Yule Bal

(yule ball)

« Absolument, Milady. » baiser sur la joue qui lui donne la meilleure des raisons de s'avancer dans le froid de l'islande, Seamus a les yeux qui papillonnent un peu mais l'adrénaline soumise à la responsabilité qu'il ressentait soudainement et qui l'éveillait suffisamment pour conduire Willow jusqu'au manoir. Sourire dont il ne peut se défaire sur les lèvres, il traverse le peu de foule restante pour quitter le chapiteau et les voici bientôt sur le chemin de retour jusqu'aux dortoirs. Le froid s'engouffre aussitôt sous ses vêtements et sur sa peau, morsure désagréable qui s'efface pourtant par la présence de la divine brune qu'il portait sur son dos. « ah ouais ? Parfum sauvage de vicking en fin de soirée. » ajouta t'il en riant à l'adresse de Willow non sans être au fond content de la sentir tout contre son cou. Willow dont il a eu l'honneur d'être le cavalier ce soir et principal spectateur de ses sourires et multiples attentions, amie chère à ses yeux, à son cœur qui bat plus fort lorsqu'elle commence à le remercier. Alors son sourire se mesure, lui aussi tente de rechercher quel mot pourrait qualifier ce qu'il n'arriverait même pas à nommer à sa juste valeur mais finalement, deux syllabes qui tentent de lui rendre justice sans le faire entièrement. « Parfait. » de concert avec le sien, menton qui bouge sur la droite pour capter son regard en souriant. Elle paraissait si fatiguée et restait à la fois si adorable, ce qu'elle compléta lui fit pourtant rater un battement, feux d'artifices qui éclatent dans son ventre, phrase qu'il se répétera encore et encore ces prochains jours avec l'impression que tout cela était tout simple irréel et pourtant si parfait. Son sourire ne peut mourir à ses lèvres quand l'allégresse emporte son cœur et si la chaleur du manoir les environne dès qu'ils dépassent les grandes portes, l'irlandais ne la laisse pas descendre pour autant, montant les marches avec sa belle sur le dos. « I wish. » ajouta t'il à la proposition de la lionne alors que réellement, le brun pourrait vendre son meilleur ami à mimi geignarde pour la nuit afin de pouvoir rester avec elle, encore et encore. « mais on est arrivés. » ou du moins elle, elle était arrivée. La laissant pousser la porte de sa main, ce n'est que lorsqu'ils pénètrent dans sa chambre qu'il la fait glisser dans ses bras afin de marcher les dernières mètres. Il l'observe dans ses bras et ne peut s'empêcher d'aimer la sentir contre lui de cette façon, aimerait même ralentir le temps jusqu'au moment fatidique. Finalement, Seamus la dépose délicatement sur son lit, s'amusant du fait que Willow dormait pratiquement déjà, moue adorable sur le visage dont il ne ratait pas sa beauté. Ses yeux picotent aussi mais son cœur continue à s'emballer sous l'aveu qu'elle venait de lui faire quelques minutes plus tôt, réalité qu'ils partageaient alors tous les deux et son cœur s'en voyait apaisé. Il ne rêvait pas Seamus, tout ce qu'il avait partagé avec elle avait été le plus réel qui soit et tout avait été si juste, si beau car ils avaient été ensemble. Sa main reste enlacée à la sienne tandis que son regard se pose sur elle avec tendresse. Seamus se penche, lui embrasse le front. « C'était parfait car c'était avec toi. » dans un murmure qui se décrit juste après son baiser, la chaleur de leurs doigts enlacés, il n'est même pas certain qu'elle l'ait entendu mais le lui avouer fait redoubler à son cœur ses battements alors qu'il ne peut plus nier Seamus, ce qu'il ressent à cet instant pour sa lionne. Il se défait finalement de ses doigts et quitte son dortoir au plus vite avant qu'on ne l'y voit, l'observant une dernière fois avant de refermer la porte derrière lui, un sourire qui fend ses lèvres. Et ce dernier ne le quittera pas et ce jusqu'à son sommeil, car il se couchait heureux ce soir Seamus, plus heureux qui ne l'a été depuis très longtemps et la seule raison résidait en cette lionne effarouchée au sourire craquant, tempérament de feu et regard pétillant pour qui son cœur s'était encore une fois puissamment amouraché.

sortie définitive de seamus et willow du bal.
@Willow Fleming

Spoiler:

veritaserum wizards mb

Un peu étrange ? Parfois, évidemment, mais comme tout le monde. April est une sorcière haut en couleur, c’est aussi ça qui fait son charme, et une des facettes que Skye apprécie. Au moins, elles se complètent, la blonde sait qu’elle pourra refiler son jus de betterave à sa petite amie. Leur réconciliation est récente, et pourtant, la Lampard fait comme si de rien était. Elle profite du moment avec sa copine et se réjouit du moindre détail. C’est cette accumulation des petites choses qui rend cette soirée merveilleuse.

Skye se mue en leadeuse et entraîne sa partenaire sur la piste de danse. Elle en rêvait de pouvoir la prendre dans ses bras et de voguer au rythme des notes de musique avec elle. C’est un risque à prendre, deux femmes ensembles, dissimulées sous une relation amicale. Le toucher, le regard, tant de possibilités pour communiquer et échanger leurs sentiments sans pour autant vendre la mèche. April suit ses pas au milieu de la salle, le cœur de Skye s’accélère. Son rêve se réalise. Le teint rosé qui apparaît sur les joues de sa bien-aimée la fait sourire. La louve a l’impression d’être sur un nuage. Ses mouvements sont d’une légèreté improbable, comme si elle flottait, portée par les papillons qui volettent dans son ventre. Elle mène la danse, car après tout, c’est son idée. « Ne t’inquiète pas pour ça, profitons de ce moment. » Lui murmure-t-elle. Faire abstraction des autres, de ce qu’il y a autour. Skye n’entend plus que la musique, elle se laisse guider par cette dernière. C’est loin d’être élégant, puisque la jeune sorcière n’est qu’une amatrice, mais ce n’est pas grave. Elle est aux côtés d’April.

« Tu vois, ce n’est pas sorcier. » Dit-elle en rigolant. « Tu sais, ce moment, avec toi, c’est mon plus beau cadeau des fêtes de fin d’année. » Elle le pense. Elle n’aurait pas pu espérer un meilleur présent : se réconcilier avec sa petite amie. Aller au bal de Yule avec elle, c’est la cerise sur le gâteau. Et Merlin sait que Skye est gourmande. Des étincelles dorées viennent se mêler aux flocons de neige qui tombent du plafond. La blairelle ne l’avait pas remarqué jusqu’à présent, mais la musique s’est adoucie et la piste s’est encore plus vidée. Les convives ont pour la plupart regagnés leur table. « Je crois qu’il faut aller s’asseoir, on dirait qu’il va se passer quelque chose. » Glisse-t-elle à l’oreille de sa partenaire après s’être collée à elle. Les autres ne sont certainement pas installés pour leur laisser la piste et les admirer danser.

D’ailleurs, des livres vierges sont apparus sur les tables. Voilà donc le clou du spectacle de cette soirée islandaise. Pour Skye, il a déjà eu lieu, quelques instants auparavant. Mais elle a hâte de découvrir ce que les hôtes de Skogar ont préparé.

Tenue:

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Skye Lampard
Mon personnage est libre / avec @April Gainsborough
Résumé de mon RP : Skye danse avec April avant de retourner à table quand l'attraction finale, les livres, sont révélés.

veritaserum wizards mb

Malgré une nervosité qui ne le quittait pas, Thobias passait une agréable soirée en compagnie d’Astoria. Il avait peur de mal faire, de ne pas être le cavalier idéal pour la princesse qu’il n’aurait jamais osé espéré avoir à son bras. Il y était ensemble pourtant, mais c’était une première. Jamais Thobias n’avait eu de cavalière, excepté April mais elle était sa meilleure amie alors ça ne comptait pas vraiment. Sa main dans la sienne, le blond les conduisait déposer leur cape pour pouvoir profiter des lieux et se mouvoir avec plus de facilité. Bercé par l’aura des lieux, il parvenait à se détendre peu à peu. Il ne pouvait pas passer la soirée crispé et d’une certaine manière, même si elle était la source de ses craintes, l’héritière des Greengrass parvenait à l’apaiser et le concentré sur une seule chose, elle. En parfait gentlemen, Thobias faisait en sorte de se montrer le plus attentionné pour la jeune femme, elle était sa dame et il se montrait prévenant à hauteur de ce qu’elle méritait. Une fois liberé de leurs effets, le binôme s’était dirigé vers le buffet, les doigts entremêlés dans ceux de l’autre. Les joues toujours teintées d’un rose qui ne le quittait pas, Thobias tentait de se montrer le plus naturel possible sans laisser ses peurs l’atteindre. La diversité du buffet l’était à orienter sa concentration sur autre chose que sa nervosité. Il y avait tellement de boisson et de possibilité qu’il n'arrivait pas à faire un choix. Quand finalement Astoria choisissait, le blondinet lui avait servi un verre de la boisson désiré, un cocktail bleu plutôt atypique. Celui que Thobias avait choisi se rapprochait d’avantage d’un simple punch à la couleur d’un rouge vive et aux odeurs fruitée. En cœur, ils firent tinter leur verre l’un contre l’autre avant de boire une gorgée de son verre.

« Pourquoi pas . Je t’offre le mien en échange ? » Thobias était curieux du contenue du verre de sa cavalière et c’est volontiers qu’ils avaient échangé leur verre. Les sensations procurées par cette étrange cocktail bleue était indescriptible, la mousse semblait lui caresser le palais tandis que le gout du mur ravivait ses papilles. « C’est vraiment super bon. » Il s’enthousiasmait légèrement, laissant peu à peu de côté sa pudeur habituelle jusqu’à ce rapprochement physique. Un mouvement qui aurait pu paraitre anodin pour n’importe qui mais qui avait signifié beaucoup pour Thobias. Rien qu’un peu de mousse sur le bord des lèvres, un pouce posé délicatement sur son visage et un geste incroyablement tendre. Ses yeux bleus légèrement écarquillées de surprise surplombaient l’écarlate de ses joues. Le regard perdu dans le sien, le temps semblait s’être arrêté durant ces quelques instants bien trop éphémère. Une multitude d’émotion et de sensation l’avait parcouru, l’envie d’en faire autant, de rompre cette distance pour poser ses lèvres contre elle, envie brimée par une timidité et la crainte d’être repoussé. Thobias ne doutait pas de ses propres sentiments pour Astoria mais qu’en était-il des siens ? Pris d’un malaise profond, il détournait rapidement son regard le temps de reprendre ses esprits avant de lui proposer d’aller s’amuser. « Je… Je suis pas très doué mais on peut danser si tu veux ? » Il lui adressait un sourire, les musiques semblaient calmes, pas de quoi lui provoquer une angoisse, il espérait. « On ne devrait pas rester trop longtemps au même endroit, Mona pourrait surgir de sous la table haha… » Il se risquait à un peu d’humour pour détendre l’atmosphère, souvenir du jour où il l’avait invité, interrompue par son amie un peu trop impliquée dans la réussite de sa vie sentimentale. Un souvenir qu’il gardait positif et qu’il trouvait drôle.

