Les températures froides de la nuit islandaise ne suffisent pas à leur faire rebrousser chemin et perdre de vue leur objectif de pouvoir enfin être ensemble, rien qu'à deux, tandis que les mains se joignent et bientôt leurs corps. Ses paupières se ferment à l'instant où leurs lèvres s'épousent, heureuse de le retrouver même si elle sait qu'elle ne devrait pas craquer ainsi, elle n'en avait plus vraiment la force ni l'envie de se retenir, pas ce soir du moins. Et peut-être aurait-elle dû, mais comment le faire quand c'est entre ses bras qu'elle se sentait la plus complète et apaisée ? Les mains de Caïn viennent entourer son visage pour revenir une seconde fois l'embrasser et un sourire esquisse ses lèvres à ce moment, bien heureuse de sentir combien lui aussi en avait envie. Le cœur bat plus fort et plus vite, se réchauffe à ses baisers, son regard et son rire, sa main est capturée par la sienne et les voici un peu plus éloignés du cœur des festivités. Ils peuvent encore plus admirer la vue là où il l'emmène, la myriade d'étoiles les surplombant et un soupir d'aise lui échappe lorsqu'il lui confie ce que ça lui rappelle. Sa tête vient se reposer sur son épaule tandis qu'il l'entoure de ses bras après lui avoir confié sa veste. Caïn n'oubliait jamais d'être gentleman avec elle, de lui offrir ces gestes et cette attention qui voulaient plus dire pour elle que bien des mots. Ils tenaient l'un à l'autre et si encore pouvait-elle douter de la force de leur affection à une époque, ces dernières semaines avaient pu le prouver encore et encore. Malheureux séparés et enfin en paix lorsqu'ils étaient ensemble, elle avait peur du moment où tout cela prendrait fin à nouveau et tentait d'oublier ce fait pour ne se concentrer que sur le présent, sur ses mots, sur lui et la chaleur qu'il lui offrait. Elle fermait les yeux Bea en espérant que les étoiles entendent son vœu, souriant au baiser qu'il laissait sur sa tempe. « Ça fait du bien, de te retrouver. » lui confie la rousse au bout de quelques instants. Le calme qui les environne est comme un baume qui efface partiellement tous ces sentiments négatifs et compliqués qu'ils avaient du subir ces derniers temps et ses mains restent attachées sur ses bras l'entourant, elle ne voulait pas le lâcher, ne voulait pas non plus qu'il s'éloigne. Mais la raison les rattrape et c'est Caïn qui l’énonce en premier tandis que le froid gagne sur eux. « Oui rentrons, avant que tu deviennes tout bleu. » car c'était elle qui avait sa veste et même si quelques frissons la parcouraient, Bea s'inquiétait plus pour lui. Alors ils revinrent vers le chapiteau sans dénouer une seule fois leurs mains et une fois devant, Bea y jeta un regard avant de le relever en sa direction. Ils ne pouvaient décemment pas entrer et se balader devant tout le monde ainsi, regard habillé d'une intensité aussi confuse que raisonnée, elle s'approche à nouveau de Caïn pour tendre son visage vers lui, frôler son nez du sien avant de venir capturer ses lèvres une nouvelle fois. Au même moment, ses doigts se dénouent délicatement des siens. « tu me rejoins après ? » et il comprendrait ce qu'elle voulait dire par là, un rappel de leur dernière escapade deux jours avant, lieu qu'ils avaient découvert et qu'elle avait envie de retrouver la veille de leur retour au château. Son regard reste ancré au sien jusqu'à sa réponse et la voici qui lui embrasse la joue avant d'entrer avec lui sous le chapiteau du bal mais sans plus lui tenir la main. Ils se séparent temporairement, Bea faisant un tour du lieu pour s'assurer que Jax et Willow passent une bonne soirée. Elle trouve les livres qui leur ont été offerts et récupère le sien, admire la couverture traitant d'un manuel à l'introduction à la psychologie et la magie de l'esprit et arque un sourcil face au choix de ce sujet. La lionne n'avait jamais exploré cette piste là mais savait d'avance qu'il serait une lecture intéressante. Tandis qu'elle relève ses yeux bleus, elle croise le regard de Caïn et se demande alors ce qu'il a bien pu recevoir. Elle a hâte qu'il lui confie le sujet de son livre mais aussi de le retrouver, alors elle lui sourit, à trois tables de là où il se trouve et acquièsce lorsque d'un mouvement de tête il lui désigne la sortie. Elle en avait des papillons dans le ventre l'écossaise, de s'autoriser enfin à l'aimer et à être aimée par lui en retour et elle savait qu'elle devait profiter de chaque instant. C'était ce qu'elle ferait.


