remarque pas la beauté qu'il abandonne. tes lèvres que tu portes à sa joue. tu oublies toutes tes inquiétudes vis-à-vis des filles. tu oublies presque tu n'es pas doué pour ça. et la musique qui s'arrête. content que son pied soit toujours en vie. « arrête.. je n'ai fait que suivre ton rythme. parce que crois moi je suis né avec deux pieds gauche. » et que tu as du t'entraîner longtemps pour mettre un pied derrière l'autre sans causer d'accident. souffle que tu reprends peu à peu alors, que tu passes ton bras autour du sien. « j'ai cru que tu n'allais jamais proposer ! » que tu lances presque sur de toi. « j'ai tellement faim. » mais, elle le sait susan. toi et ton amour pour la nourriture. « et puis ne t'inquiète pas. au pire je te présenterais briséis. » peut-être qu'elle la connait déjà. petit démon qui t'accompagne depuis tellement d'années maintenant. ta petite poupée que tu amènes rapidement le buffet. « y a tellement de trucs.. » mais tu sens ton estomac crier à l'aide. petit amuse bouche que tu prends entre tes doigts pour le porter à ses lèvres. « tiens. » sourire aux lèvres. t'as presque envie que cette soirée ne se termine jamais.
Le bal des sentiments immortalisés dans le givre de l'hiver, levant un instant les yeux vers le plafond enneigé aux sempiternels flocons enchantés. C'était beau, c'était pur. Elle n'avait pas pensée une seule seconde venir et s'amuser dans de telles festivités. Non Susan préférait les endroits calmes où la nature chantait son règne printanier. Mais Silas était doué pour la mettre à l'aise et elle sentait comme toutes les autres filles, princesse d'une nuit éphémère. Malgré la sincérité débordante de son cavalier, une petite voix mesquine venait lui murmurer que tout cela n'était qu'une mascarade visant à l'humilier. Un manque de confiance qui venait sans cesse la heurter, se dévaluant tout en se comparant aux autres demoiselles. Cette robe somptueuse, ses talons vertigineux et sa coiffure sophistiquée ne représentaient clairement pas qui elle était, préférant de loin ses frusques bohèmes et avoir les mains dans la terre mouillée. Ce n'était pas désagréable non plus de voir briller dans le regard de son partenaire la satisfaction de l'accompagner. Alors elle souriait, parce-que les mots lui échappaient. Pendant des années, elle s'était interdite de ressentir ce genre d'émotions, construisant des murs invisibles autour d'elle pour se protéger des blessures sentimentales. Il avait suffi d'une seule soirée pour tout envoyer valser, un baiser pour faire naître en elle l'envie d'exister. Des regrets aussi, du temps perdu qu'elle voulait rattraper en célébrant la beauté de ses jeunes années dans les bras de son séduisant cavalier. « arrête, je suis certain que tu te sous-estime. » Comme toujours, sans pour autant se mépriser. Elle n'était juste pas capable de comprendre tous les rouages d'une vie d'adolescent, se sentant sans cesse en décalage. « je dirais pas non pour lire tes chefs d’œuvres. » Érubescente sorcière aux joues carminées, elle n'avait jamais partagé le tragique des mots à d'autres personnes. Bien trop pudique pour cela, peut-être avec le temps. « en échange, je peux toujours t'écrire une chanson.. bon après ça vaut pas grand-chose. » Elle hocha la tête doucement, sans perdre son légendaire petit sourire. Elle décelait chez le sorcier une certaine sensibilité, enfouie sous ses muscles mais brûlante dans ses iris cuivrées. « Je suis sûre que tu as une très belle plume ! » souffla-elle sincère, réfugiée contre son torse à valser contre son cœur. C'était agréable, très agréable même de partager une telle promiscuité. « c'est amusant de taper sur des cognards, tu devrais essayer. » Son rire de nouveau célébré, elle secoua doucement la tête en s'imaginant à califourchon sur un balai à frapper des cognards endiablés. « Je suis pas à l'aise sur mes pieds alors dans les airs ... Catastrophe assurée ! »
Après quelques pas, à tourner, valser, s'oublier, la conversation s'orienta alors sur des perspectives plus réalisables. Depuis cette nuit dans la tour des aiglons, cette danse, elle était curieuse de connaître un peu plus le sorcier. L'invitation avait été lancée tel un sort furieux qu'elle s'attendait à voir rebondir pour venir éclabousser de gênes les deux étudiants. « pour de vrai ? » Ils s'arrêtèrent un instant tandis qu'elle hochait la tête, sérieuse et sincère dans sa démarche. Comment en pouvait-il être autrement ? « j'en serais plus qu'heureux. et je suis certain que ma mère va te remercier d'avance pour ses fleurs. » Un sourire amusé tandis qu'elle étudiait la beauté de ses traits masculins. Elle comprenait maintenant pourquoi toutes ces dindes gloussaient lorsqu'elles parlaient des garçons. Ils étaient ... Troublants. « Je ne te promet pas de faire de toi un botaniste accompli ou de te faire aimer planter des graines mais ... Les fleurs ont un langage, c'est vraiment passionnant. » Organismes vivants, elle s'était toujours sentie plus proche de la flore plutôt que des humains. Déjà petite, elle se perdait dans les forêts et posait son oreille sur l'écorce d'arbres séculaires pour les écouter murmurer.
« arrête.. je n'ai fait que suivre ton rythme. parce que crois moi je suis né avec deux pieds gauche. » La danse s'était terminée, et c'était presque avec tristesse qu'elle avait rompu l'étreinte. Il s'était très bien débrouillé et vu qu'elle n'était pas une danseuse née, ils s'en étaient bien tirés selon elle. De l'assurance, elle en avait trouvé dans les yeux émeraudes d'un lion et elle osa alors proposer à l'aigle de voler avec elle vers un festin afin de prolonger ce délicieux moment. « j'ai cru que tu n'allais jamais proposer ! » Susan laissa échapper un rictus amusé, soulevant doucement sa robe pour ne pas se prendre les pieds dans la traîne. « j'ai tellement faim. » Œillade amusée tandis qu'elle se détachait de la piste en compagnie du septième année pour rejoindre le buffet qui faisait inévitablement envie. « et puis ne t'inquiète pas. au pire je te présenterais briséis. » La rousse bloqua un instant sur le prénom prononcé, se souvenant sans mal du regard de la serdaigle sur son costume lors de la soirée déguisée. Elle était intimidante, intelligente, belle et Susan n'avait pas le souvenir d'avoir échangé plus de deux mots avec Briséis en six années. Un brin stressée, elle perdit le son de la voix de son partenaire. « tiens. » Un amuse-bouche tendu, la rouquine répondit au sourire du sorcier et s'approcha pour le manger. Elle ferma les yeux, montrant son pouce pour lui signaler que c'était délicieux. « Pas certain que mon corsage tienne toute la soirée ! » Elle attrapa une serviette pour y glisser quelques délices dessus, faisait doucement le plein de douceurs telle une pique assiette dans un buffet gratuit à volonté. Elle emboîta ensuite le pas à Silas pour aller s'installer à une table, déposant son butin calorique devant elle, souriante. « Ça ne te fait pas drôle d'imaginer que c'est ton dernier bal avant de devoir aller danser dans la cour des grands ? » Elle le regardait, s'amusant à entortiller autour de son index une mèche rousse, pendue à ses lèvres, perdue dans ses yeux.
Le petit-four volant, @Victoire A. Beale dans tous ses états, et toi, toi qui te mets à rire comme si tu n'avais plus ri depuis des années. Même quand la rouquine a tentée de te remettre sur le droit chemin en appelant ton aide, tu n'as pas pu t'arrêter, voyant qu'elle-même était dans le même état que toi. Et puis tu as tout de même terminé par reprendre ton sang-froid et vraiment aider ta meilleure amie. Sur un coup de chance, tu as réussi à attraper la nourriture qui venait de s'enfuir. Une fois que Victoire a croqué un morceau dedans, elle t'a remercié comme il se doit, accompagnant même le geste à la parole puisqu'elle t'a fait une belle révérence. Un sourire est apparu sur ton visage et tu as hoché la tête. « Tout le plaisir est pour moi mademoiselle. » Et ce n'est que lorsque tu as entendu ce que tu venais de dire que tu as compris que non, ce n'était pas du tout une partie de plaisir d'avoir chassé un petit-four volant. Mais il fallait avouer que ça avait été un moment plutôt drôle qui t'avait fait te souvenirs de pleins d'autres moments dans ce genre qui t'était arrivé dernièrement.