@Astoria Greengrass

yule ball ;
w/everyone

Elle aurait aimé que ce moment ne soit pas qu’une contrainte pour Theo, une danse avec elle qu’on l’obligeait à faire parce qu’ils étaient tous les deux référents et que, l’espace de plusieurs minutes, il s’agissait de rassembler ceux qui représentaient l’autorité au château à des degrés différents. Elle aurait aimé, Hermione, que cet instant soit voulu et que, comme souvent, ceux qu’on croyait adversaires au quotidien – et c’était le cas académiquement parlant – soient secrètement ravis de se retrouver dans cette complicité unique créée au fil des années à porter le même badge sur leur robe mais force était de constater que cette fois, les choses n’étaient pas les mêmes et elle se détestait pour ça. Il lui suffisait de croiser le regard de Theodore pour savoir qu’il n’était pas enchanté par les pas de danse à venir et c’était bien là la preuve que ces dernières semaines n’étaient pas qu’une illusion, que le peu de contacts et de conversations n’étaient pas le résultat d’un manque de temps mais visiblement d’un manque d’envie. Et ça la peinait, la Granger, mais n’était-elle pas, consciemment ou non, la cause de toute cette situation ? Elle semblait reine dans le domaine ces temps-ci, incapable de garder ses proches – justement – près d’elle et son seul réconfort était de penser à son petit-ami, toujours là pour elle, et la manière dont ils s’étaient considérablement rapprochés les mois passés. Une constante quand les autres ne l’étaient plus, quand le Nott n’y était plus et les regrets par milliers d’éprouver ce vide en elle à chaque fois qu’elle y pensait ou en ce moment même alors qu’elle approchait du brun sous les ordres du professeur McGonagall. Et il était beau, Theodore, dans ce costume qui lui allait à la perfection comme si ce vêtement avait été fait pour lui – et sans doute que c’était le cas, pensa t’elle bêtement – il était aussi beau maintenant qu’il y a une demi-heure, peut-être plus, quand elle l’avait aperçu au bras de sa cavalière et cette pensée la déstabilisa un peu. Avait-elle seulement le droit d’avoir ce genre de réflexion à son égard ? Il était son ami oui – et malgré tout, elle ne parvenait pas à ne plus le concevoir comme tel – mais la lueur dans ses iris et la fréquence des battements de son cœur n’étaient définitivement pas les mêmes que lorsqu’elle regardait Harry ou Ron dans leurs tenues de bal ; et Hermione ne savait pas pourquoi. Elle ignora les rouages de son cerveau tourner à toute allure pour revenir à lui et bloquait le chocolat à ses azurs, incapable d’y voir une quelconque animosité durant plusieurs secondes, comme si rien ne s’était passé, comme s’ils étaient encore les Theodore et Hermione d’avant la soirée clandestine, mais l’instant ne dura pas et elle dut baisser les yeux, incapable de lire l’indifférence dans ses yeux qu’elle avait appris à décrypter mais celle-ci qu’elle n’avait plus vu depuis longtemps chez le sang-pur – pas quand elle en était la cible en tout cas. Elle retint sa respiration, réalisant à quel point leur éloignement la touchait, la blessait même si elle avait fait presque comme si ça ne l’atteignait pas. Son humeur générale en avait pris un coup et elle mettait trop facilement ça sur le dos des cours, de la pression qu’elle s’imposait inutilement mais dans ces moments-là, personne ne cherchait à la questionner – ce qui, ça aussi, était trop facile dans le fond mais sa sortie de secours préférée. Elle relâcha seulement son souffle lorsqu’ils se retrouvèrent sur la piste, sa main posée sur son épaule et l’autre en contact direct avec sa paume. Peut-être pouvait-il ressentir son stress à travers celle-ci et elle se demanda si c’était la même chose pour lui mais en relevant ses iris aux siennes, elle eut simplement l’impression que pour lui, il s’agissait d’un moment formel, d’une tâche à réaliser dans son planning comme si ça ne signifiait rien et la véracité de cette pensée la frappa avec force. Hermione refusait pourtant de croire que les dernières années à se supporter au début, à se découvrir et s’apprécier ensuite ne voulaient rien dire. Elle refusait de penser que ses actions avaient mené à cette ignorance qui lui tordait l’estomac, de croire qu’elle avait été trop loin, assez pour le pousser à reconsidérer leur relation en n’en gardant que le côté professionnel. Et elle tenta un compliment d’une part parce qu’elle le pensait profondément et d’autre part parce que le silence lui était trop lourd, trop pesant, un peu comme son cœur à cet instant. Lorsque les prunelles du garçon se posèrent partout sauf sur elle, sans doute gêné par leur proximité devant autant de monde, elle se sentit à la fois vexée et en colère, réalisant qu’une partie de ses doutes et interrogations n’étaient pas infondés. Elle était réellement allée trop loin avec ce baiser la dernière fois – elle n’était qu’une née-moldue après tout et si elle pouvait rivaliser avec son intelligence, elle ne pouvait prétendre à autre chose comme elle l’avait parfois pensé, rêvé de manière insouciante, au début de leur septième année et encore moins être vue en public avec lui sans en être forcé – mais alors pourquoi, maintenant qu’il la regardait et la complimentait en retour, avait-elle l’impression qu’il pensait vraiment chaque mot ? Perdue dans ses émotions, elle fit son maximum pour qu’il ne remarque pas que ses yeux la brûlaient, larmes retenues par le plus grand des miracles parce qu’il n’était pas rare que celles-ci trahissent autant sa peine que son indignation. Le merci mourut sur ses lèvres en entendant ses prochaines paroles de cette même promesse qu’elle lui avait faite tandis que la directrice des rouge et or les avaient poussé vers le centre quelques minutes plus tôt. « N’inverse pas les rôles Theodore » lâcha t’elle en utilisant délibérément son prénom complet, dureté dans la voix qu’elle ne pourrait pas tenir – elle le savait – et plus encore lorsque la musique commença et que naturellement, le sang-pur mena la danse. Elle ne pouvait ignorer le souvenir d’un moment similaire – bien qu’à des années lumières d’aujourd’hui et aussi de l’ambiance – aux Trois Balais un soir d’hiver et elle se demanda si elle était la seule à s’en rappeler si bien mais il aurait été insensé de lui en faire part maintenant. Elle oublia tout, de toute façon, au moment où la valse débuta clairement et là où aucun faux pas n’était proscrit. Elle en fit pourtant, plusieurs, qu’elle essaya de masquer le plus possible, se remerciant mentalement d’avoir une robe lui recouvrant les jambes et les pieds, et ce fut uniquement quand elle s’accrocha entièrement à lui – physiquement de par ses mains sur lui et ses yeux ancrés aux siens ; et émotionnellement en faisant abstraction du reste, des possibles regards sur eux et même de leur relation fragilisée – qu’Hermione réussit à le suivre presque sans accros. Ce n’était pas parfait et surtout pas elle mais pour la première fois de sa vie, elle s’en fichait. Partiellement du moins. Parce qu’il y avait son bleu qui se mélangeait à son marron, leurs corps qui s’emboitaient quand il le fallait, chaleur qui s’échappait chaque fois qu’il la faisait virevolter mais qui réapparaissait aussi subitement à son contact ; le tout sans même penser à l’avant ou à l’après, seulement au moment présent. Et elle en était perturbée, Hermione, par tant d’aisance dans ses bras là où elle avait toujours eu du mal à se laisser totalement aller avec lui, retenue dans les gestes et les paroles pendant longtemps. Perturbée par cette confiance inébranlable en lui malgré tout quand il la souleva sans aucun mal dans les airs pour ce pas particulier que finalement, elle n’avait fait qu’avec très peu de danseurs avant lui. Elle aurait choisi cet instant pour parler si les mots ne restèrent pas coincés dans sa gorge sous l’intensité de son regard, percutée par ce qu’il essayait certainement de lui dire mais c’était Hermione et elle avait besoin de l’entendre pour le comprendre, loin d’être devin, surtout avec lui. Ou peut-être avait-elle besoin de l’entendre pour que ce soit vrai, réel, et pas un vieux rêve réanimé. Elle secoua la tête pour faire fuir ses pensées ainsi que celle qui lui criait qu’elle avait un petit-ami et que c’était contre ses bras à lui qu’elle devait se sentir si bien – ce qui était le cas également – alors elle soupira lorsqu’il la reposa et que le rythme de la chanson diminua pour leur permettre de souffler mais aussi les obliger à se rapprocher et se contempler. « I’m sorry » laissa t’elle échapper rapidement, trop rapidement d’ailleurs pour remettre en place ses pensées. « For the bad moves in the beginning » fut la première chose qu’elle trouva à dire quand son esprit lui en donna des dizaines d’autres, de raisons d’être désolée. « I shouldn’t have kissed you even just for a game » Et même tout court. Parce qu’elle avait un petit-ami dont elle était amoureuse pour commencer et que ce n’était pas correct. Mais aussi parce qu’il était Theodore Nott et que certainement, ce genre de jeu ne lui ressemblait pas. A elle non plus mais elle s’y était prêté sans réfléchir. « I didn’t mean to make you uncomfortable, I know you can’t… well, we can’t do whatever we want » ajouta t’elle plus doucement sans le regarder et de finalement froncer les sourcils. « I didn’t mean to screw up everything » Et elle gâchait le tout encore plus, sans le savoir, parce qu’elle n’avait pas conscience de ce qu’il ressentait réellement. Ou plutôt elle ne le voulait pas pour ne pas tout compliquer. « But I did, didn’t I ? » Par ses actions et ses non-actions, par sa façon de se voiler la face, par ses sentiments éparpillés et bien plus encore. Dans l’attente d’une réponse qui ne viendrait possiblement pas, elle sentit son cœur se serrer un peu plus, Hermione, et l’envie de disparaître pour peut-être, rendre son sourire à Theodore, Theo, ce sorcier à qui elle tenait beaucoup plus qu’elle ne l’avouerait jamais, du moins pas maintenant, pas aujourd’hui. Ce sorcier avec qui elle s’était imaginé plus qu’amie parfois, quand leur colocation de préfets-en-chef avait commencé mais un coup d’œil vers sa partenaire de bal dansant un peu plus loin et elle se rappela pourquoi elle avait arrêté. Ce sorcier avec qui elle s’était vue changer le monde pour un meilleur avenir mais un futur compromis désormais, par sa faute entière. Les notes de musique résonnant dans leurs oreilles, elle ne savait plus quel était alors son désir le plus fort : que celle-ci s’arrête pour éviter un tourment infini au Nott ou qu’elle continue encore, jusqu’à n’en plus finir, juste pour avoir la chance d’être avec lui un peu plus longtemps parce qu’elle avait la sensation qu’un tel moment n’arriverait plus de sitôt – et elle détestait cette perspective.

tenue:

yule ball ;
w/everyone

« Ah ouais, et vous parlez de quoi alors ? » demanda t’elle d’un ton qui se voulait innocent à Terry, toujours en train de se défendre de ses choses qu’apparemment, elle ne pouvait pas comprendre. Elle n’était pourtant pas stupide, Eris, et mettre mal à l’aise son frère semblait être quelque chose qui l’amusait beaucoup finalement. Non pas par méchanceté, loin de là, seulement elle n’appréciait pas totalement ce côté protecteur, assez couvée par sa mère depuis toute petite à son avis. Malgré tout elle avait hâte d’en savoir un peu plus sur la personne qui accompagnait le Goldstein ce soir parce qu’encore une fois, il avait été évasif à ce sujet en lui confiant ses sentiments il y a quelques semaines. Elle comprenait ce besoin de rester discret – elle avait du l’être pendant presque un an avec son ex petit-ami mais aujourd’hui, elle n’en avait plus envie. Tout le monde devait être libre d’aimer qui il voulait… à cette pensée, elle regarda le Boot avec un sourire, sereine et surtout heureuse. La réaction d’Anthony était presque logique après tout et dans le fond, il réagissait plutôt bien à la nouvelle de sa petite sœur et son meilleur ami cavalière et cavalier alors la suite, s’il y avait, ne lui ferait pas peur n’est-ce pas ? Un regard satisfait en direction du dernier membre du trio de serdaigles en compagnie de sa petite-amie, Eris les contempla avec sourire rêveur tout en racontant aux garçons ce qu’elle lui avait acheté pour son anniversaire. « Il a intérêt, sinon je les lui reprends et je les offre aux elfes de maison à la place » répondit-elle en levant le menton, certaine qu’il avait raison cependant et que Michael apprécierait au moins le geste de la blairelle de lui offrir un petit présent. Sur la piste de danse avec le bouclé, elle se laissa aller durant de nombreuses minutes, son esprit divaguant bien souvent ailleurs, à ce rancard il y a deux jours, à la sensation de bien-être ressenti aux côtés de Terry, à lui tout entier, à elle, à eux deux, ensemble et elle en oublia les pas.