@Caïn Flint

Spoiler:

Là où tous devaient y voir une danse protocolaire entre les deux référents autrefois préfets-en-chef, Hermione ne songeait qu’au fait que ce moment était une occasion pour elle de parler avec Theodore, de s’expliquer sur la triste tournure de leur relation depuis un mois, mais elle n’avait pas imaginé à quel point ce serait difficile pour elle d’affronter son regard et tout ce qu’elle pouvait y lire dedans – ou pas. Il avait toujours eu cette faculté à cacher émotions et sentiments là où la lionne en était incapable, bien trop expressive même lorsqu’elle ne le désirait pas et aujourd’hui, à cet instant, elle regrettait qu’ils soient si différents tous les deux. A tous les points de vue. Elle se demandait, Hermione, si c’était aussi la vision qu’avaient les professeurs en les regardant et les autres élèves en épiant le grand brun, sang-pur, dont l’élégance et la prestance ne surprenaient plus et elle, la petite née-moldue qui peinait à tenir sur ses talons sans un bon sortilège de confort et qui avait dû passer des heures à se préparer pour arriver à un tel résultat. Paraissaient-ils aussi opposés sur le papier que dans la réalité ou faisait-elle une fixation malsaine sur ce fait pour éviter de penser à tout le reste, éviter de penser à ce qu’elle avait perdu un autre soir de fête ? Lui, parce que c’était là sa plus grosse impression et pour une fois dans sa vie, Hermione Granger aurait voulu se tromper. Mais encore une fois, elle était arrivée au bon diagnostic et si, au cours de cette danse partagée elle avait eu parfois la sensation de l’avoir retrouvé, par cette lueur dans les yeux qu’il lui avait offerte, par ses mains autour d’elle et ses doigts s’accrochant à ses hanches qu’elle ne sentait pas juste forcé par le rythme de la musique, il n’avait été question que de quelques secondes, tel un égarement involontaire de la part du Nott, et cette complicité, la leur, lui semblait n’être qu’un mirage finalement. Et si tous ces mois à être proches et amis, partenaires et alliés, ennemis et concurrents n’avaient été que le fruit de son imagination ? Elle avait presque envie de le secouer, la sorcière, lui demander si ça avait compté pour lui mais une nouvelle fois, la réponse lui faisait peur et elle n’était pas prête à l’affronter. Tout comme elle n’était pas prête à entendre la chanson s’arrêter et leur duo se séparer, raison pour laquelle elle se concentra au maximum pour ne pas trébucher, faire miroir à ses talents impeccables de danseur et ne pas lui faire honte. Ce qui lui parut d’ailleurs beaucoup plus facile au moment où elle ancra ses iris aux siennes, le bleu de celles-ci l’hypnotisant à tel point où elle en oublia le reste, les autres, tout le monde pour seulement être en parfaite harmonie avec lui et le suivre dans tous ces gestes puisque clairement, c’était Theo qui menait leur couple. Mais c’était beaucoup trop calme à son goût, beaucoup trop solennel et évidemment qu’elle avait ouvert la bouche pour parler, Hermione, elle était si... elle ? Et elle avait besoin de s’excuser parce que c’était ce que les personnes normalement constituées faisaient même si une voix à l’intérieur de sa tête lui criait qu’elle n’était pas désolée. Elle ne l’était pas parce que d’une part il l’avait cherché en la provoquant à ce jeu et d’autre part, parce que peut-être en avait-elle eu envie, ce qu’elle ne s’était pas avouée jusque-là. Dernière pensée qui la secoua, suffisamment pour qu’elle regrette réellement cette fois, puisque ce n’était pas bien, correct, loyal et que ça ne lui ressemblait pas. Elle avait certes été sous l’influence de l’alcool, elle avait répété – alors ivre – à son petit-ami que ce n’était rien et elle y avait cru ; mais et si ce n’était pas le cas ? Les mots du serpentard la tirèrent de ses réflexions