Tu as ensuite suivi le regard de Victoire qui s'était arrêté sur la salle, la piste de danse. Et tu as grimacé, pensant que le moment que tu redoutais allait arriver bien plus vite que prévu. Tu savais que tu ne pourrais pas y échapper. Tu l'avais prévu bien avant d'arriver ici d'ailleurs, mais c'était toujours différent quand l'idée restait bien sagement dans la tête. Quand il faut le mettre en pratique ça devient tout de suite très différent. Mais tu savais que Victoire voulait aller danser, tu savais qu'elle aimait cela. Et puis, c'était clairement le rôle d'un cavalier d'aller danser avec sa cavalière. Même si tu savais que tu n'étais pas le plus doué pour cela, tu voulais faire plaisir à ta meilleure amie. Tu allais donc essayer de te souvenir des cours et de ce dont on t'a appris concernant la danse. Tu as ensuite vu Victoire grimacer au moment où son regard s'est posé sur un couple qui dansait. Les pieds de la jeune femme avaient été malencontreusement écrasé par les pieds de son cavalier. Et la rouquine t'a alors demandé si tu n'avais pas deux pieds gauche, elle espérait sincèrement que tu ne sois pas si maladroit que le jeune homme face à vous. Un sourire en coin est apparu sur ton visage. « Je te laisse le plaisir de découvrir cela tout à l'heure. » Tu disais cela avec le sourire, mais tu paniquais un peu. Tu voulais faire tous les efforts possibles, mais tu savais que tu allais clairement te ridiculiser. Qu'est-ce que tu ne ferais pas pour ta meilleure amie … Une nouvelle musique commença et la main de Victoire s'est adressée à la tienne afin de t'inviter à danser. Tu prends une grande inspiration, pose ton verre sur la table à côté de toi et lui sourie. « Avec plaisir ». Même si tu n'étais pas sûr que ce soit la bonne réponse à adopter. Arrivés au milieu de la piste de danse vous vous positionnez afin de commencer la valse. La Serdaigle te rassure avec des paroles bienveillantes. Elle te conseilla même de compter au début si tu n'étais pas très à l'aise avec la valse et elle attendit ton top départ. « Merci pour tes conseils. Allons-y. » Et Victoire a alors commencé à bouger ses pieds. Pour le moment tu étais bien trop concentré à essayer de ne pas louper un pas, alors tu comptais dans ta tête, comme te l'avais conseillé la rouquine. Tu regardais vos pieds pour ne pas qu'il y ait de mauvaises surprises. C'était rare de te voir si concentré dans quelque chose, mais ça te faisait plaisir.
La soirée se passe excessivement bien de ton point de vue, puisque tu la partages avec l'un de tes meilleurs amis. D'autres, d'ailleurs, qui se sont ajoutés petit à petit, même si la reine de la soirée - de ton point de vue - s'en est allée à l'autre bout de la salle, tu auras d'autres occasions d'être avec elle. Et de ne pas avoir l'air trop cruche, à baver sur sa robe magnifique et ses beaux yeux, comme à peu près tous les hommes de cette salle. Mais qu'importe, elle s'éloigne et d'autres prennent sa place : tu n'as pas remarqué le baiser qu'elle a donné à Ethel, concentré comme tu l'es sur les rafraichissements et ce qui les accompagne. @Aidan Ponds qui arrive, c'est d'un grand sourire que tu l'accueille avec sa cavalière. Une cavalière @Joy Jenkins qui a l'air très gênée, et tente de s'en sortir avec un compliment que tu trouves étrange. Assortis ? Tu regardes @Liam Wright avec une expression de surprise et de questionnement, mais qu'importe, tu supposes que ce n'était pas dit par méchanceté alors tu laisses couler. Aidan t'y aides, te faisant rire aux éclats avec sa réflexion. « C'est mon frère qui s'est trompé ! » Tu lâches, rapport au masque. « Mais heureusement Liam m'a aidé à rattraper le coup ! » Que tu dis, toujours le sourire aux lèvres, parce que si tu t'étais retrouvé, toi, en pingouin, tu aurais salement rongé ton frein dans un coin. Mais ton sourire s'efface quand c'est un autre luron qui s'amène près de vous. A côté de lui, tu supposes @Diane Wind, sans plus de sûreté - ta préfète s'est-elle réellement entichée de ce type ? - et tu grimaces quand @Aleksei L. Venediktov te salue, et tu hoches simplement la tête en retour. Tu n'arrives pas encore à faire totalement abstraction de toutes ces années où il lui a suffit d'un regard pour te glacer le sang. C'est pas comme Liam qui semble s'en être fait un ami, et un compagnon d'aventure - ce qui parfois te donne envie de les suivre, mais la simple présence du serpent te mets toujours mal à l'aise. Mais par chance, il s'en va, non sans avoir confirmé tes doutes : c'est bien la préfète qui l'accompagne. Les questions du nouveau duo te sors de la mini-torpeur suite à l'arrivée du vert et argent, et tu te retournes vers eux pour leur répondre à mi-voix. « Oué, Alek. » Tu hésites à poursuivre, mais finalement tu ne vas pas risquer de voir l'ambiance gâchée pour un trouble-fête. « Tenez, prenez un gâteau ! » Tu te tournes vers le buffet, peu désireux de devoir expliquer à Joy à quel point Alek est une personne étrange, et que son retournement de veste à ton égard t'es toujours incompréhensible. « On voulait aller voir celui qui est déguisé en pingouin, vous voulez venir ? » Tu dis, essayant de définitivement clore l'épisode de ton ex-slenderman.
costume + loup:
costume un peu trop grand, prêté par gideon et teint aux couleurs imposées. en marchant, ses chaussures s'illuminent d'une lueur bleutée et laissent des petits flocons voler autour. des petites veines argentées cascadent le long du costume, comme des filets d'argents, et le loup se met à grogner quand quelqu'un s'approche trop près.
(c) DΛNDELION
Max Wickham
veritaserum
parchemins : 5703
sablier : 10
- (options) ou (cursus) choisis : sortilèges, défense contre les forces du mal, potions, études des runes et divination.
Il y a ces corps qui se mouvent, virevoltent autour de vous. L'orchestre qui ne cesse de jouer, vous combler d'une mélodie parfaite où aucune fausse note n'est relevée. Des sourires qui croisent votre vue, des rires entendus plus loin et parfois même, des mots d'amour. La soirée battait son plein et tout élève se délectait du bal à son rythme, sans la moindre idée que vous étiez, à ce moment précis, perdus. Tu ressentais sa douleur, cette faiblesse qui s'est logée dans l’enlacement de vos mains au moment-même où elle avait vu Nott retirer son masque, se dévoiler pour sa partenaire, surement fiancée. Ton regard s'était arrêté un long instant sur ce couple qui ne t'inspirait rien, pas la moindre once de sympathie sans pourtant de sentiment de mépris. Tu ne les connaissais tout simplement pas, combien-même étaient-ils de ta promotion, les sang-purs des autres maisons et particulièrement de Serpentard et Serdaigle avaient toujours pris leur distances avec toi et tu ne t'en étais jamais formalisé, toi-même ravi de ne pas avoir à agir en conséquence de l'élite. Mais ces personnes importaient pour la vipère lovée désormais contre toi, surtout l'un des deux. Et tes sourcils se fronçaient, d'une vraie concerne pour ta partenaire dont tu fis en sorte que leur vue lui soit caché en te positionnant de dos à eux. Tu t'inquiétais alors qu'elle passait ses mains autour de ta nuque et que la musique ralentissait. Des souvenirs te remontaient en tête, ceux de votre première rencontre en tant que binôme, puis cet échange face au miroir. Elle t'avait sauvé, d'une certaine façon. Tu serais là pour elle, quoi qu'il en coûte. Et ton regard passe au dessus de sa chevelure alors que ta main se place dans le milieu de son dos d'un geste protecteur. Tes lèvres ont l'envie de se déposer sur le haut de ses cheveux mais tu te retiens. Ce n'était ni l'endroit, ni le moment. En réponse à sa requête, tu raffermis ta prise en lui montrant que tu resterais le temps qu'il faudra. La mélodie ralentit et ton regard est attiré à nouveau vers cet autre couple qui évolue sur la piste de danse, qui t'a déjà fait resserrer le cœur, la gorge, quelques minutes avant. Seamus et Ginny que tu tentes d'ignorer du mieux que possible, malgré ses mains qu'elle pose sur lui, cette proximité qui semble les unir, celle que tu n'as jamais eu avec la lionne. Des paroles réconfortantes pour Pansy qui ne dépassent plus tes lèvres alors que toi-même, tu es pris au même mauvais sort qu'elle. Celui de voir la personne que tu apprécies s'épanouir aux bras d'un autre, sans qu'à un seul moment tu ne sembles être considéré dans le tableau de ses pensées. Parce qu'il en était ainsi Harry et que ce soir, tu le comprenais enfin. Votre dispute au terrain de quidditch n'avait rien d'anodine, elle avait scellé ce début de prise de conscience. Et ce soir, il y a cette vérité éclatante juste devant tes yeux, celle qui te fait mal au cœur, celle qui te fait tirer un traits sur une panoplie de ressentis éprouvés depuis quelques mois, toujours interdis. Ginny serait mieux sans toi Harry, près de lui. Et d'un coup de coude tu bouscules un autre élève évoluant sur la piste sans le faire exprès, sans réussir à le réaliser non plus, tu ne t'excuses pas. Tu as tes émeraudes qui dévient sur Ron, Hermione, ton palpitant qui retrouve un peu de chaleur. Que vont-il penser de te voir avec Pansy ? Ton regard se baisse en sa direction, tu observes longuement son masque. Ton doigt remonte le long de son bras avant de venir toucher un rebord de son loup. Elle était belle, même masquée, tu ne pouvais faire autrement que de la reconnaître. Et c'est en te re-concentrant à son adresse que tu respirais à nouveau, que tu te rendais compte que tout ce temps d'observation sur la lionne et son cavalier, tu avais eu cette peine t'enserrant la cage thoracique. Celle qui est toujours présente, mais atténuée d'un seul regard envers la brune. « Tu veux aller prendre l'air ? » Tu ne l'obligeais en rien, c'était peut-être une idée ridicule, belle comme elle était, elle devrait peut-être vouloir rester un peu plus longtemps. « Enfin, on est pas obligé.. on, je.. on est pas forcément un " on " non plus, je comprendrais si tu voudrais aller danser ou parler avec quelqu'un d'autre après cette danse.. » Tu t'en mêles, comme tu ne l'as jamais fait devant elle auparavant. Et tu as cette envie de passer ta main dans tes cheveux, geste qui trahirait aussitôt ton identité, tu le savais. Tu te retenais donc, raffermissant un instant la prise de ta main gauche sur ses hanches.
« Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit. »
Aleksei semblait soulagé de s'arrêter de danser, le pauvre devait commencer à avoir mal aux pieds. Je me mordais la lèvre pour éviter de rigoler devant son air plus que ravi. Il ne semblait pourtant pas avoir trop de mal à marcher d'après ce que je pouvais observer. Mais j'étais bien trop concentrée sur mon fruit recouvert de chocolat. Ça faisait du bien de manger quelque chose, et rien de mieux que du chocolat ! C'est au tour du Serpentard de goûter et je le regarde faire. Je ne peux m'empêcher de fixer la tâche de chocolat sur son menton. Je ne peux pas laisser ça là, n'est-ce pas ? Il me dit que ce n'est pas trop mal alors que je vois ses yeux briller de plaisir. Oh le menteur. Haussant un sourcil, je ne commente pas, me contentant de récupérer le chocolat sur son menton de mon doigt. Que je mets dans ma bouche, parce qu'on ne gâche pas du chocolat.
Finalement, après m'avoir remercié pour ses pieds, il me prend par la main pour m'amener près des boissons. Et moi, je rigole. Je crois que je finis par me détendre, avec tout ce monde, toute cette magie. Noël, tout simplement. J'oublie mes autres tracas et suis Alek à travers la foule. Il y a effectivement beaucoup de monde près des boissons. Mon cavalier s'arrêter soudainement et je manque de lui rentrer dedans. Qu'est-ce qu'il lui prend. Oh, une connaissance à lui. Je ne reconnais pas immédiatement la jeune fille, mais je finis par lui sourire en guise de bonjour. Sauf qu'il ne finit pas sa phrase, observant le cavalier de Joy de bien trop près. Je lève les yeux au ciel en secouant la tête. Ha, son caractère le perdra. Mais il fallait avouer que c'était un poil attendrissant. Je ne le savais pas attaché à la jeune fille à ce point. Puis il reconnaît Liam, et Harold. Je n'essaye même pas de comprendre leurs échanges. J'aimerais profiter de ma soirée sans me poser trop de question. Je les salue, ainsi que Aidan que je reconnais près de Joy. Alek veut s'éloigner et j'en suis presque surprise.
« Oui, on va les laisser s'amuser. Bonne soirée ! »
Dis-je en souriant, tirant le serpentard par la main avant qu'il ne fasse une bêtise. Une fois éloigné, je me permets une remarque.
« Je crois que ta tête va exploser, tu es tout rouge. » De colère évidemment. Mais moi, ça me fait sourire. « Tu n'as pas été très poli avec Aidan. »
Soulignais-je, continuant d'enfoncer le clou. Ce n'était pas très méchant, mais je ne pouvais m'empêcher de lui dire. Arrivant près des boissons, je repère un verre bleu que j'amène près de mon nez pour le sentir. Pêche. Je le tends à Alek.
« A la pêche, je crois. Tu le veux ? »
Moi, je reprends un autre verre, espérant tomber sur les fruits rouge. J'avais beaucoup apprécié ce goût. La chance est avec moi. Un cocktail orange au goût fruit rouge que j'affectionne. Posant des yeux rieurs sur Alek, je me demande comment il allait se justifier pour Aidan. On allait bien s'amuser.
Le bal de Noël. Feat Diane Wind (cavalière) & Poudlard.
Bien, c'est fini. Les politesses du moins, je n'allais pas tenir longtemps à côté de @Aidan Ponds. Je me sentais mal à l'aise, je ne voulais pas faire scandale... Mais toucher @Joy Jenkins , c'était comme toucher ma sœur... & donc me toucher moi. & il était hors de question que je me laisse toucher par Ponds, et ses insultes en russe. Pas foutu de fermer sa tronche quand tu lui dis de s'écraser. Il t'insulte impunément & il ose te le reprocher. Je le déteste. Mais quand je vois son sourire niais à ma lionne, je préfère ne rien dire. Ignorance, le meilleur des mépris parait-il. De toute façon, il relève pas. Il doit pas me reconnaître habillé en bleu & blanc, sans suie. Je suis clairement quelqu'un d'autre. & tant mieux si je lui rappelle rien.
Ma blonde, @Diane Wind, écourte notre entrevue avec les cinquième années & je la suis non sans lancer un regard sévère à Joy. J'aimerais qu'elle arrête de me défier à chaque fois. Je veux dire, je suis grand frère, non ? C'est elle qui m'est tombé dessus, pas le contraire. Moi j'ai rien demandé. Je fronce toujours les sourcils quand nous arrivons aux boissons. Je dois être tout rouge vu le sourire qu'elle me lance suivi d'une remarque sarcastique. Elle a de la chance d'être ma blonde, je vous le dis. Je ne me permettrais pas de l'envoyer chier. Alors je me contente de prendre une grande inspiration & je plisse les yeux quand elle en vient à prendre la défense de Ponds. J'ouvre la bouche, mais je me ravise. Je secoue la tête pour lui faire comprendre ma tourmente. Du bout des doigts, je lui prends le verre des mains & je bois une gorgée. Bien que la pêche ne soit pas mon fruit préféré, ça ne me dérange pas de le boire. Il vient de ses mains, non ? « Tu trouverais ça ridicule. » Je me tourne vers le groupe des amis que nous venions de quitter. Enfin amis. « Tu vois la gamine là ? » Je pointe Joy avec mon verre. « Cette sangsue m'a fait m'attacher à elle, du coup... j'ai pris mon rôle un peu trop à cœur. » Nouvelle gorgée. « Celui du grand frère. » Je pose mon verre à moitié vide sur une table. « Et je veux pas que des garçons lui tournent autour... Elle est jeune, elle est naïve... parfois bête. » Puis je souris. « Quoi qu'elle a une arme redoutable. » Le regard rieur et ce sourire moqueur, je me penche vers Diane pour chuchoter. « Elle parle trop. »
Suivi d'un rire plus attendri que vraiment moqueur, je m'octroie un dernier regard avant de la laisser couler sa soirée heureuse. Je doute que le Ponds la fasse pleurer... Sinon, il faudrait que je trouve une pelle & un trou à creuser. « Est-ce... » Je me gratte doucement la joue. « ... tu veux aller prendre un peu l'air avant l'enlever des masques ? Histoire de rafraîchir mes joues rouges. » Faire redescendre la pression, & profiter de ce petit instant nocturne avec elle. Même s'il est court & où rien ne pourrait m'arriver... Je profite enfin. Je profite enfin de cette nouvelle liberté. Je n'ai plus aucun secret pour elle.