L’intervention de Leo eut le mérite de la couper dans sa réflexion et son enthousiasme la fit légèrement rire. Mais son visage changea au moment de voir l’aiglon prendre la main de son frère et se montrer très proche de lui. Elle écarquilla les yeux, son regard passant de Terry à Anthony et Leo, d’Anthony à Leo puis encore à Terry, comprenant enfin tous les liens qui les liaient réellement. « Attends. C’est avec Leo que tu es venu au bal ? » Se tournant vers son propre cavalier, elle réitéra la question. « C’est avec Leo qu’il sort depuis tout ce temps ? » Il n’y avait rien de bizarre à ses yeux de voir deux garçons ensemble même si l’un d’eux était son frère ; mais elle n’en restait pas moins surprise. « J’y crois pas » laissa t’elle échapper en secouant la tête, interdite. « Tu aurais pu me le dire ! » s’exclama t’elle à l’attention de Terry, petit rire pour accompagner ce faux reproche. « Je pensais qu’il ressortait avec son ex » expliqua t’elle en haussant les épaules, son regard virant jusqu’à la crinière rousse de Ginny Weasley, sans réaliser que c’était aussi l’ex du garçon d’ailleurs. « Mais Leo, c’est mieux ! Je veux dire, c’est surprenant mais… Anthony m’a dit qu’il était amoureux et ils ont l’air heureux tous les deux » Elle avait dit ça en serrant la main de Terry, la tête posée sur son épaule quelques instants, juste le temps de voir Leo confier des mots à l’oreille seule de son frère et s’éclipser pour le buffet. Elle se racla la gorge en se redressant comme si elle ne venait pas d’être prise en flagrant délit de presque câlin avec celui qui faisait battre son cœur plus vite, plus fort aussi. Porte enchantée ouverte pour qui le voulait, Eris préféra rester au chaud à l’intérieur quand la plupart enfilait leurs bottes pour le froid extérieur et, les doigts toujours accrochés à ceux de l’aiglon, elle le suivit jusqu’au buffet où le gentleman qu’il était leur rempli une assiette de bonnes choses à manger. Ou pas d’ailleurs puisque quelques minutes plus tard et il lui avait étalé un peu de crème sur la joue. L’action la fit évidemment rire à son tour et elle fut incapable de faire la tête, même pour du semblant. « Tu sais combien de temps j’ai mis à faire ce maquillage ? » demanda t’elle plutôt au garçon pour le faire culpabiliser mais d’un baiser il lui retira ce qu’il avait mis et elle soupira de plaisir. « Non en fait, tu peux tout enlever, j m’en fiche » surtout si c’était pour l’embrasser à chaque fois. Sourire au bord des lèvres, elle plongea dans ses yeux noisette, le palpitant engagé dans une course folle au moment de poser une main sur sa joue et le caresser délicatement de ses doigts. « Je crois que je suis amoureuse de tes yeux » lâcha t’elle de façon tout à fait random, comme si l’aveu n’était qu’une remarque logique, banale, et peut-être que ça l’était. « Et de ton sourire » Et même plus, si elle écoutait réellement son cœur mais l’heure n'était pas aux confessions, elle était à la danse et aux premières notes de la prochaine chanson, elle se releva d’un bond. « J’adore cette chanson ! Danse avec moi ? » Mais la musique n’avait rien de très rythmé, il s’agissait plutôt d’une balade alors elle passa naturellement les bras autour de son cou et profita du moment, de cette proximité et de son envie soudaine de l’embrasser. Elle se retint pourtant, se rappelant leur dernier baiser et le temps qu’ils avaient passé ensemble à admirer les aurores boréales. « Est-ce que tu te sens mieux ? » demanda t’elle doucement, presque dans un murmure comme pour ne pas le brusquer. Il saurait là où elle voulait en venir, elle en était persuadée et en même temps, elle ne voulait pas le forcer à en discuter s’il ne le désirait pas. Réponse attendue et entendue, elle se rapprocha un peu plus de lui, son corps collé au sien pour un slow qu’elle aurait voulu éternel tant elle se sentait bien dans ses bras. « Cette soirée est vraiment parfaite » chuchota t’elle pour lui mais surtout pour elle-même parce que si elle avait vécu des bals à Poudlard depuis son arrivée, aucun ne semblait pouvoir rivaliser avec celui-ci.

@Terry Boot @Anthony Goldstein @Leo Burgess & mention de @Michael Corner

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yule bal

Alors que ses pas foulent la neige, que ses lèvres tremblent au contact de l’air gelé, elle n’a qu’une idée en tête : trouver une tenue pour le bal. Elle ne sait pas ce que lui réserve cette soirée mais elle repense aux sources chaudes, et puis la cascade, elle se souvient de cette sensation qu’elle a ressenti et du bonheur d’être à ses côtés alors elle sait, ce soir, elle lui prendrait la main mais pas pour s’enfuir dans un jardin obscur, pas pour fuir une réalité trop pesante. Elle avait envie de danser au rythme de la mélodie à ses côtés et de disparaitre dans un monde qu’eux seuls connaitraient. Elle se souvient du regard qu’elle a posé sur sa robe et du sourire qui est apparu sur ses lèvres en pensant à l’aiglon. Alors elle est sortie de la boutique et de sa zone de confort en rêvant de prince charmant et de soirée mémorable. Peut-être même celle où elle laisserait son cœur parler et non plus sa tête. Elle lui dirait combien elle avait apprécié ce séjour grâce à sa présence et combien ces moments qu’ils avaient partagé lui avaient fait du bien, combien l’Islande resterait dans son cœur et même si leur histoire devait rester ici, dans le Nord polaire, elle resterait belle.
Elle aurait aimé, partager ce moment avec Caleb, elle aurait aimé, sentir ses bras autour de sa taille et son souffle au creux de son oreille, l’entendre lui dire combien cette robe qu’elle avait choisi lui plaisait et sentir ses doigts jouer avec les mèches de ses cheveux alors qu’un rire résonnerait mélodieusement à ses oreilles. Mais la jalousie lui tord les boyaux et sa vue se trouble des larmes de colère qui se forment au creux de ses yeux. Elle finit par boire un ou deux verres de plus et à tenter d’attraper le groupe qui est déjà bien loin derrière la porte du paradis. Elle aurait dû s’enfuir Keira et profiter de cette solitude pour se retrouver elle et ses pensées, elle et ses émotions, elle et la complexité des sentiments qui l’animaient à cet instant et qu’elle ne maitrisait plus. Mais elle se contentera de prendre l’air devant la tente quelques longues minutes, le regard tantôt levé vers le ciel, tantôt plongé dans l’horizon lumineux qui s’offre à elle. Savourant la solitude et le volume sonore réduit, elle frissonne et si elle croise un couple ou deux qu’elle suit du regard jusqu’à ce qu’ils disparaissent, elle finit par entrer à nouveau sous le chapiteau pour poursuivre la soirée aux côtés de quelques locaux et dévorer le repas qui remplira son estomac pour les trois jours à venir. C’est en fin de soirée qu’elle finit par retrouver le sourire lorsqu’ils se retrouvent tous à table et qu’un dernier tour de magie vient faire briller ses yeux. Elle suit les flocons qui tombent dans une danse romantique et si la fatigue la gagne et que ses yeux commencent à piquer, la couverture sombre posée sur la table la questionne et Keira finit par glisser ses doigts sur le cuir qui la chatouille légèrement. Elle sent une étrange chaleur se rependre et jette un œil à Damian qui a fini par ressortir du paradis, les yeux émerveillés et aux côtés d’une Pansy qui semble, elle aussi, radieuse. A nouveau, ses yeux se posent sur le livre qu’elle tient désormais à deux mains, un sourire aux lèvres. Au plus profond de son cœur, on aurait pu lire toute la tristesse qui l’habitait et l’envie de crier au monde entier comme son cœur le désirait. On aurait pu découvrir combien elle était prisonnière de choix qui n’avaient jamais été les siens mais ce sont les lettres qui forment le mot botanique qu’elle caresse à présent, désireuse de découvrir les secrets qu’il renferme.
Si certains laissent de côté rapidement leur cadeau pour retrouver la piste de danse, Keira feuillète les premières pages avant de quitter la table et le chapiteau. Tentant de ne pas croiser le regard de Caleb, elle finit par rejoindre son dortoir et penser aux fêtes qui arrivent bien vite et qui la feront retrouver la maison familiale. Un pincement au cœur de ne pas l’avoir entendu lui murmurer une histoire au creux de son oreille.