et son premier réflexe fut d’hocher la tête, son deuxième de faire taire ses émotions et empêcher toute réaction exagérée – comme des larmes qui n’avaient pas sa place ici. Elle profita du prochain – et dernier – tournoiement pour avaler sa salive et se reprendre. Juste un jeu comme elle l’avait voulu ce soir-là. Un jeu que ce baiser aurait dû mener à la victoire pour elle quand elle avait perdu plus gros encore qu’un stupide pari. « So my thoughts were real » C’était là ce qui la hantait depuis des semaines, qu’il ne devait pourtant pas comprendre. « I lost you » Et elle ne savait pas quoi faire de cette information, la brune, de cette vérité qui lui brisait littéralement le cœur. Ce palpitant qui menaçait de s’échapper de sa poitrine alors qu’elle avouait n’avoir jamais voulu tout ça, de n’avoir jamais voulu tout gâcher entre eux. « Tell me what can I do to… » Mais elle ne termina pas sa phrase, réalisant en simplement le regardant qu’elle ne pouvait rien faire. La peine l’emportait sur la colère qu’elle aurait pu ressentir contre lui pour jeter leur amitié à la poubelle de cette façon, se sentant elle-même bien trop coupable pour l’oser. A juste titre et plus qu’elle ne pouvait l’imaginer à ce moment. Les accords de la mélodie ralentissant jusqu’à entièrement s’arrêter, la référente ne put se résigner à l’idée de le laisser partir, cette seconde fois faisant écho à la première lors de cette soirée, et elle ouvrit la bouche pour parler mais son expression l’en empêcha. S’agissait-il de ses yeux plantés sur elle ou de ses mains sur ses hanches qu’elle avait l’impression de véritablement sentir pour la première fois ce soir, elle n’en savait rien, mais elle l’éprouva, cette fatalité. C’était fini, ce qui n’avait pourtant jamais commencé et la force de cette pensée lui arracha un « Wait » décontenancé et totalement inutile. Il était décidé à la fuir, Theodore, elle et tout ce qu’elle représentait et elle n’avait aucune idée de quoi faire pour le retenir. Elle avait trop longtemps cherché l’approbation et l’affection des autres par le passé, se promettant de ne plus agir de la sorte et d’être elle-même, alors pourquoi avait-elle tant envie, tant besoin, de la sienne aujourd’hui ? Ses chocolats ne le quittèrent pas même quand il se retourna pour ne plus la voir, et elle resta de longues secondes au milieu de la piste, désorientée, myriade de sentiments se bousculant en elle et incapable de se mouvoir, de faire aller ses pieds pour sortir du rond central, de laisser derrière elle l’une des personnes les plus précieuses à ses yeux. Si elle ne bougeait pas, si le temps ne s’écoulait pas, ça voudrait dire que tout ça n’était pas réel, n’est-ce pas ? Mais cet élément n’était visiblement pas de son ressort et ce fut l’une de ses amies qui la réanima d’une main posée sur son bras, les prunelles de la belle ne distinguant qu’à moitié son identité et elle plaqua un faux sourire sur ses lèvres en prétextant un étourdissement avant de revenir à elle. Elle chercha machinalement du réconfort dans le regard des autres, ses meilleurs amis qu’elle ne trouva pas, culpabilité inconnue l’interdisant de s’accrocher aux vairons de son petit-ami qu’elle ne pensait pas mériter à cet instant. C’était sans doute le cas. Alors lorsque la fraicheur des températures extérieures atteignit son visage encore troublé, elle choisit de suivre les élèves non-frileux dehors le temps de se ressaisir complètement, de se remettre bien que pour ce dernier point, il lui faudrait beaucoup plus que de l’air et quelques secondes. En attendant, Hermione avait promis à Michael de le retrouver bientôt et si elle n’était pas parfaite – à vrai dire elle se sentait minable envers lui là tout de suite – elle était prête à tout faire pour ne pas lui ruiner sa soirée d’anniversaire.