FRIMELDA
Ethel Ponds
veritaserum
parchemins : 10295
sablier : 2
- convictions : Elle croit en ce que ses parents lui ont appris : la tolérance.
- clubs et assos : préfète, membre du club de duel et présidente du club de dessin.
- (options) ou (cursus) choisis : Etude des moldus, SACM, Etude des runes & Arithmancie.
avatar : Danielle Campbell
crédits : avatar de mcximoffs, signa de élissan
mood actuel : sur le point de finir sa 7e année, elle remet son avenir en question et vit au jour le jour.
Dans les bras de son amie, Ethel se sentait légère, transportée, elle. Si elles se connaissaient depuis presque toujours, l’aiglonne pouvait alors affirmer que Maeve était sûrement une des personne qui la connaissait le mieux, l’acceptant dans son entièreté. Était-ce pour ça qu’elle se sentait si bien, parce qu’elle n’avait besoin d’aucun artifice en compagnie de la jaune ? Sourire niais aux lèvres, ses pas continuaient de voler, se laissant entraîner par ceux de Maeve alors que ci-et-là, elles échangeaient quelques mots prononcés à mi-voix. Pensées virevoltantes, son palpitant chavirant à la douceur de la mélodie, les lèvres de l’aiglonne s’étiraient sans qu’elle n’ait rien commandé tandis que ses prunelles venaient se plonger dans celles de sa cavalière. Yeux remplis de malice, elle s’amusait de la surprise de la pâtissière jusqu’à ce que celle-ci vienne caresser son visage de ses mains, reproduisant avec justesse les formes de son visage. Un frisson parcourant le corps de l’aiglonne, il suffit alors d’un clignement d’oeil pour voir le visage de Maeve s’avancer vers le sien. Son palpitant s’agitant en elle, elle ferma instinctivement ses paupières tandis qu’enfin, les lèvres de la poufsouffle venaient s’échouer sur les siennes. C’était à peine plus prononcé qu’un effleurement, mais ça n’en restait pas moins doux, agréable, surprenant. Ce fut au tour de ses propres joues de prendre une teinte rosée tandis que Maeve finissait par s’éloigner légèrement, juste assez pour qu’elles puissent de nouveau danser sous les notes de musiques qui semblaient résonner jusqu’à l’intérieur d’Ethel. Papillonnant des yeux, elle finit par étirer ses lippes en un nouveau sourire – léger et sincère, tout comme l’était cet instant.
Dans ses bras, elle voyageait, elle se sentait libre, belle. Maeve, d’ailleurs, ne manqua pas de le lui rappeler, colorant encore un peu plus les joues de l’aiglonne dont la main se perdit une fois de plus dans le dos de son amie. Baissant les yeux un court instant, elle finit cependant par les plonger de nouveau dans ceux bleutés de sa comparse. Si ses cordes vocales n’étaient pas très coopératives, ses gestes montraient néanmoins à quel point elle remerciait la blonde, à quel elle point elle aussi la trouvait belle, attirante et parfaite ce soir. Alors qu’un léger rire venait s’échouer sur ses lèvres à la dernière remarque de Maeve, elle secoua doucement la tête. « Tu peux parler... » vint-elle murmurer contre son oreille avant de lever gentiment les yeux au ciel. Si elle resta silencieuse de longues secondes, profitant de l’instant présent entre les mains de sa cavalière, sa main remonta cependant le long du corps de la blonde pour venir caresser sa joue. Elle était bien plus entreprenante que d’habitude, l’aiglonne. « Je t’aime, tu sais. » lui glissa-t-elle, accompagnant sa remarque d’un léger sourire. Maeve le saurait, aucune ambiguïté ne lassait transparaître ses mots. Oh, elle l’aimait oui, mais n’y avait-il pas plus d’une manière d’aimer ? Prise d’une soudaine pulsion, et alors que le rouge montait une nouvelles fois aux joues de l’aiglonne, elle rapprocha une fois encore ses lèvres de l’oreille de son amie pour venir y glisser quelques mots. « Et puis, de ce que j’en sais, tu embrasses plutôt bien. Attention, je pourrais avoir envie de recommencer. » Sourire à mi-chemin entre la taquinerie et la malice, c’est comme si de rien était qu’Ethel entraîna de nouveau Maeve dans ses pas. Cette soirée était définitivement bonne.
Tenue & Loup:
(c) DΛNDELION
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sad birds still sing
≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb
« Ne lui fais pas de crises de jalousie, d’accord ? »Ron hoqueta d’une indignation feinte. « Je ne suis jamais jaloux. C’est pas dans mon tempérament.» C’était juste qu’Harry @Harry Potter avait été assez silencieux sur sa partenaire de bal. Quand Ron posait la question, Harry déviait sur le sujet d’Hermione @Hermione granger , provoquant un bégaiement embarrassé chez le rouquin et un shutdown complet sur le bal et ses mystères à venir.
Il aurait dû s’en préoccuper un peu plus en vérité mais les deux amis de cœur et d’âme semblaient avoir pénétré dans d’étranges sphères où la raison n’avait plus vraiment pignon sur rue. Et en parlant de raison - ou plutôt d'absence de - depuis quand Hermione avait d’aussi jolies oreilles au juste ? Toutes mignonnes, joliment parées de boucles brunes à la mode antique. C’était un truc de fille non ? Il jeta un regard sur la cavalière de son voisin dans une moue désapprobatrice avant de revenir sur le masque délicatement ouvragé d’Hermione. Elle le persécutait ou bien ? « J’aimerais bien comprendre la signification de ces couleurs. Elles ne peuvent décidément pas être choisies aléatoirement… » De quoi parlait-elle ? Ah la cravate ! Il la lissa machinalement avant de la tendre vers la brunette. « En fait c’est le professeur Flitwick, il a lancé un sortilège dessus, je crois que c'est lié à… » Le souffle sauta avant que la langue ne vienne s’échouer contre les dents en une pensée agitée. Mince, il ne pouvait pas lui dire ça ! Quand même. Il n’avait pas remarqué l’agitation extrême des couleurs de son vêtement trahissant des palpitations incontrôlables maintenant qu’elle se penchait un peu sur le tissu. Les bleus se faisaient noirs sertis de flashs étoilés d'azur et d'aquamarine. Et merde. Il inspira en relevant un peu ses yeux, pleine vue sur la nuque d'Hermione à quelques centimètres, l’orée ivoire tendre juste au-dessus de la robe scintillante. Super, il avait la bouche sèche maintenant, des envies désespérantes derrière l’azur des yeux. « … euh c’est rapport… au son… plus c’est fort et plus ça devient sombre. Là tu vois…. C’est très très bruyant. »
Le mensonge aurait sans doute fonctionné si l’orchestre avait joué mais c’était le moment même où ce dernier prenait une pause, les étudiants voguant entre chuchotements, éclats de rire et verres de punch. Ron fronça son nez, les tâches de rousseur se déliant sous le loup. Il fallait qu’il enlève ça quelques minutes sinon il allait mourir de chaud. Hermione et la confusion qu’elle engendrait chez lui n’arrangeait rien qui plus est. « J’ai dansé avec toi, maintenant tu sais que je dois t’apprendre des horreurs. Un deal est un deal. » Il l’avait suivi vers la table des boissons, s’était amusé à lui en faire gouter plusieurs. « Regarde celui-là c’est de la pina licorna. Je crois que ça rend tes pas plus léger. Tu crois qu’ils ont mis des biéraubeurres ? Y’a des Infernums mais sans whisky de feu, ça enlève un peu le fun ça fait jamais que de l’hydromel. Une fois j’ai goûté en chipant dans le verre de mon père pendant un mariage, mes cheveux sont devenus rouge vif, on a cru que je faisais une allergie aux fraises alors que pas du tout. » Il laissa sa main flotter autour de la taille de sa cavalière. Ce n’était finalement que pour ne pas la perdre se dit-il pragmatiquement. La chaleur ou les désirs avortés se fixant sur les lèvres de sa partenaire n’avaient rien à voir avec tout ceci. « On devrait sortir un peu, je ne peux pas t’enseigner mon art niveau vocabulaire avec autant de monde autour. Promis, on reviendra danser ensuite. » Ron esquissa un sourire de connivence. Il n’avait pas encore vu Seamus @Seamus Finnigan en train de pervertir, tel le gros démon qu’il était - oui - sa petite sœur si mignonne et innocente @Ginny Weasley . « Tu sauras quoi dire en prime si jamais je fais des bêtises. » Il prit une bouteille de soda à la cerise, les doigts légèrement possessif autour de la robe.