Keira quitte la soirée

Tenue:

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Yule Bal

@Harry Potter

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Soirée qui s’annonçait déjà mémorable, souvenir qu’elle souhaitait graver déjà dans sa mémoire Lavender, tandis qu’elle continuait à prendre et si et là des photographies pour être sur de toujours s’en souvenir. Passer la soirée avec Harry avait quelque chose de particulier, parce que quoi de mieux que de clôturer leur dernier bal que ensemble ? Baiser l’espace d’une chute mémorable dont elle n’était pour le moins du monde gêné et ceux malgré le rapport que la sorcière pouvait entretenir avec les hommes depuis … Il s’agissait d’Harry, ami qu’elle connait depuis leur première année à Poudlard et pour qui, elle ne s’était pas caché, Lav avait eu un crush sur lui pendant quelques mois. C’était un peu comme offrir un cadeau à la jeune lionne du passé que de partager ce baiser bien qu’impromptu. Et elle avait tellement été dans sa bulle ces dernières minutes que la jeune femme en avait oublié les autres à côté, les nombreux regards poser sur eux et plus particulièrement ces amis qui bien qu’ils le cachaient raffolait tout autant de ragots en tout genre. La lionne avait su les démasquer et c’était toujours plus drôle quand ils s’agissaient de ses propres amis : pouvoir les charrier jour et nuit, ça n’avait pas de prix. « on est dans la sauce, ensemble, d’accord ? » Et elle vient lui tendre son petit doigt comme une sorte de promesse mais bien évidemment elle rigole la brune plus qu’elle n’est réellement sérieuse. Verre rapidement dans la main pour se désaltérer, sentent le liquide le long de sa gorge avant de proposer à Harry s’il avait déjà bu dans la fontaine. Eau qui semblait miracle, pouvoir de magie mais Lavender n’avait jamais encore assister ou bu de son eau. Preuve si elle voulait étayer si elle devait écrire un papier la dessus, comme une vrai journaliste en herbe qu’elle était. « escapade nocturne ? Et bien Harry Potter désobéit aux règlement ? » La sorcière joue les étonné mais ne l’était pas en réalité, bien consciente qu’elle même avait débordé sur le couvre feu bien plus d’une fois cette semaine, pour aller profiter des aurores boréales ou même tout simplement des millier d'étoiles dans le ciel toute la nuit. « let’s go dans ce cas » elle n’attend pas réellement l’accord du jeune homme pour l’embarquer en direction de la fontaine, verre bu d’une seul traite pour venir le remplir de cette eau magique rapidement. « me parle des copains de merlin » parce qu’ils faisaient particulièrement de l’ombre au daily hogwart et que ça avait le don de l’agacer, Lavender. Il y avait aussi le côté ou même si elle faisait semblant de savoir qui se cachait derrière ce nom ridicule mais refusait de le dire, en réalité elle n’en avait pas la moindre idée et c’était ceci qui l’agaçait encore plus : ne pas savoir. « on passera dans le daily c’est beaucoup mieux » elle ne peut s’empêcher de la rajouter, la brune. La brune hoche de la tête pour lui faire signe de commencer plongeant son verre à son tour mais attendant avant de le boire et elle pouffe de rire, se retenant un peu alors que le peau d’Harry semblait venir prendre milles et une couleur. Lavender qui s’empresse de venir prendre son appareil photo « qu’est-ce que j’avais dit ? Encore plus beau dit donc » et le clic de l’appareil qui retentit. Les étoiles pleins les yeux, flamme qui danse dans son regard et le coeur complètement détendu. « regarde tes mains » un signe de tête en sa direction « on dirait un arc en ciel » et c’était pas exagérer mais d’un côté ça avait un côté très poétique très artistique qui plaisait à la jeune femme. « a mon tour » et elle bu tout son verre en une seconde sans savoir s’il fallait en boire au temps ou non, sans savoir ce qui allait se passer mais elle avait hâte Lavender. Impression que ces gênes étaient entrain de se modifier à l’intérieur d’elle, changement très étrange. « alors ? » Mais avant même d’attendre sa réponse, elle peut voire des milliers de flocons s’échapper de sa bouche au même moment alors que ses doigts se teintait d’une couleur blanche. « wouah » et d’autre flocons s’y échappait à nous. « faut que tu me prenne en photo » et elle tend l’appareil à Harry rapidement, soufflant pour faire sortir mille et un flocon de sa bouche et montrant ces doigts alors qu’au même moment un évènement semblait se formait autour derrière eux mais Lavender n’écoutait pas bien trop préoccuper par ce qui lui arrivait. « nous faut une photo nous deux ensemble ! »

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w/everyone

C’était un moment magique, un moment unique, de ceux qu’il avait espéré sans jamais se permettre de réellement y penser parce que les démonstrations d’affection leur étaient proscrites, tout comme leur histoire dans toute sa globalité finalement. Caïn avait su, dès les premiers sourires, que ce serait compliqué seulement il n’avait pas imaginé à quel point. Et ce n’était pas d’aimer Bea qui était difficile, c’était plutôt de feindre de ne pas l’aimer lorsque les regards curieux se posaient sur eux au moindre rapprochement en public, à la moindre interaction. Parce que ces deux là n’avaient aucune raison valable de se côtoyer et que si pour beaucoup, le Flint aurait dû mépriser la née-moldue pour le simple fait d’en être une, le sorcier ne voyait en elle que la fille dont il était tombé rapidement amoureux. Et si son cœur avait décidé d’assumer ses sentiments, Caïn ne pouvait qu’honorer celui-ci en assumant à son tour et ce soir, cela se traduisait par cette danse partagée au milieu de tous, petits et grands, élèves et professeurs, sorciers sans distinction de rang. Il savait que ça ferait parler parce qu’il n’était pas question d’obligation ici ou de tradition mais d’un instant désiré, quelques minutes durant lesquelles il serait pleinement heureux. Et il y avait de grandes chances que son petit écart – il entendait déjà ses proches le qualifiaient de tel – arrive aux oreilles d’Helena et de son paternel mais il s’en fichait. Il se moquait de ce que la matriarche dirait et des possibles représailles parce que le feu en valait la chandelle. C’était toute l’attention que Bea méritait et il avait idiot de ne pas agir en conséquence avant. Sa main dans la sienne, leurs doigts qui s’entrelaçaient, il soupira d’aise le bouclé dans cette impression agréable d’être enfin à sa place, là où il se sentait le mieux et c’était dans ses bras. Les dernières semaines sans elle avaient été un calvaire sans nom, ombre de lui-même quand le monde avait continué de tourner sans lui, ou en tout cas c’était la sensation qu’il avait eue. Eteint puisque privé de sa plus grande source de lumière, de bonheur, il revivait avec elle. Cœur tambourinant dans sa poitrine, il en oublia les autres, Caïn, concentré sur elle et seulement sur elle. Elle était la seule à voir grâce à ses yeux, la seule qu’il avait envie d’admirer. Elle était belle, Bea, plus belle que n’importe quelle autre sorcière ce soir – et tous les autres soirs. Ses pas menaient la danse, les guidaient sur la piste au milieu des autres couples et c’est lorsqu’il la sentit se détendre un peu qu’il en fit de même, profitant de chaque occasion pour la faire tournoyer et la ramener à lui, toujours, tandis que son sourire ne le quittait plus. Il aurait pu rester là des heures, du moins jusqu’à ce que son endurance le lâche et lorsque la musique ralentit, les sons de plus en plus bas jusqu’à disparaître, il fut étonné de la voir en redemander. Non pas parce qu’il doutait qu’elle n’ait pas aimé danser avec lui mais plutôt parce qu’il avait eu peur qu’elle lui refuse cette sorte d’officialisation. Elle avait déjà eu affaire aux Flint une fois et il aurait compris, même le cœur heurté, qu’elle ne veuille pas prendre plus de risque mais elle était toujours là, contre lui, avec ce magnifique sourire et elle en voulait encore. Encore de lui, d’eux. Et elle n’avait même pas à lui demander pour qu’il accepte, en réalité, à cet instant, Caïn lui aurait absolument tout donner. L’une de ses mains remonta sur sa joue et il caressa celle-ci du bout des doigts, murmurant un « Tu n’as pas besoin de me supplier Bea… je ne veux rien d’autre qu’être avec toi » Il n’y avait pas de vérité plus criante à ce moment-là que ces quelques mots… Petit rire lui échappant quand elle l’entraîna un peu à l’écart, là où ils auraient moins de mal à échanger des paroles sans être entendus des oreilles les plus indiscrètes. La rousse entourant son cou de ses bras, il posa d’abord ses mains sur ses hanches avant de changer d’avis et de l’enlacer tout en prenant soin de ne pas tirer sur sa robe. Un sourire se dessina sur ses lèvres à la confession de la belle, sentiment qu’il partageait, et elle ajouta une petite plaisanterie qui le fit rire cette fois. « Sauf que ça, ça n’arrive que dans tes rêves » s’amusa t’il avec un clin d’œil, sachant que s’il se vantait, elle lui avait montré à plusieurs reprises qu’elle savait se défendre. Et même qu’elle était douée. « Je ne t’y vois plus le matin, d’ailleurs » confia t’il en même temps que la pensée lui traversa l’esprit. Ils avaient eu l’habitude de s’y croiser avant et c’était aussi de cette façon qu’ils s’étaient rapprochés. Il se doutait bien sûr qu’elle avait évité les bosquets pour l’éviter lui et cette idée lui retournait le cœur rien que d’y songer. L’Islande avait eu au moins le mérite de marquer une pause dans ce quotidien morose qu’était devenu le leur et il y avait l’espoir, de son côté, que cette soirée vienne changer les choses. Que ce ne soit pas qu’une parenthèse qui se refermerait en même temps que la fin du voyage. « Reviens courir » lâcha t’il soudainement, sans aucun contexte certes mais elle savait surement ce qu’il voulait dire par là. « A la rentrée, je veux dire. Reviens courir avec moi » Une demande à la limite de l’innocence qui signifiait bien plus à ses yeux. Reviens-moi, tu me manques, ~~je t'aime~~. Que de mots qu’il aurait voulu lui souffler mais c’était plus facile comme ça ; avec des sous-entendus, il se sentait moins vulnérable. La retrouver, c’était son vœu le plus cher si on lui demandait.

@Bea Hastings

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La soirée est belle, la soirée est simple, Harry n’a absolument aucun regret d’avoir accepté l’invitation de Lavender présentée sous forme de charité. Même leur baiser impromptu et pour le moins inattendu le fait rire, car avec son amie de longue date, il n’y aucun malaise. Avec beaucoup d’autres filles, ç’aurait pu être gênant, mais ils décident tacitement d’en plaisanter et de prendre les choses à la légère - ainsi qu’elles doivent l’être. À son tour, le jeune homme tend le petit doigt comme dans l’accord d’une promesse, ce qu’il a souvent vu des filles faire et qui continue de l’amuser. « Et je sens qu’on va y rester longtemps, c’est ça ? » Harry réalise que ce soir, pour une fois, ses tourments sont écartés (au moins temporairement). Ce soir, il arrive à ne pas penser trop souvent à Ginny, à ses sentiments refoulés, à la potentielle réaction de Ron s’il venait à le savoir. Ce soir, il ne lui paraît guère important que la moitié de Poudlard - si ce n’est plus - puisse raconter que Lavender Brown et Harry Potter se sont embrassés en tant que cavaliers et que c’est peut-être le début d’une grande histoire d’amour. Il est lui-même, sans filtres, sans trop de soucis, et ça fait un bien. « Tu veux dire que c’est toi qui vas écrire un article sur nous au Daily Hogwarts ? » sourit-il, tout en se dirigeant bras-dessus bras-dessous avec la jeune femme vers la fontaine aux eaux magiques. « Tu pourras aussi écrire que tu me trouves beau ? Sans artifices, si possible… Histoire de me faire un peu de publicité, j’en ai bien besoin. » Évidemment, le rouge et or plaisante. Mais parfois, il se dit qu’il aimerait bien vivre une histoire simple, belle, avec l’élue de son coeur - comme ses deux meilleures amis filant le parfait amour avec des relations qui s’épanouissent et c’est tant mieux, car il ne souhaite que leur bonheur durable. Mais il sait aussi que l’essentiel, c’est de profiter des bons moments passés aux côtés de ses proches, amis, famille de coeur, de saisir les occasions de savourer la vie qui est belle. Vivre l’expérience de prendre de l’eau de la fontaine en est un exemple. Les deux Gryffondor qu’ils sont n’auraient pas pu passer à côté - comme il a pu le faire avec Blanche -, trop curieux de tout ce qui peut sortir de l’ordinaire. Entre des changements de couleurs et des flocons magiques, on peut dire qu’ils sont impressionnés. « C’est magnifique ! » Harry s’exécute et prend son amie en photo. Il en prend même plusieurs, au cas où il se serait loupé, histoire qu’elle puisse faire son choix au moment de les développer dans la fameuse potion magique. « Et à nous deux ! » Cliché du duo cette fois pour immortaliser le moment, avec un brun qui a le sourire aux lèvres. C’est à ce moment-là qu’il y a de l’agitation. Des murmures émerveillés s’élèves et Harry se retourne, découvrant un livre à la couverture vierge posé non loin de lui comme ça semble être le cas un peu partout. Silencieusement, il écoute le récit de la tradition islandaise, assez impressionné. Avec curiosité, il tend la main vers l’exemplaire le plus proche et au contact de sa main, celui-ci dévoile un thème qui lui correspond effectivement : les contre-maléfices. Le lion aurait cru voir du Quidditch, mais en feuilletant rapidement le livre il réalise à quel point ça pourrait lui être utile dans la future carrière qu’il souhaite mener. Dans d’autres pays, les choses peuvent être abordés différemment et c’est forcément enrichissant. « Je dis rarement ça d’un livre, mais ça a l’air plutôt intéressant. Et toi, tu aimes le tien ? » Reprenant un verre, Harry le lève en direction de la brune. « Merci pour cette superbe soirée, je n’oublierai pas. »