tenue:

Elle le quitte pour la piste de danse et ce, sans qu'il ne soit son cavalier et quelque part il comprend, il s'agit de la danse des professeurs et préfets, référents, de ceux méritant l'épingle – et il n'y avait pas plus méritant qu'elle – mais d'un autre côté, ça l'agace aussi. Pas qu'il soit ennuyé de ne pas pouvoir faire cette chorégraphie en particulier avec elle, seulement c'est le choix du cavalier qui le fait tiquer. Michael tente de ne pas y penser, se convainquant des intentions pures de sa petite amie mais reste pourtant sceptique et méfiant envers le Nott. Alors comme le reste de l'assemblée, l'aiglon reste à part, un verre en main, il les observe s'approcher l'un de l'autre. Il remarque bien cette distance qui semble y avoir entre eux mais sait aussi que c'est du faux, qu'il n'a que rarement vu la même affection dans le regard d'Hermione pour un autre. Et la musique s'élève et en même temps qu'elle, leurs premiers pas se font. Michael ne rate pas un seul instant ces enchaînements qu'ils s'offrent, par devoir évidemment, une part de lui vérifie, surveille parce qu'il ne se souvient que trop bien de la confession de la lionne il y a quelques semaines. Mots exprimés avec regret et confusion, son honnêteté l'avait convaincu, surpris également, lui qui n'aurait pas hésité à taire l'événement si il avait été à sa place, surtout si celui-ci ne voulait rien dire comme elle l'avançait. Seulement depuis ce jour, Michael n'avait pas cessé d'être plus méfiant envers le serpent et c'était naturel après tout. Référent qui n'avait pourtant que si peu eu de contact avec Hermione depuis, au point que le brun avait fini par baisser sa garde, passer même à autre chose. Ce soir pourtant, la vérité lui éclatait soudain aux yeux. Plus subtile qu'il ne s'y attendait, elle se joue en des regards qui ne trompent pas, en une alchimie qu'il n'avait pas remarqué avant et il ne saisit pas comment il avait pu passer à côté tant ce soir, tout semble évident. Theodore Nott ne regardait pas sa petite-amie comme un collègue devrait le faire et Michael en était convaincu, ses doigts se resserrant forcément autour de son verre par la méfiance qui offrait une sensation désagréable au sein de son estomac. Son expression demeure froide et agacée, lui qui ne peut s'empêcher de ressentir de la jalousie mais aussi un instinct possessif, piqué dans sa fierté surtout. Il les regarde et remarque chacun des gestes, voit leurs lèvres murmurer des paroles qu'il regrette ne pas pouvoir entendre. Michael en vient à se demander depuis combien de temps cette complicité existe entre eux et attend impatiemment la fin de la danse. Lorsque les notes finales arrivent, un soulagement se fait ressentir en réalisant qu'ils vont enfin se séparer. Seulement c'est à ce moment qu'il remarque le regard d'Hermione relevé pour cet autre homme. Et il comprend alors Michael, instantanément, sans même avoir à y réfléchir plus longtemps, il distingue ce qu'il n'avait jamais vu aussi intensément chez elle pour le Nott et qui est à l'image de ce qui semble se refléter chez lui. Un agacement plus prononcé teinte son palais mais l'évidence est là, et il reste silencieux face à cette réalité Michael. Lui qui ne s'était jusqu'ici concentré que sur le comportement du serpent en réalisant ce qui se tramait n'avait pas assez fait attention à ce qu'elle semblait ressentir, elle. Et une part de lui qui s'agace ne peut que ressentir une forme de trahison quand sa raison lui rappelle que pourtant rien de clair ne se réalise entre eux deux, une autre part le pique dans sa fierté de ne pas être le seul pour qui son affection peut être aussi grande, le pousse à être déçu mais aussi quelque part soulagé. Car les trois mots n'arrivaient pas à dépasser ses lèvres pour celle qui avait pourtant fait fondre bien plus de glace autour de son cœur que n'importe qui d'autre, mais pensait-elle sincèrement les siens au point de ne l'avoir que lui au champ premier de ses affections ? Michael n'en était plus vraiment certain. Ce qu'il voit par contre le rassure, lorsque le Nott prend congé d'Hermione sans un regard en arrière pour elle, le sien qui suit sa silhouette s'effacer dans la foule avant de revenir vers sa petite-amie restant seule sur la piste, bien trop de longues secondes pour que son trouble ne soit dissimulé. Il se demande ce qu'ils ont bien pu se dire, ce qui a pu conclure cet échange intense et à la fois refuse de le savoir. Il ne bouge pas Michael, attendant de voir quel serait son premier réflexe, l'observant rechercher dans la foule des regards dont le sien ne fait pas partie, être interpellée par une amie à elle avant de sembler se ressaisir et préférer prendre l'air quelques instants. Il finit son verre Michael non sans secouer sa tête de gauche à droite d'un air résigné mais aussi décidé lorsqu'il se met à marcher lui aussi en direction de la sortie. Il avait l'impression que cette danse venait de lui faire découvrir une nouvelle facette de sa petite amie qu'il n'avait pas décelé avant, que la dynamique, peut-être, venait de changer pour eux, pour lui du moins envers elle. Seulement son affection est ce qui l'amène à venir lui déposer sa veste sur ses épaules en arrivant derrière elle, sa fierté lui fait glisser ses doigts jusqu'aux siens afin de les saisir avant de relever sa main jusqu'à ses lèvres pour y déposer un baiser. Elle était sienne et le demeurait malgré tout, malgré cette réalité venant de le frapper et de lui confirmer qu'il n'était finalement pas le seul à désirer quérir ses baisers, à exister dans son cœur. « let's go back inside. » qu'il lui imposait presque, dans le besoin qu'elle ne s'évade pas plus dans ce champs de pensée qui devait être chamboulé après cette danse, l'envie de lui faire oublier le serpent par sa présence qui devait en principe lui suffire. Soirée qui se terminera en demi teinte malgré les apparences, petit ami qui veillera à ce qu'elle ne voit que lui, n'aime que lui, par jalousie et égo principalement, parce qu'il refusait qu'elle lui échappe pour cet autre.

A propos de mon RP
mon personnage est avec @hermione granger
résumé de mon RP : michael réalise l'intensité qui existe entre hermione et theodore.

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