Des bêtises, il en avait sincèrement plein les doigts, la bouche et l'esprit en cet instant.
le coeur lourd. les promesses qui remontent. que des mensonges. des belles paroles qui ne voulaient strictement rien dire. ce n'était que pour faire beaux. pour mettre un peu d'amour, de joie à votre enfance. c'est avec tristesse que tu l'observes sourire pour une autre. être heureux dans des bras qui ne sont pas les tiens. c'était stupide. absolument tout. tes sentiments, tes espoirs. complètement idiot de penser une seule seconde qu'il pourrait t'aimer en retour. que tu serais heureuse à ses bras et non ceux d'un sang-pur sans importance. vérité qui fait mal. alors, qu'il retire son masque. des fiançailles aujourd'hui officielle.. qu'est-ce que tu t'imaginais pansy ? qu'il annulerait tout pour tes beaux yeux ? douleur que tu oublies dans les bras de potter alors, que d'un mouvement il retire cette scène de ton regard. pas la force de le remercier. pas la force de dire quoi que ce soit. tu te sens vide pansy. à la fois seule et tellement bien dans ses bras rassurant. sentiment partagé. tu veux chasser toutes ses idées de ta tête. tout ce que tu as pu penser, voir. te dire que cette soirée que tu as partagée avec ton meilleur ami n'était qu'une terrible erreur et pourtant.. tu sens encore la présence de ses lèvres sur ta peau. comme une violente torture à ton coeur alors, que d'un simple regard tu oublies. tu l'observes potter. pendant de longue secondes. à te dire que ce n'est pas si désagréable que ça d'être dans ses bras. contre lui. à te demander ce que les gens pourraient imaginer de cette scène. ce qu'il en penserait nott, de te voir dans les bras d'un lion. tu t'en fiches de ce qu'il pense. tu as envie de le détester mais, tu n'as pas cette force. regard que tu plonges dans celui de ton cavalier. reconnaissante qu'il soit là. cette même douleur qu'il partage, qu'il ressent lui aussi lorsqu'il regarde cette rouquine dans les bras d'un autre. tes mains qui montent jusqu'à sa nuque alors, que tu sens ton souffle réchauffer sa peau. deux êtres malheureux, à soigner les blessures de l'autre. dans les bras de ton ennemi. lui que tu as détestée toute ton enfance jusqu'à aujourd'hui sans jamais n'avoir réellement de raisons. son sang. son statut. qu'il soit sur le devant de la scène alors, que toi tu as toujours cherchée l'attention des autres. jusqu'à obtenir ce que tu veux par la menace et le pouvoir. réputation que tu gardes précieusement, comme le plus beaux de tes trésors. jusqu'à réaliser que c'est peut-être tout ce qu'il te reste désormais. cicatrices qui ne sont plus présente sur son visage. encore un souvenir à garder précieusement en mémoire. à oublier aussi. et pourtant le danger qui te garde à lui. cette main qui remonte lentement sur ton bras. frisson qu'il t'arrache avant de caresser le bout de ton loup. surprise qui ne quitte plus ton regard. sourire qui illumine désormais ton visage. petite bulle dans laquelle tu retournes en sa compagnie. rire qui s'échappe de tes lèvres lorsqu'il perd tendrement ses moyens. oui d'une certaine façon ça lui donne un certain charme. bout de tes doigts que tu viens poser sur ses lèvres pour arrêter ce massacre. « chut. » que tu murmures à son oreille, doigt que tu viens enfin récupérer maintenant qu'il semble plus calme. « j'te pensais plus confiant que ça. » toujours ce même jeux entre vous. toujours à chercher l'autre depuis le début. chercher qui est le meilleur de vous deux. l'une de tes mains qui descend doucement sur son torse. theodore que tu regardes une dernière fois. « allons prendre l'air. » et tout de suite. tu n'as plus envie de passer une seule seconde de plus dans cet endroit.
Etoiles & Nuit. L'ignorance est la nuit de l'esprit, et cette nuit n'a ni lune ni étoiles... - Inconnu
Maeve se laissait bercer par la soirée & l'intensité de ces moments d'effet de groupe. Alors qu'elle dansait si proche de son amie, elle n'octroya cependant aucun regard à la salle. Seule @Ethel Ponds semblait compter ce soir. Elles tournaient, marchaient dans les pas l'une de l'autre alors que leurs regards se possédaient d'une étrangère manière. Le sourire d'Ethel n'échappa à la blairelle, et encore moins quand ses gestes parlaient pour l'aiglonne. Elle se laissa caresser la joue en fermant doucement les paupières sous le contact. C'était agréable, elle sentait son corps se détendre et se tendre en même temps, c'était une étrange sensation mais elle n'en resta pas moins agréable. Ethel était si proche, son parfum se mêlait au sien. Et son haleine à la pomme donnait à Maeve l'envie irrésistible de la mordre. Elle était malicieux Ethel. Taquine aussi, mais à trop jouer avec le feu, il paraît qu'on s'y brûle. Maeve se mordit la lèvre avant de se raviser. L'amour dans ses paroles la firent rougir... Ethel était si douce. Mais au lieu de lui offrir un baiser passionné, elle attrapa la main d'Ethel pour entrelacer ses doigts aux siens, les portant doucement à ses lèvres pour y déposer un baiser léger sur les phalanges de l'aiglonne. Le sourire coquin & le regard rempli de malice. « De toute façon, tu es à moi ce soir, non ? »
Un sourire énigmatique sur le visage alors que les couple s'arrêtaient de danser pour reprendre leur souffle. Ils n'étaient plus si nombreux sur la piste, ainsi donc quelques yeux curieux s'arrêtèrent sur leur duo assez atypique. D'une blonde à brune, d'une robe à strasse à une robe à tulle. Les mains jointes, elle porta une nouvelle fois la main d'Ethel près de sa joue fermant les yeux sous son contact. Se laissant bercer par la musique et la chaleur de son amie. « Je n'aurais pas voulu de quelqu'un d'autre, ce soir. » Elle sourit, sa main libre posée sur le bas du dos d'Ethel la poussa un peu plus contre elle. Leur souffle se mêlant alors que de drôle de déclarations avaient été faites. Même si l'amour qu'elles se portaient était mêlé d'un soupçon d'amour fraternel. « Pour te répondre... » Elle retira ses doigts liés à ceux d'Ethel pour les poser sur la joue chaude de l'aiglonne. « Moi aussi je t'aime. » Comme une meilleure amie, comme une amie de toujours... Comme une sœur ? Peut-être pas non. On a rarement envie d'embrasser sa sœur, ça n'existe que dans les séries fantastiques et médiévales.
Ses lèvres vinrent à nouveau rencontrer celles d'Ethel, dans un baiser plus appuyé. Plus pressé. Ce soir, Cendrillon repart avec la princesse & ses deux chaussures.
Bal de Noëlaidan & joy, avec le reste de l’école Que @"Alekseï L. Venediktov" s’en aille enfin, même si c’était avec @Diane Wind que j’aimais bien, c’était un soulagement. Parce que je ne me sentais vraiment pas de l’affronter… Et même que @Harold Dingle me confirma que c’était lui. Argh. Rien ne pouvait être pire. Surtout que @Joy Jenkins s’entendait bien avec lui… Mais je ne voulais pas gâcher la soirée en expliquant ce qu’il s’était passé. Ca, non. Même si j’avais senti que quelque chose n’allait pas avec Harold et Alekseï aussi… Il allait falloir que je touche deux mots à mon ami un peu après. Comprendre ce qu’il s’était passé. En tout cas, quand il cria qui voulait un gâteau, je m’étais empressé de répondre « moi ! » pour me jeter sur quelques bouts de nourriture. Avant d’accepter sa proposition de la chasse au pingouin. C’était assez drôle. « Ca te dit, Joy ? Ca pourrait être amusant ! Je ne l’ai pas encore vu. » D’ailleurs, sans attendre plus, je tire sur la main de Joy, et je m’élance avec Harold et @Liam Wright à la recherche du pingouin.