(yule ball)

Un léger rire quitte les lèvres de l’aiglon quand il voit Eris réaliser ce qu’il se passait entre son frère et Leo. Il a conscience que cela pouvait être surprenant pour elle, d’autant plus qu’Anthony ne lui en avait jamais parlé. Seulement, la relation entre les deux sorciers avaient tout son sens aux yeux de Terry qui n’avait jamais vu son meilleur ami aussi heureux qu’aux côtés de Leo. Légère gêne éprouvée quand Ginny est évoqué, il secoue la tête alors que finalement, la brune semblait prendre la nouvelle avec un certain enthousiasme, ce qui ne l’étonne pas. Après tout, elle ne voulait que son bonheur, comme Terry et Michael, et c’était visiblement auprès de l’ancien capitaine de quidditch qu’il l’avait trouvé. « Ils le sont, enfin… en tout cas ils ont l’air de l’être. » Et même s’il se doutait que tout n’était pas forcément toujours facile, son meilleur ami semblait s’épanouir aux côtés de celui qui faisait battre son cœur et c’était tout ce qui importait. La main d’Eris dans la sienne, son palpitant loupe un battement en sentant sa tête posée sur son épaule, tête qu’il tourne vers elle pour l’observer avec un sourire un peu idiot alors que son pouce caresse le dos de sa main. Ils finissent par s’éclipser vers le buffet et par être enfin rien qu’à deux – car même s’il aimait passer du temps avec Anthony, il devait avouer qu’il n’était pas tout à fait à l’aise en sa présence quand il était avec Eris. A peine est-il installé près de la blairelle qu’il en profite pour la taquiner, riant face à sa remarque qui se meurt bien vite quand ses lèvres se posent sur sa joue. « Faut pas me dire ça, j’vais plus arrêter ! » Ses doigts avec lesquels il joue alors qu’elle vient déposer sa main sur sa joue et il n’en faut pas plus à Terry pour avoir l’impression que son souffle ne lui échappe. C’est pire encore quand quelques confessions ne quittent ses lèvres, l’impression alors que son cœur battait si fort qu’elle pourrait aisément l’entendre si elle tendait l’oreille. « Et moi j’dois être amoureux de… de tes cheveux. » Aveu qu’il retient car c’était sans doute trop tôt, bien trop tôt, même si son regard trahissait sans le moindre doute l’étendu de son affection. Incapable de lui refuser quoi que ce soit, il se relève et la suit jusque la piste de danse. Ses mains se posent naturellement sur ses hanches et il adore cette proximité Terry, cette sorte de bulle crée autour d’eux et qui lui donne l’impression que rien d’autre n’existe. Sa question le prend au dépourvu, mains qui s’accrochent un peu plus à elle quand il repense à ce qui était arrivé quelques jours plutôt. « Oui, ça va. » Il sait bien que ça n’est sans doute pas aussi enthousiasme que ce qu’il a l’habitude de montrer mais il n’est pas vraiment capable de faire mieux. « J’te le promets Eris. Ça va. » Et même s’il n’est pas véritablement au mieux de sa forme, il se sent mieux, ne ressentant plus cette culpabilité qui l’avait soudainement étreint lors de leur rendez-vous. Un soupir d’aise quitte le sorcier quand la brune se rapproche, quand elle avoue la perfection de cette soirée et il ne peut que la rejoindre, Terry, alors qu’aucune fausse note n’était venu entacher les moments qu’ils partageaient. Alors il acquiesce, gardant une main posée au creux de ses reins alors que l’autre vient se glisser sur sa nuque. Ne faisant que suivre ce qu’il désire, il l’attire à elle et l’embrasse tendrement, laissant ses doigts caresser la peau de sa nuque doucement. Il sent son cœur s’emballe avec force alors que le bouclé fait durer le moment quelques secondes de plus. Il n’a plus que l’envie de l’embrasser encore et encore, jusqu’à s’épuiser près d’elle. Quand leurs lèvres se quittent, son front se colle à celui de la sorcière tandis qu’un sourire étire ses lèvres. « Maintenant c’est parfait. » Et quelque part, il espérait effacer ce qu’il avait l’impression d’avoir encore gâché quelques jours plus tôt en paniquant, volonté de lui offrir un baiser digne de ce nom. Et s’il n’a que l’envie de recommencer, Terry s’abstient, conscient qu’Anthony pourrait les voir et qu’alors le moment s’en retrouverait gâché. Au même moment, le volume de la musique diminue et ils sont invités à retourner vers les tables. Il dépose un baiser sur la joue de sa cavalière et la prend par la main pour l’attirer vers celles-ci, y trouvant des livres particuliers. Quand il récupère le sien, la couverture se transforme et il réalise alors qu’il s’agit d’un bouquin concernant la médicomagie. Sourire aux lèvres, il en feuillette quelques pages, déjà pressé de découvrir chacune d’entre elles. Attention reportée sur Eris, il tente de jeter un coup d’œil au livre qu’elle a reçu. « Et toi alors, t’as eu quoi ? » Réponse qu’il écoute avec attention avant de venir récupérer la main de la sorcière. « Tu veux qu’on rentre ? Il commence à être tard... » Et même s’il aurait souhaité rester avec elle des heures durant, il ne tenait pas à la forcer à rester là, à s’épuiser – de toute façon, il aurait tout le temps du monde pour profiter de sa présence.

Spoiler:

(yule ball)

Enfin à part de l'attention principale sous le chapiteau les accueillant ce soir, Bea se sent plus à l'aise, en sécurité alors que le regard de celui qui savait parfaitement comment offrir de beaux et puissants battements à son cœur se tenait face à elle. Plus encore, ils sont ensemble et en public, plus proches qu'ils ne l'ont jamais été et si une part d'elle reste craintive sur les possibles retours qu'ils auront une fois séparés, une autre part qui est bien plus dominante se rassure par ce qu'elle peut lire dans le regard de Caïn. Alors elle a l'impression de le retrouver, de les retrouver tous les deux et ô combien cela lui fait du bien. Ses doigts caressant son visage d'un geste affectueux, une émotion particulière l'étreint, cela lui faisait du bien de se sentir aimée de lui sans qu'ils n'aient à se cacher. Même si tout restait plus ou moins subtile – ça ne l'était clairement pas, mais elle se rassurait en se disant que si – elle profite de chaque instant, plonge dans son regard avec un sourire tendre à sa confession. Ses mains entourent son cou et elle valse encore avec cette sensation d'interdit qui lui colle malgré tout à la peau et qu'elle tente au mieux de repousser, alors elle s'attache à lui, à ses mots qui au moins lui changent l'ordre de ses pensées. Prête à s'offusquer quand il lui rétorque l'idée qu'elle ne le gagne jamais à la course, Bea reste un peu muette face à sa confession. Car elle ne sait pas quoi dire, ou comment se justifier quand la réalité était qu'elle n'osait plus vraiment venir à leurs heures habituelles ni même courir car ça lui faisait bien trop penser à ce qu'ils étaient, à ce qu'elle avait perdu. Tout comme elle ne s'attardait plus face au lac – et merci l'hiver, elle avait moins de raisons de sortir dans le froid – ou même dans un coin particulier de la salle commune des huitièmes, Bea avait changé sa façon de faire pour préserver son cœur mais quoi qu'elle ait pu faire, Caïn lui était resté dans la peau. Alors sa proposition la déroute un peu, elle ne s'y attend pas forcément et ne sourit plus mais plonge son regard dans le sien, l'air silencieux de lui demander s'il le pensait vraiment. Car elle savait très bien qu'elle n'avait pas été la seule à souffrir de leur séparation, car se rapprocher à nouveau si passionnément au cours de leurs derniers échanges, de cette soirée et des futures rencontres, ne ferait que les blesser un peu plus si les choses tournaient à nouveau au vinaigre. Peut-être plus prudente, plus habituée aux déceptions et à avoir à se protéger d'elles, Bea détestait pourtant l'idée de rester sur ses gardes avec Caïn car ce n'était pas lui le problème. Alors elle prend le temps de lui répondre, ne veut pas précipiter des mots qui ne feront pas de sens, réalise très bien au fond que ce n'est pas qu'une question de courir à nouveau ensemble dont il s'agit mais de se laisser une seconde chance afin de se rapprocher à nouveau, quoi qu'il leur en coûte. Alors elle acquiesce finalement, dans un petit rire tout en baissant la tête, observant le tulle de sa robe dissimuler leurs pieds, la beauté de leurs tenues l'une avec l'autre. Ils étaient beaux ensemble et elle aimait qui elle était lorsqu'il était dans sa vie, elle n'arrivait plus à lutter Bea. « c'est d'accord.. d'accord. Mais il ne faudra pas te plaindre dès que tu perdras. » l’œil est pétillant lorsqu'elle relève son regard bleuté et confiant vers lui tandis qu'ils ne suivent plus du tout l'élan dansant de la foule derrière eux, elle dénoue ses bras du serpent, n'ose pas lui tenir la main mais se détourne de lui brusquement pour s'en aller vers l'extérieur. Dans un regard en arrière et lancé derrière son épaule, la malice dans le fond de ses yeux pour l'inviter à la suivre. Ses mains tiennent sa robe et bientôt, la voici s'engouffrant dans l'air glacé de l'Islande tandis qu'au loin, la beauté de multiples lampes s'élevant dans les airs s'imageait. Ils sont seuls dehors et sa main se relève en direction de Caïn, nouant ses doigts encore chauds aux siens tandis qu'elle s'approchait face à lui. Sa main de libre vint se poser sur son torse, elle ne voulait pas attendre que d'autres élèves aient l'idée saugrenue de sortir, ne voulait pas craindre qu'ils se fassent surprendre et juste profiter de l'instant présent, se hissant légèrement sur la pointe de pieds avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « un baiser, pour mon cavalier. » car elle n'avait pas pu s'en empêcher, car elle le désirait et espérait que lui aussi. Restant contre lui afin de profiter de la chaleur de ses bras, son regard s'ancre au sien et elle soupire d'aise. « c'est la dernière fois ! » insiste Bea même si cela sonne faux et ils le savent tous les deux, un sourire en coin creusant sa joue. Craquer à nouveau pour lui n'avait pas fait partie de ses plans, mais l'Islande avait ce pouvoir particulier sur eux deux qui était finalement salvateur et si bon.

@Caïn Flint

Spoiler:

veritaserum wizards mb

Yule Bal

@Blanche Chevalier

Le rire de Calder raisonne sur la piste à l’évocation de leur souvenir d’enfance. Oh oui, Blanche lui a volontairement écrasé les pieds plus d’une fois. Jeu entre les deux garnements ne souhaitant guère se concentrer sur la danse mais bien partir en quête d’aventures. Et aujourd’hui, cette même valse qui s’écoule avec une complicité nouvelle mais tout autant sincère. Les corps se dérident, se détendent et finissent par se retrouver, comme durant leurs années passées. Et malheureusement, la musique qui touche à sa fin. Ce moment hors du temps qui s’achève et l’envie du blaireau de rester plongé dans cette intensité irréelle. Sa voix à lui qui vient briser le silence pour l’inviter à continuer et la lionne qui acquiesce, se déclarant toujours prête. La main de Calder vient chercher celle de sa partenaire, entrelaçant ses doigts et pressant sa paume.
La musique reprend ses droits. Plus douce, invitant les sorciers à réduire le bruit sonore des conversations, à initier un slow dans une nouvelle danse. Le bras de Calder se glisse dans le dos de sa cavalière, venant l’enlacer et l’invitant à se rapprocher de lui. Son regard s’ancre dans celui de la lionne. Il s’y plonge, s’y perd. Les souvenirs sont nombreux. Son esprit vagabonde dans leur enfance, dans ces fragments de mémoires inoubliables. Et quand elle lui avoue aimer danser avec lui, il lui répond en toute franchise. “Notre dernière danse remonte a bien trop longtemps”. Le silence retrouve sa place entre les deux amis. Les laissant profiter de chaque nouvelle seconde de ce moment si particulier. Calder a fini par oublier les autres étudiants, les locaux, la pièce superbe et même Vic avec qui il s’est pourtant récemment rapproché. A cet instant précis, seule Blanche semble accaparer son esprit. Leurs corps sont proches. L’odeur de la lionne lui chatouille les narines et le porte davantage dans ce voyage inédit. Calder ne veut penser à rien. Ne pas réfléchir. Ne pas se laisser le droit de réaliser que quelque chose de plus profond semble posséder son coeur. Ne pas s’avouer la vérité. Nier et simplement vivre le moment présent. Les dernières notes retentissent et ils restent ainsi, comme figés pendant quelques secondes. Les mains de Calder viennent finalement caresser les joues de son amie d’enfance, son front venant se déposer contre le sien. Les paupières closes, il finit finalement par lâcher. “Désolé pour tout”. Même s’ils avaient eu l’occasion de jouer carte sur table cet été, le blaireau ne peut retenir ses mots. Trop forts. Trop intenses. Il en avait besoin. Il sait qu’elle comprendra. Il ne veut pas revenir sur ce qui a été dit. Ni ressasser des souvenirs douloureux. Non, rien de tout cela. Simplement lui exprimer ce qu’il ressent en son fort intérieur.
A regret, la bulle enchantée éclate en douceur. Des flocons et étincelles dorées en provenance du ciel viennent interrompre ce moment et ramènent Calder à la réalité. Il dépose un baiser sur le front de Blanche avant de porter son attention sur les tables où des livres viennent d’apparaître. Le cavalier de la lionne ne semblant pas encore de retour, il saisit une nouvelle la main de la lionne dans la sienne. “Viens, on va voir ce qui se trame”. Difficile comme si rien ne venait de se passer. Comme si tout était normal. Mais il préfère feindre Calder. Faire comme si de rien n'était. Il lui tend un verre tout en écoutant les explications qui s’élèvent dans la salle. Il désigne un livre du regard. “Prête à découvrir ce que te réserve le tien ?”. Il fixe un instant l’ouvrage qui lui est attribué. N’étant pas certain de vouloir en découvrir son contenu. Buvant son verre d’une traite, il se décide enfin à toucher la couverture du bouquin. Plantes et Créatures Aquatiques oubliées. Un sourire en coin ornent le lips du blaireau. Oui. Il ne pouvait pas y avoir meilleur choix. Calder regarde la lionne, un sourcil haussé. “Alors ?”.
Finalement, cette interruption permet à Calder de reprendre pied et de se reconnecter à la réalité. Se sentant bousculé par ce qu’il vient de vivre, il finit par se persuader que ce n’est pas plus mal.

(c) a m i t y

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Calder M. Duval
Mon personnage danse un slow avec @Blanche Chevalier avant d'aller découvrir son livre avec elle.

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« C’est bien son genre en plus, on devrait aussi vérifier que les statues soient bien des statues. » Etonnamment cette petite tranche d’humour, sur le dos de cette pauvre Mona, avait aidé Thobias à se détendre un peu plus. Il s’habituait à la présence d’Astoria, ou tout du moins sans se mettre à trembler rien qu’en lui adressant un seul mot. Il sourit quand elle accepte de danser et attrape sa main pour le mener jusqu’à la piste de danse. Tout aurait dû faire stresser Thobias, le faire angoisser. Il n’avait jamais partagé de danse avec qui que ce soit et ce n’était pas les quelques cours pris avec Kenneth qui allait lui permettre d’être un grand danseur. Mais être avec Astoria était une évidence, il se sentait bien avec elle et il avait l’agréable sensation de se sentir à l’aise à ses côtés. «Désolé je suis pas très très doué… » Il rougissait, plongeant le clair de ses iris dans celles de sa cavalière. Il faisait de mon mieux mais les pas étaient maladroits et hésitant mais il faisait de son mieux. Il vivait la danse avec une intensité que ne partageaient pas forcément les plus habiles. Il sourit pourtant quand elle le rassure, lui assure qu’il se débrouille bien en passant ses bras autour de son cou.

Il sentait ses jambes fléchir tant cette proximité faisait battre son palpitant lui rendant l’impression d’avoir une poitrine trop petite pour supporter ces émotions. A son tour, maladroitement, il entour la taille de la jeune femme sans oser poser ses mains directement sur elle, par pudeur et par respect. Plus rien n’existait désormais, juste eux deux et ce compte de fée qu’il vivait, dans lequel la princesse acceptait d’aimer le pauvre garçon. Il savoure cette instant et se montre un peu plus assuré jusqu’à ce que la musique mette un terme à ce moment magique. « Oui tu as raison, allons y. » Ils se rendent ensemble, main dans la main jusqu’au table. Ce sont des livres qui leur sont destiné qui attire son attention. Lorsque Thobias touche la couverture, et sans grande surprise c’est la musique pour thème qu’il obtient. « Oui, sur la musique… » En réalité son livre était spécifique puisqu’il apportant des informations sur la musique culturel, les instruments typiques de l’islande et lors des événement. Il l’observe calmement mais avec une pointe de curiosité jusqu’à ce qu’Astoria lui fasse remarquer qu’elle ne l’avait jamais entendu jouer. « C’est vrai .. ? Si tu as envie, tu pourras venir à nos répétitions… Ou je pourrais même te montrer une fois ? » Thobias adorait partager sa passion mais ses répétitions étaient quelque chose d’intime qu’il ne montrait pas à n’importe qui. Mais il avait vraiment envie de partager son univers avec elle. « Et toi, sur quoi est ton livre ? » Il quittait des yeux le sien pour observer celui de sa cavalière, qui après quelques minutes lui proposait d’aller prendre l’air. « D’accord, tu veux que j’aille récupérer nos capes ? » Il se levait et allait prendre leur vêtement avant de rapporter sa cape à la jeune femme avant de quitter la tente. La nuit était définitivement tombé sur Skogard. Une fois à l’extérieur Thobias s’éloignait un peu toujours main dans la main avec la jeune femme. « Merci d’avoir accepté de m’accompagner… J’adore être ton cavalier… » Une façon pour lui de dire qu’il l’aimait bien, peut-être à sa façon les joues rougies par la timidité. « J’espère que tu passes une bonne soirée toi aussi ? »

@Astoria Greengrass

yule ball ;
w/everyone

Ses yeux attachés aux silhouettes de son frère et son – visiblement – petit-ami, elle se sentait à la fois heureuse et frustrée de ne pas l’avoir remarqué avant mais soulagée, aussi, de savoir qu’il était entre de bonnes mains. Eris avait toujours apprécié Leo, celui-ci n’ayant jamais été désagréable avec elle et elle doutait qu’il ne s’agisse que d’un moyen de l’amadouer parce qu’elle était la petite sœur. Elle avait parfois ressenti de la colère émanant de l’ancien capitaine des bleus mais ce n’était pas contre elle personnellement et ce n’était contre personne à proprement dit sinon lui-même. Mais il n’y avait rien de tout ça ce soir parce que des autres invités, elle ne recevait que de la joie, de l’amusement, de la satisfaction. Elle-même était plus heureuse que jamais aux côtés de Terry, sa main dans la sienne, ses baisers chastes, et son sourire qui lui faisait bondir le cœur sans aucun avertissement. « Prions que je ne les perde jamais alors » s’amusa t’elle à sa confession, comprenant par ses mots qu’elle l’avait déstabilisé et que peut-être, elle n’aurait pas dû lui dire ça de cette façon. Et ce, même si c’était la vérité. Elle aurait pu se noyer dans ses yeux bruns tout comme elle aurait pu passer des heures à juste le regarder sourire. Et comme toujours, Eris était honnête. Si Terry était son ami depuis longtemps, son affection pour lui était différente aujourd’hui et pour être sincère, elle ne savait pas quand ni comment c’était arrivé mais c’était bel et bien arrivé. Des semaines auparavant la blairelle était encore en couple avec un autre alors peut-être pensait-il que c’était précipité. Et peut-être que ça l’était. Ou peut-être que c’était la manière dont les choses devaient se passer. Des pensées laissées en suspens au moment de rejoindre la piste de danse et rapprocher leurs corps le temps d’un slow. Elle remercia le timing pour l’instant, passa ses bras autour de son cou et tourna la tête de façon à le sonder même si elle réalisait que sa faculté à lire et ressentir les émotions des autres ne devait pas être toujours apprécié par ceux souhaitant garder leur jardin secret. « J’espère » fut la seule réponse convenable qui lui vint, certaine que le Boot ne voulait surtout pas l’inquiéter. Alors elle tenta un sourire, prête à le croire pour que la perfection de cette soirée perdure. Quelques secondes plus tard, les lèvres du bouclé retrouvèrent les siennes et elle sentit les papillons palpiter dans son bas-ventre. Son cœur rata plusieurs battements et sur sa peau, des frissons naquirent au passage de ses doigts. C’était la même sensation qu’il y a quelques jours, sous le ciel des aurores boréales et elle adorait ça. Un soupir d’aise dépassa la barrière de ses lippes quand il prolongea le baiser et elle ferma même les yeux, totalement conquise. Elle ne les rouvrit qu’en entendant la voix de Terry et hocha la tête en riant, resserrant son étreinte autour de son cou, s’accrochant plus fort, et maintenant sur la pointe des pieds elle déposa un baiser plus innocent sur sa joue avant de venir lui glisser un « Absolument parfait » à son oreille. Il n'y avait rien qu’elle ne désirait plus à cet instant que de rester dans ses bras cependant la musique se termina et le brun les sépara, juste une seconde pour lui attraper la main et l’emmener vers les tables. Leur danse avait été comme un moment stoppé dans le temps pourtant, cela avait été suffisant pour que les livres tombent littéralement du ciel, cadeau de Noël de la part des professeurs, sans doute. Elle ne fut pas étonnée de voir apparaître le sujet du livre de Terry – elle savait qu’il avait pour ambition de devenir médicomage et elle trouvait ça incroyable surtout qu’il en avait les capacités – et encore moins de voir une créature magique se dessinait sur le sien. « Un livre sur les animaux fantastiques les plus rares du monde ! » s’extasia t’elle en tournant les premières pages. Elle en avait des tas – ou du moins elle en en avait eu des tas avant que le ministère ne les saisisse pour preuve dans l’affaire puis le procès de son père et elle n’avait malheureusement et injustement pas pu les récupérer. Eris releva les yeux vers l’aiglon avec un sourire et resserra ses doigts autour des siens. « Même les cieux savent que tu feras un formidable médicomage » dit-elle, une pointe de fierté dans la voix. Parce qu’elle l’était, fière, peu consciente du travail et des sacrifices que ça leur coûterait. « D’accord mais avant… on va voler quelques pâtisseries et on les mangera ensemble près du feu au manoir, ça te va ? » La poufsouffle ne manquait jamais une occasion de dévorer du gâteau, appétit retrouvé avec plaisir ce dernier mois. Entraînant le serdaigle vers le buffet pour se servir, il ne fallut au couple que quelques minutes pour prendre ce dont ils avaient besoin – et envie – de saluer leurs amis et de quitter le grand chapiteau pour le froid de l’Islande mais le cœur réchauffé par cette soirée passée ensemble et cette main qu’elle n’avait toujours pas lâchée, espérant la garder contre la sienne pendant encore de longues minutes et, métaphoriquement, pendant plus longtemps encore.