Je fouillai la salle du regard, jusqu’à finalement voir la tête de ce qui semblait être un énooorme pingouin. « Je crois que je l’ai ! Vous le voyez là-bas ? Je crois que le professeur Lupin est en train de lui parler… »
Spoiler:
Voici la tenue d’Aidan, avec pour ajout un « crochet » mouvant qui donne une impression de tempête de neige, avec aussi cette tempête de neige devant le haut du visage, en guise de masque en forme de loup (pas trouvé d’image qui va avec )
Un bal immortalisé dans le froid de l’hiver, un bal dont dont les étudiants se souviendraient pendant des mois, des années et qu’ils raconteraient peut-être même à leurs enfants. Tout est fait, ce soir, pour émerveiller les étudiants. La musique ; parfois douce, d’autres fois entraînante, les décors ; tous plus somptueux les uns que les autres... Et Ethel n’échappe pas à la règle, elle est émerveillée par ces flocons qui tombent du ciel, par ces sculptures de glace qui surplombent la salle et qui représentent chacune des quatre maisons, part tout le reste. Et par @Maeve Puddifoot aussi. Elle est belle, Maeve, elle est magnifique et quand les yeux de l’aiglonne se posent une nouvelle fois sur elle, son palpitant se met à battre plus vite dans sa poitrine tandis que ses joues prennent encore une teinte rosée – il semblerait que ça devienne une habitude. Ses gestes, ses propos, ses sourires, ils entraînent la Serdaigle sur un nuage et lui font oublier où elle est. Elle se laisse attraper la main, et se contente de la serrer, comme pour dire à la blairelle qu’elle est bien, que tout va bien. Un frisson parcourt son corps alors que Maeve apporte tendrement sa main à ses lèvres, étirant les lippes de l’aiglonne en un léger sourire. « Il semblerait que je sois entièrement tienne, en effet, et ce n’est pas pour me déplaire. » murmure-t-elle avec douceur en réponse à sa question, bien qu’elle sembla rhétorique. Et cette fois, elle ne rougit pas, elle garde ses prunelles bleues dans celle de la Poufsouffle, sourcil levé en sa direction, yeux teintés d’une légère malice. Rapprochant son corps de celui de Maeve, elle poussa un léger soupir de bien-être, fermant les yeux un court instant pour mieux profiter de cet instant tout particulier. « Moi non plus. » prononça-t-elle, tout simplement dans un nouveau murmure quasi inaudible. Et c’était vrai. Si, pendant un court instant, ses pensées se trouvèrent accaparées par Victoire, il suffit qu’elle se recule pour observer un nouveau sourire de Maeve pour que son ancienne petite amie disparaisse de ses pensées aussi vite qu’elle était arrivée. Comme quoi, la Poufsouffle semblait avoir des pouvoirs magiques, ce soir. Alors non, Ethel n'aurait pas pu rêver meilleure partenaire.
Souffle coupé, gorge sèche et papillons dans le ventre, Ethel ferma les yeux au contact brûlant de la paume de Maeve sur sa joue, contact qui l’électrisait presque. Un nouveau sourire s’échoua sur ses lèvres quand son amie répondit à sa déclaration et cette fois, elle vit arriver la suite. Si la scène semblait tourner au ralenti, comme dans ces célèbres films moldus, elle n’en était pas moins réelle. Et ainsi, pour la seconde fois, Maeve fit le premier pas en venant capturer les lèvres de l’aiglonne, d’une manière plus… déterminée cette fois. Loin d’être prise de court, cette fois, la main droite d’Ethel vint se glisser dans le bas du dos de la blonde tandis que l’autre venait s’échouer dans sa nuque alors qu’elle répondait à ce baiser, avec autant d'empressement que la blonde. Elle n’était pas du genre à prendre des initiatives, elle n’était pas non plus genre à embrasser n’importe qui comme ça, au milieu de la foule, mais elle le faisait, le port de leurs masques l’aidant sûrement un peu – ou peut-être que, pour une fois, elle se laissait guider par ses envies et non son esprit. Toujours est-il que ce n’est que lorsque le souffle lui manqua qu’elle s’éloigna légèrement de Maeve, non sans poser son front contre le sien. À présent sur place, oubliant de danser, Ethel se fichait bien des regards qui coulaient sur elles ci-et-là, seule Maeve comptait. Sa main, toujours dans la nuque de celle-ci, commença a jouer avec quelques mèches de cheveux alors qu’elle soupirait une nouvelles fois de bien-être. « Je vais finir par m’y habituer et te garder auprès de moi tout le week-end. » échappa-t-elle contre l’oreille de la blonde, légèrement taquine, juste avant de se reculer, d'éclater d’un léger rire et finir par remettre en place une mèche blonde derrière l’oreille de la Poufsouffle.
Tenue & Loup:
(c) DΛNDELION
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sad birds still sing
≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb
Le bal de noël faisait partie de ses moments magiques qui rythmaient inlassablement la vie au château. Bien que le bal en question était dorénavant élevé au rang d’institution, chacun était unique en son genre et, chaque année, élèves et professeurs semblaient redoubler d’efforts tant dans la décoration que dans leurs choix vestimentaires. Tous. Sauf la directrice des blaireaux, et celui des serpents, mais il était de notoriété publique que le professeur Rogue ne s’habillait qu’en noir, jusqu’à ce qu’une couleur plus foncée ne soit inventée cela dit.
Pomona était de ces femmes qui privilégiaient le pratique et l’agréable au chic et au clinquant. La garde-robe du professeur de botanique incluait donc de nombreux pantalons et chemises, rivalisant sans cesse sur le nombre de poches que pouvaient accueillir dit-vêtements, et une impressionnante quantité d’écharpes, foulards et pashminas en tout genre. Elle ne possédait qu’une seule et unique robe, d’un bleu foncé que l’on jugeait noir au premier regard, qui avait eu le bon goût de participer aussi bien aux colloques professionnels, aux baptêmes, aux mariages et aux enterrements qui avaient rythmés la vie de la sorcière.
Aussi, lorsque le dresscode du bal de cette année avait été dévoilé, Pomona avait lâché un soupir exaspéré et s’était plainte à qui voulait bien l’entendre en salle des professeurs. Severus ayant été une oreille particulièrement attentive pour cet exercice qui, contre toute attente, les avaient réunis dans leur haine des robes de sorciers claires et leur avait fait enterrer la hache de guerre, pour quelques minutes tout au plus.
Sans les menaces de Minerva et Poppy, Pomona aurait gracieusement concédée au costume de pingouin si cela pouvait lui éviter de devoir faire les boutiques. Mais ce scénario catastrophe fut évité par la miraculeuse intervention du professeur Flitwick, proposant divers sortilèges permettant à la sorcière d’éviter une séance shopping, une crise de nerfs, les foudres de l’infirmière et de la directrice des lions.
C’était donc en robe longue couleur d’orage et emmitouflée dans une vaste étole scintillante que Pomona achevait sa ronde de la soirée avant de rejoindre la Grande Salle. Postée devant les imposantes portes d’entrée, elle s’émerveilla telle une enfant de la décoration des lieux et de l’atmosphère grisante qui semblait alléger les esprits de chacun. Un rapide signe de tête au professeur Rogue qui la remplaçait dans sa ronde nocturne du château, quelques sourires aux élèves qu’elle reconnaissait brièvement avant qu’ils n’enfilent leurs loups et c’est un verre de whisky pur-feu dans la main qu’elle partit rejoindre ses collègues au fond de la salle.
Elle avait joué le jeu en masquant son visage d’un loup argenté où diverses branches de lierres délicatement incrustées semblaient se mouvoir à intervalles réguliers, mais son identité ne laissait guère place au doute, peu de personnes avoisinaient les 1m90 en talons. Elle était en pleine discussion avec le professeur Dumbledore sur les propriétés antitussives des bonbons sorbets citrons qu’affectionnaient tant le vieil homme lorsqu’elle cru reconnaitre au loin @Remus Lupin à qui elle adressa un signe de main enthousiaste.
Bal de NoëlSans cavalière, mais qui sait ?... Tu avais invité quelques-unes de tes collègues à danser, dont @Minerva McGonagall qui était particulièrement agréable sur la piste de danse. Une personne douée pour mener, c’était pratique quand on ne maîtrisait pas forcément cet art… Mais pour une fois, tu aimais l’idée de tournoyer un peu sur la piste de danse. Juste, pas trop longtemps, étant donné que tu restais une personne qui préférait discuter que de faire de la virevolte. D’ailleurs, dès que Minerva déclara avoir soif, tu la laissas se diriger vers le buffet, afin qu’elle se soulage. Quant à toi, tu avais tout simplement décidé de continuer à surveiller un peu les élèves, à les saluer, vérifier que tout allait bien. D’ailleurs, au-dessus de la masse d’étudiants, tu ne pus t’empêcher de constater que ta collègue @Pomona Chourave était arrivée. Et qu’elle avait mis des talons ! Pour quelqu’un râlant sur cette festivité, elle se prêtait drôlement bien au jeu. Cela te fit sourire, même rire un peu, te décidant à aller la rejoindre. « Hé bien, Pomona, tu as décidé de dire non au pingouin ? » Impossible de la confondre avec un élève ou une autre personne du personnel, et toi, tu t’étais laissé une moitié de visage découverte afin d’être reconnu en cas de besoin. Après tout, tu étais l’un des organisateurs de la soirée, bien malgré toi. Tu avais perdu à la courte paille, et ta tête quand tu avais eu la plus courte justement… Et le soulagement des autres. « Tu arrives à point en plus, j’allais bientôt autoriser la levée des masques. Ils semblent bien s’amuser, les élèves ! J’espère que toi aussi tu t’amuseras. » Et comme tu connaissais les goûts de ta collègue, tu avais pensé à récupérer un verre de Whisky pur feu en allant vers elle, verre que tu lui tendis, tout en te préparant à trinquer un peu.
Spoiler:
Remus est vêtu de ce vêtement tout en blanc, avec des étoiles bleu clair qui apparaissent de temps en temps, correspondant aux positions des étoiles dans le ciel… Seule une est présente en permanence : celle qui correspond à Sirius. Son masque est blanc avec les traits de cassure argenté.
Tu continues d’observe doucement ce qui peut bien se dérouler sur la piste de danse une boisson à la main. Tu observes. Comme à ton habitude. Tu vois certain danser en parfaite harmonie, d’autres qui préfèrent rester sur le côté de la piste, et d’autre encore qui tente le tout pour le tout, venant marcher sur les pieds de leur cavalier ou cavalière. Ils étaient apparement très courageux pour se lancer ainsi. D’autres encore danser bizarrement sur un coin de la scène, les regardant un peu bizarrement avant de t’éloigne un peu d’eux. D’autres s’embrasse en plein milieu de la scène. Deux jeunes femmes à se que tu peux constater grâce à leur tenue. Aucun jugement sur ton visage, chacun faisait ce qu’il voulait. D’autres s’étaient tout simplement arrêté pour parler et ces les yeux grands ouverts que tu peux apercevoir que c’était tout simplement Aleksei, accompagné d’une certaine blonde. Tu les avais remarqué plusieurs fois ensemble sans jamais vraiment savoir qui elle était réellement, et quelle était le lien qui les unissait tous les deux. Mais le fait de les voir, s’arrêter t’intriguait grandement, ne les quittant pas deux yeux, essayant de lire sur les lèvres ce qu’ils pouvaient bien se dire. Peine perdue alors que tu ne comprenais guerre ce qu’ils pouvaient bien se dire, les voyant revenir vers le buffet où te trouvais actuellement. Tu t’avanças doucement hésitant à aller le voir, pour tout simplement lui passer le bonjour, lui souhaiter une bonne soirée où toute chose qu’il fallait dire à ce genre d’évènement. Est-ce que tu faisais bien ? Peut-être, peut-être pas. Tu ne savais absolument pas quoi faire, peur de les déranger un peu trop. Même si tu restes que quelques secondes en leur présence ? Quelques secondes ce n’est rien n’est-pas ? Juste le temps de leur dire bonjour, bonne soirée et de repartir aussi tôt que tu étais arrivées. Et automatiquement du arrivas à leur hauteur sans même t’en rendre compte perdu dans tes pensées, tu avais même quelques peu basculer @Aleksei L. Venediktov . « Pardon. » Stupide. Toi et les relations sociales c’était toute une histoire. Toi qui évitait cela le plus possible tu avais, cette fois-ci, foncé dedans tête baissée. « Heu. Bonjours. » Tu ne savais même plus quoi dire en réalité, restant bloquer sur place, un petit sourire sur le visage. Ton regard passait de @Diane Wind à Alek et d’ales à Diane. Tu avais l’air si … stupide à cet instant même. « Vous êtes ravissant tous les deux ensemble. » C’était tout ce que tu avais réussis à trouver ? Toi, Cassandre qui manipulait normalement si bien les mots ? Oui. Il fallait croire. Tu essayais de reprendre tes esprits quelques instants. « Je … Je ne vais pas vous dérangez plus longtemps. » Non. Tu allais vite partir pour les laisser tranquillement tous les deux ensemble. Tu allais repartir à ton activité préféré : observer. Et arrête de parler pour rien dire, et de rentrer dans les gens.
« Noël n'est pas un jour ni une saison, c'est un état d'esprit. »
Il n'apprécie pas que je prenne la défense du jeune Aidan. Il n'empêche qu'il n'avait rien fait de mal si ce n'est accompagner une jeune fille a un bal. Ça n'engageait à rien, n'est-ce pas ? J'observe discrètement le groupe tandis qu'Alek me prend doucement le verre des mains. Le poufsouffle semble être perdu, semble se demander ce qui vient de se passer. Je fronce les sourcils avant de me concentrer à nouveau sur mon partenaire. Oh je trouverais ça ridicule ? Haussant un sourcil, je le regarde comme pour dire essaye toujours. Mais il n'a pas besoin de se cacher, il me confie le reste sans que je n'insiste. Il me désigne ensuite Joy, m'avouant qu'il s'était attaché à elle et qu'il était comme un grand frère pour elle. Regardant la jeune fille, je ne peux que sourire en imaginant un Aleksei la protéger. C'était une belle image. Il ne veut pas que des garçons lui tournent autour et je ris doucement. La gryffondor est jolie, il a du soucis à se faire. Mais il me murmure qu'elle parle trop et que c'est une arme redoutable. Pour Alek très certainement, lui qui est avare en parole. Quoique ce soir, c'est lui qui parlait plus que moi. Je me tourne vers lui et pose un doigt sous son menton pour qu'il me regarde, les yeux pétillants.
« Tu ne pourras jamais tous les chasser. Mais c'est mignon d'essayer. »
Dis-je en rigolant. Qualifier Alek de mignon n'était pas quelque chose de commun, mais la comparaison était amusante. J'aimais l'idée qu'il soit protecteur malgré son air grognon. Lui qui semblait préférer la solitude ne l'aimait pas trop au final. Je me calme en finissant mon verre, un sourire toujours collé aux lèvres. J'ai soudainement chaud. La chaleur de la pièce, mon rire et peut-être, peut-être ... Non. Mais ça tombe bien, parce qu'il me demande si je veux aller dehors. Se rafraîchir, bonne idée ! Allons rafraîchir ses joues rouges. Et les miennes. Je passe mon bras sous le sien et l'emmène doucement vers l'extérieur. À mesure que nous nous éloignons il fait plus froid et je frissonne. Il n'empêche que cela fait du bien. Je prends une grande respiration quand nous arrivons dehors. L'air est frais et tout est calme. Il n'y a que quelques étudiants dehors qui prennent l'air, ce qui fait que nous sommes tranquilles. Je jette un œil au ciel qui s'assombrissait et aux étoiles timides. Un beau début de soirée. Finalement, je pose mon regard sur mon cavalier.
« Tu ne t'ennuies pas trop j'espère ? »
Le pauvre, je l'avais fait danser d'entrée de jeu. Lui qui ne semblait pas aimer ça -ou qui avait peur de ne pas y arriver. Et puis nous étions seuls. Plusieurs émotions contradictoires me submergeaient. Cette soirée était une belle soirée, même s'il y avait quelques points noirs.