@Terry Boot
sortie des deux

tenue:

(yule ball)

Elle n’était pas sûre des raisons l’ayant poussé à accepter cette danse, Ophelia, alors qu’elle réussissait à se convaincre que c’était la solution la plus efficace pour éviter un conflit entre Noah et son frère. Au fond, il n’avait pas fallu insister beaucoup pour qu’elle n’accepte, sans doute parce que l’idée ne lui paraissait pas si désagréable que ça. Contrairement à ce qu’elle pouvait bien prétendre, la compagnie du blaireau n’était pas si insupportable, trouvant ce dernier même plutôt divertissant. Il parvient toutefois à lever les yeux au ciel face à la remarque lancée envers ses camarades de maison, même si elle devait avouer que pour certain, ce n’était pas tout à fait faux. « Tu les connais mal si tu penses qu’ils sont tous aussi coincés que tu ne l’imagines. » Elle pouvait comprendre ses préjugés – après tout, pour une raison qui lui échappait, de nombreux serpentards s’acharnaient à véhiculer de ridicules stéréotypes sur les blaireaux. Incapable de faire preuve de retenue, la vipère écrase le pied de Noah, encore agacée par ce surnom ridicule qu’il s’amusait à utiliser constamment pour lui parler. « Je sais. » finit-elle par répondre avec un sourire satisfait, n’éprouvant pas la moindre culpabilité pour ce qu’elle venait de faire. Comme souvent, le sorcier l’étonne et la rapproche de lui plutôt que de s’éloigner, proximité qu’elle n’aurait pas du se permettre avec quelqu’un qui n’était pas un sang-pur, surtout pas en public. Seulement il s’agissait de convenances ridicules décidées par une communauté vieillissante et auxquelles elle n’adhérait pas. « Je lui rends plutôt service. Te supporter toi et, en plus de ça, des mini versions de toi… Insupportable. » Pourtant, l’éclat amusé qui brille dans ses iris trahit qu’elle ne le pense pas véritablement, le taquinant plutôt qu’autre chose. Le rythme plus lent de la chanson dessine une intimité particulière entre eux, permettant à Ophelia d’observer un peu plus le sorcier, compliment qui lui échappe et fait naître un sourire sur les lèvres de son partenaire de danse, sourire qui lui allait un peu trop bien et qui lui donnait envie de réitérer l’expérience. « Et voilà, je regrette déjà.. » dit-elle pour toute réponse alors qu’il se vante, forcément. Pourtant son attention se porte sur sa cravate qu’elle touche du bout des doigts. Son regard se relève vers le sien quand Noah vient poser ses doigts sur les siens par ce contact qui l’étonne mais qui lui plaît alors qu’elle ne cherche pas à s’en défaire. Elle fronce toutefois les sourcils face à ce qu’il lui révèle, peinant à réellement comprendre de quoi il pouvait bien parler. « Je vois.. Enfin, pas vraiment. Vous avez vraiment de drôles de coutumes. » Du moins, leurs univers étaient radicalement différents et c’était ce qui poussait l’américaine à en apprendre plus sur ce monde à la fois si proche et si éloigné du sien. C’est toutefois elle qui s’approche et qui cherche le sorcier, évoquant des souvenirs bien particuliers et qui remontaient à quelques jours à peine. Ophelia n’avait pas anticipé ce rapprochement qu’il exerce alors lui aussi, frissons qui lui échappent quand elle sent ses doigts frôler sa peau. Elle tente pourtant de garder contenance, soutenant le regard du châtain quand celui-ci s’écarte un peu. « Et toi, tu n’as pas vraiment envie de savoir ce que je pourrais faire. » Elle ne devrait pas l’encourager, flirter comme elle le faisait, mais la sang-pur continuait à se dire qu’il ne s’agissait de rien d’autre qu’un jeu innocent. C’est Noah qui lui offre un peu de répit et lui permet de retrouver son souffle en la faisant tourner sur elle-même. Sa main vient cette fois se poser sur sa nuque en même temps que leurs regards se confrontent et qu’il y lit la sincérité dont il fait preuve à travers ce compliment offert. Alors elle sourit, Ophelia, réellement, avant de se mettre à rire quand son maillot de bain est évoqué. « J’espère que en as profité, alors, car tu ne risques pas de me voir porter une telle tenue à nouveau. » Il n’y avait aucune raison pour qu’elle ne se montre devant lui avec si peu de tissu, pas vrai ? La question posée la pousse à arquer un sourcil alors que la perspective de prolonger le moment la tente un peu trop. Seulement il y a cette remarque qui pousse la sorcière à froncer les sourcils avant de soupirer quand elle réalise qu’il ne s’agissait là que d’un jeu et c’est assez pour la ramener à la réalité, à ce que Noah était et l’énième jeu qu’elle devait être pour lui. « Je ne me fais aucune idée, Noah. » Prénom sur lequel elle insiste, comme lui. « Seulement je me dis que tu dois sans doute avoir d’autres phrases idiotes à placer et je ne voudrais pas t’en empêcher. » La vipère qui s’écarte sur ses mots, rompant tout contact avec lui. « Merci pour la danse. » Son ton se fait plus neutre – peut-être aussi parce qu’elle se souvient de ce qu’elle est, elle aussi, du trophée qu’elle était et qu’elle sera toujours aux yeux des sorciers qu’elle côtoyait. Noah n’avait sans doute pas voulu sous-entendre une telle chose et avait sans doute fait preuve de maladresse, mais c’était assez pour que ce qu’elle tentait continuellement d’oublier ne revienne la frapper au point d’effacer toute cette légèreté qu’elle avait alors affiché à ses côtés. « Passe une bonne soirée Anderson. » Et elle s’éclipse Ophelia, avant qu’il ne puisse essayer de la rattraper, attrapant au passage un livre posé sur la table sans réellement prêter attention au titre de celui-ci. Et en dépit de tout, elle sait qu’elle ne gardera que les bons moments de cette soirée, les sourires qu’elle avait esquisser grâce à ces instants aussi imprévus qu’agréables.

Sortie d'Ophelia.

Spoiler:

yule ball ;
w/everyone

Leurs regards ne mentaient pas et il savait que quiconque leur portant de l’attention à ce moment-là aurait pu aisément le deviner, par les gestes tendres qu’ils s’offraient l’un l’autre et qui le rassuraient, apaisaient son palpitant bruyant, par cette complicité qui semblait n’avoir jamais disparu malgré la distance ce dernier mois et surtout par cette affection intense – pour ne pas dire amour – qui se lisait dans leurs yeux et que lui ressentait dans chaque partie de son corps. Caïn avait le sentiment d’être enfin à nouveau entier parce qu’elle était là, dans ses bras, mais que c’était aussi beaucoup plus que ça. Tout lui paraissait plus grand, plus fort, plus symbolique et il ne doutait pas que la séparation avait joué dans cette impression. Il avait été au plus bas et ce voyage en Islande avait été inattendu, inespéré alors qu’il avait retrouvé le sourire auprès de cette source inépuisable que représentait Bea. Elle représentait tout, la lionne, tout ce qu’il n’aurait jamais pu imaginer vivre parce qu’il était lui, un Flint, prédestiné à rien d’autre qu’une union de convenance pour une fierté malsaine à laquelle il n’avait plus aucune attache. Il y avait bien d’autres moyens de rendre fier ses proches et il l’avait compris, avec elle. Elle méritait le meilleur et s’il était décidé à l’être un peu plus pour elle, Caïn savait qu’il en était encore loin. Peut-être qu’il lui faudrait des années pour y parvenir ou peut-être ne le serait-il jamais vraiment cependant, c’était clairement dans ses résolutions à venir. Et ça commençait par ce soir, ces quelques minutes qu’il aurait voulu éternelles parce que pour la première fois ils étaient eux en public, sans costume ni artifice, sans masque pour se cacher, et que c’était le plus beau des cadeaux de Noël à ce jour. Il y avait aussi l’espoir que ce soit le début d’un renouveau pour lui, pour elle, pour le couple qu’ils formaient et qui s’assemblait si bien qu’importe ce que les autres en disaient, autant par jalousie que par principe. Le sang-pur prenait peut-être un risque en s’affichant avec Bea mais il en prenait un plus gros encore par cette remarque et cette question sur la course pas si anodine que ça. Bien sur qu’il voulait retrouver leur routine matinale dans le parc de Poudlard mais c’était elle, toute entière, qu’il avait envie de retrouver. Et il retint son souffle pendant de longues secondes, Caïn, son regard ancré au sien pour tenter de savoir ce qu’elle allait répondre, il fut même à deux doigts de renoncer, de lui demander d’oublier sa requête, pas prêt à l’entendre le briser encore mais elle reprit, Bea, et son cœur tambourinant rata un battement avant qu’un soupir de soulagement lui échappe. Il avait eu peur, pendant un instant, d’avoir tout gâché mais le rire de la rousse cicatrisa ses maux en une seconde et il resserra inconsciemment son emprise sur elle. « C’est d’accord ? » répéta t’il pour être sûr, certain d’avoir entendu correctement et pas uniquement ce que lui avait envie et besoin d’entendre. Mais elle semblait sincère et sa petite plaisanterie eut le don de le faire rire aussi, avec un peu de retardement. La rapprochant de lui comme pour l’enlacer, son nez se perdit dans la chevelure de la belle, parfum de son shampooing qu’il huma au passage avant de venir lui confier quelques mots à l’oreille. « Ça n’arrivera pas. Si je perds, ce sera simplement parce que je t’aurais laissé gagner » Pensant l’avoir vexé quand elle se sépara physiquement de lui, il la regarda confus quelques temps mais son regard amusé suffit à lui faire comprendre qu’elle avait une idée derrière la tête et qu’il lui faudrait la suivre pour savoir de quoi il s’agissait. Air froid islandais qui les atteignit avant même de rejoindre la sortie, il ne regarda même pas en arrière en la rattrapant parce qu’il n’y avait personne d’autre avec qui il avait envie d’être de toute façon – et que ses amis devaient très bien s’en sortir sans lui. Ses prunelles toujours liées aux siennes, il sentit plus qu’il ne vit la belle nouer leurs mains et quand elle approcha à nouveau pour l’embrasser. Un baiser tendre, doux, mais parfait qu’il aurait aimé prolonger, se retenant avec force de ne pas craquer. Parce qu’il doutait qu’elle ait envie qu’ils s’affichent aussi résolument pour la première fois… pourtant il fut incapable de ne pas céder et après un coup d’œil autour d’eux pour s’assurer qu’ils étaient seuls, Caïn attrapa son visage entre ses mains et joignit leurs lèvres un peu plus longtemps, un peu plus passionnément aussi avant de la libérer et l’entendre dire que c’était la dernière fois. Il laissa échapper un rire en secouant la tête tout en disant « J’espère bien que non » Ton insolent accompagné d’un clin d’œil pour la taquiner. L’entraînant par la main pour qu’ils s’éloignent un peu du cœur du village et aussi pour qu’ils puissent mieux admirer la vue des montagnes mais surtout, des étoiles dans le ciel qu’il affectionnait tant, le brun s’arrêta à un endroit stratégique, d’où ils étaient ils pouvaient encore voir le chapiteau abritant le bal mais eux ne pouvaient être vus distinctivement. « Ça me rappelle nos sorties nocturnes au château » confia t’il doucement, entourant la gryffondor de ses bras non sans d’abord retirer sa veste de costume pour la poser sur ses épaules à elle. Il n’oubliait pas le froid mordant des hivers rudes ici, ni qu’elle aurait pu mourir de froid quelques jours plus tôt. « Cette soirée est cent fois mieux que ce à quoi je m’attendais » ajouta t’il dans un murmure et un soupir, le garçon déposant un baiser rapide sur sa tempe. Des secondes, des minutes même à simplement regarder les étoiles par-dessus les montagnes, il la sentit frissonner malgré la chaleur apportée et se ressaisit. « Même si j’en ai aucune envie, on devrait rentrer » Il y avait en plus de l’agitation en bas, assez pour attiser la curiosité du couple et revenir malheureusement à la réalité. Mais ce qu’ils venaient de vivre était réel aussi n’est-ce pas ? Alors peut-être que ce ne serait pas si mal finalement, maintenant qu’elle lui était revenue.