Emi Burton
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17615
sablier : 10
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
Une mélodie qui s'épuise, des murmures qui reviennent à l'entente, une bulle qui commence à s'effacer. Theodore ne possède aucune envie d'arrêter ce moment, il retiendrait cet instant éternellement s'il le pouvait, entre ses doigts, tout près de son cœur et contre son âme. D'une véritable et nouvelle passion à se plonger dans les iris de sa fiancée, cette immuable sensation de bien-être d'être à ses côtés, il regrette déjà de ne pas avoir saisi chaque note et chacun des pas effectués dans son esprit, comme un souvenir qui s'en va déjà alors qu'elle est encore dans ses bras. Et il sait que ce bal, cette danse, restera gravé en lui et déjà, alors qu'il sent encore son doux parfum, alors même que ses mains sont toujours sur son corps ou dans la sienne, il soutient un long regret de voir ce moment s'arrêter. Un goût d'inachevé d'une scène pourtant portée et menée avec cadence et profonds ressentis, un regret sans fin de quitter celle qui le fait se sentir être plus vivant que jamais. Et peut-être qu'avec Briséis, il aura toujours ce goût d'inachevé, peut-être qu'il y aura ce regret éternellement présent de la voir s'éloigner de lui, encore et encore, jusqu'au jour de leur mariage. Ce jour où ils s'uniront pour de bon, réellement, sous le regard de leurs familles et de leurs proches. Jusqu'à ce qu'elle soit sienne, jusqu'à ce qu'il soit à elle dans une vérité pure, un lien éternel et un engagement qu'il ne prendra pas un seul instant à la légère. Elle relève son regard vers lui d'une intensité telle qu'elle réussit à le désarçonner encore une fois, de doux murmures qui emballent un peu plus son palpitant malmené à coup d'émotions et de ressentis dont il n'était pas habitué à ressentir. L'héritier Nott hoche alors la tête en silence et seul l'éclat de ses pupilles lui avouent son plaisir de pouvoir rester un peu plus longtemps auprès d'elle. La prochaine mélodie se fait plus lente et demande moins de technique, ce qui finit de laisser au sang-pur cette impression de ne même plus réfléchir à la cadence et aux pas au vu du naturel de leurs corps l'un contre l'autre se mouvant au son des différents instruments. Des notes intimes s'élèvent et rendent parfait ce moment qui les unit, encore plus alors qu'elle relève ses doigts pour presser ceux de Theodore qui ne comprend pas tout de suite pourquoi soudainement, elle lui amène la main jusque derrière sa chevelure. Ses doigts flirtent ainsi avec le ruban de satin du masque de sa fiancée et alors même qu'elle n'a pas encore prononcé quoi que ce soit, il semble comprendre. « Je m'en remets à toi... et ton désir ou non de faire cet ultime pas. » Theodore s'immobilise, à la fois par son souffle retenu et de son corps qui ne suit plus aucune cadence, il les fait s'arrêter tant ce qu'elle lui demande de faire vient une fois de plus impacter sa personne. Il reste interdit tandis que son regard accroche celui de l'aiglonne dont des flammes aussi chaudes que les siennes viennent s'entremêler à celles habitant ses azures. Sa tête se penche légèrement sur le côté alors qu'il réfléchit, alors qu'il tente de poser une raison à son prochain geste et malgré toutes ses tentatives, il ne peut se résigner à agir avec intellect. Il y a son être qui vibre, ce palpitant qui lui souffle d'agir avec spontanéité, avec la raison de l'âme et non pas de l'esprit, cette envie de la respecter pour qui elle est, cette envie qu'elle décide mais aussi la volonté de pouvoir détailler son visage dans son ensemble, le moindre de ses traits, le haut de ses pommettes relevées par son sourire, les creux qui se forment au délice de ses joues. D'une obscure jalousie de dévoiler sa belle aux yeux du monde, vouloir être le seul à contempler la perfection de ses traits, mais d'une fierté sans nom de la présenter comme sienne, fiancée et future femme, sa plus fidèle alliée d'une longue vie tissée dans un espoir voulu heureux. Son pouce attire le ruban à lui et de son index, il en dénoue le nœud délicatement, d'un geste presque solennel et cérémonieux, il observe ce masque perdre de sa teneur, glisser doucement le long de son visage pour dévoiler l'éclat de ses traits. Il a le regard qui lui est dévoué et la gorge nouée, il ne peut exprimer aucun mot qui ne saurait rendre justice à l'instant qui vit au moment où Briséis se découvre face à lui, parmi la foule qui sait désormais qu'ils sont fiancés, tous les deux. Comme un décret signé de la plus jolie des façons, elle se présente et est aux yeux de son fiancé, plus belle qu'elle ne l'a jamais été. « Je ne suis pas digne de toi.. » lui avoue t'il dans un murmure chaste en la contemplant, relevant tendrement une mèche de son regard d'un geste doux, d'une peur d’entacher la magnificence qui se peint devant lui. Était-il en train d'imaginer toute cette situation ? Rêvait-il seulement de ce moment, de ces fiançailles, de sa présence à ses côtés. Et était-il ne serait-ce que d'une infime façon, méritant de l'avoir à ses côtés ? Certainement que non.
Spoiler:
le loup est beaucoup plus sombre, d'un noir encre.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
Suivant le déroulement de la danse l'aiglonne se détache de lui, recule d'un pas puis tourne sur elle-même faisant virevolter les pans de sa robe avant de se retrouver, une fois de plus, lovée tout contre. La proximité en plus de la magie environnante font qu'elle se perd momentanément dans l’instant en plus de la contemplation de ce visage rendu si proche du sien. Elle est encore voilée, lui ne l’est plus depuis ce qui lui semble être une éternité. Constatation qui la rendit fébrile plus tôt mais dont elle tire dorénavant avantage. Dans ses bras et cachée aux yeux du monde si ce n’est les siens elle se sent toute autre femme. Liberté pleinement recouvrée, ivre de cette sensation grisante que de pouvoir danser avec lui – et apprécier de le faire - en toute impunité. Coeur réchauffé par le sourire qu’elle peine à lui arracher mais dont elle aperçoit parfois, au détour d’un pas de danse, le tout premier rictus. Le goût du risque perlant sur les lèvres et n’ayant de cesse qu’étouffer sa raison la poupée se rapproche sans crier gare, ne prêtant que peu d’attention à la cadence qu’elle est censée suivre. Ce moment leur appartient et il ne tient qu’à eux de le régir par la force de leur volonté – ou pourquoi pas, leurs sentiments. Les mêmes qui resplendissent, illuminent chacun de ses traits tour à tour dans un glorieux manège dont elle ne se lasse pas. « Theodore Nott sans voix, je ne sais qu’en penser. » Plaisante-t-elle dans un murmure cachant tant bien que mal la nervosité vibrante abritant sa voix. Nouvelle envie de capturer et retenir sa lèvre inférieure entre ses dents qui se fait ressentir le temps de recevoir une réponse rassurante mais elle se retient ; le geste en dirait bien plus que ce qu’elle veut en dévoiler sur ses songes à ce géant d’élégance à qui elle se verra bientôt liée jusque dans la mort. Elle voudrait pouvoir demeurer dans cette bulle paisible, cet état quasi extatique provoquant l’irrégularité de son rythme cardiaque. Mais cette décision ne lui revient pas comme l’en atteste le geste par lequel elle guide la main du serpent jusqu’au ruban de soie de son masque. Peut-être que ce ne sera que mieux ; deux à découverts face à un monde jusqu’alors parcouru seul, aux regards inquisiteurs et autres murmures détestables. Ces gens ne comptent plus, ne le feront pas davantage demain une fois le soleil levé et toutes sensations de cette soirée appartenant au domaine d’un passé amèrement regretté. Après les évènements de ces dernières semaines l’aiglonne a besoin de cette douceur, cette pause dans le temps… De cette lueur allant de concert avec la sienne dans les yeux de son fiancé. Plus de dispute ou répliques cinglantes envoyées à figure, seulement une tendresse muette en plein coeur. Les pas se désorganisent, ralentissent puis s’arrêtent sans que Briséis ne cherche jamais à les forcer, trop occupée à soutenir les azurs assombries de son cavalier. Elle est sûre d’elle et quoi qu’il choisira de faire, elle le sera de lui également. Son visage s’abaisse par pur automatisme – et peut-être dernier instinct – lorsqu’elle sent le ruban se défaire et le masque glisser de ses pommettes. Le moment est venu. De se dévoiler, de les dévoiler eux en tant que futurs mari et femme. Dans sa poitrine son coeur bat à tout rompre se laissant malmener d’un rythme dicté par la peur, l’excitation et un brin de hâte. Après quelques secondes aux pensées contradictoires l’aiglonne relève la tête ; la voilà livrée aux yeux de tous et plus terrifiant encore : ceux de Theodore. Plus rien derrière quoi se cacher, plus aucune protection. Simplement elle et ses pommettes rosées, ses lèvres givrées… Son allégresse si perceptible au creux de ses joues mises à nues. Elle et ses yeux scrutant les siens à la recherche d'un sentiment semblable auquel se raccrocher, loin d’imaginer les mots qu’il s’apprêtait à prononcer. « Ne dis pas de bêtise. » Murmure la poupée dont les doigts, en échos à ses paroles, effleurent les lèvres du serpent afin de l’en convaincre. Elle préfère encore ne rien entendre ; pas après tous les efforts et le chemin parcourus pour en arriver là. « Tu l’es ce soir plus que tu ne l’as jamais été. » Ajoute-t-elle en faisant glisser sa main de sa mâchoire à son épaule, le guidant lentement afin de reprendre le cours de la danse sans jamais le quitter des yeux. Le fait qu’il pense ne pas l’être en dit long sur son humilité en plus de combien il a tort. Sa main se loge dans celle du préfet délaissée un peu plus tôt et vient nouer ses doigts aux siens avec délicatesse. « Chargeons-nous de rendre cet instant inoubliable et laissons le reste à plus tard. » Propose-t-elle alors que ses lèvres se fendent en un sourire mesuré – car observés de leurs camarades – mais néanmoins sincère. En ce qui la concerne il est d’ores et déjà gravé dans sa mémoire.
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