@Bea Hastings

tenue:

veritaserum wizards mb

Enfant Astoria avait prit des cours de piano, mais la serpentard était persuadée que ses pitoyables performance avec cet instrument n’était pas le cas de Thobias. Elle était sure que sous ses mains à lui, l’instrument ne donnait pas l’impression de souffrir le martyr. Tout ce qu’elle avait réussit a obtenir avec un piano semblait être une haine commune comme avec les chouettes. « -Je viendrai t’écouter avec plaisir » dit-elle en lui adressant son sourire le plus enjoué. « -Les plantes médicinale d’Islande » elle se sentie rougir un peu, elle avait mit du temps avant de parler a coeur ouvert de sa passion pour la botanique et surtout pour la médecine. C’était le genre d’activité et de passion que sa mère classait comme futile. Entretenir des plantes et plonger les mains dans le terreau ce n’était pas assez distinguée comme loisir à ses yeux, mais Astoria n’avait pas encore totalement abandonné ses ambitions. « -J’aimerai bien… être médicomage un jour. » dit-elle avant de suggérer qu’ils aillent prendre l’air. Peut-être étais ce la tente bondée ou simplement la proximité avec l’aiglon qui se dessinait mais elle avait de plus en plus chaud à l’intérieur et un peu d’air frais ne lui ferait sans doute pas de mal.

L’air glacial eut l’effet escompté et loin du tumulte elle se sentie un peu plus à l’aise. Sans doute aussi car la peur d’un regard trop curieux dans leur direction s’estompait en s’éloignant du coeur de la fête. « -Merci a toi de m’avoir invité, je passe une très bonne soirée en ta compagnie. » l’envie que la soirée se prolonge lui traversa l’esprit et elle se pelotonna un peu plus dans sa cape. Elle était réellement heureuse de passer la soirée avec lui, et de s’être rapproché de l’aiglon en général. Eux qui parvenait à peine a se regarder dans les yeux avant, voila qu’ils déambulaient devant la tente du bal de Yule, main dans la main sans être trop mal à l’aise. Ils n’étaient pas encore totalement à l’aise, il suffisait de percevoir la chaleur de leurs mains mais c’était un énorme progrès en quelques mois. « -On ne sera sans doute pas élus meilleurs danseurs mais ça ne gâchera pas cette soirée » elle rigola en s’approchant doucement de lui. Elle sentait déjà ses joues brûler mais elle prit se courage à deux mains, se hissant sur la pointe des pieds pour déposer ses lèvres sur les siennes. Elle recula rapidement d’un pas, les joues ardentes, les yeux baissés vers ses chaussures. « -Elle ... est très bien.. cette soirée… » La chaleur de ses joues était telle que sa cape devenait presque de trop au milieu de la neige. « -On pourrait rentrer .. boire une tasse de thé.. » bredouilla-t-elle encore troublée par son propre courage.

@Thobias Sawyer

(yule ball)

Sourire espiègle échangé avec les deux garçons, Maisie n’a aucune hésitation ni aucune honte à saisir leurs deux mains pour les attirer contre elle. Parés de leurs plus beaux atouts et d’un brun de magie les entourant grâce à l’eau de la fontaine, ils finissent par ne former qu’un et c’est ainsi que Maisie se sent vraiment bien. Contrairement à tout le reste de la soirée et tout ce qu’ils ont déjà partagé, des danses endiablées aux nombreux fous rires en passant leurs bêtises, cette danse là qu’ils partagent à trois respire la douceur et la sérénité. Alors que le cœur de la blairelle battait à tout rompre par l’énergie communicative de la soirée, il ralentit enfin en même temps que le reste du monde s’apaise, et elle ne doit cet apaisement qu’aux deux garçons qui sont dans ses bras et qui la font danser, quand bien même manque-t-il un membre à leur groupe que Maisie n’oubliait pas. Elle esquisse un sourire quand ils viennent confirmer ses propres impressions et vient même se coller un peu plus à eux, nichant parfois son nez dans le cou de Connor, et reposant d’autres fois sa tête sur l’épaule de Levi, tout ça dans un concert d’harmonie et sans que rien ne vienne gêner ou gâcher l’expérience de leurs corps serrés les uns contre les autres de cette manière si intime, différente de ce qu’ils ont déjà vécus tous les trois. « C’est même sûr, regardez-nous. » ils sont beaux, de toutes les manières qui soient, et personne ne peut leur enlever ça. La mélodie s’arrête, et Maisie se détache de ses amis avec regret tandis qu’elle mime une moue légèrement déçue. « Déjà ? Je vous aurai bien gardé pour moi toute seule encore quelques danses. » mais ils ont déjà partagé le plus beau des moments, et elle accueille leurs baisers avec un plaisir non dissimulé tandis que son cœur, lui, rate un battement. « Du calme les amoureux, après c’est moi qui vais être jalouse. » elle lève les yeux au ciel et avant qu’ils retrouvent les buffets, elle passe ses mains autour de leurs épaules et embrasse tour à tour leurs joues, l’air de dire merci pour tout ça.

Sur les tables les attendent des livres apparus par magie, certains encore vierges de toute phrase. Intriguée, Maisie ne réagit pas tout de suite et préfère grignoter quelques confiseries et boire un cocktail non alcoolisé alors qu’elle sent soudain le contrecoup de la soirée la frapper et la fatigue l’envelopper. Mais alors qu’elle retombe sur une chaise et qu’elle voit ses amis avec leurs livres, Maisie tend la main vers un ouvrage vide, et dès qu’elle le touche, la couverture change. Avec émotion, elle constate qu’il parle des plantes les plus rares qu’on trouve dans le monde, comment les dénicher et s’en occuper. Son cœur se serre à l’idée que sa mère aurait été folle de tomber sur un tel livre, et qu’elle ne pouvait que lui rendre hommage en continuant ce qu’elle avait commencé : répertorier toutes les plantes qu’elle croise et y inscrire leurs propriétés, comme sa mère le faisait avant elle. Sa gorge se serre, mais l’intervention de Levi, puis de Connor, l’empêche de ressasser le passé, et lui donne la diversion nécessaire pour éloigner sa nostalgie et sa peine. « Comment supporter trois loosers au quotidien. J’adore déjà ce livre, hâte de lire ses conseils. » elle rigole aux mentions de leurs propres livres et leur envoie à tous les deux un baiser volant pour justifier sa propre taquinerie. « T’es tout le temps handsome quand tu danses, mais j’avoue que ce soir… » elle se mord la lèvre de façon exagérée, en mode groupie qui s’évente tant elle a chaud devant son idole. « Ce pantalon d’ailleurs… » elle lève ses deux mains pour former un fessier grossier et jouer les filles impressionnées, tout pour les faire rire tandis que c’est cette fois elle qui rigole à la mention de Noah. « Il va clairement se prendre un coup » elle parie en tournant la tête vers lui pour le voir en train de danser. Désolée mais pas vraiment, Noah, mais c’est plus drôle de parier contre lui. « Bon allez, venez, on fait le concours de celui qui a le déhanché. » elle se redresse subitement avec le peu de force qu’il lui reste, entraîne les garçons sur la piste de danse alors même qu’ils n’ont pas de juge pour les départager et pendant de longues minutes, ils se trémoussent sur la piste sans réelle chorégraphie et sans même parfois suivre le rythme de la musique, juste pour le plaisir de danser les uns avec les autres. Ils dansent à s’en donner mal aux pieds, à en perdre le souffle, à en devenir ridicules, à s’en tordre les côtes au milieu de leurs rires mais surtout à en profiter autant qu’ils peuvent, ne s’arrêtant qu’une fois complètement épuisés. Essoufflée et traînant des pieds, sa main encore liée à celle de Levi, Maisie s’apprête à s’échouer comme un cachalot sur l’une des chaises d’une table quand, plus loin, elle aperçoit Noah à nouveau seul qui marche vers eux. « Regardez qui est de retour. » elle offre un sourire à son meilleur ami et attire une quatrième chaise vers eux d’un accio. Alors que les deux autres garçons s’occupent des blagues obscènes, Maisie, elle, est trop fatiguée et posa sa tête sur ton épaule. « You ok skywalker ? » elle tend la main vers lui pour qu’il s’en saisisse et qu’elle puisse entremêler ses doigts aux siens et ceci fait, elle ferme les yeux. « C’était vraiment cool ce soir, j’ai pas envie qu’on parte » aveu formulé à voix basse, elle esquisse un sourire. « I still want to dance. But I’m tired » pour confirmer ses dires, elle échappe un bâillement. « Peut-être une dernière, tous les quatre ? » ils ont toute la vie pour danser avec d’autres ou tous les quatre, mais cette soirée, Maisie veut la finir avec eux et s’endormir en ayant le souvenir éternel d’eux quatre, derniers debout sur la piste.

A propos de mon RP
mon personnage est avec @levi kowalski @noah anderson @connor grimshaw
résumé de mon RP : après le slow, maisie à découvert son livre, pensée émue à sa mère et elle est repartie danser. elle est super fatiguée, ils retrouvent noah et même si ses yeux se ferment, elle propose une dernière danse.

Spoiler:

veritaserum wizards mb

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